C'était hier soir, et je faisais un rêve intéressant. J'étais en train de visiter la planète Mars. Je ramassais de très beaux cailloux un peu partout. Ils étaient plaqués or à certains endroits et avaient une apparence absolument merveilleuse ; je voulais en mettre dans ma poche, mais je n'était pas sûr que cela soit autorisé.
J'étais également rempli d'anxiété à l'idée du voyage retour vers la Terre. Je ne me souviens pas vraiment si je portai un scaphandre de cosmonaute car j'avais d'avantage l'impression d'être vêtu en skieur. C'est alors qu'on nous a tous appelés et demandé de monter dans un gros 4x4. Je me souviens aussi qu'on nous a dit de bien remonter nos vitres car il n'y avait pas d'air respirable dehors.
C'est alors que je me suis réveillé. J'étais un peu déçu, j'aimerai bien revenir un jour sur la planète rouge ...
jeudi, janvier 31, 2013
mercredi, janvier 30, 2013
Ski-kaléidoscope
Le peu de temps pendant lequel j'ai skié hier après-midi s'est avéré carrément fantastique. Le temps était maussade, enneigé et froid. Je me suis quand même forcé de sortir pendant cette demi-journée pour trouver sur les sommets, huit fois plus de neige qu'il n'en était tombé devant ma maison.
Cette neige fraîche, légère et facile ramenait tout cet élément magique qui manquait au ski depuis quelques semaines. J'en ai profité pour explorer des pistes que je pratique rarement, et l'une d'entre elles en particulier - une longue descente raide, faite de bosses monstrueuses – que j'ai dévalée à deux reprises !
Je me suis fais très plaisir , je me sentais très bien, sauf pour mes skis de caillasse qui maintenant me handicapent vraiment. Ce que je voulais dire cependant, c'est que le ski, et en particulier lorsque le temps est loin d'être idéal, offre un un éventail d'expériences uniques qui ne peuvent jamais être entièrement reproduites.
En fait, quand tous ces éléments variables sont réunis, rien ne peut jamais être pareil. Cela veut donc dire que vous autres qui vous sentez fatigués et blasés de ces conditions « parfaites » vous pouvez encore tout changer.
Si vous voulez que votre expérience se transforme, que votre enthousiasme pour le ski renaisse, n'hésitez jamais à sortir quand les conditions météorologiques semblent désastreuses et sortez ainsi de cette routine qui vous éteint !
Cette neige fraîche, légère et facile ramenait tout cet élément magique qui manquait au ski depuis quelques semaines. J'en ai profité pour explorer des pistes que je pratique rarement, et l'une d'entre elles en particulier - une longue descente raide, faite de bosses monstrueuses – que j'ai dévalée à deux reprises !
Je me suis fais très plaisir , je me sentais très bien, sauf pour mes skis de caillasse qui maintenant me handicapent vraiment. Ce que je voulais dire cependant, c'est que le ski, et en particulier lorsque le temps est loin d'être idéal, offre un un éventail d'expériences uniques qui ne peuvent jamais être entièrement reproduites.
En fait, quand tous ces éléments variables sont réunis, rien ne peut jamais être pareil. Cela veut donc dire que vous autres qui vous sentez fatigués et blasés de ces conditions « parfaites » vous pouvez encore tout changer.
Si vous voulez que votre expérience se transforme, que votre enthousiasme pour le ski renaisse, n'hésitez jamais à sortir quand les conditions météorologiques semblent désastreuses et sortez ainsi de cette routine qui vous éteint !
mardi, janvier 29, 2013
Mettre ce qui compte en perspective ...
Nous nous laissons trop souvent aveugler par tous ces petits détails agaçants ou ces ennuis de la vie que nous oublions souvent de voir tout ça d'assez loin et et de bien nous concentrer sur ce qui compte vraiment.
Chaque fois que les petits soucis se glissent dans nos vies, nous devrions toujours les recadrer dans leur véritable contexte ou une perspective plus large et seulement leurs accorder l'importance qu'ils méritent vraiment.
Par exemple, nous ne manquons jamais de nous faire prendre au piège des soucis mineurs de santé sans jamais vraiment les mettre vraiment à coté de ceux qui comptent vraiment. C'est la même chose en affaires ou dans nos relations.
Nos émotions sont souvent le carburant qui prend le dessus et peut gonfler des toutes petits obstacles hors de proportion et les transformer en montagnes infranchissables. Comme un de mes potes avait habitude de dire: «Tant que nous sommes vivants ... » mais encore fois, je dois radoter un peu !
Chaque fois que les petits soucis se glissent dans nos vies, nous devrions toujours les recadrer dans leur véritable contexte ou une perspective plus large et seulement leurs accorder l'importance qu'ils méritent vraiment.
Par exemple, nous ne manquons jamais de nous faire prendre au piège des soucis mineurs de santé sans jamais vraiment les mettre vraiment à coté de ceux qui comptent vraiment. C'est la même chose en affaires ou dans nos relations.
Nos émotions sont souvent le carburant qui prend le dessus et peut gonfler des toutes petits obstacles hors de proportion et les transformer en montagnes infranchissables. Comme un de mes potes avait habitude de dire: «Tant que nous sommes vivants ... » mais encore fois, je dois radoter un peu !
lundi, janvier 28, 2013
Armstrong et le ministère américain de la justice
La dernier segment de l'émission de CBS « 60 minutes » au sujet de Lance Armstrong et des propos tenus par Travis Tygard, directeur général de l'USADA (agence américaine anti-dopage) montrent clairement que le cycliste n'est plus du tout crédible.
Aujourd'hui, mon propos est désormais de savoir si l'ancien président George W. Bush, qui était assez proche d'Armstrong, n'est pas le lien critique qui a permit à ce dernier de voir le ministère de la justice américaine relaxer l'inculpation qui pesait sur lui au début des années 2000. Qu'en pensez-vous?
Aujourd'hui, mon propos est désormais de savoir si l'ancien président George W. Bush, qui était assez proche d'Armstrong, n'est pas le lien critique qui a permit à ce dernier de voir le ministère de la justice américaine relaxer l'inculpation qui pesait sur lui au début des années 2000. Qu'en pensez-vous?
dimanche, janvier 27, 2013
Dernier jour de Sundance ...
Ce Dimanche de fin janvier voit toujours la conclusion d'un long Festival du Film de Sundance qui dure 10 jours complets. Habituellement, nous ne skions pas ce jour là car c'est pour nous l'occasion de faire la queue très tôt le matin pour enfin voir les films qui ont étés primés la veille à la salle de projection du MARC, ce palais des sports qui ne se trouve qu'à 800 mètres de chez nous.
Cette année, nous allons essayer de voir deux films. Ceci va exiger que nous fassions la queue très, très tôt ce matin, en espérant que nous décrocherons les deux paires de billets dont nous avons besoin. La queue sera longue et insensée si l'on peut en juger par celle d'hier matin et nos choix risquent d'être fort limités.
Nous allons voir ce que nous allons décrocher ... Bien sûr, il reste toujours la possibilité d'aller skier !
Cette année, nous allons essayer de voir deux films. Ceci va exiger que nous fassions la queue très, très tôt ce matin, en espérant que nous décrocherons les deux paires de billets dont nous avons besoin. La queue sera longue et insensée si l'on peut en juger par celle d'hier matin et nos choix risquent d'être fort limités.
Nous allons voir ce que nous allons décrocher ... Bien sûr, il reste toujours la possibilité d'aller skier !
samedi, janvier 26, 2013
Sur les genoux !
Comme la plupart des années précédentes, nous étions, une fois de plus volontaires, lors de ce Festival du Film de Sundance, et bien que notre de travail soit resté inchangé par rapport au passé, soit une présence continue de 6h45 à 10 heures du matin pendant six jours, cette fois, cette activité matinale intense semble avoir eu raison de nous.
Peut-être était-ce le changement radical de rythme par rapport à notre routine pépère, avec un réveil à 5 heures avant un jogging matinal dans l'obscurité la plus complète armés de lampes frontales ? Peut-être aussi le fait d'être debout pendant de longues heures sous une grande tente humide et froide à tenir la caisse enregistreuse pour moi et à monter et descendre sans arrêt des escaliers raides et lointains pour mon épouse, mais tout cela nous a mis sur les genoux.
Nous avons l'impression d'avoir travaillé comme des forçats et d'être à bout de forces. Allons-nous récupérer ? Je l'espère ... Allons-nous rempiler l'an prochain ? J'en ai bien peur ...
