Ces derniers jours, Dennis Muilenburg, le grand patron de Boeing, s’est retrouvé sur la sellette et lorsqu'un parent d’une des victimes lui a demandé de démissionner, il a répondu en affirmant qu'il n'avait pas été élevé pour abandonner si facilement.
Le problème est que lui ainsi que son conseil d’administration sont soit complètement pourris, soit totalement incompétents, mais ne devraient surtout pas être autorisés à rester à la tête de la société. On pourrait en dire autant des membres de l’administration fédérale (FAA) qui ont étés plus que laxistes avec le processus de certification du 737 MAX.
Dans le même temps, il n’y a toujours aucune date précise prévue où le « problème de logiciel » devrait être « réglé » et même si un tel développement se concrétisait, qui oserait voler dans cet appareil maudit ?
Je pense que Boeing n’aura finalement pas d’autre option que de reprendre tous les avions qui on étés vendus ou sont commandés, et si cela est possible, essayer de les retransformer peut-être en 737, version originale.
Au bout compte, Boeing devra se mettre à développer immédiatement l'avion qu'il aurait dû créer de toute pièce au lieu de « bricoler » cette version MAX qui n’a désormais plus d’avenir…
jeudi, octobre 31, 2019
mercredi, octobre 30, 2019
Vers une armée américaine canine ?
Comme beaucoup, j'avais entendu parler d'Abou Bakr al-Baghdadi, mais cet individu n'avait jamais eu pour moi la notoriété d’un Oussama ben Laden. C’est ainsi que lorsque Trump a annoncé sa capture, j'ai bien écouté l’intégralité sa conférence de presse.
Ce qui m'a le plus frappé, c'est quand il a dit: « Vous savez, ces gens [Daech] sont très intelligents. Ils ne se servent plus tellement de téléphones portables. Ils sont très forts techniquement. Vous savez, ils utilisent l’Internet mieux que personne au monde, sauf peut-être Donald Trump. Mais ils se servent incroyablement bien de l’Internet. » Cette partie était trop rigolote.
En tout cas, c’est bon de savoir qu’on puisse compter sur Trump si l’on a des problèmes d’Internet. Bien sûr, il y avait aussi la partie du chien, dans laquelle Trump a déclaré: « Regardez, personne n'a même été blessé. Notre chien, notre beau chien, un chien talentueux - a été blessé et nous l’avons ramené. Mais nous n'avons eu aucun soldat blessé. »
Ce qui me fait penser que le meilleur atout que nous puissions avoir dans cette intervention militaire aura été ce cabot. Réfléchissez un peu, nous pourrions commencer à faire de sérieuses économies budgétaires si nous remplacions soudainement tous nos F-35, qui sont inabordables, par une meute de chiens.
Comme pour le mur mexicain, nous demanderions aux habitants de Park City d'expédier leur surplus de cabots et d’en faire cadeau à notre armée !
Ce qui m'a le plus frappé, c'est quand il a dit: « Vous savez, ces gens [Daech] sont très intelligents. Ils ne se servent plus tellement de téléphones portables. Ils sont très forts techniquement. Vous savez, ils utilisent l’Internet mieux que personne au monde, sauf peut-être Donald Trump. Mais ils se servent incroyablement bien de l’Internet. » Cette partie était trop rigolote.
En tout cas, c’est bon de savoir qu’on puisse compter sur Trump si l’on a des problèmes d’Internet. Bien sûr, il y avait aussi la partie du chien, dans laquelle Trump a déclaré: « Regardez, personne n'a même été blessé. Notre chien, notre beau chien, un chien talentueux - a été blessé et nous l’avons ramené. Mais nous n'avons eu aucun soldat blessé. »
Ce qui me fait penser que le meilleur atout que nous puissions avoir dans cette intervention militaire aura été ce cabot. Réfléchissez un peu, nous pourrions commencer à faire de sérieuses économies budgétaires si nous remplacions soudainement tous nos F-35, qui sont inabordables, par une meute de chiens.
Comme pour le mur mexicain, nous demanderions aux habitants de Park City d'expédier leur surplus de cabots et d’en faire cadeau à notre armée !
mardi, octobre 29, 2019
Un système de santé américain bien malade
Hier soir, je regardais une émission d'informations à la télévision suisse romande, expliquant comment le système de santé helvétique basé sur les lois du marché (très similaire à celui des États-Unis) est en train de ruiner les ménages suisses.
Cela veut dire que les soins de santé doivent être sévèrement réglementés pour contenir la cupidité surgissant de tous les lieux.
La réglementation des prix n’est pas seulement nécessaire pour les compagnies d’assurance (qui devraient probablement disparaître) et les grandes sociétés pharmaceutiques, mais aussi pour les hôpitaux, les médecins, les spécialistes et tous ceux qui contribuent à la flambée des coûts des soins de santé.
Une fois de plus, il serait bon de s’attaquer aux causes d’un problème sociétal massif au lieu de ses symptômes les plus frappants, et ce processus de guérison devrait commencer beaucoup plus tôt que ne le pensent les hommes politiques, mais ne nous faisons surtout pas trop d'illusions ...
Cela veut dire que les soins de santé doivent être sévèrement réglementés pour contenir la cupidité surgissant de tous les lieux.
La réglementation des prix n’est pas seulement nécessaire pour les compagnies d’assurance (qui devraient probablement disparaître) et les grandes sociétés pharmaceutiques, mais aussi pour les hôpitaux, les médecins, les spécialistes et tous ceux qui contribuent à la flambée des coûts des soins de santé.
Une fois de plus, il serait bon de s’attaquer aux causes d’un problème sociétal massif au lieu de ses symptômes les plus frappants, et ce processus de guérison devrait commencer beaucoup plus tôt que ne le pensent les hommes politiques, mais ne nous faisons surtout pas trop d'illusions ...
lundi, octobre 28, 2019
Une nouvelle saison de courses de ski …
Ce week-end, je me suis levé tôt pour regarder les deuxièmes manches des GS hommes et femmes à Sölden, en Autriche, et j’ai beaucoup apprécié le spectacle.
Les conditions de printemps en octobre sont un nouveau concept en matière de ski de compétition, mais nous devrons peut-être nous y habituer dans un avenir très proche.
Quoi qu’il en soit, j’ai apprécié la victoire d’Alice Robinson, la petite kiwi, et me suis réjouis du retour en forme de Mathieu Faivre.
Ce qui est assez ironique, c’est que les ex-tourtereaux, Shiffrin et Faivre, ont chacun terminé deuxièmes de la première course de la saison.
Y voyez-vous comme moi une simple coïncidence ou y a-t-il autre chose ?
Les conditions de printemps en octobre sont un nouveau concept en matière de ski de compétition, mais nous devrons peut-être nous y habituer dans un avenir très proche.
Quoi qu’il en soit, j’ai apprécié la victoire d’Alice Robinson, la petite kiwi, et me suis réjouis du retour en forme de Mathieu Faivre.
Ce qui est assez ironique, c’est que les ex-tourtereaux, Shiffrin et Faivre, ont chacun terminé deuxièmes de la première course de la saison.
Y voyez-vous comme moi une simple coïncidence ou y a-t-il autre chose ?
dimanche, octobre 27, 2019
À la découverte de St. George, Utah
Pendant bien longtemps, notre fils et notre belle-fille nous ont vantés les mérites de St. George, cette agglomération située dans le sud de l'Utah.
Nous n'étions pourtant pas trop convaincus, tout simplement parce que nous n'y avons jamais pas passé beaucoup de temps et que nous n’y voyions guère qu’une autre ville sur le chemin menant de Salt Lake City à Las Vegas ou Los Angeles.
Un week-end passé dans cette région a complètement transformé notre façon de voir les choses. Nous pouvons maintenant apprécier l’engouement de nos enfants pour ce coin, ses pittoresques canyons de roches rouges et son atmosphère de désert, à seulement quatre heures et demie de Park City.
Nous y reviendrons!
Nous n'étions pourtant pas trop convaincus, tout simplement parce que nous n'y avons jamais pas passé beaucoup de temps et que nous n’y voyions guère qu’une autre ville sur le chemin menant de Salt Lake City à Las Vegas ou Los Angeles.
