Volodymyr Zelensky et Resources Humaines

En plus d'être devenu un héros des temps modernes, le président de l'Ukraine montre qu'il y a bien plus chez un être humain que ce que son passé pourrait suggérer ou que sa première impression pourrait indiquer quand à son véritable potentiel. 

Passer d’acteur à chef d’état n'est pas nouveau, Reagan l'a fait en Amérique avant Zelensky, mais était reste quand même très loin de la qualité ou de la cote de popularité de l'actuel Chef d'État ukrainien. De sondages partant d’un point aussi bas que 31% en décembre 2021, son taux de popularité a presque triplé pour atteindre 90% après l'invasion de son pays et de son courage remarquable face à son ennemi. 

Ma question est donc de savoir comment mesurer ou estimer le potentiel d'un politicien en fonction de ce que nous pouvons observer avant une élection ? Dans le cas de Zelensky, on pourrait parler de « révélation ». Dans la majorité des cas, cependant, nous sommes généralement largement déçus par les politiciens qui ne semblent capables que de « se vendre », mais se figent dès qu'ils sont au travail, aussitôt qu’un problème surgit et ne peuvent pas trouver le courage et la détermination de le résoudre. 

Le président ukrainien est-il la seule exception à cette règle ? Je crains que oui. Y a-t-il quelque chose que nos services des ressources humaines pourraient apprendre de cette transformation remarquable ? Probablement ...

Quoi qu'il en soit, j'ai pris le temps de regarder les trois premiers épisodes de "Serviteur du Peuples" (qu’avait retransmit ARTE en 2015) et j'ai pu voir l’importance et l’influence de ce travail de répétition sur son rôle de président. Je ne regarderai pas les 48 épisodes restants, mais je serai marqué à jamais par l'incroyable parcours de Zelensky, partant de comédien à leader sans peur et débordant d’inspiration ! 

Skier tant que c'est encore possible ...

Récemment, j’ai du skier dans de très mauvaises conditions, avec des températures au-dessus de zéro le matin et atteignant jusqu'à 18 degrés pendant la journée. 

Le ski était assez bon pendant une à deux heures et après cela, tout tournait littéralement en « neige pourrie », pas seulement la soupe classique que nous connaissons tous, mais en dehors des pistes une neige en totale décomposition. Pourquoi cet acharnement ? 

La réponse est très simple, comme je le dis souvent, en plaisantant, « Nos virages à ski sont comptés ... » Bon, ces paroles à consonance bibliques ne sont pas vraiment une blague car la terre se réchauffe vite, trop vite en fait pour notre propre bien.

Cela se produit alors qu'une banquise de la taille de New York s'est effondrée dans l'Antarctique oriental, zone longtemps considérée comme stable et peu touchée, au début d'une vague de chaleur sans précédent la semaine dernière lorsque les températures ont grimpé à 20 degrés Celsius de plus que la normale. 

Quand vous additionnez toutes ces considérations, vous comprenez peut-être pourquoi je skie autant que je peux tant que cela est encore possible ...

Pourquoi Alina Kabaeva doit être expulsée de Suisse

J'ai été critiqué pour mon blog à propos de la petite amie de Poutine qui se cache en Suisse comme étant un sujet trivial au milieu d'une terrible guerre, mais c'est l’exemple parfait d'un petit geste qui peut avoir d’énormes conséquences positives. 

Voyons un peu : D’abord, malgré une sécurité personnelle lourde, cette femme et ses enfants sont susceptibles d'être kidnappés ou assassinés par un activiste désireux de faire pression sur Poutine. Comment vous sentiriez-vous si vous étiez le maire de, disons, Verbier, cette station de ski suisse huppée, si elle s'y cachait ? 

Bien sûr, il y a des avantages économiques et prestigieux pour la station de ski à accueillir un tel VIP, mais cela peut aussi coûter beaucoup plus cher que cela pourrait apporter à la station de montagne, car après tout, nous parlons de la compagne et des enfants d'un terroriste. 

Ensuite, si le gouvernement suisse devait dire à Poutine : "Écoutez, nous sommes préoccupés par la sécurité de Mme Kabaeva, pouvez-vous s'il vous plaît la ramener en Russie ?" Cela toucherait une corde sensible et ferait réfléchir Poutine à deux fois quand aux conséquences personnelles de ce qu'il est en train de faire subir à l'Ukraine. 

Comme les russes arrivent à une impasse sur le terrain militaire, il serait important de faire pression sur le dictateur russe et s'il se fiche des milliers de soldats russes morts ou blessés, de le voir s'inquiéter davantage pour sa famille ; cela pourrait détourner une partie de son attention destructrice contre l'Ukraine. 

Dans une situation ou tous sont pris en otage, il n'y a pas de détail sans importance, et si cela peut faire plier Poutine, il faut utiliser cet argument à fond et surtout ne pas hésiter à s’en servir. Encore une fois, cela s'appelle un effet de levier.

Leçon de ski gratuite en télésiège

La semaine passée, je me trouvais assis sur le télésiège à côté d'un homme un peu plus âgé que moi. Lui ou ses copains avaient baissé la barre de sécurité, chose que je ne fais jamais (ce n'est pas une tradition de Park City) et il n’y avait pas de repose-pied sur ce télésiège débrayable 6 places.

Mes skis pendaient et je les laissaient se balancer de gauche à droite sans toutefois toucher les skis des autres passagers. Observant cela, le vieil homme grommela (son ton et son attitude étaient très sérieux, il ne plaisantait pas) : 

« Ne touche pas mes skis, je viens juste de les affûter ; Je suis un skiman ! » Je lui ai répondu: « Ce n'est pas du tout mon intention d’abîmer tes skis. Où fais-tu le skiman ? » Il m’a répondu: « Au service de location de skis à Deer Valley, mais je suis aussi moniteur de ski et patrouilleur ici à Park City! » 

Je me suis dit, « Bon à tout, propre à rien ! » mais sans prononcer ces mots ... Intarissable, il a continué : "Quand j'enseigne le ski, j’apprends à mes élèves toutes les bonnes manières, y compris celle de ne pas remuer leurs skis quand ils montent en télésiège ... » 

Fatigué d'entendre ce vieux con, j'ai lui ai dit : « Je suis trop vieux pour me faire sermonner, il vaudrait mieux que tu arrêtes. » Obstinément, et voulant désespérément avoir le dernier mot, le vieil homme marmonna : "Je présume que nous ne monterons plus en télésiège ensemble ?" 

