dimanche, juin 15, 2008
Panne sèche, ou presque
Se servir d’un GPS, sans auparavant vérifier l’itinéraire sur une carte routière peut avoir des conséquences désastreuses et ceci n'est pas quelque chose de nouveau. Aujourd'hui, alors que nous roulions de la Provence en direction de la Haute-Savoie, j'ai commis une erreur qui aurait bien pu nous laisser coincés sur le bord de la route, à faire de l’auto-stop ou une bonne séance de marche à pied… En étant trop bien assuré que je connaissait les Alpes de mémoire, je programmais notre destination finale dans le GPS et nous partions bien sur de nous. Comme nous avons évité les parcours autoroutiers pendant tout ce voyage, ce merveilleux outil qu’est le GPS sélectionnait l'itinéraire le plus court, mais sans que nous ne nous en rendions bien compte celui qui allait prendre le plus de temps. Pour corser les choses, c’était le jour ou le critérium cycliste du Dauphiné ; celui-ci empruntait justement le même chemin et nous nous trouvions très vite embarqués sur une petite route de montagne, entre Ugine et Megève, remplie de virages, de montées et de descentes bien raides et qui nous sembla durer toute une éternité. Alors que mon réservoir de carburant était déjà presque vide, cette déviation interminable devait avoir raison du peu qu’il nous restait. La jauge électronique montrait une ultime « barre » qui clignotait de façon alarmante me forçant a conduire avec un pied fort léger et m’affolant a l’idée que mon passager allait bientôt se rendre compte d’une situation pour laquelle je serai bien évidemment jugé totalement irresponsable. Nous atteignons finalement le village de Flumet et apercevions en bordure de route une station à essence salutaire, mais une fois arrêtés, la pompe n’acceptait aucune de nos cartes de crédit, comme il leur manquait cette « puce » qui rendent les cartes françaises un peu plus « intelligentes » que les nôtres. Alors que nous pensions en être à notre ultime goutte de carburant, nous atteignons finalement Megève, et à la première pompe, voyions une brave dame en train de faire son plein. Nous luis demandions alors s’il serait possible d’emprunter sa carte bancaire en échanges de quelques uns de nos « Euros ; » elle était tout à fait d’accord et juste à cet instant, nous nous rendions compte de la présence d’une employée derrière les vitres. Nous étions enfin sauvés, faisions notre plein et réalisions alors qu’il nous restaient encore plus de trois litres dans le réservoir !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire