Personne n'échappe au vieillissement, mais beaucoup ne se méfient pas suffisamment de ses effets pervers.
Il est facile en prenant de l'age de devenir défensif, cynique, craintif, triste, susceptibles aux récriminations en tous genres, aux complexes de persécution et de devenir aveugle aux plaisir et aux bonnes choses que la vie continue de nous offrir.
Ces pulsions négatives, tout comme la force de gravité, tentent de nous tirer vers le bas et de nous amener un peu plus vite à la tombe.
Je refuse et résiste ce genre d'attitude ; pour moi, devenir vieux constitue un challenge permanent à travers lequel je me dois de rester jeune d'esprit et me forcer a maintenir une attitude ouverte et bienveillante vis-à-vis de la vie et de son débordement inhérent de joie et d'émerveillement.
mercredi, février 28, 2018
mardi, février 27, 2018
L'Amérique est-elle allergique aux meilleures pratiques ?
Au cours de ces dernières décennies, le monde entier n'a pas perdu de temps pour tenter de rattraper l'Amérique et de nombreuses nations sont maintenant en avance sur nous dans plus d'un domaine.
Ceci n'est qu'une liste partielle et une critique limitée. Il est grand temps que l'Amérique se réveille ! Notre « exceptionnalisme » a simplement viré du mauvais coté et pointe maintenant vers le bas.
Nous coulerons si nous ne remettons pas en cause notre attitude prétentieuse.
Il est plus que temps pour l'Amérique d'adopter les « meilleures pratiques mondiales » et de laisser tomber son rêve d'exceptionnalisme !
- Prenez l'éducation, pourquoi ne faisons-nous pas ce que la Finlande, le Japon et la Corée du Sud font ?
- Considérez les soins de santé, pourquoi n'essayons-nous pas d'en faire autant que le Canada, le Royaume-Uni. ou la France ?
- Prenez la politique de dissémination d'armes à feu, Pourquoi n'adoptons-nous pas les mesures restrictives prises dans la plupart des pays de l'OCDE ?
- Considérez l'Accord de Paris sur le climat, Pourquoi les États-Unis veulent-ils toujours en sortir, alors que le Nicaragua et la Syrie, les deux seules autres nations à la traîne, avec nous, sont maintenant prêts à y rentrer ?
- Même chose pour le système métrique, comment se fait-il que seuls le Myanmar et le Libéria restent coincés avec nous dans ce système archaïque ?
Ceci n'est qu'une liste partielle et une critique limitée. Il est grand temps que l'Amérique se réveille ! Notre « exceptionnalisme » a simplement viré du mauvais coté et pointe maintenant vers le bas.
Nous coulerons si nous ne remettons pas en cause notre attitude prétentieuse.
Il est plus que temps pour l'Amérique d'adopter les « meilleures pratiques mondiales » et de laisser tomber son rêve d'exceptionnalisme !
lundi, février 26, 2018
Contrôle du skis et des armes à feu
Selon les années, il y a jusqu'à 30 000 personnes tuées et 70 000 blessées par arme à feu aux États-Unis. À son tour, le lobby des armes à feu affirme que ce sont les gens, pas les armes, qui tuent ou mutilent mes compatriotes.
Maintenant, comparez cela avec le ski et le snowboard, où le nombre annuel de tués n'est que d'environ 50 personnes chaque année. D'accord, il y a beaucoup plus de blessures liées au ski que ces regrettables décès.
Par exemple, les blessures du genou, impliquant souvent une rupture ligamentaire, représentent environ 20% de tous les accidents survenus sur les pentes, ce qui représente plus de 25 000 ruptures de ligaments par hiver rien qu'aux États-Unis. Cela reste un nombre assez faible par rapport à une totalité de journées de ski comprises entre 50 et 60 millions chaque saison.
Le danger du ski est du reste souvent identifiée comme étant le principal obstacle à sa croissance. Étant donné que le ski est une activité ludique, tout le monde accepte le risque liée à celle-ci. Personne n'a donc aucune raison de vouloir « punir » un sport où les blessures sont dans la majorité de cas auto-infligées ; la société accepte donc volontiers cette probabilité.
Cela dit, si celle-ci voulait éliminer tout risque lié aux sports d'hiver, il faudrait alors confisquer tous les skis et autres planches à neige, et les recycler par exemple dans un « mur » coloré le long de la frontière que nous partageons avec le Mexique, ce qui plairait sans doute à Trump.
Retournez maintenant cette discussion et appliquez la même logique au sujet des armes à feu. Si nous n'aimons pas les dizaines de milliers de décès et tous les risques que posent les armes à feu, et que de surcroît nous ne trouvions rien d'amusant à avoir une arme à feu chez soi, dans son sac à main ou la boite à gants, il faudrait confisquer toutes ces armes qui ne servent pas à la chasse et les faire fondre.
Au diable le Second Amendement de notre Constitution et la brillante idée d'armer notre corps enseignant dans la salle de classe !
Maintenant, comparez cela avec le ski et le snowboard, où le nombre annuel de tués n'est que d'environ 50 personnes chaque année. D'accord, il y a beaucoup plus de blessures liées au ski que ces regrettables décès.
Par exemple, les blessures du genou, impliquant souvent une rupture ligamentaire, représentent environ 20% de tous les accidents survenus sur les pentes, ce qui représente plus de 25 000 ruptures de ligaments par hiver rien qu'aux États-Unis. Cela reste un nombre assez faible par rapport à une totalité de journées de ski comprises entre 50 et 60 millions chaque saison.
Le danger du ski est du reste souvent identifiée comme étant le principal obstacle à sa croissance. Étant donné que le ski est une activité ludique, tout le monde accepte le risque liée à celle-ci. Personne n'a donc aucune raison de vouloir « punir » un sport où les blessures sont dans la majorité de cas auto-infligées ; la société accepte donc volontiers cette probabilité.
Cela dit, si celle-ci voulait éliminer tout risque lié aux sports d'hiver, il faudrait alors confisquer tous les skis et autres planches à neige, et les recycler par exemple dans un « mur » coloré le long de la frontière que nous partageons avec le Mexique, ce qui plairait sans doute à Trump.
Retournez maintenant cette discussion et appliquez la même logique au sujet des armes à feu. Si nous n'aimons pas les dizaines de milliers de décès et tous les risques que posent les armes à feu, et que de surcroît nous ne trouvions rien d'amusant à avoir une arme à feu chez soi, dans son sac à main ou la boite à gants, il faudrait confisquer toutes ces armes qui ne servent pas à la chasse et les faire fondre.
Au diable le Second Amendement de notre Constitution et la brillante idée d'armer notre corps enseignant dans la salle de classe !
dimanche, février 25, 2018
Ma conclusion olympique
Il n'y a aucun doute qu'en ce qui concerne au moins l'Amérique - les J.O. d'hiver constituent une formidable promotion gratuite pour tous les sports d'hiver, et en particulier le ski et le snowboard.
Cela dit, regarder ce spectacle nous oblige d'avaler une surdose d'épreuves discutables, voire inutiles, mixée avec un déluge de publicités répétitives et abêtissantes.
Dieu merci, nous quand même eu quelques points d'orgue, comme le témoignage de Sophia Goggia ou les deux médailles d'or d'Ester Ledecka en snowboard et en ski alpin, qui ont démontré au monde, s'il le fallait, que ce qui compte n'est pas juste le nombre de paires de ski qu'un athlète trimbale autour du monde dans ses déplacements.
J'espère que NBC obtiendra un rendement décent sur son investissement de 963 millions de dollars et que PyeongChang a reçu toute la publicité que cette ville pouvait espérer. Je n'en suis pas si sûr, car je n'ai pas appris grand chose à propos de cette localité Sud-coréenne.
Les Jeux olympiques sont avant tout une affaire de gros sous, orchestrée par la mafia du CIO à Lausanne, mais c'est bien à nous de garder la tête froide devant toute cette gabegie. Après tout, les J.O. ne sont qu'une collection de compétitions individuelles, comprimée sur deux semaines, qui ont la particularité douteuse de se produire dans un cadre faste et exagéré.
Cela dit, regarder ce spectacle nous oblige d'avaler une surdose d'épreuves discutables, voire inutiles, mixée avec un déluge de publicités répétitives et abêtissantes.
