lundi, novembre 24, 2008

Passer de quantité à qualité?

Cette crise économico-financière va-t’elle contribuer à changer dramatiquement notre approche générale comme je l'ai suggéré fin Octobre? Se pourrait-il que l’Amérique et les autres pays occidentaux bien connus jusqu'à présent pour cultiver tout ce qui est « grand, », « haut, » « fort, » ou encore « plus rapide, » puissent évoluer vers une culture qui serait capable de privilégier tout ce qui serait de « meilleure qualité, » « plus durable » ou simplement « plus sur ? » Au cours des années qui ont conduit à l’horrible situation dans laquelle nous nous trouvons en ce moment, tout se devait d’être impressionnant, fait rapidement et sur une grande échelle. La vitesse, la productivité et le panache ont toujours êtes sacro-saints, avec des considérations quantitatives permettant une production à grande échelle, mais le plus souvent au détriment de la qualité, de l'environnement et en appauvrissant des populations entières, si l'on considère la production de biens ou la prestation de services. Les gros chiffres et les exploits les plus impressionnants ont constamment été portés aux nues, et l'ensemble de notre économie construite sur les économies d'échelle et les « valeurs-choc. » L'un des combustibles derrière cette frénésie a été l’explosion de la population mondiale qui continue du reste d’augmenter, garantissant ainsi que Coca-Cola, Nestlé et GE puissent bien vendre toute leur marchandise à un marché qui ne cesse de croître. Vous connaissez ma position sur la population planétaire et sur mon espoir qu’un jour celle-ci se stabilisera avant d’amorcer un retrait bénéfique. If faut absolument que nous nous dirigions dans cette direction, et le jour ou cette étape sera franchie, il nous faudra alors avoir modifié notre modèle économique avoir fait la transition d’une vue quantitative à une vision qualitative de notre environnement et de notre culture mondiale. Étant donne qu’une guerre de « haute qualité » ne ferait alors que très peu de sens, cette option décadente pourrait être alors retirée de notre boite à outils économique, mais tout le reste fonctionnerait à merveille si nous étions alors capables de réduire la taille des assiettes et d’augmenter la valeur nutritive de chaque portion ...

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