Un divorce « haute technologie » peut coûter cher ...

Vous avez été marié avec votre fournisseur à haut débit depuis 7 ans, mais vous venez d'en rencontrer un nouveau qui semble mieux sous tous rapports, (je veux dire vraiment moins cher et plus performant) ; c'est là que vous demandez le divorce et réalisez soudain que cela va vous coûter un bon paquet ou bien que vous serez obligé de faire des concessions auxquelles vous n'étiez nullement préparés (ou quelque chose dans le genre ...)

Bienvenue dans le monde du divorce high-tech, univers dans lequel vous auriez mieux fait de bien lire toutes les règles avant de faire le saut. Ça va vous coûter quoi que vous fassiez, soit en espèces sonnantes et trébuchantes, soit encore sous une forme moins tangible, comme la perte de votre numéro de téléphone que vous ne serez pas en mesure de transférer auprès de votre nouveau fournisseur, mais c'est le coût de vouloir changer, je présume.

La technologie est devenue incroyablement bon marché au moment de son acquisition, mais elle fini toujours par se faire payer chèrement et généralement sur le chemin de la sortie, quand on s'y attend le moins. Maintenant, vous êtes tous prévenus ...

Comment puis-je être aussi ... naïf!

Hier, alors que je passais en revue Facebook (je ne me livre à cet exercice qu'une seule fois par semaine) mes yeux sont tombés sur cette prise électrique montée sur disque équipé d'une ventouse et d'un micro-panneau solaire. Une façon apparemment magique d'exploiter l'énergie solaire et l'utiliser comme « prise de courant. »

Bien que la seule présence d'une prise de courant de style européen ait pourtant éveillé une certaine méfiance de ma part, ma première réaction fut de penser: « Où puis-je obtenir ce truc là et combien ça peu coûter? » Il m'a fallu quelques clics et une recherche assez rapide pour réaliser que c'était un canular.

Pour me consoler, je me suis souvenu que quelqu'un a dit un jour (Je crois que c'était Napoléon Hill dans son fameux best-seller "Think and Grow Rich») que « tout ce que l'esprit de l'homme peut concevoir est réalisable ... » Et bien voilà, mesdames et messieurs les ingénieurs de tous bords, remuez-vous un peu et mettez-vous donc au travail pour développer ce gadget magique. Je saurai quoi en faire !

Beaucoup de neige et encore plus ...

Selon certains articles de presses que j'ai lu récemment, les Alpes françaises auraient connu une année d'enneigement battant tous les records depuis une quarantaine d'années. Pourtant, en voyant une photo prise récemment par Maxence Hernu, je me suis senti obligé de faire une comparaison avec des photos du même lieu prises il y a 43 ans quand l'enneigement battait déjà tous les records.

Ces images montrent le restaurant familial aux Lindarets, près d'Avoriaz (altitude 1.500 m) qui a été repris depuis par ma nièce Christel et son mari ...

Pissenlit et printemps ...

Cela fait maintenant des années que nous marquons l'arrivée du printemps par des salades de pissenlits. C'est donc hier que nous avons cueilli et dégusté la première de l'année et ce ne sera surement pas la dernière. C'est à la fois un rite de printemps et un véritable régal !

Bien sûr, comme toute chose qui en vaut la peine, le ramassage et la préparation demandent énormément de temps et de patience, ce qui rend l'expérience encore plus unique. La première salade de 2013 était accompagnée d'œufs durs et de petits morceaux de sardines. Un vrai délice ! 

La chance d'être anonyme

Il y a quelques jours, les cinq présidents des États-Unis se retrouvaient pour inaugurer la nouvelle bibliothèque présidentielle du jeune George Bush. C'est là que je me surpris à penser que lorsqu'on est si célèbre - à la fin du mandat qui leur est donné d'exercer - la vie à laquelle ces hommes sont habitués se met à dégringoler.

Pour le moins, ils doivent ressentir un un profond sentiment de vide et de la perte en quittant la Maison Blanche. D'accord, un gars comme Clinton se fait maintenant des millions en faisant des discours, mais il a perdu énormément de son aura et de son influence. Quant à Bush II, il n'a rien laissé de bon et en vérité, devrait se retrouver aujourd'hui en prison pour crimes contre l'humanité !

Tout cela pour dire que pour nous, les non-célèbres et les grands inconnus qui constituons après tout la grande majorité de l'humanité, être pertinent n'a pas grande importance, les paparazzi nous fichent la paix et notre vie quotidienne est parfaitement facile. Au bout du compte, j'apprécie totalement mon manque de célébrité !

L'aventure en courant ...

Chaque fois que nous visitons un nouvel endroit ou devons faire une étape routière, je fais toujours mon possible pour courir là où je me trouve. Ca ne manque jamais de se traduire par une aventure, de me surprendre et de me donner l'occasion de découvrir ce que les touristes et les visiteurs occasionnels ne sauraient jamais soupçonner.

Où que nous allions, je consulte toujours les cartes Google avant de me lancer dans l'inconnu pour y trouver un bon itinéraire, même s'il faut sauter dans l'auto et rouler 15 km pour y arriver, nous courons là où nous avons choisi. La réalité de ce que nous trouvons n'est jamais tout à fait ce que j'aurais pu imaginer et chaque nouveau lieu ne manque jamais de laisser une marque indélébile dans nos mémoires.