Dieu merci, nous quand même eu quelques points d'orgue, comme le témoignage de Sophia Goggia ou les deux médailles d'or d'Ester Ledecka en snowboard et en ski alpin, qui ont démontré au monde, s'il le fallait, que ce qui compte n'est pas juste le nombre de paires de ski qu'un athlète trimbale autour du monde dans ses déplacements.
J'espère que NBC obtiendra un rendement décent sur son investissement de 963 millions de dollars et que PyeongChang a reçu toute la publicité que cette ville pouvait espérer. Je n'en suis pas si sûr, car je n'ai pas appris grand chose à propos de cette localité Sud-coréenne.
Les Jeux olympiques sont avant tout une affaire de gros sous, orchestrée par la mafia du CIO à Lausanne, mais c'est bien à nous de garder la tête froide devant toute cette gabegie. Après tout, les J.O. ne sont qu'une collection de compétitions individuelles, comprimée sur deux semaines, qui ont la particularité douteuse de se produire dans un cadre faste et exagéré.
samedi, février 24, 2018
TOC, concentration ou multitâche?
Quel soulagement ; les jeux olympiques sont presque terminés et nous allons bientôt revenir à notre routine quotidienne et vivre dans notre fuseau horaire normal.
Ce que j'aurai retenu de ces jeux était la façon dont la concentration mentale, ou son absence, pouvait jouer un rôle énorme sur la performance des athlètes et aucun - même chez les plus grands champions – n'était vraiment à l'abri du moment de distraction qui allait coûter une médaille.
Nous sommes tous d'accord, garder un objectif précis en tête devrait toujours rester le but, mais cela ne devrait pas non plus dériver en trouble obsessionnel-compulsif !
Ce que j'aurai retenu de ces jeux était la façon dont la concentration mentale, ou son absence, pouvait jouer un rôle énorme sur la performance des athlètes et aucun - même chez les plus grands champions – n'était vraiment à l'abri du moment de distraction qui allait coûter une médaille.
Nous sommes tous d'accord, garder un objectif précis en tête devrait toujours rester le but, mais cela ne devrait pas non plus dériver en trouble obsessionnel-compulsif !
Libellés :
comportement,
l'art du ski
vendredi, février 23, 2018
Roger Burnoud, 1933-2018
Un passionné de ski dans mon village de Montriond, Roger était d'abord menuisier de métier et habitait « sous l'avalanche », au Beveret, au hameau du Lavanchy.
Il avait éventuellement passé sans succès son « capacitaire » à ski avant de devenir « éducateur scolaire ». Il devait enseigner le skis pendant de nombreuses saisons à Morzine avant de prendre un emploi à plein temps à la quincaillerie Mechoud.
Il adorait la vie, le bal, la chanson, bavarder et bien entendu, le ski ; nous avions fait ensemble, la descente de la pointe de Vorlaz à ski un 16 Mai 1971, en compagnie de Christian Verdel et de mon cousin Robert Garnier, juste avant mon départ pour l'Australie.
Nous nous sommes revus une dernière fois en Janvier 2007, quand ma mère était malade et nous nous sommes parlés une dernière fois à l'occasion de ses 80 ans en 2013.
Il avait éventuellement passé sans succès son « capacitaire » à ski avant de devenir « éducateur scolaire ». Il devait enseigner le skis pendant de nombreuses saisons à Morzine avant de prendre un emploi à plein temps à la quincaillerie Mechoud.
Il adorait la vie, le bal, la chanson, bavarder et bien entendu, le ski ; nous avions fait ensemble, la descente de la pointe de Vorlaz à ski un 16 Mai 1971, en compagnie de Christian Verdel et de mon cousin Robert Garnier, juste avant mon départ pour l'Australie.
Nous nous sommes revus une dernière fois en Janvier 2007, quand ma mère était malade et nous nous sommes parlés une dernière fois à l'occasion de ses 80 ans en 2013.
Esprit d'équipe et opinion personnelle
Le 18 Février, skieur alpin français Matthieu Faivre était interviewé après ce qu'il pensait être une mauvaise 7ème place qui concrétisait quand même une excellent tir groupé français, il a lâché: « « Si vous saviez ce que j'en ai à faire du tir groupé collectif... Je suis là pour ma pomme, pour faire ma course ... »
Cette déclaration politiquement incorrecte lui a valu d’être renvoyé en France sur-le-champ. Certains regrettent la dureté de la punition, cependant, bien que le ski soit un sport essentiellement individuel, c'est grâce à l'équipe, à son infrastructure et aux programmes de la fédération que des victoires individuelles sont rendues possibles.
Les athlètes devraient-ils être capables de s'exprimer ? Bien sûr. Doivent-ils etre aussi responsables de leurs propos ? Absolument. Alors que l'équipe féminine française est en difficulté, le groupe technique masculin est remarquablement fort comme en témoignent les excellents résultats obtenus en geant et en slalom lors des J.O.
Maintenant, contrastons cet épisode au contenu d'un article paru le 15 Février dans le New York Times, détaillant comment l’équipe masculine norvégienne de ski alpin, l'une des plus petites sur le circuit de la Coupe du Monde, gère sa culture d'esprit d’équipe et constitue un merveilleux exemple pour toutes les autres équipes, y compris probablement les « bleus » et surtout nos américain qui sont les pires individualistes qui soient.
Entre autres principes, aucun « connard » n'a droit de citer au sein d'une équipe, où il n'existe aucune différence de classe, ancienneté, célébrité ou autre « traitement de faveur ».
Les athlètes passent 250 jours par an en communauté, mangent ensemble, dorment par chambre de deux, partagent un lit double quand il le faut et, surtout, font équipe et s'entraident. Même lorsque le jeune blanc-bec Henrik Kristoffersen, s'est frotté à sa fédé pour son parrainage « Red Bull », il finit par céder et a accepté de suivre les règles.
La collectivité de cette équipe est une formule qui porte ses fruits et devrait servir de référence et d’exemple à toutes les autres équipes.
Cette déclaration politiquement incorrecte lui a valu d’être renvoyé en France sur-le-champ. Certains regrettent la dureté de la punition, cependant, bien que le ski soit un sport essentiellement individuel, c'est grâce à l'équipe, à son infrastructure et aux programmes de la fédération que des victoires individuelles sont rendues possibles.
Les athlètes devraient-ils être capables de s'exprimer ? Bien sûr. Doivent-ils etre aussi responsables de leurs propos ? Absolument. Alors que l'équipe féminine française est en difficulté, le groupe technique masculin est remarquablement fort comme en témoignent les excellents résultats obtenus en geant et en slalom lors des J.O.
Maintenant, contrastons cet épisode au contenu d'un article paru le 15 Février dans le New York Times, détaillant comment l’équipe masculine norvégienne de ski alpin, l'une des plus petites sur le circuit de la Coupe du Monde, gère sa culture d'esprit d’équipe et constitue un merveilleux exemple pour toutes les autres équipes, y compris probablement les « bleus » et surtout nos américain qui sont les pires individualistes qui soient.
Entre autres principes, aucun « connard » n'a droit de citer au sein d'une équipe, où il n'existe aucune différence de classe, ancienneté, célébrité ou autre « traitement de faveur ».
Les athlètes passent 250 jours par an en communauté, mangent ensemble, dorment par chambre de deux, partagent un lit double quand il le faut et, surtout, font équipe et s'entraident. Même lorsque le jeune blanc-bec Henrik Kristoffersen, s'est frotté à sa fédé pour son parrainage « Red Bull », il finit par céder et a accepté de suivre les règles.
La collectivité de cette équipe est une formule qui porte ses fruits et devrait servir de référence et d’exemple à toutes les autres équipes.
Libellés :
communication,
gestion,
ski biz
jeudi, février 22, 2018
Trop, c'est trop ?
Selon le New York Times, Mikaela Shiffrin aurait « seulement » amené 35 paires de skis de course avec elle pour les J.O. de PyeongChang au lieu des 70 paires qu'elle trimbale normalement lors des autres courses.
Sa mère « papillon », son technicien Kim Erlandsson, et son entraîneur Mike Day décident donc quelles planches choisir, mais franchement, quel impossible tâche !
Entre ce genre de choix schizophrénique et les pressions de toutes sortes, y compris celle des médias qui n’arrêtent pas, c'est un miracle que Shiffrin ait pu gagner tant de courses consécutives jusqu'à récemment.
