La réalité est qu'il m'est impossible de réfléchir quand je skie. J'ai déjà essayé et ça ne marche pas, donc je ne me livre jamais à des réflexions profondes sur piste. En fait, quand je fais du ski, je ne pense pas. Bien sûr, je fais très attention à mes mouvements, au terrain, aux autres usagers et reste ainsi très concentré tout le temps ; c'est du reste pourquoi il m'est impossible de penser profondément quand je suis sur les « planches. » Vous allez me demander, qu'en est-il de la montée en télésiège? Eh bien, quand je suis sur les remontées mécaniques, je me repose de la dépense énergétique liée à cette concentration, de sorte qu'à part observer de manière très détachée ce qui se passe autour de moi, qu'il s'agisse des skieurs qui évoluent en dessous, du paysage en face de moi ou du ciel au-dessus de ma tête, il a peu de pensées actives qui bouillonnent dans mon cerveau. Appelez ça une « concentration au ralenti » si vous voulez.
M'arrive-t-il d'avoir de bonnes idées quand je suis sur la neige comme on peut en avoir sous la douche? Pas vraiment. Je dirais que le ski est une façon pour moi de vider mon cerveau et de me détendre en totalité, ce qui m'amène à une question que mon médecin m'a posé lors de mon dernier bilan de santé, il y a quelques semaines, à savoir si je me livrai à une certaine forme de méditation. J'ai simplement répondu que non, sans même songer que ma principale occasion de méditer étais au ski ou quand je ramassais une salade de pissenlits. Un fait intéressant est que par le passé, j'avais l'habitude d'écouter de la musique sur mon iPod quand je skiais seul. Cette saison dernière, j'ai renoncé inconsciemment à la pratique. J'aime pouvoir me concentrer sur quelque chose de purement machinal, comme le ski ou accomplir d'humbles tâches dans mon jardin. C'est ma façon d'être transcendant!
mardi, mai 03, 2011
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