Peut-être était-ce le changement radical de rythme par rapport à notre routine pépère, avec un réveil à 5 heures avant un jogging matinal dans l'obscurité la plus complète armés de lampes frontales ? Peut-être aussi le fait d'être debout pendant de longues heures sous une grande tente humide et froide à tenir la caisse enregistreuse pour moi et à monter et descendre sans arrêt des escaliers raides et lointains pour mon épouse, mais tout cela nous a mis sur les genoux.
Nous avons l'impression d'avoir travaillé comme des forçats et d'être à bout de forces. Allons-nous récupérer ? Je l'espère ... Allons-nous rempiler l'an prochain ? J'en ai bien peur ...
vendredi, janvier 25, 2013
Chacun peut vivre une vie exceptionnelle !
Hier, dans le cadre du Festival du Film de Sundance, nous sommes allés voir un grand documentaire intitulé « Cutie et le Boxer. » Ce merveilleux petit film montre à la perfection que certains d'entre nous sont capables de vivre des existences exceptionnelles sans être riche comme Crésus ou sans être célèbre.
Cette l'histoire vraie d'un peintre en art moderne (original car il peint en boxant) qui vient de fêter son 80e anniversaire et partage sa vie avec son épouse artiste elle aussi, âgée de 58 ans. Tous deux sont japonais, vivent à New York et ont une existence des plus uniques et intéressantes qui soient.
Trop de gens s'installent trop vite dans une vie mortellement ennuyeuse, inintéressante et au bout du compte, toujours dégradante. L'inverse se trouve sans doute d'avantage dans une vie tumultueuse, remplie de changement et toujours au carrefour de l'imprévu.
Ce regard sur ce couple est rafraîchissant, romantique et constitue un témoignage émouvant sur le fait de bien vieillir en couple tout en continuant à bien s'aimer ...
Cette l'histoire vraie d'un peintre en art moderne (original car il peint en boxant) qui vient de fêter son 80e anniversaire et partage sa vie avec son épouse artiste elle aussi, âgée de 58 ans. Tous deux sont japonais, vivent à New York et ont une existence des plus uniques et intéressantes qui soient.
Trop de gens s'installent trop vite dans une vie mortellement ennuyeuse, inintéressante et au bout du compte, toujours dégradante. L'inverse se trouve sans doute d'avantage dans une vie tumultueuse, remplie de changement et toujours au carrefour de l'imprévu.
Ce regard sur ce couple est rafraîchissant, romantique et constitue un témoignage émouvant sur le fait de bien vieillir en couple tout en continuant à bien s'aimer ...
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jeudi, janvier 24, 2013
Savoir digérer les mauvaises nouvelles ...
Tout comme le yin et le yang, les mauvaises nouvelles vont de pair avec les bonnes. Quand il neige des bonnes nouvelles attendez vous a une bonne petite averse de mauvaise nouvelles !
Mais voilà, quand celles-ci nous tombent sur la tête, que faire? Faire de la déprime, considérer le suicide ou bien assimiler ce qui nous arrive, c'est à dire bien comprendre tous les faits liées à ces petits malheurs de manière à la fois calme et efficace, avant de concocter la meilleure parade pour y répondre ?
Cela peut prendre la forme de trouver une solution, de faire le deuil de quelques pertes, de tout reprendre à zéro, plus une kyrielle d'autres remèdes tous aussi désagréables les uns que les autres. Le plus tôt nous traitons toutes ces mauvaises nouvelles, le plus tôt elles se retrouveront derrière nous.
Juste un détail important à garder à l'esprit : Si ces mauvaises nouvelles constituent des éléments sur lesquels nous avons aucun contrôle sur, assurons-nous d'en tirer des toutes leçons qui s'imposent et de les transformer en une expérience qui n'en fera qu'une seule manifestation !
Mais voilà, quand celles-ci nous tombent sur la tête, que faire? Faire de la déprime, considérer le suicide ou bien assimiler ce qui nous arrive, c'est à dire bien comprendre tous les faits liées à ces petits malheurs de manière à la fois calme et efficace, avant de concocter la meilleure parade pour y répondre ?
Cela peut prendre la forme de trouver une solution, de faire le deuil de quelques pertes, de tout reprendre à zéro, plus une kyrielle d'autres remèdes tous aussi désagréables les uns que les autres. Le plus tôt nous traitons toutes ces mauvaises nouvelles, le plus tôt elles se retrouveront derrière nous.
Juste un détail important à garder à l'esprit : Si ces mauvaises nouvelles constituent des éléments sur lesquels nous avons aucun contrôle sur, assurons-nous d'en tirer des toutes leçons qui s'imposent et de les transformer en une expérience qui n'en fera qu'une seule manifestation !
mercredi, janvier 23, 2013
Talents secrets des « skis à caillasse »
J'ai déjà vanté les vertus de skier dans de mauvaise conditions de neige et de terrain en temps qu'excellent éducatif pour devenir un skieur à toute épreuve. Aujourd'hui, je vais élargir le débat pour y inclure les skis à caillasse, ceux dont on ne veut plus et qui sont encore au purgatoire des pistes avant de tomber dans les abimes de l'enfer.
Si vous avez la chance de skier sur des planche parfaite, douces, dociles et flambant neuves, vous ne connaissez sans doute pas votre bonheur ! Comme nous n'avons pas encore de bonne neige en quantité suffisante en ce début de saison, j'ai hésité à monter mes skis Scott flambants neufs ; je ne veux pas les voir saccagés le premier jour où je vais les emmener dans me « coins » de prédilection qui sont toujours très tirés par les cheveux.
C'est ça, je veux « les économiser » pour des jours meilleurs et je sais que ceux-ci vont venir, si ce n'est pas en Février, ce sera à coup sûr en Mars ou en Avril. En attendant, je skie toujours sur ces planches qui sont devenues mes skis à caillasse.
La plus célèbre des trois paires du genre que compte mon râtelier et partagent cette dénomination peu reluisante, est une paire de Dynastar Legend qui doit être au moins vieille de sept ans. Ces vieux skis avancent encore, mais se comportes comme des poutres de charpente grossières, sont quasiment ingérables et nécessitent des compétences surhumaines pour être contrôlés et, espérons-le dirigés vers une direction salutaire.
Alors que je souffre en les guidant, mes compétences potentielles ne font que s'améliorer et je ne vous dit pas le plaisir que je vais ressentir le jour où ma paire de Scott Reverse sera enfin montée et baptisée sur ce produit fabuleux qu'est la neige poudreuse de l'Utah !
Si vous avez la chance de skier sur des planche parfaite, douces, dociles et flambant neuves, vous ne connaissez sans doute pas votre bonheur ! Comme nous n'avons pas encore de bonne neige en quantité suffisante en ce début de saison, j'ai hésité à monter mes skis Scott flambants neufs ; je ne veux pas les voir saccagés le premier jour où je vais les emmener dans me « coins » de prédilection qui sont toujours très tirés par les cheveux.
C'est ça, je veux « les économiser » pour des jours meilleurs et je sais que ceux-ci vont venir, si ce n'est pas en Février, ce sera à coup sûr en Mars ou en Avril. En attendant, je skie toujours sur ces planches qui sont devenues mes skis à caillasse.
La plus célèbre des trois paires du genre que compte mon râtelier et partagent cette dénomination peu reluisante, est une paire de Dynastar Legend qui doit être au moins vieille de sept ans. Ces vieux skis avancent encore, mais se comportes comme des poutres de charpente grossières, sont quasiment ingérables et nécessitent des compétences surhumaines pour être contrôlés et, espérons-le dirigés vers une direction salutaire.
Alors que je souffre en les guidant, mes compétences potentielles ne font que s'améliorer et je ne vous dit pas le plaisir que je vais ressentir le jour où ma paire de Scott Reverse sera enfin montée et baptisée sur ce produit fabuleux qu'est la neige poudreuse de l'Utah !
mardi, janvier 22, 2013
« Bonne Food » ou Bon Fou ?
Il y a quelques jours à peine, John Mackey, co-fondateur et co-PDG de Whole Foods, une chaine de magasins d'alimentation prisée pour la qualité des produits qu'ils vendent était en train de promouvoir son nouveau livre, « Le capitalisme conscient », sur nos ondes nationales.
Lors de cette entrevue, il n'a pas pu s'empêcher de vivement critiquer le nouveau plan de sante que vient d'introduire Obama en le comparant à du fascisme pur et simple. Ce genre de prise de position politique est toujours a proscrire quand on est dans le commerce, car cela ne fait pas que des heureux parmi la clientèle. Pour ma part, je ferai désormais un beau détour pour éviter ses magasins.