De toute évidence, quelque chose cloche avec ce genre d’excès. Nous semblons faire face à une véritable « course aux armement » de la part des des fournisseurs de matériel alors qu'il n'y a pas un rond disponible pour aider les futurs talents américains que ne peuvent pas même être pris en charge par leur fédération.
Fin janvier, la légende du ski suédois, Ingemar Stenmark, qui se trouvait au salon des sports d'hiver à Munich, déclarait que, de son temps, il n’était pas si gâté : « Elan ne me donnais que quatre paires de skis pour tout l'hiver ; deux pour le slalom, et deux pour le géant ... »
Tout comme Ingemar, je n'ai que quatre paires de skis; ils ne sont pas terribles, mais ils m' emmènent là où je vais ; deux paires sont des skis à « caillasse » et les deux autres des skis en assez bon état. J'ai de la chance, je suis content et quoi qu'il arrive, je ne blâme jamais mon matériel.
Sa mère « papillon », son technicien Kim Erlandsson, et son entraîneur Mike Day décident donc quelles planches choisir, mais franchement, quel impossible tâche !
Entre ce genre de choix schizophrénique et les pressions de toutes sortes, y compris celle des médias qui n’arrêtent pas, c'est un miracle que Shiffrin ait pu gagner tant de courses consécutives jusqu'à récemment.
De toute évidence, quelque chose cloche avec ce genre d’excès. Nous semblons faire face à une véritable « course aux armement » de la part des des fournisseurs de matériel alors qu'il n'y a pas un rond disponible pour aider les futurs talents américains que ne peuvent pas même être pris en charge par leur fédération.
Fin janvier, la légende du ski suédois, Ingemar Stenmark, qui se trouvait au salon des sports d'hiver à Munich, déclarait que, de son temps, il n’était pas si gâté : « Elan ne me donnais que quatre paires de skis pour tout l'hiver ; deux pour le slalom, et deux pour le géant ... »
Tout comme Ingemar, je n'ai que quatre paires de skis; ils ne sont pas terribles, mais ils m' emmènent là où je vais ; deux paires sont des skis à « caillasse » et les deux autres des skis en assez bon état. J'ai de la chance, je suis content et quoi qu'il arrive, je ne blâme jamais mon matériel.
mercredi, février 21, 2018
Fin de carrière
Beaucoup était attendu de Vonn et de Ligety lors de ces Jeux Olympiques de PyeongChang. Malheureusement ceux-ci ne se sont pas tout à fait matérialisés.
La défaite fut dure pour Lindsey Vonn en super G, la troisième place difficile à accepter en descente et assez humiliante pour Ted Ligety en slalom géant. Les circonstances changent, les techniques évoluent et de nouveaux talents éclosent.
Être un grand champion demande un long et ardu travail de construction jusqu'au succès, ensuite une habile gestion de cette gloire passagère, et enfin l'art de savoir arrêter et tirer sa référence avec classe. Tout cela est fort compliqué et il est difficile d'être parfait sur tous les points.
La défaite fut dure pour Lindsey Vonn en super G, la troisième place difficile à accepter en descente et assez humiliante pour Ted Ligety en slalom géant. Les circonstances changent, les techniques évoluent et de nouveaux talents éclosent.
Être un grand champion demande un long et ardu travail de construction jusqu'au succès, ensuite une habile gestion de cette gloire passagère, et enfin l'art de savoir arrêter et tirer sa référence avec classe. Tout cela est fort compliqué et il est difficile d'être parfait sur tous les points.
mardi, février 20, 2018
Le coût élevé du risque extrême
En janvier dernier, une française et un polonais se retrouvaient coincés sur le Nanga Parbat, un sommet du Cachemire située à 8 166 mètres d'altitude, avant d’être finalement sauvée par un hélicoptère pakistanais, son compagnon Tomasz Mackiewicz n'ayant pas survécu.
À son retour en Europe, Elizabeth Revol récemment interviewée par Antenne 2 dans son émission de presse « Envoyé Spécial », avait déploré la piètre réponse pakistanaise à ses appels de secours.
Pour régler le problème, l'anglo-russe Masha Gordon, avait organisé le financement participatif en ligne de l'opération de sauvetage qui avait recueilli 157 000 euros.
Ce qui m'étonne, c'est que des pays industrialisés comme la France et la Pologne aient le culot de compter sur les pays en voie de développement, comme le Pakistan, pour payer les conséquences presque inévitables de leurs prises de risque capricieuses.
Bien que Revol ne me donne pas du tout l'impression d'avoir inventé la poudre, Catherine Destivelle, une autre célébrité française du milieu de la montagne, interviewée dans l'émission, semblait être d'accord avec Elizabeth Revol en suggérant que le Pakistan aurait pu faire mieux.
Mon opinion est toute simple: quiconque a envie de prendre des risques extrêmes, devrait avant tout être obligé de souscrire une assurance pour couvrir les frais de sauvetage, plus toutes autres dépenses associées à l’expédition, et le pays hôte ne devrait pas accorder de permis sans couverture adéquate.
Cela devrait être le comportement minimum que touts les pays du tiers-monde devraient exiger de la part des petits nantis qui décident d'aller s'amuser chez eux.
À son retour en Europe, Elizabeth Revol récemment interviewée par Antenne 2 dans son émission de presse « Envoyé Spécial », avait déploré la piètre réponse pakistanaise à ses appels de secours.
Pour régler le problème, l'anglo-russe Masha Gordon, avait organisé le financement participatif en ligne de l'opération de sauvetage qui avait recueilli 157 000 euros.
Ce qui m'étonne, c'est que des pays industrialisés comme la France et la Pologne aient le culot de compter sur les pays en voie de développement, comme le Pakistan, pour payer les conséquences presque inévitables de leurs prises de risque capricieuses.
Bien que Revol ne me donne pas du tout l'impression d'avoir inventé la poudre, Catherine Destivelle, une autre célébrité française du milieu de la montagne, interviewée dans l'émission, semblait être d'accord avec Elizabeth Revol en suggérant que le Pakistan aurait pu faire mieux.
Mon opinion est toute simple: quiconque a envie de prendre des risques extrêmes, devrait avant tout être obligé de souscrire une assurance pour couvrir les frais de sauvetage, plus toutes autres dépenses associées à l’expédition, et le pays hôte ne devrait pas accorder de permis sans couverture adéquate.
Cela devrait être le comportement minimum que touts les pays du tiers-monde devraient exiger de la part des petits nantis qui décident d'aller s'amuser chez eux.
lundi, février 19, 2018
L'hiver commence (enfin) sérieusement !
Presque deux mois après le solstice d'hiver, la neige commence à tomber sur Park City.
Je ne sais pas qui a passé la commande de poudreuse en Utah cette saison, mais le mec devrait être viré !
D'accord, comme beaucoup disent, mieux vaut tard que jamais, et avec une bonne couche, nous pourrions bientôt laisser nos skis à caillasse sur le râtelier.
Ils méritent quand même de se reposer !
Je ne sais pas qui a passé la commande de poudreuse en Utah cette saison, mais le mec devrait être viré !
D'accord, comme beaucoup disent, mieux vaut tard que jamais, et avec une bonne couche, nous pourrions bientôt laisser nos skis à caillasse sur le râtelier.
Ils méritent quand même de se reposer !
La nouvelle technique de slalom géant
Le géant olympique messieurs aura été des plus impressionnants qui soient. Impérial pour Hirscher, inspirant pour Kristoffersen qui a effectué un remontée remarquable en seconde manche et impressionnant pour Pinturault et l'équipe de France qui a placé ses quatre coureurs dans les sept premiers.
Par contre, la course a dû être humiliante pour Ted Ligety qui a vu sa propre étoile chuter soudainement pendant ce qui sera probablement ses derniers jeux olympiques. Après presque deux ans d'absence en raison de blessures et d’opérations, la technique GS a évolué de manière importante en devenant beaucoup plus agressive.
Au lieu de « tirer » des courbes et impressionnantes, les coureurs de pointe (et Hirscher en particulier) pivotent maintenant brutalement au dernier moment juste au-dessus de la porte, coupant le plus près possible, tout en « carvant » la partie inférieure du virage jusqu'au prochain « pivot ». Cette nouvelle approche semble beaucoup plus rapide, et particulièrement en pente forte.