Un week-end passé dans cette région a complètement transformé notre façon de voir les choses. Nous pouvons maintenant apprécier l’engouement de nos enfants pour ce coin, ses pittoresques canyons de roches rouges et son atmosphère de désert, à seulement quatre heures et demie de Park City.
Nous y reviendrons!
samedi, octobre 26, 2019
Trois générations …
Le Tour de Saint-George est une course de vélo qui offre trois parcours différents.
Il y a d’abord la version toute simple de 56 km, puis celle de 80 km et enfin, pour les plus courageux, il y a 160 km qui les attendent. C’est ainsi que nous avons décidé d’aligner les trois générations que compte notre famille dans le parcours de 56 km, en incluant mon petit-fils Finn (11 ans), son père (40 ans) et moi, le grand-père, qui affiche 71 ans au compteur.
Même si St. George est situé dans l'extrême sud de l'Utah, il y faisait très froid, ce matin, à 8 heures, quand il a fallu se présenter au départ (6 degrés Celsius seulement), mais nous avons réussi à surmonter cet obstacle glacial et avons bien travaillé ensemble pour former une équipe solide, cohésive et efficace.
Ce qui est remarquable, c’est que Finn a terminé le premier de sa catégorie d’âge (jusqu’à 14 ans) et que nous avons tous réussi à atteindre, ensemble, la ligne d’arrivée.
L’an prochain ? Pourquoi pas les 80 km ?
Il y a d’abord la version toute simple de 56 km, puis celle de 80 km et enfin, pour les plus courageux, il y a 160 km qui les attendent. C’est ainsi que nous avons décidé d’aligner les trois générations que compte notre famille dans le parcours de 56 km, en incluant mon petit-fils Finn (11 ans), son père (40 ans) et moi, le grand-père, qui affiche 71 ans au compteur.
Même si St. George est situé dans l'extrême sud de l'Utah, il y faisait très froid, ce matin, à 8 heures, quand il a fallu se présenter au départ (6 degrés Celsius seulement), mais nous avons réussi à surmonter cet obstacle glacial et avons bien travaillé ensemble pour former une équipe solide, cohésive et efficace.
Ce qui est remarquable, c’est que Finn a terminé le premier de sa catégorie d’âge (jusqu’à 14 ans) et que nous avons tous réussi à atteindre, ensemble, la ligne d’arrivée.
L’an prochain ? Pourquoi pas les 80 km ?
vendredi, octobre 25, 2019
Bannon, le marionnettiste
Suite à mon blog précédent, j'ai pris le temps de regarder attentivement l'émission «Zero-Tolerance» sur la chaine americaine PBS, qui décrivait en détails comment Trump a été diaboliquement installé à la Maison Blanche par un trio d’affreux Jojos composé de Steve Bannon, Jeff Sessions et Steve Miller.
Bannon, était en fait le cerveau derrière cette usurpation de pouvoir, sous le couvert d’un nouveau dogme nationaliste axé sur l’immigration et le les accords commerciaux.
Le documentaire explique également comment Trump s’est trouvé un peu par hasard choisit comme candidat providentiel, avec tous « ses gros défauts », comme l’admet du reste Bannon, avant de devenir la marionnette dans les mains de ce dernier.
En fait, le film montre parfaitement bien que Bannon s’est « servit » de Sessions et de Miller pour les installer à des postes clés afin de faire avancer son projet, de pouvoir bien encadrer Trump et du même coup, faire la preuve publique que le fameux « homme d'affaires » que prétendait être Trump n’avait en réalité aucune idée dans la façon de diriger le pays.
Pourtant, tout a très bien fonctionné tant que Steve Bannon a pu tirer les ficelles de cet homme égocentrique qui se croyait enfin arrivé au sommet de sa gloire. Enfin, que cela me plaise ou non, Bannon n’est pas juste une « grande gueule », c’est aussi un être machiavélique terriblement efficace.
Bannon, était en fait le cerveau derrière cette usurpation de pouvoir, sous le couvert d’un nouveau dogme nationaliste axé sur l’immigration et le les accords commerciaux.
Le documentaire explique également comment Trump s’est trouvé un peu par hasard choisit comme candidat providentiel, avec tous « ses gros défauts », comme l’admet du reste Bannon, avant de devenir la marionnette dans les mains de ce dernier.
En fait, le film montre parfaitement bien que Bannon s’est « servit » de Sessions et de Miller pour les installer à des postes clés afin de faire avancer son projet, de pouvoir bien encadrer Trump et du même coup, faire la preuve publique que le fameux « homme d'affaires » que prétendait être Trump n’avait en réalité aucune idée dans la façon de diriger le pays.
Pourtant, tout a très bien fonctionné tant que Steve Bannon a pu tirer les ficelles de cet homme égocentrique qui se croyait enfin arrivé au sommet de sa gloire. Enfin, que cela me plaise ou non, Bannon n’est pas juste une « grande gueule », c’est aussi un être machiavélique terriblement efficace.
jeudi, octobre 24, 2019
Bannon, la « Grande Gueule » américaine
Je viens de regarder l’interview de Steve Bannon par Ann Coulter sur la chaîne PBS dans le cadre de son émission d’actualité Frontline.
L'homme est la « Grande Gueule » par excellence et suit une tactique utilisée par toute cette catégorie d’individus, comme Trump, Berlusconi ou Tapie.
Il m'a rappelé trois personnes avec lesquelles j’ai travaillé au cours de ma carrière, qui noyaient ceux qui voulaient bien les écouter dans un déluge de paroles, d’où la conversation etait absente et où il n’y avait jamais de place pour poser des questions ou encore pour appuyer les arguments sur des fait irréfutables, mais dans lequel quelques mots intrigants ou sophistiqués avaient été inclus dans la sauce pour rendre le discours plus élaboré et un peu plus crédible.
Pour tous ces beaux parleurs, l’utilisation du monologue est essentielle, car ceux-ci ne peuvent laisser aucune place aux voix dissidentes qui risqueraient de démystifier leurs théories largement infondées.
Bien sûr, dans le cas de cette entrevue télévisée, l'interviewer de droite s’est bien assurée de laisser Bannon décharger son dogme nationaliste comme si cela était parole d'Évangile. Les gens comme Bannon sont des girouettes machiavéliques qui utilisent n’importe quelle cause pour arriver à leurs fins.
Par exemple, quels sont les avantages du nationalisme que Bannon défend si farouchement, sur une planète en train de mourir de surexploitation et de surpopulation ? Absolument aucun. Le globalisme est la réponse. Celui-ci peut parfaitement fonctionner si il est bien réglementé.
Bannon et ses disciples maîtrisent parfaitement le sentiment de colère et de frustration qui caractérise souvent l'homme de la rue en simplifiant à l'excès tous les problèmes et en dévoyant des vérités toutes simples.
Le grand nombre de personnes qui approuvent ses théories sont le plus souvent paresseuses, fainéantes, méchantes ou une combinaison des trois traits. Fait intéressant, et parce qu’elle constituée d'une accumulation de mots sans signification et du pur baratin, ce type de communication reposant uniquement sur un tsunami verbal ne s’exporte pas très bien.
Berlusconi et Tapie n’auraient pas pu avoir d’audience en dehors de leurs pays respectifs, et si Steve Bannon revendique un certain succès au Royaume-Uni en ayant fait avancer le Brexit, il échouait lamentablement lors de ses récentes campagnes d'endoctrinement en France et en Italie.
Je conseille à tous les lecteurs qui maîtrisent suffisamment bien l’anglais de visionner la vidéo ci-dessous. Finalement, j’aime mieux la façon dont Steve Bannon s’est relooké. Un peu plus de classe avec toujours autant d’épaisseurs de chemises !
L'homme est la « Grande Gueule » par excellence et suit une tactique utilisée par toute cette catégorie d’individus, comme Trump, Berlusconi ou Tapie.
