Mardi, après une belle journée de ski la veille, ma femme et moi avions décidé d'aller skier ensemble. En même temps, j'avais promis à mon ami Marcel Grivel-Delillaz, féru de ski, que « Je ferais quelques virages juste pour lui ! »
Nous aurions dû y aller le matin, mais nous n'avons pas pu partir avant l'après-midi quand la température allait atteindre + 10 degrés ! Ainsi, après avoir reçu de la neige fraîche au cours du week-end, ce qui restait sur les pistes s'est transformé en neige bien collante.
Sans entrer dans les détails de ce qui peut se passer sous nos pieds, nous avions eu des conditions connues en mécanique sous le nom de « frottement humide », un terme technique qui signifie qu'une forte teneur en humidité dans la neige créent des filets d'eau qui se fixent par capillarité à la semelle des ski et nous ralentissent presque jusqu’à l’arrêt.
Vous voyez sans doute de quoi je parle, c’est un peu comme lorsque deux plaques de verre mouillé sont pressées l'une contre l'autre ; cela crée une succion et les deux morceaux sont littéralement collées ensemble !Quand elle se trouve en petites quantités, l'eau agit comme lubrifiant sur les cristaux de neige dure, mais quand il y en a trop, cela commence soudainement à ralentir le skieur.
Il y a du fart pour cela, mais nous n’en avions pas sous nos skis, alors après deux pistes assez pénibles, nous sommes rentrés à la maison. Quant aux beaux virages promis à Marcel, je les ferai lors de ma prochaine sortie !
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