Mais c’est moi qui ai finalement eu le mot de la fin en lançant : « Là tu es à cent pour cent dans le vrai ! »

Méditation et énergie cosmique

Pour ceux d'entre nous qui ne méditent pas, ou ceux qui envisagent la pratique, ou encore la commencent tout juste, le résultat final de cet exercice est très difficile à saisir, surtout au vu des difficultés inhérentes à l'activité. 

Depuis que j'envisageais de le faire, je cherchais « le résultat ou résultats » que j'en tirerais, mais je n'ai jamais pu trouver de réponse satisfaisante ni même conceptualiser où cela pourrait me mener. Après plus de deux ans de pratique continue et des plus sérieuses, je crois que je comprends enfin mieux ce que cela m'apporte. 

D'abord une unification de mon esprit et de mon corps, puis un sentiment que je peux maintenant fusionner avec la nature, l'univers et ses forces cosmiques. Impressionnant!

Cela peut sembler un peu prétentieux et « extravagant », mais je commence maintenant à saisir quelle est réellement la finalité de la méditation. 

J'espère que je pourrai vous donner d’avantages de détails descriptifs au fil du temps ...

Temps pour Alina Kabaeva de rentrer en Russie !

Dans mon blog du 12 mars, j'évoquais Alina Kabaeva, la maîtresse de Poutine, qui se cache en Suisse avec les quatre enfants qu’elle a eu avec le dictateur, mais qu'il n'a jamais officiellement reconnus. 

Une démarche est désormais en cours pour la virer de son luxueux chalet suisse et la ramener en Russie. Une pétition pour l'expulser du pays a déjà recueilli plus de 70 000 signatures. Plus précisément, la pétition demande qu'elle soit expulsée de Suisse en direction de la Russie. 

Cette pétition a été lancée par des citoyens russes, biélorusses et Ukrainiens il y a deux semaines, appelant les autorités helvétiques à renvoyer Kabaeva en Russie. « Il est temps que vous réunissiez Eva Braun avec son Führer", proclame cette même pétition. 

Plus loin on y lit : « En dépit des sanctions imposées à la Russie, les autorités suisses continuent de l'héberger, elle et sa famille, alors que Poutine piétine la vie de millions de personnes. Pour la première fois dans l'histoire moderne, votre pays a violé sa neutralité, ce qu'il n'avait même pas oser faire contre l'Allemagne nazie. Et maintenant, vous permettez à sa maîtresse préférée et à ses enfants de se cacher dans votre pays ... » 

Si la Suisse ignore cette plainte, elle continuera évidemment à héberger un complice du régime de Poutine. Beaucoup craignent que les actifs soigneusement cachés de celui-ci signifient que Kabaeva et sa famille ont pu échapper aux sanctions annoncées par le Conseil fédéral suisse en février. 

Dans le même ordre d'idées, il faut également noter que l'Occident n'a jusqu'à présent pas sanctionné cette femme qui gagne 10 millions de dollars par an en tant que présidente du conseil d'administration du National Media Group, un important groupe médiatique qui est également le porte-parole du Kremlin. 

La pétition a été publiée en allemand, français et anglais. Je pense aussi qu'il est grand temps pour elle de retourner en Russie !

Les skis plus courts n'aiment pas ls vitesse

Depuis que les skis de « carving » ont envahi nos champs de neige, les longueurs de ski ont chuté. L'époque où chaque mec bien « macho » skiait sur des 207 cm est révolue depuis longtemps. 

Aujourd'hui, la règle générale est que les skis doivent arriver quelque part entre le menton et le sommet de la tête. Bien sûr, les très bons skieurs ont toujours l’option de choisir des skis qui dépassent légèrement leurs têtes. 

Bien évidemment, ce raccourcissement s'accompagne aussi d'une stabilité longitudinale plus délicate, notamment à grande vitesse, ce qui peut pousser le skieur qui va plus vite que la moyenne à « par-dessus le guidon ». 

Croyez-moi, j'ai vécu ce genre d'incident plusieurs fois, donc je sais de quoi je parle. Ce n'est pas vraiment rigolo et je ne recommande pas cela. 

Tout ça pour dire la morale de cette histoire de ski, c'est qu'avec le matériel d'aujourd'hui, il faut être capable de rester parfaitement centré, de réduire sa vitesse, ou encore de passer à des planches plus longues !

Qui sont les pires bureaucrates : américains ou français ?

Ma femme et moi ayant déménagé en Amérique il y a environ 45 ans, nous avions travaillés plusieurs années auparavant en France qui nous a donné droit à une petite retraite à laquelle nous aurions accès après avoir atteint l'âge de la retraite atteint aux États-Unis. 

L'accord bilatéral qui existe entre les deux pays est assez compliqué et le processus a pris un temps variable pour chacune de nos deux requêtes. 

J'ai entamé ma propre procédure en octobre 2013 en commençant par remplir un formulaire spécial des services de retraites américains, qui après avoir été vérifié et approuvé par l'administration américaine des retraites serait transmis à la CNAV (Caisse Nationale d’Assurance vieillesse) en France. 

À peine quatre mois plus tard, en février 2014, la CNAV m'avait informé qu'elle avait reçu le feu vert américain et m'a envoyé une longue liste de documents à préparer et à transmettre à leur administration. Je me suis joyeusement prêté à l'exercice et fin avril 2014, je recevais mon premier chèque. 