Mais le débat va bien au-delà de cette bourde faite par un PDG qui s'associe ouvertement à un parti politique. D'abord qui sont les clients de Whole Foods ? Pour la plupart, des gens bien éduqués qui apprécient et recherchent la nourriture de bonne qualité et seront beaucoup plus enclins à voter pour Barack Obama que pour Mitt Romney.
D'autre part, Whole Foods se targue (au moins sur le papier) de se faire le champion de l'environnement et de la nourriture bio, le genre de valeurs défendues par les démocrates mais ridiculisées par les républicains.
Allez fous le camp, John Mackey et va donc bouffer ton stupide livre tout seul dans ton coin. J'espère que le conseil d'administration de Whole Foods va te virer séance tenante le jour de sa prochaine assemblée générale !
Lors de cette entrevue, il n'a pas pu s'empêcher de vivement critiquer le nouveau plan de sante que vient d'introduire Obama en le comparant à du fascisme pur et simple. Ce genre de prise de position politique est toujours a proscrire quand on est dans le commerce, car cela ne fait pas que des heureux parmi la clientèle. Pour ma part, je ferai désormais un beau détour pour éviter ses magasins.
Mais le débat va bien au-delà de cette bourde faite par un PDG qui s'associe ouvertement à un parti politique. D'abord qui sont les clients de Whole Foods ? Pour la plupart, des gens bien éduqués qui apprécient et recherchent la nourriture de bonne qualité et seront beaucoup plus enclins à voter pour Barack Obama que pour Mitt Romney.
D'autre part, Whole Foods se targue (au moins sur le papier) de se faire le champion de l'environnement et de la nourriture bio, le genre de valeurs défendues par les démocrates mais ridiculisées par les républicains.
Allez fous le camp, John Mackey et va donc bouffer ton stupide livre tout seul dans ton coin. J'espère que le conseil d'administration de Whole Foods va te virer séance tenante le jour de sa prochaine assemblée générale !
lundi, janvier 21, 2013
Le Festival du Film de Sundance en chiffres
Sundance a commencé à Salt Lake City en Août 1978, sous le nom du festival du film Américain en Utah. En 1981, le festival s'installait à Park City, et sa date tombait désormais autour de la dernière dizaine de Janvier.
Le passage de la fin de l'été au milieu de l'hiver était basé sur une recommandation de Sydney Pollack, qui pensait que faire ça dans une station de ski en hiver attirait davantage les gens d'Hollywood. Cette année marque donc le 32e Festival qui se tient dans notre petite ville et qui va attirer près de 50.000 visiteurs.
Rien qu'à Park City, il y a une douzaine de salles de cinéma qui peuvent accueillir simultanément 4635 spectateurs. En plus, il y a également 6 salles de projection dans les villes toutes proches de Salt Lake City et d'Ogden (2564 places) ainsi qu'à Sundance, la petite station de ski de Robert Redford (164 places). Le festival qui vient de s'ouvrir ce jeudi soir, 17 Janvier, se terminera dimanche, 26 Janvier.
Ce festival apporte un énorme coup de pouce économique à Park City et l'État de l'Utah qui devraient respectivement voir les chiffres d'affaires liés à cette manifestation (hébergement, nourriture, transport, entre autres éléments), se gonfler de quelques 50 millions et 90 millions de dollars supplémentaires ...
Le passage de la fin de l'été au milieu de l'hiver était basé sur une recommandation de Sydney Pollack, qui pensait que faire ça dans une station de ski en hiver attirait davantage les gens d'Hollywood. Cette année marque donc le 32e Festival qui se tient dans notre petite ville et qui va attirer près de 50.000 visiteurs.
Rien qu'à Park City, il y a une douzaine de salles de cinéma qui peuvent accueillir simultanément 4635 spectateurs. En plus, il y a également 6 salles de projection dans les villes toutes proches de Salt Lake City et d'Ogden (2564 places) ainsi qu'à Sundance, la petite station de ski de Robert Redford (164 places). Le festival qui vient de s'ouvrir ce jeudi soir, 17 Janvier, se terminera dimanche, 26 Janvier.
Ce festival apporte un énorme coup de pouce économique à Park City et l'État de l'Utah qui devraient respectivement voir les chiffres d'affaires liés à cette manifestation (hébergement, nourriture, transport, entre autres éléments), se gonfler de quelques 50 millions et 90 millions de dollars supplémentaires ...
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dimanche, janvier 20, 2013
Les résultats sont là !
Vous souvenez-vous de ce cadeau spécial que j'ai reçu à Noël ? De cette analyse de mon ADN par « 23andMe » ? Eh bien voilà, j'ai depuis fait le test et reçu les résultats.
La première partie de ceux-ci ne m'a pas particulièrement intéressé, car il s'agissait essentiellement de mes futurs risques de santé, quelque chose que je ne suis pas terriblement impatient de connaitre, et comme je n'ai pas pu y voir la date de mon trépas, cela n'a guère retenu mon attention.
La seconde partie détaillait la nature de mes ancêtres et révélait en particulier les détails de mes lignées maternelles et paternelles.
Par exemple, du coté de ma mère, l'étude a confirmé que le groupe auquel j'appartiens est le plus dominant en Europe, atteignant des pics de concentration le long de la côte atlantique. On le trouve aussi dans de nombreuses régions du Proche-Orient et dans les montagnes du Caucase, où il représente près de la moitié de la population. Ce groupe est vieux d'environ 40.000 ans et parce qu'il est tellement répandu en Europe, il est également partagée par d'illustres membres des maisons royales. Des gens célèbres comme Marie-Antoinette et le prince Philip, duc d'Edimbourg sont tout droit dans ma lignée. J'étais particulièrement fier d'apprendre ce genre d'information.
La ligne de mon père est également très répandue en Europe, mais un peu plus jeune, à seulement 17.000 ans ( vous voyez quand même que je ne suis pas né de la dernière pluie), et sa propagation s'est donc produite après la fin de l'ère glaciaire. Diverses branches de ce groupe sont le fruit des migrations qui ont façonné l'Europe, depuis l'arrivée des agriculteurs entre environ 7.000 et 10.000 ans pour des groupes ethniques tels que les Anglo-Saxons et les Vikings.
Tout cela est très intéressant, mais ne semble pas extraordinaire, comme si j'avais appris que je descendais de quelque singe exceptionnel, d'un cheval préhistorique ou même d'un insecte minuscule. Aujourd'hui que ma provenance m'a enfin été expliquée de manière limpide et indiscutable, je me sens beaucoup mieux dans ma peau !
La première partie de ceux-ci ne m'a pas particulièrement intéressé, car il s'agissait essentiellement de mes futurs risques de santé, quelque chose que je ne suis pas terriblement impatient de connaitre, et comme je n'ai pas pu y voir la date de mon trépas, cela n'a guère retenu mon attention.
La seconde partie détaillait la nature de mes ancêtres et révélait en particulier les détails de mes lignées maternelles et paternelles.
Par exemple, du coté de ma mère, l'étude a confirmé que le groupe auquel j'appartiens est le plus dominant en Europe, atteignant des pics de concentration le long de la côte atlantique. On le trouve aussi dans de nombreuses régions du Proche-Orient et dans les montagnes du Caucase, où il représente près de la moitié de la population. Ce groupe est vieux d'environ 40.000 ans et parce qu'il est tellement répandu en Europe, il est également partagée par d'illustres membres des maisons royales. Des gens célèbres comme Marie-Antoinette et le prince Philip, duc d'Edimbourg sont tout droit dans ma lignée. J'étais particulièrement fier d'apprendre ce genre d'information.
La ligne de mon père est également très répandue en Europe, mais un peu plus jeune, à seulement 17.000 ans ( vous voyez quand même que je ne suis pas né de la dernière pluie), et sa propagation s'est donc produite après la fin de l'ère glaciaire. Diverses branches de ce groupe sont le fruit des migrations qui ont façonné l'Europe, depuis l'arrivée des agriculteurs entre environ 7.000 et 10.000 ans pour des groupes ethniques tels que les Anglo-Saxons et les Vikings.
Tout cela est très intéressant, mais ne semble pas extraordinaire, comme si j'avais appris que je descendais de quelque singe exceptionnel, d'un cheval préhistorique ou même d'un insecte minuscule. Aujourd'hui que ma provenance m'a enfin été expliquée de manière limpide et indiscutable, je me sens beaucoup mieux dans ma peau !
