Vendredi Saint est entré dans ma vie il y a quelque 60 ans quand je suis devenu enfant de chœur ; c’était bien sûr juste avant que je monte en grade et commence à « servir la messe » quelques années plus tard.
Bien que je ne puisse pas dire que je croyais vraiment en Dieu, c'était une forme de terrorisme ; j'étais assez effrayé par tout le mal qu'il pourrait me faire, donc je me comportais en croyant pour supporter cette pression bien compréhensible. Cette routine faisait partie de mes vacances scolaires pascales jusqu'à l'age de douze ans.
Ce qui m'intéressait le plus était l'histoire de Jésus qui s’était fait trahir par un de ses disciples, puis avait été jugé et crucifié par Ponce Pilate. Cette histoire me fascinait ; pour moi, c’était un spectacle gratuit qui remplaçait le théâtre ou le ciné auxquels je n'avais jamais l'occasion d'aller.
La résurrection qui suivait quelques jours plus tard, ne m'impressionnait pas autant. C'était vraiment difficile à croire et franchement, je préférait l'arrestation, les procédures pénales et l'exécution du Christ, à ce miracle peu vraisemblable.
J'aimais également toutes la liturgie, les hymnes et autres cantiques qui donnaient à cette fête annuelle une saveur incomparable. Vendredi saint était de loin ma fête préférée, bien plus que Noël ou toute autre fête religieuse.
Je n'oublierai jamais son atmosphère remplie de tension et le fait que je me trouvait aux premières loges pour apprécier tout cela ...
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