Ligety est l'un des nombreux coureurs qui n'ont pas su adopter ou assimiler cette technique, en s'accrochant à leur anciennes habitudes, qui certes est plus belle à observer mais est désormais devenue inefficace.
Le changement est toujours dur à avaler, surtout quand il faut abandonner une méthode qui s'est avérée payante dans le passé.
Parions d'ores et déjà qu l'approche puissante et agressive d'Hirscher sera à l'ordre du jour de toutes les séances d’entraînement dans la plupart des équipes ce printemps et cet été ...
Par contre, la course a dû être humiliante pour Ted Ligety qui a vu sa propre étoile chuter soudainement pendant ce qui sera probablement ses derniers jeux olympiques. Après presque deux ans d'absence en raison de blessures et d’opérations, la technique GS a évolué de manière importante en devenant beaucoup plus agressive.
Au lieu de « tirer » des courbes et impressionnantes, les coureurs de pointe (et Hirscher en particulier) pivotent maintenant brutalement au dernier moment juste au-dessus de la porte, coupant le plus près possible, tout en « carvant » la partie inférieure du virage jusqu'au prochain « pivot ». Cette nouvelle approche semble beaucoup plus rapide, et particulièrement en pente forte.
Le changement est toujours dur à avaler, surtout quand il faut abandonner une méthode qui s'est avérée payante dans le passé.
Parions d'ores et déjà qu l'approche puissante et agressive d'Hirscher sera à l'ordre du jour de toutes les séances d’entraînement dans la plupart des équipes ce printemps et cet été ...
dimanche, février 18, 2018
Mon moment olympique préféré
Indiscutablement, mon moment olympique préféré s'est produit vendredi soir, quand bien longtemps après que les favorites eurent terminé leur descente, la jeune Ester Ledecka de la République Tchèque a surprit le monde entier avec sa victoire inattendue.
Elle-même avait du mal à y croire, alors qu'elle n’était classée que 43e en Super-G et d'avantage connue pour ses multiples victoires en snowboard.
Elle a donc gagnée sans l'horrible pression médiatique dont souffraient nos célébrités du ski et les attentes souvent irrationnelles de leur public, ainsi que l'absence de parents constamment en train de papillonner autour d'elle.
Un exemple que beaucoup d'autres champions devraient suivre. En tout cas une sacrée leçon d’humilité pour tous nos athlètes olympiques !
Elle-même avait du mal à y croire, alors qu'elle n’était classée que 43e en Super-G et d'avantage connue pour ses multiples victoires en snowboard.
Elle a donc gagnée sans l'horrible pression médiatique dont souffraient nos célébrités du ski et les attentes souvent irrationnelles de leur public, ainsi que l'absence de parents constamment en train de papillonner autour d'elle.
Un exemple que beaucoup d'autres champions devraient suivre. En tout cas une sacrée leçon d’humilité pour tous nos athlètes olympiques !
samedi, février 17, 2018
Où suis-je spirituellement ?
Parfois, j'ai souvent du mal à définir dans quelle « case » mon système de croyance personnel s'inscrit.
Bien que je rejette les croyances des religions organisées comme les religions abrahamiques, il y a des aspects du Taoïsme ou du Bouddhisme qui me plaisent assez bien, mais en bout de compte, je me situe vraiment à cheval entre l'Humanisme et le Panthéisme.
Au cas où vous l'auriez oublié, l'humanisme est une façon de penser basé sur l'importance de notre coté humain à l’opposé de toute force divine ou surnaturelle. Les humanistes croient généralement en la valeur et en la bonté de l’être humain, ainsi qu'en ses besoins, et ne préconisent que des moyens rationnels pour résoudre ses problèmes.
D'un son côté, le panthéisme est une doctrine qui identifie Dieu à la nature et à l'univers, ou encore dans laquelle les forces de la nature et de l'univers sont vues comme des manifestations divines.
De quel côté penchez-vous?
Bien que je rejette les croyances des religions organisées comme les religions abrahamiques, il y a des aspects du Taoïsme ou du Bouddhisme qui me plaisent assez bien, mais en bout de compte, je me situe vraiment à cheval entre l'Humanisme et le Panthéisme.
Au cas où vous l'auriez oublié, l'humanisme est une façon de penser basé sur l'importance de notre coté humain à l’opposé de toute force divine ou surnaturelle. Les humanistes croient généralement en la valeur et en la bonté de l’être humain, ainsi qu'en ses besoins, et ne préconisent que des moyens rationnels pour résoudre ses problèmes.
D'un son côté, le panthéisme est une doctrine qui identifie Dieu à la nature et à l'univers, ou encore dans laquelle les forces de la nature et de l'univers sont vues comme des manifestations divines.
De quel côté penchez-vous?
vendredi, février 16, 2018
Un massacre scolaire de plus
Le NRA (l'association américaine des fabricants d'armes à feu), le Congrès américain et Trump ont tous du sang sur les mains.
Je dois être l'un des seuls américain qui pense vraiment que nous avons largement dépassé – et trop abusé - le deuxième amendement de notre chère Constitution qui prévoit le port d'arme pour n'importe qui, n'importe comment et n'importe quand.
Il est temps de rejoindre la communauté des « nations civilisées » et d’arrêter ces conneries d'armes à feu en vente libre, comme vient récemment de le faire l'Australie.
Je dois être l'un des seuls américain qui pense vraiment que nous avons largement dépassé – et trop abusé - le deuxième amendement de notre chère Constitution qui prévoit le port d'arme pour n'importe qui, n'importe comment et n'importe quand.
Il est temps de rejoindre la communauté des « nations civilisées » et d’arrêter ces conneries d'armes à feu en vente libre, comme vient récemment de le faire l'Australie.
jeudi, février 15, 2018
Sauts et contact avec la neige
Beaucoup disent : « Il n'y a pas moyen de se faire mal tant qu'on est en train de sauter ». Une belle vérité, n'est-ce pas ?
Cela m'est revenu à l'esprit lors d'une discussion en famille qui a démarré alors que nous regardions l'épreuve de snowboard « half-pipe » messieurs, des jeux olympiques.
Je n'ai jamais tellement aimé les épreuves de ski ou de snowboard, dans lesquelles plus de 10% de la prestation se passe en gesticulant, dans les airs. Le contact avec la neige est si court que l'habileté à ski ou en snowboard devient un simple accessoire à ce genre d'épreuve.
Cela s'applique bien sûr aux sauts dans le ski acrobatique (saut nordique inclus), ainsi qu'aux épreuves de « half-pipe » et de « slope-side » que celles-ci aient lieu sur des skis ou sur un snowboard.
À mon avis, ces prouesses athlétiques appartiennent au jeux du cirque et non pas aux sports d'hiver. Qu'en pensez-vous ?
Cela m'est revenu à l'esprit lors d'une discussion en famille qui a démarré alors que nous regardions l'épreuve de snowboard « half-pipe » messieurs, des jeux olympiques.
Je n'ai jamais tellement aimé les épreuves de ski ou de snowboard, dans lesquelles plus de 10% de la prestation se passe en gesticulant, dans les airs. Le contact avec la neige est si court que l'habileté à ski ou en snowboard devient un simple accessoire à ce genre d'épreuve.
Cela s'applique bien sûr aux sauts dans le ski acrobatique (saut nordique inclus), ainsi qu'aux épreuves de « half-pipe » et de « slope-side » que celles-ci aient lieu sur des skis ou sur un snowboard.
À mon avis, ces prouesses athlétiques appartiennent au jeux du cirque et non pas aux sports d'hiver. Qu'en pensez-vous ?
mercredi, février 14, 2018
Marcel Rosset, 1944-2018
Marcel nous a quitté ce 13 Février dernier. La première fois que j'ai l'ai rencontré, c’était en 1961, à Cluses, à l’École Nationale d'Horlogerie. J’étais un « bleu » et il était déjà en première. J'enviais son statut « d'ancien ».
Ensuite, je me souviens avoir fait la Vallée Blanche, avec lui, au printemps 1970. Nous l'avions pris chez lui à Scionzier, où il travaillait comme technicien.