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samedi, janvier 19, 2013
L'université du Bon Sens
Nous sommes toujours tous impressionnés par Oxford, Cambridge et Harvard, pour ne nommer que quelques une de ces prestigieuses universités, mais qu'en est-il de cet établissement humble et méconnu et pourtant si puissant qu'on pourrait appeler « l'université du bon sens ? »
Je ne dis pas que toutes ces grandes écoles se moquent du bon sens en dépit de tout ce qu'elles peuvent représenter en matière de savoir et de techniques en tous genre, mais je voudrais juste souligner que la meilleure éducation dans les écoles les plus admirées au monde, n'est rien sans une bonne dose de bon sens commun.
Comment peut-on s'inscrire afin de s'assoir sur les banc de son amphithéâtre ? En suivant l'exemple de gens qui ont réussi leur vie et en apprenant à apprécier les choses élémentaires de l'existence. En maintenant un scepticisme salutaire, en pensent de manière très critique, en refusant de prendre les raccourcis les plus populaires sur le grand chemin de la vie et en sachant bien apprécier tous les petites détails quotidiens.
Combien de temps faut-il pour sortir de cette école avec un diplôme en main ? Toute une vie si vous êtes patients et si vous vous y mettez assez vite !
Je ne dis pas que toutes ces grandes écoles se moquent du bon sens en dépit de tout ce qu'elles peuvent représenter en matière de savoir et de techniques en tous genre, mais je voudrais juste souligner que la meilleure éducation dans les écoles les plus admirées au monde, n'est rien sans une bonne dose de bon sens commun.
Comment peut-on s'inscrire afin de s'assoir sur les banc de son amphithéâtre ? En suivant l'exemple de gens qui ont réussi leur vie et en apprenant à apprécier les choses élémentaires de l'existence. En maintenant un scepticisme salutaire, en pensent de manière très critique, en refusant de prendre les raccourcis les plus populaires sur le grand chemin de la vie et en sachant bien apprécier tous les petites détails quotidiens.
Combien de temps faut-il pour sortir de cette école avec un diplôme en main ? Toute une vie si vous êtes patients et si vous vous y mettez assez vite !
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vendredi, janvier 18, 2013
Quatre fois 20 ans!
C'est aujourd'hui le 80e anniversaire de Jean Vuarnet. Hier, je skiais à Deer Valley en compagnie de deux potes américains qui étaient à peu près de mon âge et qui n'avait aucune idée qui était cet homme. J'ai mentionné les Jeux Olympiques de 1960, Squaw Valley et cette fameuse marque de lunettes de soleil, mais rien n'y a fait.
Dois-je ajouter que l'un d'entre eux avait travaillé comme patrouilleur-secouriste de ski pendant 10 ans et que l'autre est toujours gérant d'une magasin de ski dans cette station ?
Pour moi, c'était bien différent. Le père de Jean Vuarnet était notre docteur de famille et je me souviens très bien lorsque le champion olympique de descente a reçu une réception fabuleuse ce jour de Mars 1960, sur la petite place de Morzine.
Bien avant Killy et beaucoup d'autres skieurs, Vuarnet était mon héros et j'ai eu la chance de le voir et de bavarder avec lui assez souvent lorsqu'il visitait les Lindarets, un petit village d'alpage qu'il adorait, et où ma famille tenait un restaurant.
Plus tard, je me souviens encore de la fête organisée à l'occasion de son 40ème anniversaire dans la salle de séjour du « Vuargne, » son superbe chalet d'Avoriaz, dans cette station de ski qu'il avait imaginé et aidé à construire. Le temps passe, mais les souvenirs sont tenaces. Joyeux 80e anniversaire Jean !
Dois-je ajouter que l'un d'entre eux avait travaillé comme patrouilleur-secouriste de ski pendant 10 ans et que l'autre est toujours gérant d'une magasin de ski dans cette station ?
Pour moi, c'était bien différent. Le père de Jean Vuarnet était notre docteur de famille et je me souviens très bien lorsque le champion olympique de descente a reçu une réception fabuleuse ce jour de Mars 1960, sur la petite place de Morzine.
Bien avant Killy et beaucoup d'autres skieurs, Vuarnet était mon héros et j'ai eu la chance de le voir et de bavarder avec lui assez souvent lorsqu'il visitait les Lindarets, un petit village d'alpage qu'il adorait, et où ma famille tenait un restaurant.
Plus tard, je me souviens encore de la fête organisée à l'occasion de son 40ème anniversaire dans la salle de séjour du « Vuargne, » son superbe chalet d'Avoriaz, dans cette station de ski qu'il avait imaginé et aidé à construire. Le temps passe, mais les souvenirs sont tenaces. Joyeux 80e anniversaire Jean !
jeudi, janvier 17, 2013
Comment filmer avec une GoPro ?
Cela fait depuis plus de deux ans maintenant que j'utilise un caméscope GoPro pour mes vidéos à ski et bien que j'ai deja appris pas mal de choses, je continue de peaufiner ma technique afin de réaliser des clips captivants et suffisamment stables pour ne pas donner le mal de mer à ceux qui les regardent. Cela n'est pas facile et aujourd'hui, je vais essayer de vous expliquer ce que j'ai appris et ce que je compte faire pour continuer d'améliorer mes productions.
D'abord, il est nécessaire d'avoir un point de référence bien défini (généralement un autre skieur), soit devant ou derrière, pour donner au spectateur une bonne perspective et une bonne idée de ce qui se passe. En fait, la difficulté réside à bien suivre ou précéder cette cible mouvante qui constitue le sujet du film. C'est là que réside la plus grande difficulté.
Ensuite, il faut skier aussi bien que possible, évitant ainsi les grosses bosses et les terrains accidentés, les conditions idéales se limitant généralement aux pistes damées et à la neige profonde. L'emplacement de la caméra reste aussi un facteur important et après avoir tout essayé, je pense qu'il n'y a pas de meilleur emplacement que sur la tête du skieur, et que l'angle doit être soigneusement ajusté afin de voir un peu de ciel, tout le paysage, un skieur au centre de l'image et, si possible pas les spatules du cameraman!
Enfin, en raison du très grand angle de cette caméra, il devient impératif de rester aussi près que possible du sujet et, ce faisant, bien maintenir sa vitesse. Un détail beaucoup plus facile à souhaiter qu'à réaliser ... Restez donc à l'écoute pour voir comment ces leçons vont affecter mes futures vidéos !
D'abord, il est nécessaire d'avoir un point de référence bien défini (généralement un autre skieur), soit devant ou derrière, pour donner au spectateur une bonne perspective et une bonne idée de ce qui se passe. En fait, la difficulté réside à bien suivre ou précéder cette cible mouvante qui constitue le sujet du film. C'est là que réside la plus grande difficulté.
Ensuite, il faut skier aussi bien que possible, évitant ainsi les grosses bosses et les terrains accidentés, les conditions idéales se limitant généralement aux pistes damées et à la neige profonde. L'emplacement de la caméra reste aussi un facteur important et après avoir tout essayé, je pense qu'il n'y a pas de meilleur emplacement que sur la tête du skieur, et que l'angle doit être soigneusement ajusté afin de voir un peu de ciel, tout le paysage, un skieur au centre de l'image et, si possible pas les spatules du cameraman!
Enfin, en raison du très grand angle de cette caméra, il devient impératif de rester aussi près que possible du sujet et, ce faisant, bien maintenir sa vitesse. Un détail beaucoup plus facile à souhaiter qu'à réaliser ... Restez donc à l'écoute pour voir comment ces leçons vont affecter mes futures vidéos !
mercredi, janvier 16, 2013
Hauts, bas et piment de la vie
Que ferions-nous si nous n'étions pas capable de vivre sans une succession de hauts et des bas ? Serions-nous capable de trouver assez d'intérêt au quotidien et de nous sentir confortable si nous devions vivre une existence prévisible, ennuyeux et assez plate ?
Personnellement, je ne voudrais pas d'une telle vie. Au cours de mon cheminement personnel, j'ai appris que plus l'amplitude entre les deux pôles opposés est grande, plus satisfaction et douleur augmentent symétriquement dans leurs directions opposées.
C'est probablement pourquoi la distance qui sépare les deux positions extrêmes est souvent une question de tolérance personnelle et de capacité à accepter cette réalité. Je pense que j'ai besoin de bien ressentir ces différences entre le bien et le mal, le plaisir et la douleur, le succès et l'échec, le merveilleux et l'affreux.