J'avais trouvé que le processus était à la fois long et lourd, mais quand même pas impossible. 

Transportons nous maintenant en novembre 2017 quand ce fut au tour de ma femme de commencer les mêmes formalités. Elle avait rempli et envoyé sa demande initiale aux services de retraites américains. Trump venait d’arriver à la Maison Blanche et chacun dans l'administration était effrayé par le nouveau dictateur-président, beaucoup du reste avaient démissionné de leur postes et n'avaient pas été remplacés, donc le travail s'est très vite accumulé. 

Le retard qui en a résulté nous a obligés à faire plusieurs déplacements auprès des bureaux services de retraites américains à Salt Lake City, mais tous furent en vain, jusqu'à ce que, deux ans et demi plus tard, en juin 2020, la CNAV informait mon épouse qu'elle avait finalement reçu le feu vert des États-Unis. 

Il ne luis restait alors plus qu’à remplir les paperasses que lui demanderai la CNAV, mais elle croisait juste les doigts… Sans nouvelles de France après plusieurs mois, nous avons alors contacté la France et mème notre député des français à l’étranger, membre de la « République en Marche » qui n’a jamais répondu (République en Panne!), et après de nombreux allers-retours, nous avons compris que la CNAV avait bel et bien PERDU son dossier. 

Alors, sans nous décourager une seule minute, nous avons tout recommence, d’abord en recontactant les services de retraites américains pour qu’il renvoient un dossier en France, pour renouveler notre démarche (nous sommes désormais en pleine pandémie) et nous attendons, et attendons. 

Nous ne pouvions plus aller en personne dans les administrations américaines, et devions compter sur des demandes de renseignements par téléphone, Internet ou par chat, qui étaient quasiment impossibles et sans résultats et avions presque perdus espoir, quand cette semaine, le CNAV informais ma femme une fois de plus qu’ils avaient enfin reçu le feu vert de l'Amérique. 

Nous espérons seulement que ces merveilleux bureaucrates ne perdront pas sa candidature une deuxième fois !

Quand la 3G rend l’âme ...

Mars 2022, c'est la fin de la 3G telle que nous la connaissions aux États-Unis. 

Je le savais déjà lorsque mon installateur de panneaux solaires m'avait dit il y a quelques mois, qu'il s'efforçait de trouver et de mettre en place un système de surveillance 5G pour remplacer celui d'origine. 

Mes amis français ont plus de chance, car Orange, entre-autre opérateurs, confirme que que son réseau 2G ne sera arrêté qu’en 2025 tandis que le réseau 3G va durer jusqu’en 2028 ! 

Plus récemment, cependant, mon « smart-phone » 4G m’avait posé des problèmes avec les SMS et sa réception internet qui s'était arrêtés brusquement. 

Après avoir cru que mon appareil était fichu et qu’il me fallait le remplacer par un 5G tout de suite, au lieu d'attendre cet été comme prévu, j'ai examiné ses paramètres et découvert qu'ils étaient ajustés à la 3G, donc pas étonnant que je n'avais plus de service Internet. 

J'ai réajusté le tout et je fonctionne maintenant sur 4G / LTE, ce qui explique que depuis que j'ai acheté ce téléphone en juillet 2019, je recevais tout en vitesse 3G (environ 20 fois moins vite) et n'étais pas trop satisfait de sa performance. 

Cet aspect des choses est donc réglé et je peux attendre jusqu’à cet été pour son remplacement. Bienvenue donc dans la 5G ; je suis désormais prêt à y mettre les pieds !

Cibles nucléaires russes aux États-Unis

Poutine, comme d'autres dictateurs ou aspirants-dictateurs (style Trump), est un tyran et n'hésite pas à faire chanter les nations qu’il déteste. 

C'est exactement ce qu'il a fait lorsqu'il a proclamé qu'il mettait sa force nucléaire en état d'alerte après que l'Occident a réagi avec véhémence à son invasion meurtrière de l'Ukraine. Comme l'a dit le Dr Fiona Hill, chercheuse à l’institut Brookings, qui avait été décriée par Trump lorsqu'elle était sa conseillère pour la Russie : « Ce n'est pas si différent de ce que fait Kim Jong-un en Corée du Nord, quand il essaie de démontrer qu'il a la capacité de se livrer au chantage nucléaire. » 

Le chantage de Poutine fonctionne extrêmement bien en paralysant sur place ses adversaires occidentaux. Intuitivement, si Poutine décidait de nous envoyer ses bombes atomiques, on pourrait penser qu'il ciblerait d'abord notre capitale fédérale, New York et Los Angeles, mais ce n'est pas nécessairement l'objectif d'une première frappe nucléaire Russe. 

Ce serait d’avantage dirigé vers les silos d'armes nucléaires souterrains cachés dans le nord du Colorado, le Wyoming, le Nebraska, le Montana et le Dakota du Nord qui étaient déjà considérés comme les premières cibles pendant la guerre froide, et qui pourraient à nouveau se retrouver, les premiers en ligne, ce qui n'est pas une perspective que les habitants des États des montagnes attendent avec impatience.

Ces États sont bien plus que des terres vides attendant l'apocalypse. Ce sont des plaques tournantes du transport en commun, de l'énergie et de l'agriculture. Ils abritent plus de 9 millions de personnes, des millions d'acres de terres tribales, des espèces menacées et certains des monuments les plus reconnaissables des États-Unis. 

Cette région est surnommée «l'éponge nucléaire» est un raccourci pour ces cinq États où les missiles balistiques intercontinentaux américains (ICBM) sont basés dans des silos souterrains. 

En cas d'attaque nucléaire massive de la Russie, ces États, comme une éponge, épongeraient de nombreux missiles russes qui seraient pressés d'éliminer la force de missiles basée à terre des États-Unis avant qu'ils ne puissent être lancés.