Il m'a rappelé trois personnes avec lesquelles j’ai travaillé au cours de ma carrière, qui noyaient ceux qui voulaient bien les écouter dans un déluge de paroles, d’où la conversation etait absente et où il n’y avait jamais de place pour poser des questions ou encore pour appuyer les arguments sur des fait irréfutables, mais dans lequel quelques mots intrigants ou sophistiqués avaient été inclus dans la sauce pour rendre le discours plus élaboré et un peu plus crédible.
Pour tous ces beaux parleurs, l’utilisation du monologue est essentielle, car ceux-ci ne peuvent laisser aucune place aux voix dissidentes qui risqueraient de démystifier leurs théories largement infondées.
Bien sûr, dans le cas de cette entrevue télévisée, l'interviewer de droite s’est bien assurée de laisser Bannon décharger son dogme nationaliste comme si cela était parole d'Évangile. Les gens comme Bannon sont des girouettes machiavéliques qui utilisent n’importe quelle cause pour arriver à leurs fins.
Par exemple, quels sont les avantages du nationalisme que Bannon défend si farouchement, sur une planète en train de mourir de surexploitation et de surpopulation ? Absolument aucun. Le globalisme est la réponse. Celui-ci peut parfaitement fonctionner si il est bien réglementé.
Bannon et ses disciples maîtrisent parfaitement le sentiment de colère et de frustration qui caractérise souvent l'homme de la rue en simplifiant à l'excès tous les problèmes et en dévoyant des vérités toutes simples.
Le grand nombre de personnes qui approuvent ses théories sont le plus souvent paresseuses, fainéantes, méchantes ou une combinaison des trois traits. Fait intéressant, et parce qu’elle constituée d'une accumulation de mots sans signification et du pur baratin, ce type de communication reposant uniquement sur un tsunami verbal ne s’exporte pas très bien.
Berlusconi et Tapie n’auraient pas pu avoir d’audience en dehors de leurs pays respectifs, et si Steve Bannon revendique un certain succès au Royaume-Uni en ayant fait avancer le Brexit, il échouait lamentablement lors de ses récentes campagnes d'endoctrinement en France et en Italie.
Je conseille à tous les lecteurs qui maîtrisent suffisamment bien l’anglais de visionner la vidéo ci-dessous. Finalement, j’aime mieux la façon dont Steve Bannon s’est relooké. Un peu plus de classe avec toujours autant d’épaisseurs de chemises !
mercredi, octobre 23, 2019
Mon père, l'entrepreneur
Je n’ai jamais vraiment compris que mon père était un vrai entrepreneur. Cela a prit du temps, mais c’était tellement vrai.
Très jeune, alors qu’il grandissait à Montriond, ce village isolé dans un coin perdu de Haute-Savoie, alors qu’il n’était encore qu’un petit garçon, son regard avait été attirée par un objet brillant, au sol, scintillant au soleil comme un trésor providentiel. Alors qu’il s’approchait pour le saisir le trésor s’est transformé en vipère qui lui échappa des doigts …
Plus tard, mon père est allé à Chamonix apprendre à travailler le bois, mais n’a pas continué, et au lieu de travailler pour les autres, a décidé de se mettre à son compte et à lancé sa propre fromagerie. Ce travail était difficile, ingrat et ne rapportait pas grand-chose. Mais cela le maintenait en activité, lui apprenait le négoce, l’art de l’achat et de la vente.
Bien sûr, il a construit lui-même sa propre maison familiale qui allait accueillir mes parents après leur mariage et dans laquelle ils aller passer leur vie entière. Pendant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande, personne ne voulait être maire d’un petit village frontalier avec la Suisse. Devinez donc qui s’est retrouve à la mairie ? Mon père, une fois de plus.
Chaque jour, il faisait de son mieux pour tromper les Allemands, faisait des faux papiers de tous cotés et guidait les Juifs fuyant les Nazis à travers les montagnes pour rejoindre la sécurité de la Suisse voisine.
Plus tard, en 1956, alors qu'il poursuivait son activité de fromager dans son village d’alpage des Lindarets, mon père vit les premiers touristes arriver sur une nouvelle route goudronnée. Un voisin venait juste de commencer à vendre des rafraîchissements aux villégiateurs et mon père était fasciné par les petites bouteilles de boissons gazeuses colorées qui étaient lui étaient livrées régulièrement. Il a donc décidé de faire de même et s'est mis à construire la première partie de ce qui allait devenir notre restaurant familial, et allait nous sortir ainsi d’une vie misérable.
Sa maladie d’entreprendre ne l’a jamais quitté ; à la fin de la soixantaine il a transformé sa maison en y ouvrant un petit hôtel familial pour les classes de neiges et les jeunes skieurs afin de mieux occuper la saison hivernale.
Non, mon père n'était pas quelqu’un de chaleureux et d’effusif avec sa femme et ses enfants, mais très peu d'entrepreneurs le sont. Il était concentré à fond sur son travail et ses projets, et je ne peux que respecter son chemin de vie tumultueux et lui en être très reconnaissant, car sans lui, je n’existerai pas.
Très jeune, alors qu’il grandissait à Montriond, ce village isolé dans un coin perdu de Haute-Savoie, alors qu’il n’était encore qu’un petit garçon, son regard avait été attirée par un objet brillant, au sol, scintillant au soleil comme un trésor providentiel. Alors qu’il s’approchait pour le saisir le trésor s’est transformé en vipère qui lui échappa des doigts …
Plus tard, mon père est allé à Chamonix apprendre à travailler le bois, mais n’a pas continué, et au lieu de travailler pour les autres, a décidé de se mettre à son compte et à lancé sa propre fromagerie. Ce travail était difficile, ingrat et ne rapportait pas grand-chose. Mais cela le maintenait en activité, lui apprenait le négoce, l’art de l’achat et de la vente.
Bien sûr, il a construit lui-même sa propre maison familiale qui allait accueillir mes parents après leur mariage et dans laquelle ils aller passer leur vie entière. Pendant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande, personne ne voulait être maire d’un petit village frontalier avec la Suisse. Devinez donc qui s’est retrouve à la mairie ? Mon père, une fois de plus.
Chaque jour, il faisait de son mieux pour tromper les Allemands, faisait des faux papiers de tous cotés et guidait les Juifs fuyant les Nazis à travers les montagnes pour rejoindre la sécurité de la Suisse voisine.
Plus tard, en 1956, alors qu'il poursuivait son activité de fromager dans son village d’alpage des Lindarets, mon père vit les premiers touristes arriver sur une nouvelle route goudronnée. Un voisin venait juste de commencer à vendre des rafraîchissements aux villégiateurs et mon père était fasciné par les petites bouteilles de boissons gazeuses colorées qui étaient lui étaient livrées régulièrement. Il a donc décidé de faire de même et s'est mis à construire la première partie de ce qui allait devenir notre restaurant familial, et allait nous sortir ainsi d’une vie misérable.
Sa maladie d’entreprendre ne l’a jamais quitté ; à la fin de la soixantaine il a transformé sa maison en y ouvrant un petit hôtel familial pour les classes de neiges et les jeunes skieurs afin de mieux occuper la saison hivernale.
Non, mon père n'était pas quelqu’un de chaleureux et d’effusif avec sa femme et ses enfants, mais très peu d'entrepreneurs le sont. Il était concentré à fond sur son travail et ses projets, et je ne peux que respecter son chemin de vie tumultueux et lui en être très reconnaissant, car sans lui, je n’existerai pas.
mardi, octobre 22, 2019
Snowboarder à en mourir
Hier, lors de notre promenade matinale, nous avons remarqué des traces de snowboard toutes fraîche au cimetière de Park City et cela n’a pas manqué de nous intriguer.
J’ai également remarqué qu’elles arrivaient toutes au même endroit, vers une modeste pierre tombale à même le sol, où se trouvait gravé le prénom d’Anna.
Je me suis alors rapproché et, utilisant ce talent secret, jamais encore révélé, qui consiste à parler aux morts, j'ai engagé une conversation avec le défunt qui habitait là.