Je peux dire aussi qu'en prenant de l'âge, je peux m'accommoder de variations d'amplitude plus modérées ; quand j'étais plus jeune, j'avais d'avantage besoin de fortes doses d'adrénaline. Ceci dit, j'ai toujours besoin de bien ressentir tous ces hauts et tous ces bas.
Cette variation reste la juste mesure qui maintient mon intérêt existentiel. Je pourrais l'appeler ça « le piment de la vie ... »
Personnellement, je ne voudrais pas d'une telle vie. Au cours de mon cheminement personnel, j'ai appris que plus l'amplitude entre les deux pôles opposés est grande, plus satisfaction et douleur augmentent symétriquement dans leurs directions opposées.
C'est probablement pourquoi la distance qui sépare les deux positions extrêmes est souvent une question de tolérance personnelle et de capacité à accepter cette réalité. Je pense que j'ai besoin de bien ressentir ces différences entre le bien et le mal, le plaisir et la douleur, le succès et l'échec, le merveilleux et l'affreux.
Je peux dire aussi qu'en prenant de l'âge, je peux m'accommoder de variations d'amplitude plus modérées ; quand j'étais plus jeune, j'avais d'avantage besoin de fortes doses d'adrénaline. Ceci dit, j'ai toujours besoin de bien ressentir tous ces hauts et tous ces bas.
Cette variation reste la juste mesure qui maintient mon intérêt existentiel. Je pourrais l'appeler ça « le piment de la vie ... »
mardi, janvier 15, 2013
Comment gérer ces « méchants mails »
À mes dépens, j'ai appris que le courrier électronique est avant tout destiné à transmettre des informations factuelles et n'est pas un outil pour distiller des opinions ou des sujets qui blessent. C'est pourquoi j'essaie de m'y prendre toujours à deux fois avant d'envoyer un message qui pourrait être mal perçue par certains.
Disons que « je fais de mon mieux » car il m'arrive encore parfois de déraper un peu. En tout cas, les blagues désobligeantes ou vulgaires ne devraient jamais être envoyées par courriel et c'est la même chose pour tout messages politiques tendancieux. En parlant de ceux-ci, une de mes voisines m'en a envoyé un dénigrant le président Obama, alors qu'elle savait très bien que j'ai soutenu ce dernier contre Romney lors des dernières élections.
J'ai pris connaissance de son mail, l'ai lu deux fois et l'ai laissé reposer pendant 24 heures. J'avais trois options: L'ignorer et l'enlever comme je fais dans la plupart des cas, bloquer les futures mails de cette personne s'il avait été intolérablement abusif et à répétition, ou y répondre en la remettant poliment à sa place si cela pouvait constituer une leçon utile.
Comme c'était justement le cas, j'ai choisi cette dernière option. J'ai donc composé une réponse positive, constructive et qui puisse servir d'enseignement à cette dame, qui a environ mon âge et vient aussi d'un pays européen ; c'est une résidente permanente qui n'est pas citoyenne américaine.
Ma réponse fut du genre : « Je suis content pour toi ! Si ces questions t'intéressent tant et que tu aimerai avoir une influence tangible sur la façon dont les choses se passent dans ce pays, tu devrais absolument prendre la nationalité américaine ... »
Je sais par ailleurs que son pays est parmi ceux qui révoquerai sa citoyenneté de naissance si choisissait de devenait américaine, donc c'est sans doute pourquoi elle préfère ne pas cracher « à l'intérieur de la tente. » J'ai en tout cas eu la satisfaction de retourner son invective chargée de venin en une suggestion, courtoise, pratique et qui lui donnera un peu à réfléchir.
Disons que « je fais de mon mieux » car il m'arrive encore parfois de déraper un peu. En tout cas, les blagues désobligeantes ou vulgaires ne devraient jamais être envoyées par courriel et c'est la même chose pour tout messages politiques tendancieux. En parlant de ceux-ci, une de mes voisines m'en a envoyé un dénigrant le président Obama, alors qu'elle savait très bien que j'ai soutenu ce dernier contre Romney lors des dernières élections.
J'ai pris connaissance de son mail, l'ai lu deux fois et l'ai laissé reposer pendant 24 heures. J'avais trois options: L'ignorer et l'enlever comme je fais dans la plupart des cas, bloquer les futures mails de cette personne s'il avait été intolérablement abusif et à répétition, ou y répondre en la remettant poliment à sa place si cela pouvait constituer une leçon utile.
Comme c'était justement le cas, j'ai choisi cette dernière option. J'ai donc composé une réponse positive, constructive et qui puisse servir d'enseignement à cette dame, qui a environ mon âge et vient aussi d'un pays européen ; c'est une résidente permanente qui n'est pas citoyenne américaine.
Ma réponse fut du genre : « Je suis content pour toi ! Si ces questions t'intéressent tant et que tu aimerai avoir une influence tangible sur la façon dont les choses se passent dans ce pays, tu devrais absolument prendre la nationalité américaine ... »
Je sais par ailleurs que son pays est parmi ceux qui révoquerai sa citoyenneté de naissance si choisissait de devenait américaine, donc c'est sans doute pourquoi elle préfère ne pas cracher « à l'intérieur de la tente. » J'ai en tout cas eu la satisfaction de retourner son invective chargée de venin en une suggestion, courtoise, pratique et qui lui donnera un peu à réfléchir.
lundi, janvier 14, 2013
Golden Globes et Oscars
Hier soir, au lieu de regarder les « Golden Globes » à la télévision, nous avons bravé le froid et sommes sortis pour aller voir un film. C'est là que je me dit : « Si ma vie en dépendait, serais-je en mesure d'expliquer la différence entre les Golden Globes et les Oscars ? » Ma réponse fut bien évidemment négative. Cela veut donc dire que dans ce cas, mon ignorance m'aurait tué.
À cette époque de l'année, on nous sert les Golden Globes, puis les Oscars. Les principales différences entre ces deux manifestations sont que d'abord que les Golden Globes couvrent toutes les formes de médias ( cinéma, musique, etc ) tandis que les Oscars ne s'appliquent qu'aux films ( y compris documentaires et animation ) et aussi que les Golden Globes sont présentés par l'association hollywoodienne de la presse étrangère et couvrent les productions américaines et étrangères. De leur coté, les Oscars sont décernés par l'Académie Américaine des Arts et des Sciences Cinématographiques et restent les récompenses les plus prestigieuses.
Rappelez-vous bien de tout ça ; cela pourrai peut-être vous sauver la vie !
À cette époque de l'année, on nous sert les Golden Globes, puis les Oscars. Les principales différences entre ces deux manifestations sont que d'abord que les Golden Globes couvrent toutes les formes de médias ( cinéma, musique, etc ) tandis que les Oscars ne s'appliquent qu'aux films ( y compris documentaires et animation ) et aussi que les Golden Globes sont présentés par l'association hollywoodienne de la presse étrangère et couvrent les productions américaines et étrangères. De leur coté, les Oscars sont décernés par l'Académie Américaine des Arts et des Sciences Cinématographiques et restent les récompenses les plus prestigieuses.
Rappelez-vous bien de tout ça ; cela pourrai peut-être vous sauver la vie !
dimanche, janvier 13, 2013
Passage en vitesse ... Positive !
J'ai ce copain qui, à chaque fois que je lui parle, ne manque jamais de se plaindre d'un peu tout et n'importe quoi, depuis le gouvernement, la morale, le modernisme jusqu'à toutes sortes de trucs qui se terminent en « -isme … » La plupart du temps cela me tape un peu sur les nerfs, mais il m'arrive quand même de changer de vitesse et de le passer en « positive ! »
Quand j'y parviens, l'échange peut être très, très enrichissant et profond. Récemment, j'ai réussi à transformer sa liste de doléances de départ en une conversation particulièrement intéressante au sujet de ses observations sincères, originales et bien à propos sur la vie et la nature, ce qui a transformé une session, au demeurant négative, en un échange enrichissant.
Résultat, à partir de maintenant je m'engage a transmuter toutes ces discussions dépressives, avec qui que ce soit, en conversations chargées de positivisme et d'élan vers l'avant. Nous allons voir si cette autre résolution se soldera par un succès !
Quand j'y parviens, l'échange peut être très, très enrichissant et profond. Récemment, j'ai réussi à transformer sa liste de doléances de départ en une conversation particulièrement intéressante au sujet de ses observations sincères, originales et bien à propos sur la vie et la nature, ce qui a transformé une session, au demeurant négative, en un échange enrichissant.
