jeudi, novembre 06, 2008

Temps d’impliquer les chefs religieux !

Avec 6,6 milliards de gens vivant sur notre planète, celle-ci est comparable à un énorme porte-avions qui ne peut guère changer de cap en une seule manœuvre. Le chef ou le meneur d’hommes avisé devra donc trouver le catalyste ou la levure qui agira lentement, mais sûrement pour repositionner notre planète en direction d’un avenir durable. Je l'ai déjà dit ; nous sommes simplement trop nombreux sur cette petite boule bleue et enfreignons ainsi aux règles les plus élémentaires de sécurité qui gouvernent n’importe quel espace où les gens se réunissent. La première priorité serait donc de mettre un terme à un taux de natalité incontrôlée un peu partout dans le monde. Il est vrai que dans la plupart des cas - et l'Utah, là où je vis, n’est pas exception - la religion reste l’obstacle majeur à une réduction de la fertilité humaine. C'est là que nos dirigeants politiques doivent engager un dialogue très sérieux avec leurs homologues religieux et placer le sujet au centre de leur préoccupations. Trop peu a été fait dans ce sens, car la religion a toujours constitué un moyen bien commode de contrôler les populaces, d’acheminer leurs votes et dans le même temps a créé un énorme obstacle en matière de développement durable, d’écologie et de paix. Il semble apparent qu’un rapprochement œcuménique n’est pas dans l’intérêt des « grandes religions » qu'ils s’agisse entre autres des catholiques ou des musulmans, car cela pourrait remettre en question des doctrines autant rigides que fragiles, basées sur un contenu livresque qu’il semble bien difficile de changer ou d’interpréter différemment. Ce travail doit cependant être mis en route car nous ne pouvons pas compter que sur Hollywood pour remodeler la conscience humaine. Si elles sont adroitement amenées, ces mesures devraient faire prendre conscience aux théologiens que surpeupler la terre comme c’est le cas aujourd’hui n’est pas du tout ce Dieu avait à l'esprit quand il nous a confié la bonne garde de la planète ; à la place nous avons dévié et sommes devenus d’horribles squatters. Parce que cette question a été traditionnellement écartée pour des tas de raisons, y compris le tabou religieux, il est maintenant urgent de replacer cette responsabilité sur le dos de nos dirigeants religieux en tant qu’élément essentiel d’un développement durable.

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