Après m'être présenté, j'ai demandé: « Qui êtes-vous ? » « Je m’appelle Anna, » me répondit un voix, « Comment vas-tu ? »
J’ai aussitôt dit : « Bien, je n’ai pas pu m'empêcher de remarquer les jolies traces que quelqu'un a faites à côté de votre tombe. C’est vraiment cool. »
Toute fière, elle s’est alors écriée: « C’est moi hier, juste après la chute de neige. J’ai pas pu résister ! »
Impressionné, j’ai laissé échapper mon admiration : « Et bien, t’es vachement bonne ! Tu fais ça souvent ? »
Elle a admis: « Pas aussi souvent que je devrais, en plus je fatigue très vite et c'est très pénible de sortir et rentrer la planche dans la tombe, mais quand tu aimes la glisse, rien ne t'arrête ! »
Surpris, j’ai essayé de conclure : «Alors, pas de snowboard aujourd'hui ? »
Elle a alors parfaitement compris mon soucis en disant: « Tu sais, j’aime mieux ne pas sortir pendant le jour, je ne suis plus tellement jolie ! »
J’ai également remarqué qu’elles arrivaient toutes au même endroit, vers une modeste pierre tombale à même le sol, où se trouvait gravé le prénom d’Anna.
Je me suis alors rapproché et, utilisant ce talent secret, jamais encore révélé, qui consiste à parler aux morts, j'ai engagé une conversation avec le défunt qui habitait là.
Après m'être présenté, j'ai demandé: « Qui êtes-vous ? » « Je m’appelle Anna, » me répondit un voix, « Comment vas-tu ? »
J’ai aussitôt dit : « Bien, je n’ai pas pu m'empêcher de remarquer les jolies traces que quelqu'un a faites à côté de votre tombe. C’est vraiment cool. »
Toute fière, elle s’est alors écriée: « C’est moi hier, juste après la chute de neige. J’ai pas pu résister ! »
Impressionné, j’ai laissé échapper mon admiration : « Et bien, t’es vachement bonne ! Tu fais ça souvent ? »
Elle a admis: « Pas aussi souvent que je devrais, en plus je fatigue très vite et c'est très pénible de sortir et rentrer la planche dans la tombe, mais quand tu aimes la glisse, rien ne t'arrête ! »
Surpris, j’ai essayé de conclure : «Alors, pas de snowboard aujourd'hui ? »
Elle a alors parfaitement compris mon soucis en disant: « Tu sais, j’aime mieux ne pas sortir pendant le jour, je ne suis plus tellement jolie ! »
lundi, octobre 21, 2019
Mais où passe donc mon temps ?
Autrefois, il me semble que j’avais plus de temps à perdre sur des projets improductifs, comme rêvasser et gaspiller bêtement le temps qui m’était alloué.
Désormais, alors que je continue toujours de gaspiller ce temps si précieux, mon allocation semble avoir considérablement diminuée et je manque de plus en plus d'espace libre pour y fourrer toutes les petites idées que j’aimerai mettre en œuvre, les corvées qui semblent prendre un retard fou et toutes les choses utiles que je devrais faire. Mon réservoir de temps doit avoir de sérieuses fuites …
Cela devient un énorme problème car mes plans ne se réduisent absolument pas et sont en train de former une longue queue impossible à résorber, juste devant mes yeux. Quelqu'un a-t-il une solution ou même une petite suggestion ?
Désormais, alors que je continue toujours de gaspiller ce temps si précieux, mon allocation semble avoir considérablement diminuée et je manque de plus en plus d'espace libre pour y fourrer toutes les petites idées que j’aimerai mettre en œuvre, les corvées qui semblent prendre un retard fou et toutes les choses utiles que je devrais faire. Mon réservoir de temps doit avoir de sérieuses fuites …
Cela devient un énorme problème car mes plans ne se réduisent absolument pas et sont en train de former une longue queue impossible à résorber, juste devant mes yeux. Quelqu'un a-t-il une solution ou même une petite suggestion ?
dimanche, octobre 20, 2019
Quand la neige arrive trop tôt ...
Ce mois d’octobre aura été jusqu'à présent particulièrement enneigé. Park City a reçu sa première couche de poudre le 17 octobre, et ce matin c’était encore plus blanc !
Est-ce que tout ça va rester ? Peut-être dans les sommets, mais probablement pas autour de notre maison.
Cela dit, les premiers flocons de neige ne manquent jamais d’enthousiasmer les gens du coin, ceux de Salt Lake City et tous les amoureux de l'Utah, qu'ils vivent à Los Angeles, New York ou en Floride. Ces premières chutes de neige ne font plus sur moi l’impression qu’elles faisaient autrefois.
Tout d’abord, ma survie ne dépend plus à 100% du ski et j’ai appris, au fil des ans, à ne pas trop me laisser exciter par cette neige prématurée. Je préférerais avoir de fortes accumulations de poudreuse en début décembre plutôt qu’une myriade de petites précipitations en octobre qui finissent toutes par fondre.
Pourtant, ce matin, je ressens toujours cette vieille anticipation !
Est-ce que tout ça va rester ? Peut-être dans les sommets, mais probablement pas autour de notre maison.
Cela dit, les premiers flocons de neige ne manquent jamais d’enthousiasmer les gens du coin, ceux de Salt Lake City et tous les amoureux de l'Utah, qu'ils vivent à Los Angeles, New York ou en Floride. Ces premières chutes de neige ne font plus sur moi l’impression qu’elles faisaient autrefois.
Pourtant, ce matin, je ressens toujours cette vieille anticipation !
samedi, octobre 19, 2019
Grand temps de m'entraîner !
Samedi prochain, je suis inscrit pour une course cycliste de route avec mon fils et mon petit-fils. La compétition se déroule à St. George, au sud de l’Utah, dans le désert.
Là-bas il fait encore beau et chaud, mais il va falloir me farcir 56 km en pédalant. Cela promet d’être une expérience inoubliable ...
Le seul problème est que je ne me suis pas beaucoup entraîné et que je suis un peu inquiet de pouvoir passer la ligne d’arrivée sans être sur les genoux et avec le postérieur en feu.
À ce jour, tout cet entraînement reste à faire et je dois encore passer progressivement de 30 km à ... 56 km. Souhaitez moi bonne chance !
Là-bas il fait encore beau et chaud, mais il va falloir me farcir 56 km en pédalant. Cela promet d’être une expérience inoubliable ...
Le seul problème est que je ne me suis pas beaucoup entraîné et que je suis un peu inquiet de pouvoir passer la ligne d’arrivée sans être sur les genoux et avec le postérieur en feu.
À ce jour, tout cet entraînement reste à faire et je dois encore passer progressivement de 30 km à ... 56 km. Souhaitez moi bonne chance !
vendredi, octobre 18, 2019
Semelles de chamois, bouquetin et chèvres américaines
Nos chaussures d'escalade moderne sont le fruit d’important travaux en recherche et développement ainsi qu’en maîtrise des matériaux modernes.
Cependant, bien avant que La Scarpa et La Sportiva nous proposent leurs meilleurs et tout derniers modèles, la nature avait déjà doté les chamois, les bouquetins et les chèvres des montagnes rocheuses avec des sabots qui n’avaient rien à envier à ces produits de pointe.
D’abord, la périphérie de leurs sabots a la même corne que celle du sabot de cheval. Chacun des deux orteils dans les ongles du sabot (A) peut ainsi s'agripper à des fissures ou à des irrégularités dans le rocher.
Cette tenue est augmentée par un coussinet charnu qui dépasse légèrement sous le sabot. Cette partie plus souple et suffisamment texturée, fournit toute la traction et l’adhérence nécessaires lorsque l’animal se trouve sur du rocher lisse, des zones humides ou de la glace.
De plus, les deux orteils agissent un peu comme une suspension indépendante (B) en s’étalant au maximum sur les reliefs inégaux afin d’optimiser la surface en prise.
Lors de descentes très raides, l'animal utilise les points de contact supplémentaires qu’offrent ses ergots arrière (C), minimisant ainsi le risque de glissement lorsque s’additionnent poids de l’animal et forces de gravitation.
Maintenant que vous savez pourquoi ces fins grimpeurs ont le pied si sûr, nous essayerons de déterminer lequel des trois est le montagnard le plus performant dans la catégorie « ruminant ».
Sachez simplement que dans ce trio, le bouquetin se démarque en grimpant aux arbres ; bon, disons juste dans les branches du bas, quand il a envie de se restaurer avec le feuillage !
Cependant, bien avant que La Scarpa et La Sportiva nous proposent leurs meilleurs et tout derniers modèles, la nature avait déjà doté les chamois, les bouquetins et les chèvres des montagnes rocheuses avec des sabots qui n’avaient rien à envier à ces produits de pointe.
D’abord, la périphérie de leurs sabots a la même corne que celle du sabot de cheval. Chacun des deux orteils dans les ongles du sabot (A) peut ainsi s'agripper à des fissures ou à des irrégularités dans le rocher.
Cette tenue est augmentée par un coussinet charnu qui dépasse légèrement sous le sabot. Cette partie plus souple et suffisamment texturée, fournit toute la traction et l’adhérence nécessaires lorsque l’animal se trouve sur du rocher lisse, des zones humides ou de la glace.
De plus, les deux orteils agissent un peu comme une suspension indépendante (B) en s’étalant au maximum sur les reliefs inégaux afin d’optimiser la surface en prise.
Lors de descentes très raides, l'animal utilise les points de contact supplémentaires qu’offrent ses ergots arrière (C), minimisant ainsi le risque de glissement lorsque s’additionnent poids de l’animal et forces de gravitation.
Maintenant que vous savez pourquoi ces fins grimpeurs ont le pied si sûr, nous essayerons de déterminer lequel des trois est le montagnard le plus performant dans la catégorie « ruminant ».
Sachez simplement que dans ce trio, le bouquetin se démarque en grimpant aux arbres ; bon, disons juste dans les branches du bas, quand il a envie de se restaurer avec le feuillage !
jeudi, octobre 17, 2019
Déçus par un débat démocratique de plus
À mon avis, ce 4ème débat démocratique aura été assez décevant. La raison principale reste que le trio de vieux qui sont toujours en tête, continuent de vieillir plus vite que prévu, et je n’ai aucune envie de me farcir un autre président septuagénaire.
Sanders a encore prit un coup de vieux après sa crise cardiaque et n’a pas rajeuni, Biden avait l’air aux abois et Warren semblait nerveuse et sur la défensive.
Biden dit que le programme de santé de Sanders et Warren coûtera 3 000 milliards de dollars par an, ce qui est un peu en dessous de ce que coûtent aujourd’hui les soins de santé aux États-Unis. Il n'y a donc pas un centime ajouté à ce que nous payons pour rester en bonne santé, et tout est une question de saisie de données. Qui paie exactement pour quoi et comment?
Quant à Warren, elle est toujours incapable d’expliquer comment elle va payer pour tous ses programmes. Leurs petites calculettes ne sont sûrement pas assez fiables pour avoir leur place sur le bureau présidentiel ...
Les deux seules raisons de se réjouir, Dieu merci, viennent de candidats plus jeunes, Buttigied et Klobuchar qui se sont distingués, mais ceux-ci feraient mieux de se mettre le « turbo » s'ils veulent avoir une chance à être nominés. Enfin, je pense qu’Harris est cuite et que Booker ainsi qu’O'Rourke semblent désormais à court d’idées…
La bonne nouvelle finale est que, même le pire des candidats qui on débattu hier soir est encore et de loin, le ou la plus qualifié(e) par rapport au clown qui occupe la maison Blanche.
Sanders a encore prit un coup de vieux après sa crise cardiaque et n’a pas rajeuni, Biden avait l’air aux abois et Warren semblait nerveuse et sur la défensive.
Biden dit que le programme de santé de Sanders et Warren coûtera 3 000 milliards de dollars par an, ce qui est un peu en dessous de ce que coûtent aujourd’hui les soins de santé aux États-Unis. Il n'y a donc pas un centime ajouté à ce que nous payons pour rester en bonne santé, et tout est une question de saisie de données. Qui paie exactement pour quoi et comment?
Quant à Warren, elle est toujours incapable d’expliquer comment elle va payer pour tous ses programmes. Leurs petites calculettes ne sont sûrement pas assez fiables pour avoir leur place sur le bureau présidentiel ...
Les deux seules raisons de se réjouir, Dieu merci, viennent de candidats plus jeunes, Buttigied et Klobuchar qui se sont distingués, mais ceux-ci feraient mieux de se mettre le « turbo » s'ils veulent avoir une chance à être nominés. Enfin, je pense qu’Harris est cuite et que Booker ainsi qu’O'Rourke semblent désormais à court d’idées…
La bonne nouvelle finale est que, même le pire des candidats qui on débattu hier soir est encore et de loin, le ou la plus qualifié(e) par rapport au clown qui occupe la maison Blanche.
mercredi, octobre 16, 2019
Sacré décalage horaire !
Faire de grands voyages d’Est en Ouest ou d’Ouest en Est serait bien plus amusant si ce n’était pas pour ce sacré décalage horaire et tous ses effets pervers. On dit qu’il faut un jour par fuseau horaire pour récupérer les effets du décalage et c’est sans doute vrai.
Même dans la direction Est-Ouest, la plus favorable, comme celle de notre voyage de retour depuis l’Europe, il nous a quand mème fallu une semaine pour nous remettre des huit heures de difference !
La communauté scientifique affirme que le décalage horaire n'est pas seulement un inconvénient passager, cela a également un énorme impact physiologique sur le corps humain. Les personnes qui voyagent beaucoup sont plus susceptibles de prendre des kilos supplémentaires, d’avoir des sautes d’humeur et de se démolir leur système cardiovasculaire.
Apparemment, chacune des milliards de cellules de notre corps a sa propre horloge, et des fonctions vitales comme le rythme cardiaque, la digestion et le métabolisme sont complètement perturbées quand les organes ne peuvent pas savoir quelle est l’heure exacte.
En conséquence, de plus en plus de voyageurs essayent de lutter contre le décalage horaire en avalant des médicaments comme la mélatonine, des pilules anti-anxiété comme le Xanax, porter des gadgets comme les lunettes luminescentes Propeaq et même installer des applications spéciales sur leurs « smart phones » !
Nous attendons de voir comment ces solutions fonctionnent avant d’envisager sérieusement leur utilisation ...
Même dans la direction Est-Ouest, la plus favorable, comme celle de notre voyage de retour depuis l’Europe, il nous a quand mème fallu une semaine pour nous remettre des huit heures de difference !
La communauté scientifique affirme que le décalage horaire n'est pas seulement un inconvénient passager, cela a également un énorme impact physiologique sur le corps humain. Les personnes qui voyagent beaucoup sont plus susceptibles de prendre des kilos supplémentaires, d’avoir des sautes d’humeur et de se démolir leur système cardiovasculaire.
Apparemment, chacune des milliards de cellules de notre corps a sa propre horloge, et des fonctions vitales comme le rythme cardiaque, la digestion et le métabolisme sont complètement perturbées quand les organes ne peuvent pas savoir quelle est l’heure exacte.
En conséquence, de plus en plus de voyageurs essayent de lutter contre le décalage horaire en avalant des médicaments comme la mélatonine, des pilules anti-anxiété comme le Xanax, porter des gadgets comme les lunettes luminescentes Propeaq et même installer des applications spéciales sur leurs « smart phones » !
Nous attendons de voir comment ces solutions fonctionnent avant d’envisager sérieusement leur utilisation ...
mardi, octobre 15, 2019
Quelle façon d’estimer le coût du ski !
Selon le journal Britannique Daily Mail, c’est Bansko, en Bulgarie, l’endroit le moins cher d’Europe pour passer des vacances de ski en famille, alors que l’Italie compte le plus grand nombre de stations offrant le meilleur rapport qualité-prix.
D'après le rapport que j'ai lu, une semaine de vacances de ski en Bulgarie ne coûte que l’équivalent 1 755 euros pour une famille de quatre personnes. Cela peut se comparer aux stations de mon coin d’origine, Morzine et Avoriaz, classées respectivement 11e et 18e dans cette même enquête, avec un coût de 2 396 et 2 599 euros.
Cela me parait très bon marché, même si les chiffres n’incluent pas les frais de transport entre domicile et station de ski.
Pas tellement étonnant, car selon les tables fournies par le journal et reproduites ci-dessus, les skieurs britanniques n’ont ni besoin de petit-déjeuner ni de dîner et sont prêts à coucher à la belle étoile, en plein hiver...
Je présume qu'il s'agit des sacrifices qu’ils leur faudra s’imposer à l’aube d’un Brexit qui va être brutal !
D'après le rapport que j'ai lu, une semaine de vacances de ski en Bulgarie ne coûte que l’équivalent 1 755 euros pour une famille de quatre personnes. Cela peut se comparer aux stations de mon coin d’origine, Morzine et Avoriaz, classées respectivement 11e et 18e dans cette même enquête, avec un coût de 2 396 et 2 599 euros.
Cela me parait très bon marché, même si les chiffres n’incluent pas les frais de transport entre domicile et station de ski.
Pas tellement étonnant, car selon les tables fournies par le journal et reproduites ci-dessus, les skieurs britanniques n’ont ni besoin de petit-déjeuner ni de dîner et sont prêts à coucher à la belle étoile, en plein hiver...
Je présume qu'il s'agit des sacrifices qu’ils leur faudra s’imposer à l’aube d’un Brexit qui va être brutal !
lundi, octobre 14, 2019
Le (bon) moyen de lutter contre le changement climatique
Alors que nous étions en Europe, c’était le « changement climatique », pas Trump, qui était le sujet quotidien de nos conversations. J’ai déjà beaucoup écrit sur le sujet, mais je crois utile de rappeler que les émissions de CO2 ne sont pas la vraie raison de nos malheurs.
Le problème est que nous sommes beaucoup trop nombreux sur une planète devenue trop étroite pour accueillir une présence humaine aussi massive et en proie à des désirs inassouvis d'expansion et de domination.
Le vrai problème c’est la surpopulation, pas les émissions de CO2, qui est la raison derrière le symptôme du réchauffement climatique. Ne croyez pas que je suggère d’annihiler deux tiers de l'humanité d’un seul coup. Pas du tout.
Je recommande plutôt des mesures fortes, généralisées et globales pour limiter et contrôler les naissances, afin de ralentir de façon radicale l’explosion de la population planétaire avant de passer à la vitesse supérieure et songer à réduire celle-ci graduellement pour retrouver un équilibre durable.
Le problème est que nous sommes beaucoup trop nombreux sur une planète devenue trop étroite pour accueillir une présence humaine aussi massive et en proie à des désirs inassouvis d'expansion et de domination.
Le vrai problème c’est la surpopulation, pas les émissions de CO2, qui est la raison derrière le symptôme du réchauffement climatique. Ne croyez pas que je suggère d’annihiler deux tiers de l'humanité d’un seul coup. Pas du tout.
Je recommande plutôt des mesures fortes, généralisées et globales pour limiter et contrôler les naissances, afin de ralentir de façon radicale l’explosion de la population planétaire avant de passer à la vitesse supérieure et songer à réduire celle-ci graduellement pour retrouver un équilibre durable.
dimanche, octobre 13, 2019
Fermeture saisonnière du jardin
Nous adorons passer beaucoup de temps dans notre jardin entre nos rocailles, les fleurs et notre potager.
Cette histoire d’amour annuelle qui dure six mois touche désormais à sa fin. Hier, j'ai tondu le gazon pour une dernière fois alors que mon épouse déblayait toutes les plantes fanées afin que tout soit prêt pour dégager toutes nos feuilles mortes dans les semaines qui viennent.
Une autre saison arrive et la vie continue !
Cette histoire d’amour annuelle qui dure six mois touche désormais à sa fin. Hier, j'ai tondu le gazon pour une dernière fois alors que mon épouse déblayait toutes les plantes fanées afin que tout soit prêt pour dégager toutes nos feuilles mortes dans les semaines qui viennent.
Une autre saison arrive et la vie continue !
samedi, octobre 12, 2019
Sommes-nous devenus « unbossable » ?
D’abord que veut dire « unbossable » ?
Il s'agit de ma propre invention. Probablement quelqu’un d’insoumis, qui ne tolère plus d’être commandé. En anglais on dit « to boss someone around » pour "donner des ordres" …
L'autre jour, alors que nous étions en taxi, la chauffeur nous a posé beaucoup de questions, dont certaines étaient un tantinet trop personnelles.
Cela m’a un peu énervée et quand elle m'a demandé: « « Que faisais-tu avant d'être à la retraite ? » J’ai répondu: «Ce serai beaucoup trop long à t’expliquer ; je dirai simplement que depuis la retraite, nous n’avons plus besoin de nous stresser au travail et nos patrons (boss en anglais) ne nous manquent pas du tout. En fait, je dirai que sommes désormais devenus « unbossable » (impossibles à commander) ».
C’est bien ça, nous ne pouvons plus être contrôlés par qui que ce soit ». J’ai trouvé que ma réponse était bien ficelée et je suis assez content d’avoir remis cette petite curieuse à sa place !
Il s'agit de ma propre invention. Probablement quelqu’un d’insoumis, qui ne tolère plus d’être commandé. En anglais on dit « to boss someone around » pour "donner des ordres" …
L'autre jour, alors que nous étions en taxi, la chauffeur nous a posé beaucoup de questions, dont certaines étaient un tantinet trop personnelles.
Cela m’a un peu énervée et quand elle m'a demandé: « « Que faisais-tu avant d'être à la retraite ? » J’ai répondu: «Ce serai beaucoup trop long à t’expliquer ; je dirai simplement que depuis la retraite, nous n’avons plus besoin de nous stresser au travail et nos patrons (boss en anglais) ne nous manquent pas du tout. En fait, je dirai que sommes désormais devenus « unbossable » (impossibles à commander) ».
C’est bien ça, nous ne pouvons plus être contrôlés par qui que ce soit ». J’ai trouvé que ma réponse était bien ficelée et je suis assez content d’avoir remis cette petite curieuse à sa place !
vendredi, octobre 11, 2019
L'absurde système de santé américain
Le 29 août dernier, je rendais visite à mon médecin de famille, au centre médical de Park City, pour mon bilan de santé annuel.
Étant donné que je suis à la retraite et bénéficie d’un régime spécial, je m'attendais à ce que cette visite de soins préventifs ne me coûte rien.
À mon retour de vacances, j'ai découvert une petite facture de juste 5 euros pour m’acquitter du service reçu, ce qui semblait être le montant excédentaire que mon assurance refusait de payer.
En dépit du faible montant et rien que pour le principe, j’ai appelé le centre médical pour savoir quelle était la raison de ce payement imprévu. On m’a alors dit que ce dépassement était du aux questions que m’avait posé mon médecin.
Celles-ci avaient été facturées à mon assurance et avait fait basculer le montant autorisé au-dessus de ce que celle-ci était prête à payer.
Pour moi, cette pratique ne fait manifestement aucun sens et j'ai demandé au prestataire de services de faire toute la lumière sur cette pratique étrange et de m'expliquer comment il la justifie, en termes que pourrait comprendrait un être humain normal, c’est à dire avec suffisamment de bon sens.
J'ai hâte de recevoir sa réponse !
Étant donné que je suis à la retraite et bénéficie d’un régime spécial, je m'attendais à ce que cette visite de soins préventifs ne me coûte rien.
À mon retour de vacances, j'ai découvert une petite facture de juste 5 euros pour m’acquitter du service reçu, ce qui semblait être le montant excédentaire que mon assurance refusait de payer.
En dépit du faible montant et rien que pour le principe, j’ai appelé le centre médical pour savoir quelle était la raison de ce payement imprévu. On m’a alors dit que ce dépassement était du aux questions que m’avait posé mon médecin.
Celles-ci avaient été facturées à mon assurance et avait fait basculer le montant autorisé au-dessus de ce que celle-ci était prête à payer.
Pour moi, cette pratique ne fait manifestement aucun sens et j'ai demandé au prestataire de services de faire toute la lumière sur cette pratique étrange et de m'expliquer comment il la justifie, en termes que pourrait comprendrait un être humain normal, c’est à dire avec suffisamment de bon sens.
