Hier, la musique française est presque morte avec la disparition de Johnny Hallyday, son artiste rock-and-roll national. J'étais à peine adolescent quand j'adorai le chanteur et cet engouement avait bien duré trois ou quatre ans.
Passé cette période, « l'idole des jeunes » était devenue un produit de marketing. Je me souviens quand il était venu se montrer à Avoriaz du temps où j'y enseignais le ski.
La seule fois où j'ai vu l'artiste sur scène c'était à Washington, notre capitale, en 2014. Je n'avais pas été trop impressionné. D'accord l'artiste était déjà bien vieux et fortement diminuée.
Comme Johnny n'écrivait pas ses chansons et était prisonnier de ce personnage de « faux américain », cela devait le complexer et c'est ce qui l'amenait sans doute à se prendre un peu trop au sérieux, contrairement à certains de ses contemporains anglo-saxons beaucoup plus célèbres, comme Paul McCartney ou Bob Dylan.
C'est probablement pourquoi je ne l'ai jamais trouvé tellement attachant. Adieu, Johnny !
jeudi, décembre 07, 2017
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