Résultat, à partir de maintenant je m'engage a transmuter toutes ces discussions dépressives, avec qui que ce soit, en conversations chargées de positivisme et d'élan vers l'avant. Nous allons voir si cette autre résolution se soldera par un succès !
samedi, janvier 12, 2013
Mordre la ... poudreuse !
Hier, c'était le moment de profiter d'une belle poudreuse et de jouer les vidéastes. Nous tournions une vidéo à la station de Deer Valley pour y fêter la première chute de neige de l'année et se remettre dans l'ambiance de l'hiver tel qu'on connait normalement en Utah.
Je filmais Heidi Voelker, une ancienne membre de l'équipe de ski Américaine, qui, à 44 ans aujourd'hui travaille en qualité « d'Ambassadrice de Ski » à Deer Valley. La neige était belle mais soufflée dans les zones les exposées ce qui, avec une visibilité assez faible, rendait les conditions de ski assez délicates, voire dangereuses.
Filmer une skieuse de très haut niveau comme comme Heidi en la suivant sur un terrain accidenté avec un caméscope sur le casque n'est pas facile, car l'objectif principal est de garder la tête (donc la caméra) très stable tout en visant le mieux possible la skieuse qui évolue devant et bien sûr, garder le contrôle de ses propres skis.
Dois-je avouer que dans le processus je me suis pris deux bonnes « gamelles » qui en me relevant m'ont couté des tonnes d'énergie ? J'ai découvert qu'à mon âge, il m'est beaucoup plus difficile de me relever que lorsque j'avais vingt-ans ! La neige profonde qui n'apporte aucun appui rend l'exercice encore plus difficile à tel point que beaucoup de skieurs âgés qui faisait beaucoup de ski héliporté, ont finalement du y renoncer car ils n'arrivaient simplement plus à se relever seuls et retardaient ainsi le reste de leur groupe.
Je n'en suis pas encore là et je compte me battre pour retarder cette dégradation par tous les moyens. Hier soir, j'ai commencé en pratiquant des exercices de « redressement » sur le tapis du salon. Ma femme a trouvé le spectacle particulièrement divertissant !
Je filmais Heidi Voelker, une ancienne membre de l'équipe de ski Américaine, qui, à 44 ans aujourd'hui travaille en qualité « d'Ambassadrice de Ski » à Deer Valley. La neige était belle mais soufflée dans les zones les exposées ce qui, avec une visibilité assez faible, rendait les conditions de ski assez délicates, voire dangereuses.
Filmer une skieuse de très haut niveau comme comme Heidi en la suivant sur un terrain accidenté avec un caméscope sur le casque n'est pas facile, car l'objectif principal est de garder la tête (donc la caméra) très stable tout en visant le mieux possible la skieuse qui évolue devant et bien sûr, garder le contrôle de ses propres skis.
Dois-je avouer que dans le processus je me suis pris deux bonnes « gamelles » qui en me relevant m'ont couté des tonnes d'énergie ? J'ai découvert qu'à mon âge, il m'est beaucoup plus difficile de me relever que lorsque j'avais vingt-ans ! La neige profonde qui n'apporte aucun appui rend l'exercice encore plus difficile à tel point que beaucoup de skieurs âgés qui faisait beaucoup de ski héliporté, ont finalement du y renoncer car ils n'arrivaient simplement plus à se relever seuls et retardaient ainsi le reste de leur groupe.
Je n'en suis pas encore là et je compte me battre pour retarder cette dégradation par tous les moyens. Hier soir, j'ai commencé en pratiquant des exercices de « redressement » sur le tapis du salon. Ma femme a trouvé le spectacle particulièrement divertissant !
vendredi, janvier 11, 2013
La danse de la neige ?
Pour produire de la neige, je crois d'avantage aux canons à neige qu'à « la danse de la neige, » non pas que je ne sois pas spirituel, mais tout simplement parce que je suis un horrible danseur. C'est bien évidemment ce que je pensais il y a juste deux jours.
Depuis, je suis allé skier à deux reprises dans mon coin préféré, Lady Morgan à Deer Valley, et j'ai fait là-bas ce que j'adore: Danser à travers les arbres. Je suis un bien meilleur danseur sur skis que dans mes escarpins italiens !
J'adore faire de la godille entre les énormes sapins qui encadrent la foret de « Centennial », l'un des meilleurs parcours skiable qu'offre ce télésiège. Mes entrechats ont du impressionner les grands conifères car tous ensemble, ils ont fait ce qu'il fallait pour que nous ayons cette chute de neige providentielle qui a commencé hier et va continuer jusqu'à demain.
D'accord, maintenant je crois que dans la danse de la neige fait effet, mais seulement avec les skis aux pieds!
Depuis, je suis allé skier à deux reprises dans mon coin préféré, Lady Morgan à Deer Valley, et j'ai fait là-bas ce que j'adore: Danser à travers les arbres. Je suis un bien meilleur danseur sur skis que dans mes escarpins italiens !
J'adore faire de la godille entre les énormes sapins qui encadrent la foret de « Centennial », l'un des meilleurs parcours skiable qu'offre ce télésiège. Mes entrechats ont du impressionner les grands conifères car tous ensemble, ils ont fait ce qu'il fallait pour que nous ayons cette chute de neige providentielle qui a commencé hier et va continuer jusqu'à demain.
D'accord, maintenant je crois que dans la danse de la neige fait effet, mais seulement avec les skis aux pieds!
jeudi, janvier 10, 2013
L'appât classique de l'agent immobilier
Ça faisait longtemps que je n'avais pas reçu une lettre d'agent immobilier m'annonçant qu'il y avait quelqu'un qui était intéressé à acheter ma maison, afin de pouvoir obtenir un « listing. » C'est précisément ce qui vient de se produire aujourd'hui.
La lettre « formulaire » a été envoyé à ma boite postale et de toute évidence, l'agent immobilier n'avait aucune idée de ce à quoi ma maison pouvait ressembler, en prétendant qu'il y avait trois acheteurs à la recherche d'une résidence dans mon quartier.
À l'heure actuelle, il y a 48 maisons et appartements officiellement offerts à la vente à cet endroit. Les 36 maisons individuelles listées sont offertes dans une fourchette de prix allant de 682.000 dollars à un peu moins de 9 millions et 20 d'entre eux sont au dessus du million de dollars. De plus, les quelques 10 maisons offertes entre 1 et 2 millions de dollars n'arrivent pas à se vendre.
De toute évidence, ces agents immobiliers sont en train de « pêcher » tout à fait à l'aveuglette en espérant scorer un listing grâce à leurs mailings massifs. Cela mets bien en évidence ce qui ne va pas avec la façon dont l'immobilier est commercialisé à travers des commissions astronomiques de 6% que doit débourser le vendeur.
Cet argent trop facile attire toutes sortes de personnages douteux, sans compétences particulières et qui ne sont là que pour gagner gros et vite. J'espère vraiment que quelque part, un beau jour, quelqu'un avec la vision d'un Google, trouvera le moyen de briser le cartel que constitue l'association nationale de vendeurs immobiliers aux États-Unis et contribuer ainsi à faire baisser le coût de l'achat et de la vente de biens immobiliers, en les ramenant à ce qui devrait être leur véritable valeur de marché et non pas des sommes qui n'ont rien avoir avec le travail ou les compétences requis.
En termes réels, nous ne devrions pas payer plus qu'entre 1000 et 5000 dollars en commissions selon la complexité de la transaction, et non pas de son prix affiché. Le jour où cela se produira, les espèces de « clowns » qui sont les auteurs de ce genre de lettre seront peut-être forcés à se trouver enfin un « vrai » boulot !
La lettre « formulaire » a été envoyé à ma boite postale et de toute évidence, l'agent immobilier n'avait aucune idée de ce à quoi ma maison pouvait ressembler, en prétendant qu'il y avait trois acheteurs à la recherche d'une résidence dans mon quartier.
À l'heure actuelle, il y a 48 maisons et appartements officiellement offerts à la vente à cet endroit. Les 36 maisons individuelles listées sont offertes dans une fourchette de prix allant de 682.000 dollars à un peu moins de 9 millions et 20 d'entre eux sont au dessus du million de dollars. De plus, les quelques 10 maisons offertes entre 1 et 2 millions de dollars n'arrivent pas à se vendre.
De toute évidence, ces agents immobiliers sont en train de « pêcher » tout à fait à l'aveuglette en espérant scorer un listing grâce à leurs mailings massifs. Cela mets bien en évidence ce qui ne va pas avec la façon dont l'immobilier est commercialisé à travers des commissions astronomiques de 6% que doit débourser le vendeur.
