jeudi, mars 24, 2022

Qui sont les pires bureaucrates : américains ou français ?

Ma femme et moi ayant déménagé en Amérique il y a environ 45 ans, nous avions travaillés plusieurs années auparavant en France qui nous a donné droit à une petite retraite à laquelle nous aurions accès après avoir atteint l'âge de la retraite atteint aux États-Unis. 

L'accord bilatéral qui existe entre les deux pays est assez compliqué et le processus a pris un temps variable pour chacune de nos deux requêtes. 

J'ai entamé ma propre procédure en octobre 2013 en commençant par remplir un formulaire spécial des services de retraites américains, qui après avoir été vérifié et approuvé par l'administration américaine des retraites serait transmis à la CNAV (Caisse Nationale d’Assurance vieillesse) en France. 

À peine quatre mois plus tard, en février 2014, la CNAV m'avait informé qu'elle avait reçu le feu vert américain et m'a envoyé une longue liste de documents à préparer et à transmettre à leur administration. Je me suis joyeusement prêté à l'exercice et fin avril 2014, je recevais mon premier chèque. 

J'avais trouvé que le processus était à la fois long et lourd, mais quand même pas impossible. 

Transportons nous maintenant en novembre 2017 quand ce fut au tour de ma femme de commencer les mêmes formalités. Elle avait rempli et envoyé sa demande initiale aux services de retraites américains. Trump venait d’arriver à la Maison Blanche et chacun dans l'administration était effrayé par le nouveau dictateur-président, beaucoup du reste avaient démissionné de leur postes et n'avaient pas été remplacés, donc le travail s'est très vite accumulé. 

Le retard qui en a résulté nous a obligés à faire plusieurs déplacements auprès des bureaux services de retraites américains à Salt Lake City, mais tous furent en vain, jusqu'à ce que, deux ans et demi plus tard, en juin 2020, la CNAV informait mon épouse qu'elle avait finalement reçu le feu vert des États-Unis. 

Il ne luis restait alors plus qu’à remplir les paperasses que lui demanderai la CNAV, mais elle croisait juste les doigts… Sans nouvelles de France après plusieurs mois, nous avons alors contacté la France et mème notre député des français à l’étranger, membre de la « République en Marche » qui n’a jamais répondu (République en Panne!), et après de nombreux allers-retours, nous avons compris que la CNAV avait bel et bien PERDU son dossier. 

Alors, sans nous décourager une seule minute, nous avons tout recommence, d’abord en recontactant les services de retraites américains pour qu’il renvoient un dossier en France, pour renouveler notre démarche (nous sommes désormais en pleine pandémie) et nous attendons, et attendons. 

Nous ne pouvions plus aller en personne dans les administrations américaines, et devions compter sur des demandes de renseignements par téléphone, Internet ou par chat, qui étaient quasiment impossibles et sans résultats et avions presque perdus espoir, quand cette semaine, le CNAV informais ma femme une fois de plus qu’ils avaient enfin reçu le feu vert de l'Amérique. 

Nous espérons seulement que ces merveilleux bureaucrates ne perdront pas sa candidature une deuxième fois !

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