Nous chassons toujours les solutions gratuites, celles qui ne coutent pas cher ou encore, « l'affaire » du siècle, mais il n'y a en fait rien de mieux que ce qui nous coûte quelque chose. Prenons l'exemple de l'éducation ou de l'expérience. Les meilleures sont le plus souvent - sinon toujours – celles qui nous font mal, nous font pleurer, nous donnent envie de tout balancer et leurs coûts peuvent prendre l'aspect d'espèces sonnantes et trébuchantes ou bien d'émotions qui font très mal.
Quand nous entreprenons quelque chose de nouveau, nous sommes généralement convaincus que tout ira parfaitement bien car nous sommes suffisamment futés pour surmonter facilement tous les obstacles que nous allons rencontrer, mais au bout du compte, il y a souvent le faux pas inattendu ou l'échec cuisant.
En absorbant ces revers, ceux-ci capturent toute notre attention et petit à petit nous bâtissons nos ressources, nous renforçons notre sagesse et endurcissons notre caractère. Par opposition, le « gratuit » ne nous touche guère et ne laisse aucune trace durable et utile. Payer un certain prix conserve toujours ... sa valeur !
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