Le coté magique du printemps

Le printemps est arrivé hier alors que je skiais avec mon petit-fils. 

Depuis la vallée, les conditions ne semblaient guère prometteuses, et après avoir skié sur la partie inférieure du massif, en neige croûtée et gelée ainsi que dans d’affreuses bosses, notre sortie a vraiment prit une mauvaise tournure. 

Après cela, nous avons grimpé jusqu’au sommet des remontées et avons trouvé une excellente neige poudreuse et un ski merveilleux. 

Cela pourrait avoir été un miracle printanier, mais plus probablement, c'était la nature même du ski et ses conditions en constante évolution qui ne se révèlent jamais pleinement tant que nous y sommes pas engagé à fond !

Qui se ressemble s’assemble ?

Voici quelques-unes des personnalités en vue qui s'entendent bien avec Poutine. Essayons de voir ce qui les fait s'apprécier mutuellement. Ce n'est pas du tout un exercice joyeux, mais qui vise simplement à faire la lumière sur les raisons pour lesquelles certaines célébrités ou politiciens sont tombées sous l’influence du monstrueux dictateur russe.

Bachar el-Assad 

Après 11 ans de guerre et de destruction aidés par les Russes, l'armée de Bachar al-Assad a lancé une campagne de recrutement en faveur Poutine, monnaie de sa pièce pour le sauvetage par Moscou du tyran syrien. 

Silvio Berlusconi 

Les deux partagent une vision identique du monde, l'ancien Premier ministre italien approuvant les actions du Kremlin en Syrie et en Ukraine 

Gérard Depardieu 

L'acteur français qui disait beaucoup de bien de son ami Vladimir Poutine et est devenu citoyen russe, a récemment légèrement changé de ton et s'est prononcé contre la guerre en Ukraine et a appelé à des négociations. 

Bernie Eclestone 

L'ancien patron de la Formule Un a souvent fait l'éloge du président Poutine, le couple partageant une longue amitié. Il s'est récemment porté à la défense de Poutine après son invasion de l'Ukraine. 

Jean Claude Killy 

Le héros de mon enfance qui a travaillé en étroite collaboration avec Poutine pendant Sotchi a déclaré : "Cest mon héro, il a un grand cœur, il prend de très bonnes décisions et est très intelligent. Je pense qu'il est aujourd’hui mal traité dans le monde. Je suis vraiment désolé pour lui parce que je pense que c'est injuste. C'est politiquement une grosse erreur de ne embrasser la Russie." Je soupçonne Killy d'être été bien rémunéré pour son travail à Sotchi... 

Steven Seagal 

Un autre acteur-copain, qui a suscité la fureur après avoir affirmé que les deux côtés de la guerre en Ukraine font partie de la même famille et blâme une « entité extérieure » qui aurait diffusé la propagande contre l'invasion russe. L'acteur de 69 ans, ami de Poutine, a obtenu la nationalité russe en 2016 

Donald Trump 

Dans la lutte unissant le monde libre contre l'agression anarchique d'un autocrate, Trump s'est rangé du côté de Poutine, le qualifiant de « génie ». Depuis le début de sa carrière politique, Trump a soutenu Poutine d'une manière directement liée à la quête des Russes pour subjuguer ce pays. 

Eric Zemour 

Le candidat populiste et anti-musulman à la présidentielle française, a exprimé à plusieurs reprises son admiration pour Poutine et rejeté l'idée d'accueillir des réfugiés ukrainiens. Sa popularité semble en souffrir. 

Ai-je oublié quelqu'un ?

Développer de bonnes habitudes

Ce n’est guère original de dire que nos vies sont souvent la somme de nos habitudes personnelles, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Cela pourrait être donc une bonne idée de renforcer nos bonnes habitudes et d’éliminer celles qui le sont moins au fur et à mesure que nous progressons dans nos vies. 

La difficulté dans cette sélection d’habitudes est d'abord de bien être conscient de celles qui nous aident ou de celles qui nous gênent, et de travailler quand c'est possible à améliorer les bonnes et petit à petit à se concentrer sur l’élimination ou l’amoindrissement de celles qui ne le sont pas. 

Ce n'est pourtant pas si facile que cela. Certains disent qu'il faut « 21 jours » pour prendre une habitude, c’est en tout cas ce que suggérait le Dr Maxwell Maltz dans son livre de 1960 « Psycho-Cybernetics ». À l'époque, Maltz n'a pas vraiment fait cette affirmation, mais avait plutôt fait référence à ce chiffre en tant que phénomène observé à la fois chez lui et chez ses patients. 

Il avait écrit : « Ces phénomènes, ainsi que de nombreux d’autres observations, tendent à démontrer qu'il faut un minimum d'environ 21 jours pour qu'une ancienne image mentale se dissolve et qu'une nouvelle se concrétise. » 

Cependant, une étude plus récente publiée en 2009 dans le « European Journal of Social Psychology », avait conclut qu'il fallait entre 18 et 254 jours pour qu'une personne prenne une nouvelle habitude, et environ 66 jours en moyenne pour qu'un nouveau comportement devienne automatique. Évidemment, cela dépend de l'habitude considérée. 

Quant à moi, j'aurais aimé faire beaucoup plus attention à toutes mes habitudes, bonnes et mauvaises, quand j'étais plus jeune pour m’y attaquer quand c’était sans doute plus facile ...

Saison difficile, ski délicat, plus d’expérience !

Alors que notre saison de ski passe à la vitesse « printemps », et après avoir connu l'un des pires hivers depuis que je vis à Park City, à la fois en termes de précipitations au compte-goutte et de l’horrible gestion de la part de Vail Resorts. 

Il nous a fallu, par conséquent, skier sur des bosses comme nous n’en avions jamais vu auparavant et sur des pistes marginalement recouvertes et très mal damées, avec des pousses végétales de tous coter, des cailloux de toutes part et un kyrielle d'obstacles dangereux. 