Morzine lui manquait tellement, que peu de temps après, il abandonna son poste et sa carrière industrielle pour nous rejoindre à l'école de ski d'Avoriaz.
Depuis, je le voyais tres tôt chaque matin en train de préparer et de farter ses skis.
En plus des ses hobbies comme le jardinage, la pêche et la chasse, il avait monté, en compagnie d'un autre moniteur d'Avoriaz, une entreprise d'entretien qui le tenait très occupé pendant le reste de l’année.
Je lui avais rendu visite en octobre 2013 et nous avions eu un dernier entretien téléphonique le 21 octobre 2017.
Je garderai en tète sa bonne nature, son sens de l'humour et sa simplicité.
C'est un bon copain qui va me manquer.
Ensuite, je me souviens avoir fait la Vallée Blanche, avec lui, au printemps 1970. Nous l'avions pris chez lui à Scionzier, où il travaillait comme technicien.
Morzine lui manquait tellement, que peu de temps après, il abandonna son poste et sa carrière industrielle pour nous rejoindre à l'école de ski d'Avoriaz.
Depuis, je le voyais tres tôt chaque matin en train de préparer et de farter ses skis.
En plus des ses hobbies comme le jardinage, la pêche et la chasse, il avait monté, en compagnie d'un autre moniteur d'Avoriaz, une entreprise d'entretien qui le tenait très occupé pendant le reste de l’année.
Je lui avais rendu visite en octobre 2013 et nous avions eu un dernier entretien téléphonique le 21 octobre 2017.
Je garderai en tète sa bonne nature, son sens de l'humour et sa simplicité.
C'est un bon copain qui va me manquer.
mardi, février 13, 2018
Où est mon esprit olympique ?
Autrefois, comme des tas d'autres gens, j’étais impatient d'absorber et de regarder toute la programmation Olympique qui m’était offerte.
Les années, le cynisme, trop d'épreuves superflues, des scandales en tous genres, des coûts incontrôlés (surtout à Sotchi), une commercialisation effrénée, des publicités télévisées abêtissantes, une programmation télévisuelle médiocre, des horaires peu pratiques et un chauvinisme de circonstance ont eu raison de mon enthousiasme.
Pour moi, en bout de compte, chaque épreuve olympique est juste une autre compétition, ou pour mettre cela en perspective, une autre journée dans la vie d'un athlète. Je vais regarder un peu de ski et de patin à glace et c'est à peu près tout.
Bien entendu, j'évite les cérémonies d'ouverture et de clôture comme la peste, avec leur surenchère habituelle.
Au fil des ans et à petites doses, en bricolant sa formule dans son coin, tout en faisant un peu trop de nombrilisme, le CIO a tout fait pour étouffer la poule qui pondait les médailles d'or.
Les années, le cynisme, trop d'épreuves superflues, des scandales en tous genres, des coûts incontrôlés (surtout à Sotchi), une commercialisation effrénée, des publicités télévisées abêtissantes, une programmation télévisuelle médiocre, des horaires peu pratiques et un chauvinisme de circonstance ont eu raison de mon enthousiasme.
Pour moi, en bout de compte, chaque épreuve olympique est juste une autre compétition, ou pour mettre cela en perspective, une autre journée dans la vie d'un athlète. Je vais regarder un peu de ski et de patin à glace et c'est à peu près tout.
Bien entendu, j'évite les cérémonies d'ouverture et de clôture comme la peste, avec leur surenchère habituelle.
Au fil des ans et à petites doses, en bricolant sa formule dans son coin, tout en faisant un peu trop de nombrilisme, le CIO a tout fait pour étouffer la poule qui pondait les médailles d'or.
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lundi, février 12, 2018
Fais-gaffe pépé !
Samedi dernier, j'ai skié avec ma fille et une de ses bonnes copines. La matinée avait été formidable, avec de la neige fraîche et nous étions les premiers à avoir fait des traces dans mes coins préférés.
Au moment du déjeuner, nous nous sommes arrêtés dans un resto d'altitude et je me suis occupé de la boisson. En faisant de mon mieux pour remmener trois grands verres de bière pleins à ras bord dans la salle bondée de clientèle, quelqu'un a crié : « Fais-gaffe pépé ! »
Cela m'a littéralement coupé le sifflet. C’était bien la première fois qu'un étranger me traitait de « grand-père » dans un lieu public ...
Au moment du déjeuner, nous nous sommes arrêtés dans un resto d'altitude et je me suis occupé de la boisson. En faisant de mon mieux pour remmener trois grands verres de bière pleins à ras bord dans la salle bondée de clientèle, quelqu'un a crié : « Fais-gaffe pépé ! »
Cela m'a littéralement coupé le sifflet. C’était bien la première fois qu'un étranger me traitait de « grand-père » dans un lieu public ...
dimanche, février 11, 2018
L'escalier et l'ascenseur
La semaine passée, la Bourse Américaine nous a montré la différence qui existait entre un escalier et un ascenseur.
Habituellement, les titres boursiers prennent du temps à monter, comme on monte péniblement un escalier, alors qu'ils peuvent plonger soudainement comme le ferait un ascenseur en chute libre, à très grande vitesse, quand les investisseurs perdent soudainement confiance.
Cette analogie a été utilisée à de nombreuses reprises lors de la dernière « correction » qu'à subit notre marché boursier, causée par des manœuvres suspectes, y compris une spéculation sans précédent sur l'indice VIX, connu aussi sous le nom d ' « indice de volatilité ».
Cette comparaison ne s'applique pas seulement au marché boursier. Elle s'applique tout autant aux villes de Dresde, Mossoul et Raqqa qui ont été détruites en quelques jours (l'ascenseur) alors qu'il a fallu des siècles pour les construire (l'escalier). Il est toujours plus difficile et bien plus long de construire, que de démolir tout, en un instant.
Elle s'applique aussi à la réputation d'une personne établie au fil des ans, mais détruite en un seul instant. La liste de comparaisons similaires pourrait continuer indéfiniment.
Alors que j'aime et respecte l'escalier, je méprise l'ascenseur. Je déteste la destruction gratuite et maudis tous ces êtres humains qui ne pensent qu'à faire descendre l’ascenseur.
Habituellement, les titres boursiers prennent du temps à monter, comme on monte péniblement un escalier, alors qu'ils peuvent plonger soudainement comme le ferait un ascenseur en chute libre, à très grande vitesse, quand les investisseurs perdent soudainement confiance.
Cette analogie a été utilisée à de nombreuses reprises lors de la dernière « correction » qu'à subit notre marché boursier, causée par des manœuvres suspectes, y compris une spéculation sans précédent sur l'indice VIX, connu aussi sous le nom d ' « indice de volatilité ».
Cette comparaison ne s'applique pas seulement au marché boursier. Elle s'applique tout autant aux villes de Dresde, Mossoul et Raqqa qui ont été détruites en quelques jours (l'ascenseur) alors qu'il a fallu des siècles pour les construire (l'escalier). Il est toujours plus difficile et bien plus long de construire, que de démolir tout, en un instant.
Elle s'applique aussi à la réputation d'une personne établie au fil des ans, mais détruite en un seul instant. La liste de comparaisons similaires pourrait continuer indéfiniment.
Alors que j'aime et respecte l'escalier, je méprise l'ascenseur. Je déteste la destruction gratuite et maudis tous ces êtres humains qui ne pensent qu'à faire descendre l’ascenseur.
samedi, février 10, 2018
Ne laissez pas votre imagination s’éteindre !
Si ma mémoire ne me joue pas de tours, il me semble que j'avais plus d'imagination quand j'étais enfant qu'aujourd'hui. Certaines études scientifiques affirment que tout comme notre mémoire, l'imagination a tendance à baisser en vieillissant.
Cela me semble assez juste, ne serait-ce qu'en basant cette évolution sur mes observations personnelles.
Pendant des années, une imagination fertile n'a jamais cessé de m'aider que ce soit en matière de créativité, d'anticipation ou dans d'innombrables situations.
En fait, l'imagination a été l’ingrédient principal qui a tracé mon parcours de vie. Aujourd'hui, je n'ai aucune envie de perdre un outil qui, je pense, m'a permit de réaliser tout ce qui est important pour moi.
Alors qu'il me semble qu'il me reste encore assez d'imagination, j'aimerai qu'elle dure et se fortifie tout au long du chemin qui me reste à parcourir. J'en aurai bien besoin !