J'ai hâte de recevoir sa réponse !
jeudi, octobre 10, 2019
France, me manques-tu encore ?
Au fil des ans et au fil du temps, mon attachement à la France a diminué, et mon pays a graduellement perdu de son importance dans mon cœur.
C’est vrai qu'au cours des années, la région de Morzine a connu un taux de croissance fou qui a contribué à émousser son charme ancien qui la rendait si attachante.
Il est également vrai qu’après avoir passé plus de 42 ans en Amérique et 34 ans à Park City, le village qui m’a vu grandir s’efface lentement mais inexorablement de mon cœur et il n’y à rien qu’on puisse faire pour empêcher cela…
C’est vrai qu'au cours des années, la région de Morzine a connu un taux de croissance fou qui a contribué à émousser son charme ancien qui la rendait si attachante.
Il est également vrai qu’après avoir passé plus de 42 ans en Amérique et 34 ans à Park City, le village qui m’a vu grandir s’efface lentement mais inexorablement de mon cœur et il n’y à rien qu’on puisse faire pour empêcher cela…
mercredi, octobre 09, 2019
Un long voyage retour …
Aller en Europe et en France est toujours remplit d'anticipation, mais revenir est toujours une autre paire de manches et reste une expérience assez éprouvante.
Nous nous préparons du mieux que nous pouvons pour le long vol entre Paris et Salt Lake City, mais observer le GPS à l'opposé de notre siège, c'est comme regarder l'herbe pousser.
Et puis, à l'arrivée, il reste encore l’émigration et la douane à franchir, avec toute la haute-technologie qui vient d’être introduite, pour nous rendre encore un peu plus confus.
Comment ais-je pu faire 26 allers-retours entre l'Europe et les États-Unis, tous dans la mème année, il y a juste 33 ans ?
Nous nous préparons du mieux que nous pouvons pour le long vol entre Paris et Salt Lake City, mais observer le GPS à l'opposé de notre siège, c'est comme regarder l'herbe pousser.
Et puis, à l'arrivée, il reste encore l’émigration et la douane à franchir, avec toute la haute-technologie qui vient d’être introduite, pour nous rendre encore un peu plus confus.
Comment ais-je pu faire 26 allers-retours entre l'Europe et les États-Unis, tous dans la mème année, il y a juste 33 ans ?
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mardi, octobre 08, 2019
Le Bout du Monde !
Êtes-vous déjà allés jusqu’au Bout du Monde?
Peut-être pas, mais j'ai toujours pensé m’en être approché d’assez près du temps où je voyageais constamment.
Eh bien, pas tout à fait. Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir, et nos hôtes, Chantal et Jean-François, étaient déterminés à nous emmener jusque là et nous faire connaître un endroit que nous dont nous soupçonnions ni l’existence, ni la beauté, même si je ne vivais autrefois qu’à 16 km - à vol d'oiseau - d'un paysage incroyablement pittoresque appelé "Le Bout du Monde".
Par la route, il faut environ une heure pour s’y rendre, et puis cela demande une heure et demie de marche supplémentaire pour rejoindre le lieu qu’avaient choisit nos amis pour y pique-niquer et profiter d’un point de vue fabuleux.
Peut-être pas, mais j'ai toujours pensé m’en être approché d’assez près du temps où je voyageais constamment.
Eh bien, pas tout à fait. Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir, et nos hôtes, Chantal et Jean-François, étaient déterminés à nous emmener jusque là et nous faire connaître un endroit que nous dont nous soupçonnions ni l’existence, ni la beauté, même si je ne vivais autrefois qu’à 16 km - à vol d'oiseau - d'un paysage incroyablement pittoresque appelé "Le Bout du Monde".
Par la route, il faut environ une heure pour s’y rendre, et puis cela demande une heure et demie de marche supplémentaire pour rejoindre le lieu qu’avaient choisit nos amis pour y pique-niquer et profiter d’un point de vue fabuleux.
lundi, octobre 07, 2019
La fin du barbecue ?
Aujourd’hui, pour le déjeuner, nos amis nous ont montré leur « plancha électrique » quand ils ont décidé de faire griller de délicieuses saucisses qu'ils avaient apportées de leur résidence secondaire de Provence.
Nous avons été impressionnés par cet ustensile de cuisine tout simple et avons pensé qu'il fonctionnerait parfaitement pour nous dans 85% des cas où nous utilisons normalement notre barbecue. Plus simple à installer, à régler et très facile à nettoyer.
Voici là un exemple de plus que nous apprenons chaque jour quelque chose quand nous voyageons et découvrant des tas de nouveautés !
Nous avons été impressionnés par cet ustensile de cuisine tout simple et avons pensé qu'il fonctionnerait parfaitement pour nous dans 85% des cas où nous utilisons normalement notre barbecue. Plus simple à installer, à régler et très facile à nettoyer.
Voici là un exemple de plus que nous apprenons chaque jour quelque chose quand nous voyageons et découvrant des tas de nouveautés !
dimanche, octobre 06, 2019
Leçon de courage
Mon frère a un terrible cas de BPCO.
Terrible, parce qu’il est sous oxygène supplémentaire depuis 11 ans et reste constamment sous l’effet de la progression dégénérative de la maladie au point qu’il n’a plus d’énergie et que certaines de ses fonctions vitales, comme sa vue, commencent à faiblir.
Maintenant, il peut difficilement se lever et se déplacer, mais refuse toujours d'être déplacé en fauteuil roulant.
C’est lui qui, malgré sa terrible maladie, a insisté pour que 16 membres de sa famille le rejoignent pour le déjeuner dans un restaurant local à Morzine, pour marquer l’occasion de notre visite, malgré sa quasi-incapacité à se déplacer et les énormes efforts et la douleur que cela lui occasionne.
Un tel déplacement est exacerbé par le constant souci d’avoir suffisamment d'oxygène en réserve dans sa bouteille portable. Sa détermination, son appréciation de la vie et son amour pour sa petite fille de 7 ans, sont ce qui le pousse littéralement à continuer en dépit de toutes ces souffrances et ces difficultés.
Il est une source d’inspiration pour nous tous, et nous devons toujours nous en souvenir lorsque nous éprouvons des frustration triviale à propos de tout et de rien, qui ne valent vraiment pas la peine de nous emballer. Il est mon héros et je l’aime.
Terrible, parce qu’il est sous oxygène supplémentaire depuis 11 ans et reste constamment sous l’effet de la progression dégénérative de la maladie au point qu’il n’a plus d’énergie et que certaines de ses fonctions vitales, comme sa vue, commencent à faiblir.
Maintenant, il peut difficilement se lever et se déplacer, mais refuse toujours d'être déplacé en fauteuil roulant.
C’est lui qui, malgré sa terrible maladie, a insisté pour que 16 membres de sa famille le rejoignent pour le déjeuner dans un restaurant local à Morzine, pour marquer l’occasion de notre visite, malgré sa quasi-incapacité à se déplacer et les énormes efforts et la douleur que cela lui occasionne.
Un tel déplacement est exacerbé par le constant souci d’avoir suffisamment d'oxygène en réserve dans sa bouteille portable. Sa détermination, son appréciation de la vie et son amour pour sa petite fille de 7 ans, sont ce qui le pousse littéralement à continuer en dépit de toutes ces souffrances et ces difficultés.
Il est une source d’inspiration pour nous tous, et nous devons toujours nous en souvenir lorsque nous éprouvons des frustration triviale à propos de tout et de rien, qui ne valent vraiment pas la peine de nous emballer. Il est mon héros et je l’aime.
samedi, octobre 05, 2019
Trop à faire, pas assez de temps !
Aujourd'hui, nous avons réussi à nous faufiler hors des montagnes et à descendre le long de la rive sud du lac Léman pour savourer un délicieux déjeuner de filet de perche, spécialité de la plupart des restaurants situés le long du lac.
Nous sommes ensuite allés visiter le village médiéval d'Yvoire et, la nuit, nous sommes bien amusés lors du dîner chez ma sœur, avec toute sa famille.
Une journée super-sympa, mais avec à peine le temps de faire tout ce que nous voulions …
Nous sommes ensuite allés visiter le village médiéval d'Yvoire et, la nuit, nous sommes bien amusés lors du dîner chez ma sœur, avec toute sa famille.