Cette dernière partie s'est d'ailleurs révélée être une véritable chance, car elle m'a fait redécouvrir le ski sur des terrains moins familiers qui représentaient tous, à leur façon, un nouveau défi et m'ont forcé à sortir de ma routine. 

Je pense que je ne parle pas que pour moi, mais aussi pour certain skieurs qui ont été confrontés aux mêmes conditions difficiles et s’en sont servi de marchepied. Nous devions simplement faire plus attention, travailler plus dur et être beaucoup plus engagés dans notre ski. 

Cela prouve qu'il y a toujours une série d’avantages qui peut naître de conditions plutôt difficiles et avec elles, une occasion supplémentaire de progresser en ski !

Quand la neige devient franchement mauvaise !

Mardi, après une belle journée de ski la veille, ma femme et moi avions décidé d'aller skier ensemble. En même temps, j'avais promis à mon ami Marcel Grivel-Delillaz, féru de ski, que « Je ferais quelques virages juste pour lui ! » 

Nous aurions dû y aller le matin, mais nous n'avons pas pu partir avant l'après-midi quand la température allait atteindre + 10 degrés ! Ainsi, après avoir reçu de la neige fraîche au cours du week-end, ce qui restait sur les pistes s'est transformé en neige bien collante. 

Sans entrer dans les détails de ce qui peut se passer sous nos pieds, nous avions eu des conditions connues en mécanique sous le nom de « frottement humide », un terme technique qui signifie qu'une forte teneur en humidité dans la neige créent des filets d'eau qui se fixent par capillarité à la semelle des ski et nous ralentissent presque jusqu’à l’arrêt. 

Vous voyez sans doute de quoi je parle, c’est un peu comme lorsque deux plaques de verre mouillé sont pressées l'une contre l'autre ; cela crée une succion et les deux morceaux sont littéralement collées ensemble ! 

Quand elle se trouve en petites quantités, l'eau agit comme lubrifiant sur les cristaux de neige dure, mais quand il y en a trop, cela commence soudainement à ralentir le skieur. 

Il y a du fart pour cela, mais nous n’en avions pas sous nos skis, alors après deux pistes assez pénibles, nous sommes rentrés à la maison. Quant aux beaux virages promis à Marcel, je les ferai lors de ma prochaine sortie !

Pandémie, deux ans après

Il y a déjà deux ans que les remontées mécaniques cessaient de fonctionner à Park City tout comme ailleurs aux États-Unis, et que le pays entrait dans un confinement total.

Ce jour-là, 16 mars, nous avions ramené notre fille à l'aéroport alors qu'elle retournait à Washington, la capitale fédérale. Au début, on nous avait dit que cela pouvait durer 4 à 6 semaines et ensuite que la vie reprendrait son court normal. 

La seule chose que nous nous étions engagés à faire, en tant que famille, était de bien faire attention et de rester en vie, et cela, jusqu'à présent, a parfaitement bien fonctionné. 

Nous ne savions pas alors qu'il nous faudrait encore deux ans d’attente et près d'un million de morts aux États-Unis, peut-être entre 6 à 10 millions dans le monde, pour que nous sortions d'une manière ou d'une autre de cette situation, et j'entends toujours que ce n'est peut-être pas encore fini. 

Restons donc prudents et attentifs à ce qui se passe autour de nous !

Redécouvrons le virage dérapé ...

Quand on lit un article courant sur la technique du ski, le « carving » semble être le Graal de mon sport préféré. 

Pas si vite! Grâce à l'incompétence totale de Vail Resorts qui est l’opérateur à Park City, particulièrement en termes de sa façon de gérer notre massif et de préparer nos pistes, nous avons une épidémie de bosses partout à Park City, comme nous n'avions jamais vu ça auparavant. 

Des bosses de toutes les tailles et sous toutes les formes possibles et imaginables qui peuplent nos pistes et télégraphient leur présence désynchronisée à nos jambes. 

Maintenant, si vous n'avez jamais essayé de faire cela jusqu’à présent, essayez de « carver » avec vos skis bien larges sur de telles surfaces, amusez-vous bien et bonne chance ! C'est là qu'entre en jeu l'élément aujourd’hui méconnu, délaissé par trop de moniteurs de ski, mais tellement critique à cette panoplie complète du ski : le dérapage. 

Le virage dérapé, plus encore que le carving, représente la technique de base du ski avec toutes ses différentes formes possibles et toutes ses nuances imaginables. Si les skieurs modernes ne maîtrisent pas cet aspect essentiel de la technique, ils auront toujours du mal sur les neiges difficiles, mal préparées, glacées ou irrégulières. 

Il suffit de prendre le temps d'observer une paire de skis utilisés par les skieurs de bosses en freestyle et leur taille de guêpe et leur largeur réduites vous aiderons à mieux comprendre ... Je sais de quoi je parle, je dois skier sur des champs de bosses au quotidien !

La fatigue vous affecte-t-elle ?

Récemment, j’ai vu une émission à la télévision suisse sur la fatigue, dans laquelle Georges Vigarello, un historien et sociologue français de 80 ans, assez bien connu dans le milieu des célébrités médiatiques, poussait son livre sur la fatigue. 

En plus d'être également un universitaire, Vigarello s’intéresse à la sociologie et aux représentations du corps humain, à l'histoire de l'hygiène et à l’aspect social du sport. Un personnage sympathique, mais qui n'a apporté rien de bien intéressant au débat, sauf que tout cela m’a intéressé à ce sujet qu’est la fatigue. 

Aussi étrange que cela puisse paraître, cela fait très longtemps que je ne me souviens pas avoir été fatigué. Bien sûr, je suis à la retraite donc je travaille beaucoup moins qu'avant et ne suis guère stressé, mais comme je ne voyage plus beaucoup non plus, cela doit expliquer cette énorme différence. 