Cela me semble assez juste, ne serait-ce qu'en basant cette évolution sur mes observations personnelles.
Pendant des années, une imagination fertile n'a jamais cessé de m'aider que ce soit en matière de créativité, d'anticipation ou dans d'innombrables situations.
En fait, l'imagination a été l’ingrédient principal qui a tracé mon parcours de vie. Aujourd'hui, je n'ai aucune envie de perdre un outil qui, je pense, m'a permit de réaliser tout ce qui est important pour moi.
Alors qu'il me semble qu'il me reste encore assez d'imagination, j'aimerai qu'elle dure et se fortifie tout au long du chemin qui me reste à parcourir. J'en aurai bien besoin !
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créativité,
développement personnel,
idée
vendredi, février 09, 2018
Trésors de ski cachés à Jupiter
Mercredi, j'ai skié Jupiter, à Park City, pendant toute l'après-midi en compagnie de ma fille, et notre expérience méritait un 10 sur 10 en cette horrible année sans neige.
Il restait encore pas mal de passages en poudreuse à peine touchés datant de la la veille et nous n'avons pratiquement pas effleuré le moindre caillou.
A l'exception du versant du cirque orienté vers l'ouest qui souffrait du manque de neige et Scott's Bowl qui est toujours un peu trop à mon goût, l’expérience fut en tout point mémorable !
Il restait encore pas mal de passages en poudreuse à peine touchés datant de la la veille et nous n'avons pratiquement pas effleuré le moindre caillou.
A l'exception du versant du cirque orienté vers l'ouest qui souffrait du manque de neige et Scott's Bowl qui est toujours un peu trop à mon goût, l’expérience fut en tout point mémorable !
jeudi, février 08, 2018
Shiffrinizez votre façon de skier !
J'ai toujours prêché en faveur de « skier léger ».
C'est, en fait, se comporter un peu comme s'il on était une plume flottant sur la neige, en l'effleurant à peine, en faisant un minimum de gestes, en restant bien centré et en définissant une ligne directionnelle juste avant que les skis ne l'atteigne.
Le tout en dépensant un minimum d'énergie et en extrayant l'essence même du sport.
Maintenant, existe-t-il un exemple qui nous permette de nous garder en tête et de suivre ce qu'il faut faire ?
Pas besoin d'aller bien loin avec notre Mikaela Shiffrin nationale. C'est pourquoi à chaque fois que j'y pense, quand je skie, j'imagine que je ski aussi bien qu'elle, que je flotte dans sa perfection technique et que tout se passe à merveille.
Résultat, la réalité est souvent près de cette image idéalisée. J'ai dit « près » bien sûr, mais cela me semble suffisant et je m'en contente.
Qu'attendez vous alors pour « Shiffriniser » votre façon de skier ?
C'est, en fait, se comporter un peu comme s'il on était une plume flottant sur la neige, en l'effleurant à peine, en faisant un minimum de gestes, en restant bien centré et en définissant une ligne directionnelle juste avant que les skis ne l'atteigne.
Le tout en dépensant un minimum d'énergie et en extrayant l'essence même du sport.
Maintenant, existe-t-il un exemple qui nous permette de nous garder en tête et de suivre ce qu'il faut faire ?
Pas besoin d'aller bien loin avec notre Mikaela Shiffrin nationale. C'est pourquoi à chaque fois que j'y pense, quand je skie, j'imagine que je ski aussi bien qu'elle, que je flotte dans sa perfection technique et que tout se passe à merveille.
Résultat, la réalité est souvent près de cette image idéalisée. J'ai dit « près » bien sûr, mais cela me semble suffisant et je m'en contente.
Qu'attendez vous alors pour « Shiffriniser » votre façon de skier ?
mercredi, février 07, 2018
Rien qu'une roue de fraiseuse à neige ...
Au début, cela n'avait l'air de rien ; un coup de bricolage. Ma fraiseuse à neige Honda a déjà 27 ans. J'avais eu un récent problème avec un pneu, mais le mécanicien chez qui je l'avais amené n'avait pas été capable de bien voir les choses, avait changé la chambre à air et remonté la roue en me demandant 50 euros pour sa peine.
Deux jours plus tard, je me suis rendu compte que le pneu était en fait déchiré près de la jante intérieure. Je me suis mis à la recherche de pièces de rechange (les pièces d'origine Honda étant tout simplement hors de prix), j'ai commandé une jeu de pneus et de chambres à air et quand j'ai reçu tout ça, je me suis mis au boulot.
Quand on n'a pas les les bons outils et qu'on n'a jamais fait ce genre de travail auparavant, c'est loin d’être évident (retirer ce genre de pneu n'est pas facile du tout), et cela m'a prit deux jours et à peu près 8 heures de travail pour régler la situation. Grâce à ma persévérance et ma sueur, j'ai finalement réussis à faire un bon travail et réparer ma machine.
Maintenant où est la neige ?
Deux jours plus tard, je me suis rendu compte que le pneu était en fait déchiré près de la jante intérieure. Je me suis mis à la recherche de pièces de rechange (les pièces d'origine Honda étant tout simplement hors de prix), j'ai commandé une jeu de pneus et de chambres à air et quand j'ai reçu tout ça, je me suis mis au boulot.
Quand on n'a pas les les bons outils et qu'on n'a jamais fait ce genre de travail auparavant, c'est loin d’être évident (retirer ce genre de pneu n'est pas facile du tout), et cela m'a prit deux jours et à peu près 8 heures de travail pour régler la situation. Grâce à ma persévérance et ma sueur, j'ai finalement réussis à faire un bon travail et réparer ma machine.
Maintenant où est la neige ?
mardi, février 06, 2018
Le secret d'une vie plus simple et plus facile ...
En prenant de l'âge, nos connaissances et notre expérience s'enrichissent considérablement. Les tâches quotidiennes peuvent souvent être exécutées avec un minimum d'effort.
Comme par exemple bien remettre les choses à leur place, pour ne pas avoir à les chercher plus tard, traiter les factures quand elles arrivent et ne pas y revenir, et ainsi de suite.
Cela fait partie d'un cercle vertueux que nous créons pour notre propre confort, car notre réserve d'énergie n'est plus ce qu'elle était et que tout effort nous coûte d'avantage.
Dans l'ensemble, cette expérience accrue nous facilite la vie en la simplifiant tout en évitant de stresser et en nous permettant ainsi de beaucoup mieux apprécier notre quotidien ...
Comme par exemple bien remettre les choses à leur place, pour ne pas avoir à les chercher plus tard, traiter les factures quand elles arrivent et ne pas y revenir, et ainsi de suite.
Cela fait partie d'un cercle vertueux que nous créons pour notre propre confort, car notre réserve d'énergie n'est plus ce qu'elle était et que tout effort nous coûte d'avantage.
Dans l'ensemble, cette expérience accrue nous facilite la vie en la simplifiant tout en évitant de stresser et en nous permettant ainsi de beaucoup mieux apprécier notre quotidien ...
lundi, février 05, 2018
Les diesels TDI condamnés vont-ils ressusciter ?
Pendant que nous parlons de VW, que va bien faire le constructeur allemand de tous ces diesels TDI accumulés sur une multitude de parkings ? Les réparer (comment ?), les détruire ? ou enfin que faire des ces centaines de milliers de voitures qu'il a fallu racheter aux propriétaires trompés ?
Volkswagen, en effet, a jusqu'au 30 juin 2019 pour racheter ou réparer quelque 482 000 véhicules diesel de 2,0 litres. Passé ce délai, VW pourrait, une fois de plus, faire face à des dizaines de millions de dollars d'amende s'il lui arrivait de manquer ces engagements.
Selon les termes de l'accord avec le gouvernement américain, Volkswagen doit retirer de la circulation au moins 85% des modèles diesel concernés, réparer les 15% restants, et enfin détruite ou réparer la majorité des véhicules qu'il a racheté.
Ces deux initiatives vont coûter tellement cher à l'entreprise que je ne serais pas surpris, en raison de son ADN et de ses nombreux dérapages en matière d'éthique, que beaucoup, la plupart peut-être, ou même la totalité d'entre eux pourraient « percoler » au sud de notre frontière pour être en quelque sorte revendu comme de bonnes voitures d'occase, et créer un peu de trésorerie qui la serait la bienvenue.
