Il me semble entendre ça à longueur de journée: « Mes chaussures de ski ne sont pas assez rigides, » ou bien « elles sont pas assez souples », etc. La plupart de ces commentaires s'appliquent aux appuis avant et arrière et à la réponse du skieur à la résistance - ou à son absence - dans l'une de ces deux directions. Je pense que tout bon skieur ne devrait jamais avoir besoin du support de ses chaussures tant qu'il reste dans le « juste-milieu » ou bien d'aplomb sur son matériel. J'appellerai cette position dans laquelle un skieur « flotte » juste au milieu le dosage parfait de l’équilibre avant-arrière. Une fois atteint et, en théorie, ce degré de perfection ne nécessite plus aucun soutient vers l’arrière ou vers l'avant ; c'est un peu un « état de grâce » dans laquelle l'arrière de la chaussure ou sa languette deviennent tout simplement des sécurités, juste « au cas où ... »
La difficulté étant que comme le ski est un sport sur un support mouvant, il est souvent très difficile de rester toujours parfaitement équilibré quand on est sollicité par une multitude de transitions causées par les différences de neige et de terrain, et tout simplement quand le sol se dérobe sous les pieds. Cette observation prend encore plus d'importance quand on skie des traces croisées en poudreuse qui entrainent de multiples interruptions qui conspirent à mettre en péril constant l’équilibre du skieur. Tout cela pour dire que le jour où le skieur peut commencer à se sentir « flotter » au dessus de tout, dans ces conditions adverses, il commence enfin à avoir compris le ski !
mercredi, mai 11, 2011
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