Ce qui est vrai c'est que quand j'ai fini de lire à 22h, je me sens épuisée, pas seulement par lecture, mais par une longue journée qui a commencé entre 5 ou 6h du matin, donc rien d'exceptionnel. Je me souviens que quand j'étais enfant, tout ce que je n'aimais pas me fatiguait énormément, comme les corvées, le travail au restaurant familial et l'école. 

Puis, pendant la majeure partie de ma vie d'adulte, le stress a pris le relais en me rendant souvent malade, mal à l'aise et me faisant souhaiter de faire autre chose et d’être quelqu’un d’autre. Cela dit, depuis que je suis retraité, à part l'épuisement au coucher, je ne me sens plus jamais fatiguée, et c'est là un autre bon coté de la vieillesse !

Neutraliser Poutine...

Plus l'humanité attendra pour capturer et neutraliser Poutine, plus les morts vont s’accumuler des deux côtés de l'Ukraine et de la Russie.

 

Je pense que cette initiative devrait être dominer la réflexion et la préoccupation du moment, et de nombreux esprits brillants devraient être en mesure de proposer un plan pour capturer l'homme (et / ou sa famille), le neutraliser et cesser le massacre le plus rapidement possible. 

Ses complices et autres hommes forts militaires verront immédiatement qu’il est temps de faire demi-tour et ne s'acharneront pas. Attendre plus longtemps pourrait en fait constituer une mauvaise stratégie, car plus les choses vont traîner, plus l’animal blessé qu’est Poutine deviendra plus fou et plus sera capable de sombrer dans des actes être extrêmes, surtout compte tenu du terrible l'arsenal nucléaire à sa commande. 

J'espère que c’est le plan d'action du monde civilisé, et si ce n'est pas encore le cas, cela devrait devenir sa priorité absolue...

Que faire avec Poutine ?

Poutine est un horrible monstre qu'il serait à la fois utile et urgent de le neutraliser. Pourtant, les options sont peu nombreuses et toutes sont difficiles à mettre en oeuvre. Pour le moment, aucun pays européen ou de l'OTAN ne veut l'engager par crainte d'une escalade, y compris sa menace de réponse nucléaire. 

Les sanctions ne semplent pas pouvoir faire grand chose et l'homme ne semble pas du tout s'en soucier. Bien sûr, il y a la prime de 1 million de dollars offerte par Alex Konanykhim, dirigeant d'une société de logiciels russe, pour la capture et l'arrestation du tyran, mais je suppose que l'ex-agent du KGB sait comment se protéger. Il y a aussi tous ces oligarques qui l'ont soutenu et qui ressentent maintenant la pression et pourraient changer d'avis sur le chef de leur pays. 

Enfin, il reste la jeune compagne de Poutine, Alina Kabaeva, 39 ans, et leurs quatre jeunes enfants, qui se seraient cachés en Suisse depuis le début de la guerre d'Ukraine, séjournant dans un chalet "de luxe et très privé" situe dans un lieu tenu secret, peut-être au Tessin. Elle aussi et ses enfants pourraient également constituer une cible efficace pour piéger le dictateur russe.

Pourtant, il doit y avoir des solutions créatives à ce besoin pressant, en particulier au vu de l'évasion de Carlos Ghosn depuis le Japon ou des interventions russes contre les ennemis de Poutine à Londres. 

Quelle sont vos suggestions ?

Mort d'une fraise à neige

La journée avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices avec 20 cm de neige fraîche, quand j'ai démarré ma vieille fraise à neige Honda et cette vraie joie n’a duré que quelques brèves minutes, jusqu'à ce que ma machine qui m’avait tant aidé pendant 31 ans, meure littéralement dans mes propres bras. 

Elle avait fonctionné avec fidélité et fiabilité pendant tellement d'années que j'ai compris qu'il était grand temps que cette fraise se repose enfin après avoir expulsé son ultime déchargement de neige et laisse son âme retourner au Japon. 

Je me suis immédiatement rendu chez le marchand pour en acheter une autre, mais je n'ai pas aimé les machines invendues de la saison que j'ai vues sur place, j’ai donc fini de déneiger à la main. 

Je crois quand même que je vais racheter une autre Honda, car je suis sûr qu’elle pourra me durer jusqu'à mon dernier souffle et probablement bien au-delà...

 

Skier mon âge pourrait se corser ...

Parce que ma vie est assez simple et plutôt facile, je me fais un devoir de « skier mon âge » chaque saison d'hiver et hier, c'était le jour où je venais d'atteindre 74 incursions à ski qui correspondaient juste à mon nombre d’années. Étais-ce plus difficile que les années précédentes ? 

En un sens oui, car la saison a été relativement médiocre en matière d'enneigement et parce que, je dois l’avouer, mon corps a besoin de se faire d’avantage prier pour sortir quand il fait mauvais, car rester à la maison devient de plus en plus attirant si la météo ou les conditions de neige sont peu invitantes. 

C'est en fait la première fois que je dois admettre que même si cela peut fonctionner sur le papier, j’aurai besoin d'avoir des saisons de ski suffisamment longues, à l'avenir, pour accommoder un nombre croissant d’années, et ainsi résister à la tentation de rester à la maison. 

Il faudra aussi que je m’apprête à supporter des articulations douloureuses et usées, des muscles qui se ramollissent, un équilibre moins assuré et une prudence qui se dégrade lentement en peur. 

Jusqu'à présent, je me sens toujours disposé, capable et prêt à relever ces défis, alors voyons comment la réalité parviendra à satisfaire ces bonnes intentions !

L'horreur de la destruction

Je n'aime ni les casseurs, ni les démolisseurs, surtout quand cela concerne des choses utiles et quand cela est fait dans le seul but de blesser et de faire souffrir autrui. 