Donc, la prochaine fois que vous vous trouverez au Mexique, dans les Caraïbes, en Amérique centrale ou même en Patagonie, ne soyez pas choqués si vous avez reconnu votre TDI diesel ou celle de votre voisin qui continue de rouler en polluant la planète !
Volkswagen, en effet, a jusqu'au 30 juin 2019 pour racheter ou réparer quelque 482 000 véhicules diesel de 2,0 litres. Passé ce délai, VW pourrait, une fois de plus, faire face à des dizaines de millions de dollars d'amende s'il lui arrivait de manquer ces engagements.
Selon les termes de l'accord avec le gouvernement américain, Volkswagen doit retirer de la circulation au moins 85% des modèles diesel concernés, réparer les 15% restants, et enfin détruite ou réparer la majorité des véhicules qu'il a racheté.
Ces deux initiatives vont coûter tellement cher à l'entreprise que je ne serais pas surpris, en raison de son ADN et de ses nombreux dérapages en matière d'éthique, que beaucoup, la plupart peut-être, ou même la totalité d'entre eux pourraient « percoler » au sud de notre frontière pour être en quelque sorte revendu comme de bonnes voitures d'occase, et créer un peu de trésorerie qui la serait la bienvenue.
Donc, la prochaine fois que vous vous trouverez au Mexique, dans les Caraïbes, en Amérique centrale ou même en Patagonie, ne soyez pas choqués si vous avez reconnu votre TDI diesel ou celle de votre voisin qui continue de rouler en polluant la planète !
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dimanche, février 04, 2018
La chambre à gaz de Volkswagen
Après avoir triché avec les réglementations gouvernementales et trompé ses propres consommateurs, nous venons d'apprendre que Volkswagen a payé un organisme de recherche pour faire respirer des gaz d'échappement à des singes afin de prouver que ses émissions de diesel étaient sans danger.
Ce week-end, nous avons regardé le documentaire de Netflix (dans nouvelle série Dirty Money) qui mettait en lumière la fraude généralisée du fabricant allemand et retraçait tout le scandale depuis son début jusqu'aux essais sur êtres vivants.
Ce documentaire est très bien fait, surtout par rapport à la médiocre émission, début février, de « C dans l'air » avec son panel et son animatrice mal préparés et incompétents.
Ces derniers tests, menés en 2014, avaient dans un premier temps comme but d'exposer un être humain en train de pédaler sur un vélo d'appartement, à des fumées d’échappement de diesel . D'après le documentaire, les chercheurs comptaient bien examiner les effets que pouvaient avoir l'exposition à ces gaz sur la santé.
Quand les test humains ont été jugés un peu trop difficiles à avaler, les humains ont été remplacés par 10 singes, placés dans des chambres hermétiquement fermées pour y respirer des gaz d’échappement tout en regardant des dessins animés.
On leur a fait respirer les gaz d'une Coccinelle TDI 2013 ainsi que ceux d'un diesel au demeurant beaucoup plus sale, équipant une vieille camionnette Ford F250. Nous n'avons pas vu les résultat du test, mais je parie que le vieux camion Ford a obtenu de meilleurs résultats que la nouvelle Coccinelle et son « diesel propre ».
Thomas Steg, responsable des relations extérieures et du développement durable chez Volkswagen, a endossé toute la responsabilité de ressusciter les tests pratiqués du temps d'Hitler et fera sûrement partie de tous cette équipe de boucs émissaires qui se sont fait virés et se sont vu ainsi sacrifiés sur l'autel collectif d'Audi, Porsche, Seat, Skoda et Volkswagen.
De toute évidence, Angela Merkel préfère les 10 000 victimes annuelles de la pollution au diesel en Allemagne que personne ne voit, à une légère hausse du chômage.
J'espère que, tout comme moi, vous n'achèterez jamais ces véhicules maudits.
Ce week-end, nous avons regardé le documentaire de Netflix (dans nouvelle série Dirty Money) qui mettait en lumière la fraude généralisée du fabricant allemand et retraçait tout le scandale depuis son début jusqu'aux essais sur êtres vivants.
Ce documentaire est très bien fait, surtout par rapport à la médiocre émission, début février, de « C dans l'air » avec son panel et son animatrice mal préparés et incompétents.
Ces derniers tests, menés en 2014, avaient dans un premier temps comme but d'exposer un être humain en train de pédaler sur un vélo d'appartement, à des fumées d’échappement de diesel . D'après le documentaire, les chercheurs comptaient bien examiner les effets que pouvaient avoir l'exposition à ces gaz sur la santé.
Quand les test humains ont été jugés un peu trop difficiles à avaler, les humains ont été remplacés par 10 singes, placés dans des chambres hermétiquement fermées pour y respirer des gaz d’échappement tout en regardant des dessins animés.
On leur a fait respirer les gaz d'une Coccinelle TDI 2013 ainsi que ceux d'un diesel au demeurant beaucoup plus sale, équipant une vieille camionnette Ford F250. Nous n'avons pas vu les résultat du test, mais je parie que le vieux camion Ford a obtenu de meilleurs résultats que la nouvelle Coccinelle et son « diesel propre ».
Thomas Steg, responsable des relations extérieures et du développement durable chez Volkswagen, a endossé toute la responsabilité de ressusciter les tests pratiqués du temps d'Hitler et fera sûrement partie de tous cette équipe de boucs émissaires qui se sont fait virés et se sont vu ainsi sacrifiés sur l'autel collectif d'Audi, Porsche, Seat, Skoda et Volkswagen.
De toute évidence, Angela Merkel préfère les 10 000 victimes annuelles de la pollution au diesel en Allemagne que personne ne voit, à une légère hausse du chômage.
J'espère que, tout comme moi, vous n'achèterez jamais ces véhicules maudits.
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samedi, février 03, 2018
« Les amis de mes amis ... »
Pendant plus de trois décennies à Park City, nous avons fait l’expérience d'un grand nombre de pique-assiettes en tous genres, qui nous étaient souvent envoyés par des « amis », et qui finissaient toujours par coucher et manger gratuitement chez nous pendant des périodes indéterminées.
Je suis sûr que nous ne sommes pas les seuls à avoir vecu cette expérience en station de montagne et c'est bien évidement l'un des inconvénient d'habiter dans ce genre d'endroits.
Comme nous sommes maintenant plus âgés, nous avons décidé de mettre fin à notre activité d’hôteliers et de restaurateurs en laissant ces visiteurs-surprises se débrouiller seuls, en utilisant leurs talents créatifs sur d'autres, ou quand cela ne marche pas, en se rabattant sur leur propres deniers.
Cela m'est presque arrivé une fois de plus avant-hier, quand un de mes amis, qui ne m'appelle généralement jamais, m'a laissé le message vocal suivant : « Bonjour, ma petite cousine et son petit ami sont maintenant à Salt Lake City, et je J'ai pensé que puisque tu viens de Morzine et qu'ils sont de Megève, je suis sûr que vous seriez ravi de vous rencontrer ; de plus, je leur ai donné ton numéro de téléphone pour que tu ne soit pas surprit quand ils t’appellent. »
Ayant vécu cette situation à maintes reprises, j'ai rappelé cet ami en lui disant que j'avais bien reçu son message, et autant que je serai ravi d'aider ces jeunes, nous ne sommes désormais plus dans « l'hôtellerie. »
Une heure plus tard, nous avons reçu l'appel téléphonique du couple. Je leur ai demandé : «Avez-vous un moyen de transport?» Ils m'ont dit : « Non, nous prenons les bus et faisons du covoiturage. » Puis, « Combien de temps prévoyez-vous de rester en Utah ? » Leur réponse : « On n'est pas sûrs ; peut-être une ou deux semaines ... »
J'avais alors assez d'information ; je leur ai dit: « J'ai des choses prévues pour tous ces prochains jours (véridique!), je ne peux pas malheureusement guère vous aider, comme ca, au dernier moment ! » Ils ont accepté ma réponse et nous en sommes restés là.
Nous avons traversé ces situations autrefois quand il nous fallait loger, nourrir et divertir des visiteurs que nous ne connaissions pas, pendant des jours, juste pour le plaisir, une tâche plutôt ingrate, et nous avons maintenant dépassé cette période.