Cet argent trop facile attire toutes sortes de personnages douteux, sans compétences particulières et qui ne sont là que pour gagner gros et vite. J'espère vraiment que quelque part, un beau jour, quelqu'un avec la vision d'un Google, trouvera le moyen de briser le cartel que constitue l'association nationale de vendeurs immobiliers aux États-Unis et contribuer ainsi à faire baisser le coût de l'achat et de la vente de biens immobiliers, en les ramenant à ce qui devrait être leur véritable valeur de marché et non pas des sommes qui n'ont rien avoir avec le travail ou les compétences requis.
En termes réels, nous ne devrions pas payer plus qu'entre 1000 et 5000 dollars en commissions selon la complexité de la transaction, et non pas de son prix affiché. Le jour où cela se produira, les espèces de « clowns » qui sont les auteurs de ce genre de lettre seront peut-être forcés à se trouver enfin un « vrai » boulot !
mercredi, janvier 09, 2013
Chauffage, « clim » et télécoms
Dans les années 80, le coût des télécommunications n'était que 6% du coût du chauffage (nous n'avions pas encore la climatisation à l'époque) et nous n'utilisions pas le téléphone comme nous le faisons aujourd'hui ; de plus, les communications internationales étaient encore hors de prix. Nous utilisions aussi du fuel domestique pour nous chauffer et ce combustible était déjà très cher.
Au milieu des années 80, nous avons déménagé dans l'Utah et avons alors profité d'un gaz naturel très bon marché qui a réduit considérablement notre facture de chauffage. Dans le même temps, les machines fac-similé sont apparues en demandant une deuxième ligne téléphonique. La téléphonie mobile est aussi arrivée au début des années 90 et a également alourdi le budget familial.
Vers 1995, l'internet, par connexion manuelle, est entré dans nos vie et les télécommunications internationales sont devenu encore plus abordables, stimulant ainsi d'avantage la consommation. Juste avant le millénaire, les branchements ADSL sont apparu et les prix des appels internationaux ont continué de chuter, stimulant malgré tout la croissance de la facture téléphonique mensuelle.
L'introduction de la téléphonie par internet au début des années 2000 a économisé un peu d'argent pendant un certain temps, avant que les « smart-phone » se chargent de dévorer ces économies temporaires.
Pendant tout ce temps, le coût de l'énergie s'est maintenu au même niveau et a en fait baissé si on tient compte de l'inflation. Les télécommunications qui autrefois comptaient pour seulement 6% du coût du chauffage, de la climatisation et des frais de cuisine ont grandi sans répit pour représenter 155% de cette même dépense en 2011!
mardi, janvier 08, 2013
La prière du Parkite
Quand j'étais un petit garçon et que les blagues et autres dictons que je connaissais étaient encore bien limités, j'avais été frappé par une prière attribuée à mes compatriotes Savoyards ; pour ceux qui ne la connaissent pas, la voici :
La prière du Savoyard
Mon Dieu, donnez-moi la santé pour longtemps,
De l'amour de temps en temps,
Des impôts de plus en plus modérément,
Du boulot pas trop souvent,
Mais de l'Apremont tout le temps !
Pour ceux qui l'ignore aussi, l'Apremont est un vin blanc sec de Savoie. Je crois que cette prière a été adapté d'une autre prière similaire attribuée à une autre province française, mais quoi qu'il en soit, à cette époque, elles ne manquait jamais de faire sourire les touristes qui la trouvaient sur les cartes postales et allaient l'envoyer à leurs familles et amis. Un de mes copains Facebook vient juste de l'afficher aujourd'hui et cela m'a inspiré d'écrire une prière équivalente pour mes concitoyens de Park City, qu'on appelle Parkites (prononcé « Parkaïte ») :
La prière du Parkite
Mon Dieu, gardez-moi très actif à mon âge,
Donnez-moi beaucoup d'amour, de beaux voyages,
Ne me faites travailler que très modérément,
De poudreuse légère pulverisez-moi fréquemment,
Et de bière Wasatch* abreuvez-moi tout le temps !
* La bière Wasatch est produite par une micro-brasserie à Park City.
La prière du Savoyard
Mon Dieu, donnez-moi la santé pour longtemps,
De l'amour de temps en temps,
Des impôts de plus en plus modérément,
Du boulot pas trop souvent,
Mais de l'Apremont tout le temps !
Pour ceux qui l'ignore aussi, l'Apremont est un vin blanc sec de Savoie. Je crois que cette prière a été adapté d'une autre prière similaire attribuée à une autre province française, mais quoi qu'il en soit, à cette époque, elles ne manquait jamais de faire sourire les touristes qui la trouvaient sur les cartes postales et allaient l'envoyer à leurs familles et amis. Un de mes copains Facebook vient juste de l'afficher aujourd'hui et cela m'a inspiré d'écrire une prière équivalente pour mes concitoyens de Park City, qu'on appelle Parkites (prononcé « Parkaïte ») :
La prière du Parkite
Mon Dieu, gardez-moi très actif à mon âge,
Donnez-moi beaucoup d'amour, de beaux voyages,
Ne me faites travailler que très modérément,
De poudreuse légère pulverisez-moi fréquemment,
Et de bière Wasatch* abreuvez-moi tout le temps !
* La bière Wasatch est produite par une micro-brasserie à Park City.
lundi, janvier 07, 2013
La Bonne Année du Skieur
Aujourd'hui et pour marquer une importante évolution dans le contenu de ce blog, voici mon tout premier poème. Vous êtes autorisé à ricaner, rire bruyamment et écarter ce premier jet si vous voulez. Il faut bien commencer quelque part ...
La Bonne Année du Skieur
Bonne année à tous les virages,
Les longs, les courts et les pas ronds.
Bonne année à tous les schuss,
Surtout les bien étroits qui foutent la frousse.
Bonne année aux cailloux qu'on accroche,
Qui vont tailler toutes ces encoches
Sous nos semelles et dans nos carres
Pour nous faire larguer les amarres
Bonne année aux touristes effrayés
Qu'on évite sans jamais toucher,
Bonne année enfin à toutes collisions
Qui espérons le bien, ne seront qu'illusions !
La Bonne Année du Skieur
Bonne année à tous les virages,
Les longs, les courts et les pas ronds.
Bonne année à tous les schuss,
Surtout les bien étroits qui foutent la frousse.
Bonne année aux cailloux qu'on accroche,
Qui vont tailler toutes ces encoches
Sous nos semelles et dans nos carres
Pour nous faire larguer les amarres
Bonne année aux touristes effrayés
Qu'on évite sans jamais toucher,
Bonne année enfin à toutes collisions
Qui espérons le bien, ne seront qu'illusions !
dimanche, janvier 06, 2013
Cadeau d'anniversaire à retardement !
Le dernier jour de l'année et peu de temps après mon anniversaire, j'ai décidé de m'offrir un cadeau en grimpant la Pointe de Murdock, à la station des Canyons.
Pendant des années, le sentier d'accès raide qui mène au sommet me narguait à chaque fois que je skiais devant, mais contrairement à tous les autres petits sommets locaux, je ne l'avais jamais grimpé. L'ascension, impressionnante vue du bas, se fait en fait en moins de 21 minutes et reste assez facile.
Donc, c'est exactement ce que j'ai fait avec l'intention de skier « One Hundred Turns » une des combes les plus éloigné sur le côté nord de la crête, mais celle-ci était encore fermée, et j'ai dû me contenter de skier « Five Trees » qui n'était pas mal, mais se terminait un peu en queue de poisson parmi les arbustes et les trembles.
Quand même un beau cadeau que je vais m'offrir à nouveau dans très peu de temps !
Pendant des années, le sentier d'accès raide qui mène au sommet me narguait à chaque fois que je skiais devant, mais contrairement à tous les autres petits sommets locaux, je ne l'avais jamais grimpé. L'ascension, impressionnante vue du bas, se fait en fait en moins de 21 minutes et reste assez facile.
Donc, c'est exactement ce que j'ai fait avec l'intention de skier « One Hundred Turns » une des combes les plus éloigné sur le côté nord de la crête, mais celle-ci était encore fermée, et j'ai dû me contenter de skier « Five Trees » qui n'était pas mal, mais se terminait un peu en queue de poisson parmi les arbustes et les trembles.