Tout comme je n'aime pas voir une maison démolie pour faire place à une nouvelle résidence encore plus grande et plus moderne, je n’arrive pas supporter tout vandalisme quel-qu’il soit et j’éprouve une forte haine envers ceux qui se trouvent derrière tout acte de destruction. 

Il faut tellement de temps pour concevoir, bâtir et entretenir certains objets ou bâtiments, et leur construction demande tellement d'énergie et de ressources précieuses que cela constitue, à mon avis, un gaspillage à la fois gratuit et aveugle qui est de nature criminelle et devrait toujours être sévèrement puni partout où il se produit.

En ce moment, je pense bien sûr à la guerre en Ukraine dans laquelle Poutine détruit tout ce qui est en vue, sans parler bien sûr des civils innocents et des soldats qui se font tuer au quotidien. 

Il devrait y avoir une place spéciale en enfer (s'il en existe un) et des punitions horriblement sévères pour des monstres destructeurs comme Poutine et d'autres qui prennent un plaisir sadique à défaire ce qui a pris tant de temps à imaginer, concevoir et construire...

Continuer à espérer...

En ces temps de début de guerre suivant une longue pandémie, il est très facile de se laisser décourager et de laisser ainsi s’assombrir nos journées. 

Garder espoir et optimisme est donc beaucoup plus difficile et demande un vrai effort si l'on ne veut pas sombrer dans la résignation voire le désespoir. Je n’échappe pas à ce genre de sentiments, je n’aime pas ca du tout et j'essaie de neutraliser tout cela.

Bien sûr, je connais la nature cyclique de la vie et de nos sentiments et sais qu'après la pluie, le soleil reviendra, mais c'est toujours difficile à garder à l'esprit. Je me force à me rappeler d'être reconnaissant d'être en vie et d'avoir une famille à la fois en bonne santé et bien nantie, et me demande ce que je peux faire pour conserver une vision positive et enthousiaste. 

Une fois de plus, j’y parviens en faisant le point sur toutes les bonnes choses qui habitent mon quotidien et en me rappelant que j'ai vraiment beaucoup de chance. C'est là que je me souviens que mes luttes et mes défis quotidiens ne sont rien comparés à ceux rencontrés par tous ceux qui n'ont pas autant de chance que moi. 

Je me rappelle également de tout ce que je dois encore faire pendant le reste de ma vie, y compris mes loisirs, mes projets et tout ce qui touche à ma croissance personnelle. Enfin, j'essaie de me discipliner en absorbant une quantité limitée de mauvaises nouvelles et en m’efforçant de filtrer mes pensées négative autant que cela m’est possible. 

À la place de ça, j’essaye de repérer les nouvelles positives, les histoires qui inspirent et de rechercher le contact de personnes optimistes et débordantes d'espoir, pour renforcer et élever ma vision du monde...

Comment enrichir son bon sens

Plus j'avance dans la vie, plus je me rends compte de l'importance fondamentale du bon sens. Cela est d’autant plus vrai en cette ère de désinformation, de théories du complot et d’une dépendance accrue aux médias sociaux et aux comportements à la mode. 

En fait, l'information ou l'éducation, d'ailleurs, n'ont que peu à voir avec le bon sens. Comme l'aurait dit mon compatriote Victor Hugo : « Le bon sens est en dépit et non en raison de l'éducation. » Je suis donc convaincu qu'il nous incombe à tous de creuser plus profondément dans la direction du bon sens et de perfectionner notre savoir-faire dans cet outil si puissant. 

Alors, comment puis-je penser qu’il nous est possible d’élever notre niveau de bon sens ? Ma réponse immédiate est la même pour la pratique du ski, du golf ou de l'écriture : Il faut constamment pratiquer la discipline pour progresser. Si c’est bien cela, comment dois-je alors m’y prendre ? 

Je crois qu'avant tout, nous devons essayer de résoudre nos problèmes ou de répondre à nos questions, nous-mêmes des le départ. Puiser ainsi dans notre expérience et notre intuition nous permettra de commencer à formuler une opinion, une idée et, finalement, une solution. 

Ensuite, il est souvent utile de vérifier ce qu’il existe en matière de conseils couramment prodigués sur le sujet, et à moins que les recommandations que nous pouvons découvrir contribuent positivement à nos propres solutions, ignorons les tout simplement, car celles que nous avons nous même déterminées nous représentent avec nos valeurs et nos objectifs.

Ce que nous devrions pouvoir demander à un ami …

Nous avons tous des amis et nous les apprécions à différents niveaux selon la profondeur de l’amitié que nous leur portons. Pourtant, lorsque cela est justifié, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas les contacter et leur demander de l'aide en employant un ton et une intensité qui devraient correspondre à la relation que nous entretenons avec eux. 

Quelle que soit la nature de notre demande, celle-ci imposera certainement quelque efforts à nos amis et nous devons être conscients de ce fait, donc ajuster la formulation de ce que nous souhaitons. Il est très difficile de deviner exactement ce que nos amis penseront ou ressentiront lorsqu'ils entendront notre demande, et la meilleure alternative est de nous mettre complètement à leur place. 

Bien sûr, plus vous les connaîtrez avec leurs réactions typiques, leurs idiosyncrasies et leurs bêtes noires, mieux vous pourrez vous imaginer leur vraie réaction et moins l’opération sera difficile (je n'ai pas dit "facile"). La demande doit être respectueuse et, plus important encore, laisser suffisamment de place aux amis pour l'ignorer, la nier ou ne la satisfaire qu’en partie.

Comme pour tout ce qui implique des conjectures, il n'y a aucune garantie que la demande réussira ou que l'amitié ne sera pas affectée par cette intervention, mais si celle-ci reste est à la fois raisonnable, valide et, surtout, pleinement justifiée, je pense que cela vaut toujours la peine de prendre ce genre de risque ...