Les temps changent, nous vieillissons, nous avons d'avantage d’expérience et encore notre mémoire est encore intacte ...
Je suis sûr que nous ne sommes pas les seuls à avoir vecu cette expérience en station de montagne et c'est bien évidement l'un des inconvénient d'habiter dans ce genre d'endroits.
Comme nous sommes maintenant plus âgés, nous avons décidé de mettre fin à notre activité d’hôteliers et de restaurateurs en laissant ces visiteurs-surprises se débrouiller seuls, en utilisant leurs talents créatifs sur d'autres, ou quand cela ne marche pas, en se rabattant sur leur propres deniers.
Cela m'est presque arrivé une fois de plus avant-hier, quand un de mes amis, qui ne m'appelle généralement jamais, m'a laissé le message vocal suivant : « Bonjour, ma petite cousine et son petit ami sont maintenant à Salt Lake City, et je J'ai pensé que puisque tu viens de Morzine et qu'ils sont de Megève, je suis sûr que vous seriez ravi de vous rencontrer ; de plus, je leur ai donné ton numéro de téléphone pour que tu ne soit pas surprit quand ils t’appellent. »
Ayant vécu cette situation à maintes reprises, j'ai rappelé cet ami en lui disant que j'avais bien reçu son message, et autant que je serai ravi d'aider ces jeunes, nous ne sommes désormais plus dans « l'hôtellerie. »
Une heure plus tard, nous avons reçu l'appel téléphonique du couple. Je leur ai demandé : «Avez-vous un moyen de transport?» Ils m'ont dit : « Non, nous prenons les bus et faisons du covoiturage. » Puis, « Combien de temps prévoyez-vous de rester en Utah ? » Leur réponse : « On n'est pas sûrs ; peut-être une ou deux semaines ... »
J'avais alors assez d'information ; je leur ai dit: « J'ai des choses prévues pour tous ces prochains jours (véridique!), je ne peux pas malheureusement guère vous aider, comme ca, au dernier moment ! » Ils ont accepté ma réponse et nous en sommes restés là.
Nous avons traversé ces situations autrefois quand il nous fallait loger, nourrir et divertir des visiteurs que nous ne connaissions pas, pendant des jours, juste pour le plaisir, une tâche plutôt ingrate, et nous avons maintenant dépassé cette période.
Les temps changent, nous vieillissons, nous avons d'avantage d’expérience et encore notre mémoire est encore intacte ...
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vendredi, février 02, 2018
D'autres J.O. pour Salt Lake City ?
Dernièrement, les responsables de l’état de l'Utah ont évoqué la possibilité d'une autre candidature Olympique pour Salt Lake City pendant l'hiver 2030, ou même 2026, si personne ne se manifestait pour organiser ces jeux.
Il est un fait que Denver et Reno, aux États-Unis, ont exprimé leur intérêt, ainsi que d'autres villes comme Sion en Suisse, Calgary au Canada et Sapporo au Japon.
Il y a quatorze ans, début février, Salt Lake City et Park City se préparaient à accueillir le monde avec des températures hivernales et beaucoup, beaucoup plus de neige que cette saison.
Ce qui m'amène à dire que si Salt Lake veut recommencer d'autres J.O., il vaudrait mieux que ce soit plus tôt que plus tard, pendant que nos stations locales sont encore capable de faire de la neige de culture.
Si nous nous basons sur les températures et les précipitations de cette saison, d'autres Jeux Olympiques en Utah semblent assez peu faisables.
À moins, bien sûr, que Trump décide de lâcher quelques bombes atomiques sur la Corée du Nord, mettant ainsi fin à toutes ces rumeurs de réchauffement climatiques et précipitant un hiver nucléaire providentiel !
Il est un fait que Denver et Reno, aux États-Unis, ont exprimé leur intérêt, ainsi que d'autres villes comme Sion en Suisse, Calgary au Canada et Sapporo au Japon.
Il y a quatorze ans, début février, Salt Lake City et Park City se préparaient à accueillir le monde avec des températures hivernales et beaucoup, beaucoup plus de neige que cette saison.
Ce qui m'amène à dire que si Salt Lake veut recommencer d'autres J.O., il vaudrait mieux que ce soit plus tôt que plus tard, pendant que nos stations locales sont encore capable de faire de la neige de culture.
Si nous nous basons sur les températures et les précipitations de cette saison, d'autres Jeux Olympiques en Utah semblent assez peu faisables.
À moins, bien sûr, que Trump décide de lâcher quelques bombes atomiques sur la Corée du Nord, mettant ainsi fin à toutes ces rumeurs de réchauffement climatiques et précipitant un hiver nucléaire providentiel !
jeudi, février 01, 2018
Dénivelé pour rien
Quand vous skiez, est-ce que vous aimez perdre votre temps coincé dans une remontée mécanique destinée à vous transporter « horizontalement » ? Sûrement pas si vous êtes comme moi. En fait, j’évite ce genre de remontées comme la peste chaque fois que je peux.
Ceci dit, le domaine skiable de Park City est si grand, et avec le manque de neige naturelle dont nous souffrons cette saison, il est parfois difficile d'éviter de prendre ce genre de remontée mécanique. Un excellent exemple est la télécabine QuickSilver qui va et vient entre le massif des Canyons et de Park City.
Si le côté ouest (200 mètres de dénivelé) du bas à la ligne de crêtes est skiable pour tous quand il y a assez de neige, on ne peut pas en dire autant du côté est qui est encore terriblement mal desservi en matière d’accès-skieurs, mais pourrait disposer d'une descente pittoresque et agréable sur le versant de Park City (environ 320 mètres de dénivelé) au lieu d'avoir à descendre en télécabine, ce qui pour moi est une hérésie.
Ce qu'il faudrait simplement, c'est bulldozer un sentier assez large du sommet de la crête (suffisamment étroit et assez plat au départ) avant de s'élargir ensuite à mesure qu'il entre dans la foret de trembles, en le faisant serpenter quelque peu, avant d'atteindre la station inférieure du télésiège de Mother Lode. Bien entendu, la corniche de crêtes devrait être régulièrement dynamitée pour déclencher les avalanches, comme cela se fait partout.
La pente et la largeur de la piste ainsi créée devrait être comme celles de « White Pine » et de « Harmony » qui sont très bien conçues sans virages brutes en épingle à cheveux. Si les utilisateurs veulent skier dans la combe et « faire du fond » sur le chemin de service tout plat ou plonger en dessous de ce dernier quand le bas est ouvert, rien ne les en empêche.
Une solution simple, plaisante et facilement réalisable. Mais qu'attend-donc Park City Mountain ?
Ceci dit, le domaine skiable de Park City est si grand, et avec le manque de neige naturelle dont nous souffrons cette saison, il est parfois difficile d'éviter de prendre ce genre de remontée mécanique. Un excellent exemple est la télécabine QuickSilver qui va et vient entre le massif des Canyons et de Park City.
Si le côté ouest (200 mètres de dénivelé) du bas à la ligne de crêtes est skiable pour tous quand il y a assez de neige, on ne peut pas en dire autant du côté est qui est encore terriblement mal desservi en matière d’accès-skieurs, mais pourrait disposer d'une descente pittoresque et agréable sur le versant de Park City (environ 320 mètres de dénivelé) au lieu d'avoir à descendre en télécabine, ce qui pour moi est une hérésie.
Ce qu'il faudrait simplement, c'est bulldozer un sentier assez large du sommet de la crête (suffisamment étroit et assez plat au départ) avant de s'élargir ensuite à mesure qu'il entre dans la foret de trembles, en le faisant serpenter quelque peu, avant d'atteindre la station inférieure du télésiège de Mother Lode. Bien entendu, la corniche de crêtes devrait être régulièrement dynamitée pour déclencher les avalanches, comme cela se fait partout.
La pente et la largeur de la piste ainsi créée devrait être comme celles de « White Pine » et de « Harmony » qui sont très bien conçues sans virages brutes en épingle à cheveux. Si les utilisateurs veulent skier dans la combe et « faire du fond » sur le chemin de service tout plat ou plonger en dessous de ce dernier quand le bas est ouvert, rien ne les en empêche.
Une solution simple, plaisante et facilement réalisable. Mais qu'attend-donc Park City Mountain ?
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