Quand même un beau cadeau que je vais m'offrir à nouveau dans très peu de temps !
samedi, janvier 05, 2013
Garder l'intérêt pour le ski
Cela fait des jours que nous n'avons pas eu une bonne chute de neige fraîche et tout est « skié », la neige devient dure un peu partout, et il grand temps de varier un peu les options et les plaisirs.
C'est le moment de découvrir de nouveaux endroits, des passages secrets, des sorties différentes et des lieux où nous ne sommes jamais allés. Je suis toujours rempli de curiosité pour la montagne et ses trésors cachés et cela est sans aucun doute une des raisons pour laquelle je connais le terrain comme ma poche et surtout, pourquoi je ne m'ennuie jamais quand je skie.
Je pense qu'il reste des centaines de passages inconnus à explorer que je ne vais probablement jamais tous connaitre, et encore bien moins m'en souvenir. Ne vous laissez aller à vous sentir blasés; mettez-vous à explorer votre massif de prédilection aujourd'hui et redécouvrez l'aspect ludique et sans limites du ski !
C'est le moment de découvrir de nouveaux endroits, des passages secrets, des sorties différentes et des lieux où nous ne sommes jamais allés. Je suis toujours rempli de curiosité pour la montagne et ses trésors cachés et cela est sans aucun doute une des raisons pour laquelle je connais le terrain comme ma poche et surtout, pourquoi je ne m'ennuie jamais quand je skie.
Je pense qu'il reste des centaines de passages inconnus à explorer que je ne vais probablement jamais tous connaitre, et encore bien moins m'en souvenir. Ne vous laissez aller à vous sentir blasés; mettez-vous à explorer votre massif de prédilection aujourd'hui et redécouvrez l'aspect ludique et sans limites du ski !
vendredi, janvier 04, 2013
Bons et Méchants
Je viens de tomber sur ce tableau en consultant Facebook, et j'ai trouvé qu'il résumait bien les bonnes choses de la vie. Selon MaryEllen Tribby, fondatrice et PDG de WorkingMomsOnly.com », ce tableau aurait été inspiré et composé après avoir rencontré et travaillé avec des chefs d'entreprises parmi les plus intelligents et les plus prospères du monde.
Une de mes seules critiques et que son titre (« succès ») n'est pas forcement bien nomme car nous connaissons tous des gens qui ont du « succès » et ne sont pas particulièrement des modèles à suivre. Une paire de noms plus approprié serait « bons » et « méchants », car à mon avis, être bon apporte beaucoup plus de bonheur et conduit souvent au succès.
Cela dit, ce petit tableau représente une merveilleuse boussole pour bien gerber sa vie et commencer une nouvelle année qui sera beaucoup plus heureuse !
Être Bon
Être Méchant
Une de mes seules critiques et que son titre (« succès ») n'est pas forcement bien nomme car nous connaissons tous des gens qui ont du « succès » et ne sont pas particulièrement des modèles à suivre. Une paire de noms plus approprié serait « bons » et « méchants », car à mon avis, être bon apporte beaucoup plus de bonheur et conduit souvent au succès.
Cela dit, ce petit tableau représente une merveilleuse boussole pour bien gerber sa vie et commencer une nouvelle année qui sera beaucoup plus heureuse !
Être Bon
- Avoir de la gratitude
- Savoir pardonner
- Accepter de prendre la responsabilité de ses échecs
- Faire des compliments
- Lire beaucoup
- Tenir un journal
- Échanger des idées
- Souhaiter que les autres réussissent
- Bien partager l'information
- Tenir une liste de chose « à faire »
- Rester toujours de bonne humeur
- Établir des objectifs et avoir un plan de vie
- Accepter le changement avec enthousiasme
- Donner le crédit à ceux qui le mérite
- Avoir une optique « transformatrice »
Être Méchant
- Avoir toujours raison
- Être rancunier
- Blâmer les autres pour ses propres échecs
- Critiquer
- Regarder trop de télévision
- Dire du mal des autres
- Espérer secrètement que les autres vont échouer
- Garder jalousement toute information
- Ne pas avoir une bonne idée de ce que l'on veut devenir
- Être toujours en colère Improviser constamment
- Ne jamais se fixer d'objectifs
- Croire qu'on connait tout
- Craindre le changement
- Prendre tout le crédit pour ses propres succès
- Avoir une optique « transactionnelle »
jeudi, janvier 03, 2013
Jouer « les touristes … »
La nuit dernière, nous avons eu la chance d'être invité à dîner à la « Yourte Viking, » juste au dessus de Park City. Il s'agit d'un petit restaurant d'altitude situé à 2500 mettes d'altitude.
Comme dans beaucoup de ces expériences destinées aux hivernants, le plus intéressant tient d'avantage dans le trajet que dans la destination finale. Nous nous sommes donc retrouvés assis sur un énorme traîneau de 32 passagers, tiré par un Ratrac sous un froid de canard !
Le trajet nous a pris 20 minutes pour atteindre l'abri circulaire de style asiatique et y déguster un dîner de style norvégien. La nourriture était assez bonne avec une soupe et une viande qui sortaient du lot. Nos amis étaient super sympa et leur présence a été le point d'orgue de la soirée.
Ce genre de divertissement visant les touristes devrait être essayé par la population locale au moins une fois dans leur vie. En ce qui me concerne, j'en ai déjà fais l'expérience au moins une demi-douzaine de fois entre les Alpes et les Montagnes Rocheuses, en utilisant, à chaque fois, une variété de modes de transport, donc je suis désormais convaincu que j'en ai vu toutes les formes possibles ...
Comme dans beaucoup de ces expériences destinées aux hivernants, le plus intéressant tient d'avantage dans le trajet que dans la destination finale. Nous nous sommes donc retrouvés assis sur un énorme traîneau de 32 passagers, tiré par un Ratrac sous un froid de canard !
Le trajet nous a pris 20 minutes pour atteindre l'abri circulaire de style asiatique et y déguster un dîner de style norvégien. La nourriture était assez bonne avec une soupe et une viande qui sortaient du lot. Nos amis étaient super sympa et leur présence a été le point d'orgue de la soirée.
Ce genre de divertissement visant les touristes devrait être essayé par la population locale au moins une fois dans leur vie. En ce qui me concerne, j'en ai déjà fais l'expérience au moins une demi-douzaine de fois entre les Alpes et les Montagnes Rocheuses, en utilisant, à chaque fois, une variété de modes de transport, donc je suis désormais convaincu que j'en ai vu toutes les formes possibles ...
mercredi, janvier 02, 2013
Simples objectifs pour l'année
Pendant toutes ces années, j'ai pris des tas de résolutions sans jamais vraiment mesurer la façon dont elles arrivaient à terme ! Cette année, j'ai décidé de changer un peu tout ça et de me concentrer sur des objectifs peut-être flous, mais néanmoins très important, et voir comment ceux-ci finissent par me servir, ainsi que tous ceux avec qui je suis en contact de manière régulière.
C'est donc l'idée générale, voici maintenant les détails :
C'est donc l'idée générale, voici maintenant les détails :
- D'abord, je vais cesser de m'inquiéter au sujet d'événements ou d'éléments qui sont totalement en dehors de mon contrôle (tremblements de terre, fin du monde, mort subite, etc).
- Ensuite, je ne veux intervenir qu'auprès d'événements ou d'éléments que je peux affecter par mon attention, mes efforts ou toute autre forme d'intervention personnelle.
- Enfin, je tiens à vivre dans le moment et profiter de ces instants au maximum, c'est-à donner aux autres toute mon attention, évitez de faire (mal) cinquante choses à la fois et être parfaitement présent et attentionné lorsqu'il faut l'être ...
mardi, janvier 01, 2013
« Mec, tu fonces ! »
Voici sans doute le commentaire qui m'a le plus marqué en ce premier jour de l'année. Il a été publié sur mon site Youtube par - je suppose - un gars beaucoup plus jeune que moi, qui a regardé une de mes vidéo de ski faite il y a deux ans déjà, dans les « X-Files », une piste en foret à la station de Deer Valley.
Je suis sûr que ce jeune homme ne se doute même pas que j'ai peut-être trois fois son âge et que je pourrais facilement être son grand-père, mais franchement, qui s'en soucie? Quand on aime le ski, l'âge ne veut plus rien dire ...
Bonne année à tous!
Je suis sûr que ce jeune homme ne se doute même pas que j'ai peut-être trois fois son âge et que je pourrais facilement être son grand-père, mais franchement, qui s'en soucie? Quand on aime le ski, l'âge ne veut plus rien dire ...
Bonne année à tous!
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