Vivre avec une fine épaisseur de neige

Cet hiver a été plutôt mauvais, mais j'ai réussi à faire quelques bons virages grâce à mon tempérament optimiste et tenace. J'ai réussi à trouver de la neige là où il y en avait, je me suis réconcilié avec d'immenses champs de bosses et ainsi, à aucun moment, je n'ai jamais baissé les bras. 

Malgré une faible épaisseur de neige, un manque évident de précipitations neigeuses pendant une grande partie de la saison et une gestion désastreuse de la montagne et de la neige par Vail Resorts, j'ai quand même obtenu ma part de bon ski.

 Je pourrais en arriver à conclure que mon expérience prouve que le ski est surtout mental et peut être réalisé avec très peu de neige et une excellente attitude, et c'est ce que je fait. 

Donc, à partir de maintenant, je vais continuer de faire un maximum de ski autant que possible et ne pas me blesser jusqu'à la fin de cette saison d'hiver à laquelle je suis infiniment reconnaissant de pouvoir participer...

Le prochain sale coup de Poutine ?

Alors que l'invasion russe s'est appuyée jusqu'à présent sur l'utilisation d'armes conventionnelles, un Poutine pas vraiment stable s’est embarqué dans une voie sans issue tout en devenant du même coup un paria irrécupérable sans aucune stratégie de sortie. 

Mon inquiétude est que si le dictateur devient désespéré ou même simplement « saute les plombs » pour un rien, sans raison bien précise, il pourrait utiliser l'une de ses armes atomiques à faible puissance pour détruire complètement Kiev, certains dépôts de munitions en Pologne, ou au pire encore, une cible américaine. 

C'est ma principale préoccupation, au cas où Poutine se sente bel et bien coincé en réalisant enfin qu'il ne gagnera pas, de sorte que son seul baroud d’honneur serait de libérer son arsenal nucléaire afin que tout le monde perde également. 

Difficile de résister à cette tentation quand on veut gagner coûte-que-coûte, qu’on est instable et qu’on détient le contrôle de quelque 6 000 armes nucléaires. Une telle décision générerait automatiquement une réponse dans le même genre de la part de l'OTAN et pourrait déclencher un nouvel Armageddon. 

Poutine se retrouvera héritera alors de la destruction d’une partie de l'humanité, mais du côté positif et de manière tout aussi douteuse, d’avoir sauvée les survivants du changement climatique grâce à l’hiver nucléaire qu’il aura provoqué …

Que pouvons-nous faire pour aider l'Ukraine ? (suite ...)

Hier, je posais la question : « Que pouvons-nous faire pour à arrêter le massacre en Ukraine ? » 

Comme promis, je vous dis aujourd’hui ce que j’ai fais à trip personnel. J'ai un ami qui a un ami, un très bon ami en fait, et cet ami bien spécial est Vladimir Poutine. 

C’est là que je me suis dit : « Que ferais-je si mon pote était Poutine ? » La réponse est assez évidente. Je présume que je serais très contrarié par ce qui se passe en Ukraine et que je demanderais à cet ami : « Qu'est-ce qui t'arrive mon pote, es-tu devenu fou ? » sachant très bien que cette amitié spéciale serait mise en jeu. 

J'ai donc contacté cette personne et lui ai demandé de faire exactement cela. Je ne sais pas encore s'il ira de l'avant ou s'il l'a fait, mais il a effectivement reçu ma suggestion. 

Si mon ami a déjà contacté à Poutine, ce dernier lui a peut-être répondu « Ne vois tu pas ce que ces nazis font aux Russes qui vivant encore dans ce pays arriéré ? N'ai-je pas le droit de protéger mes concitoyens et de remettre ces paysans au pas ? » Vous voyez où je veux en venir ... 

Si mon ami sait bien utiliser son intelligence, peut parler efficacement à Poutine, être suffisamment convaincant et lui laisser voir une sortie plus qu’honorable si son armée fait demi-tour et retourne en Russie, nous pourrions être les témoins d’un miracle, alors c'est ce que je viens d'essayer. 

Bien sûr, deux choses peuvent arriver ; son pote lui dira peut-être : « Fou le camps ! » et cette belle amitié est jetée par la fenêtré, mais il peut aussi écouter et faire quelque chose de positif. Nous pourrions utiliser un miracle, même s'il est petit. 

Je n'ai aucune nouvelle de cet ami, mais je reste patient et confiant.

Que faire individuellement pour aider l'Ukraine ?

En plus de faire un don d'argent ou d’offrir un abri (aux réfugiés), que pouvons-nous faire d'autre, en tant qu'individus, pour déplacer donner un coup de pouce à l’Ukraine ? 

Une question bien difficile, en effet. Quelqu'un a-t-il une idée stratégique unique qui pourrait atténuer ou arrêter le massacre et l’avance russe ? 

Il doit y avoir des tactiques, des formes de contact ou d'autres stratagèmes qui pourraient, soit sauver ce pays, soit atténuer ses horribles souffrances.

À quoi pensez vous et que vous Quelles sont vos réflexions ou suggestions sur le sujet ? Merci de les partager ici si vous en avez. A mon tour, je vous dirai ce que j'ai fait ...

C’est quoi le bonheur ?

Le bonheur est un état bien difficile à définir. 

Le fait qu'il puisse s'agir d'une combinaison de santé, de relations, d'activités que nous aimons ou de lieu de résidence, tout cela est éclipsé par un facteur assez flou et difficile à cerner, appelé chance. 

Comme par exemple, la chance d'être doté d'un formidable ADN qui nous garde forts et en bonne santé, la chance d'être né dans un pays riche où règne la paix, ou tout aussi important, la chance d'être né naturellement intelligent et curieux, afin d'aider à son propre développement. 

L'acquisition du bonheur n'est donc pas du tout simple, juste ou logique. Cela prend aussi souvent beaucoup de temps et je dirais de nombreuses années, voire même toute une vie, pour atteindre ce merveilleux état d'esprit. 

Êtes-vous d'accord avec ce point de vue ?