Une journée super-sympa, mais avec à peine le temps de faire tout ce que nous voulions …
vendredi, octobre 04, 2019
Il semble toujours pleuvoir à Montriond
Il m’arrive souvent de dire que si nous avons 250 jours de soleil à Park City, c’est tout le contraire dans mon coin d’origine qui doit bien compter 250 jours de précipitations annuelles.
Bien que nous ayons eu de la chance tout au long de notre voyage, le beau temps n’était pas au rendez-vous pour nous accueillir à notre arrivée à Montriond, mon village natal tout près de Morzine.
Le temps était froid et pluvieux, en fait, des circonstances tout à fait normales, confirmant ainsi la règle mentionnée auparavant. Nous avons malgré tout fait contre mauvaise fortune bon cœur et avons été chaleureusement accueillis par nos amis et hôtes, Chantal et Jean-François.
Ce jour-là, nous avons réussi à rendre visite à mon frère et à sa femme et, le soir, avons été invités par ma sœur et mon beau-frère à dîner. Une longue journée remplie de chaleur, de tas de souvenirs ravivés et beaucoup de bons moments!
Bien que nous ayons eu de la chance tout au long de notre voyage, le beau temps n’était pas au rendez-vous pour nous accueillir à notre arrivée à Montriond, mon village natal tout près de Morzine.
Le temps était froid et pluvieux, en fait, des circonstances tout à fait normales, confirmant ainsi la règle mentionnée auparavant. Nous avons malgré tout fait contre mauvaise fortune bon cœur et avons été chaleureusement accueillis par nos amis et hôtes, Chantal et Jean-François.
Ce jour-là, nous avons réussi à rendre visite à mon frère et à sa femme et, le soir, avons été invités par ma sœur et mon beau-frère à dîner. Une longue journée remplie de chaleur, de tas de souvenirs ravivés et beaucoup de bons moments!
jeudi, octobre 03, 2019
Juste avant de partir pour la France ...
Pour notre dernière matinée à Budapest, nous avions visité le Grand Musée National Hongrois qui se trouve dans le centre-ville. L’endroit est immense et retrace une histoire du pays souvent troublée et tumultueuse.
Parmi des millions de pièces exposées, j'ai été frappé par les armures moyenâgeuses et en particulier par l’une d’entre elles faite sur mesure pour un jeune adolescent. Certains enfants sont vraiment beaucoup plus privilégiés que d’autres!
Il y avait tellement d'objets à voir que lorsque la visite du musée fut terminée, il ne nous restait plus d'énergie et nous étions prêts à prendre le chemin de l’aéroport pour sauter dans notre vol Easyjet, cette compagnie aérienne « low-cost » qui casse les prix partout en Europe, et que nous utilisions pour la toute première fois.
Après un vol spectaculaire au-dessus des Alpes, nous avons atterri à Genève et avons été harcelés (comme d’habitude) chez le loueur de voitures à cause de ma carte de crédit américaine Visa dont les inscriptions et numéros ne sont pas en relief.
En plus, après m’être battu comme un beau diable pour utiliser cette carte, il nous a fallu attendre beaucoup trop longtemps pour que notre voiture soit prête, même si celle-ci devait nous être délivrée sale, et sans le plein d’essence complet.
Dans la nuit noire, nous avons enfin prit la route pour rejoindre mon ancien village perché les montagnes
Parmi des millions de pièces exposées, j'ai été frappé par les armures moyenâgeuses et en particulier par l’une d’entre elles faite sur mesure pour un jeune adolescent. Certains enfants sont vraiment beaucoup plus privilégiés que d’autres!
Il y avait tellement d'objets à voir que lorsque la visite du musée fut terminée, il ne nous restait plus d'énergie et nous étions prêts à prendre le chemin de l’aéroport pour sauter dans notre vol Easyjet, cette compagnie aérienne « low-cost » qui casse les prix partout en Europe, et que nous utilisions pour la toute première fois.
Après un vol spectaculaire au-dessus des Alpes, nous avons atterri à Genève et avons été harcelés (comme d’habitude) chez le loueur de voitures à cause de ma carte de crédit américaine Visa dont les inscriptions et numéros ne sont pas en relief.
En plus, après m’être battu comme un beau diable pour utiliser cette carte, il nous a fallu attendre beaucoup trop longtemps pour que notre voiture soit prête, même si celle-ci devait nous être délivrée sale, et sans le plein d’essence complet.
Dans la nuit noire, nous avons enfin prit la route pour rejoindre mon ancien village perché les montagnes
mercredi, octobre 02, 2019
Dernier jour complet à Budapest
Jusqu'à présent, la météo est restée extrêmement favorable et nous sommes littéralement passés au travers des gouttes.
Aujourd’hui, notre but essentiel était de nous promener aux alentour de ce magnifique bâtiment qu’est le Parlement de Budapest qui se dresse majestueusement en bordure du Danube.
Nous ignorions que les visites devaient être réservées et achetées très longtemps à l'avance et il nous aurait fallu attendre plus de sept heurs pour joindre une visite guidée en anglais en fin d’après-midi.
Nous avons donc décidé de ne pas attendre, et à la place, avons visité le mémorial des événements de 1956, ensuite de retourner déjeuner à notre restaurant préféré, avant de rentrer à l’hôtel et d’organiser notre soirée pendant qu’une petite averse rafraîchissait l’atmosphère.
Aujourd’hui, notre but essentiel était de nous promener aux alentour de ce magnifique bâtiment qu’est le Parlement de Budapest qui se dresse majestueusement en bordure du Danube.
Nous ignorions que les visites devaient être réservées et achetées très longtemps à l'avance et il nous aurait fallu attendre plus de sept heurs pour joindre une visite guidée en anglais en fin d’après-midi.
Nous avons donc décidé de ne pas attendre, et à la place, avons visité le mémorial des événements de 1956, ensuite de retourner déjeuner à notre restaurant préféré, avant de rentrer à l’hôtel et d’organiser notre soirée pendant qu’une petite averse rafraîchissait l’atmosphère.
mardi, octobre 01, 2019
Budapest sur mesure …
Comme notre hôtel se trouvait sur la rive la plus touristique de la ville, nous avons décidé que ce serait une bonne idée de sauter sur l’autre berge et de visiter le quartier des châteaux, à Buda.
La langue hongroise et ses caractère bizarres ainsi qu’une signalisation pas trop évoluée ne sont pas les atouts majeur de cette ville hongroise et obligerait quasiment beaucoup de touristes à engager un guide privé en l’absence de vouloir travailler un tout petit peu.
Nous avons décidé de visiter le musée de l’histoire de Budapest qui était intéressant mais quand même très épuisant. Pour briser la monotonie et récupérer des forces, nous avons pris un déjeuner tranquille “en sandwich" entre notre début de visite du matin et sa conclusion plus tard dans l'après midi, pour que cela nous suffise pour la journée.
Le soir, nous nous sommes un peu détendus, avons pris notre temps et sommes restés autour de notre hôtel, une chaîne allemande visant la clientèle plutôt jeune, que nous avons du reste beaucoup apprécié.
Un dîner léger dans un restaurant vietnamien a conclu cette première journée de visite.
La langue hongroise et ses caractère bizarres ainsi qu’une signalisation pas trop évoluée ne sont pas les atouts majeur de cette ville hongroise et obligerait quasiment beaucoup de touristes à engager un guide privé en l’absence de vouloir travailler un tout petit peu.
Nous avons décidé de visiter le musée de l’histoire de Budapest qui était intéressant mais quand même très épuisant. Pour briser la monotonie et récupérer des forces, nous avons pris un déjeuner tranquille “en sandwich" entre notre début de visite du matin et sa conclusion plus tard dans l'après midi, pour que cela nous suffise pour la journée.
Le soir, nous nous sommes un peu détendus, avons pris notre temps et sommes restés autour de notre hôtel, une chaîne allemande visant la clientèle plutôt jeune, que nous avons du reste beaucoup apprécié.
Un dîner léger dans un restaurant vietnamien a conclu cette première journée de visite.
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