Une merveilleuse habitude à conserver !

Retour au Parc National de Capitol Reef

La dernière fois que j'étais à ce fameux parc national du sud de l'Utah remonte à pres d'un quart de siècle plus tôt. A cette époque, nous avions « fait » la majeure parcs nationaux que compte l'Utah et après avoir couvert Bryce et Zion, ce parc et plus tard celui d'Arches, tout près de Moab, nous avions atteint un niveau de saturation totale dans la catégorie.

Nous n'avions jamais vu autant de cailloux, roches et falaises sous toutes leurs formes et couleurs possibles et imaginables. Notre mémoire visuelle regorgeait tellement de toutes ces formations que nous ne pouvions plus souffrir de voir un seul corps minéral supplémentaire. Nous ne pouvions plus supporter la densité, le tonnage et la digestion de ce ce matériau bien trop pondéreux.

Aujourd'hui, nous y sommes retourné pour n'y passer au plus que deux ou trois jours. Quand je pense à toutes ces hordes de touristes européens et asiatiques qui viennent visiter nos parcs nationaux et doivent en l'espace de deux ou trois semaines se « farcir » des tonnes de roc, je plein aussi leur système digestif et leur souhaite de trouver une bonne antidote à leur retour pour se débarrasser de toute cette surcharge minérale !

Un (autre) rêve stupide ...

Comme tout le monde je rêve, mais me souviens rarement de ce dont il s'agit. En tout cas, si cela m'arrive, c'est tellement rare que je me sens généralement obligé d'écrire un blog à ce sujet, tant qu'il va dans le sens des thèmes couverts par ma petite chronique personnelle.

Ainsi, l'autre soir, comme je me suis bien souvenu de mon rêve, j'ai décidé de le partager. Cela ce passait dans le milieu des sports d'hiver et dans le cadre de mon ancienne profession de moniteur de ski. Je me retrouvais au beau milieu d'un échantillonnage de collègues de la branche du ski et de ces fameux moniteurs.

Alors que mes copains américains semblaient parfaitement me reconnaître, mes anciens potes de l’école de ski d'Avoriaz, m'ont carrément snobé, paradant dans des tenues d'un jaune criard et blanc. Contrairement à moi, ils étaient restés jeunes et beaux et assez naturellement ne semblaient guère reconnaître cet homme à l'allure décrépite qui était désormais ma nouvelle apparence.

Comme pour en rajouter, ces personnages resplendissants comptaient parmi eux des gens qui je savais, étaient morts depuis bien longtemps. Sur le coup, tout cela m'a un peu sapé le moral et je me suis immédiatement juré de ne plus jamais faire de rêves aussi stupides ...

Ceux qui s'opposent au « Ski Link ... »

En Amérique du Nord, les stations de ski au nord de l'Utah sont idéalement situées pour que sept d'entre elles puissent être facilement reliées comme c'est le cas depuis plus de 40 dans plusieurs régions des Alpes françaises, avec des avantages exceptionnels pour les sports d'hiver, les activités estivales et pour le plus grand bien des économies locales.

La peur, l'arrièrisme et des préoccupations écologiques mal placées, on jusqu'à présent empêché ces sept stations de montagne d'Utah à franchir cette importante étape, à l'exception toutefois de Snowbird et Alta ainsi que Brighton et Solitude qui ont créé leurs liaisons respectives, « Altabird » et « Solbright », ouvrant ainsi leurs pistes aux usager de l'autre station. La prochaine étape logique serait la liaison entre les trois massifs qui dominent Park City, mais il n'existe pas la volonté ou la motivation de faire ce pas.

Seule, la station des Canyons aimerait faire quelque chose. En l'absence d'une réponse en provenance de la station de Park City toute proche, sans doute parce qu'elle craint (à tord) de voir sa clientèle partir aux Canyons, cette dernière s'est lancé dans un projet de liaison avec Solitude, de l'autre cote des crêtes. Cette approche est fort compliquée, implique des échange de terres fédérales, ce qui apporte de l'eau au moulin des écologistes et, bien malheureusement, un groupe d'entreprises et d'individus qui ne semblent pas apprécier les conséquences économiques d'un tourisme fort en Utah.

Ces gens profitent de tous les avantages que le tourisme leur apporte, mais n'aiment pas cette branche pas plus que les visiteurs qui nous rendent visite à Park City. Ce sont des gens qui mordent la main qui les nourrit. Alors que la proposition avancée par Canyons est loin d'être idéale et pas du tout ce que je préfère, c'est encore beaucoup mieux que l'immobilisme et pour cette seule raison, je la soutiens.

Ceci dit, ce que je ne soutiendrais pas sont toutes ces entreprises et ces individus qui animent ce mouvement et résistent au changement positif pour Park City et le massif du Wasatch !

Rien pour ceux qui ne demandent pas ...

Je suis en train de faire du shopping pour mon service internet à haut débit et pour mon service téléphonique sur internet. Cela fait maintenant près de 7 ans que j'ai un fournisseur qui m'offre ces deux services ensemble.

Cela dit, Comcast (notre fournisseur de télévision par câble) et CenturyLink (notre compagnie téléphonique traditionnelle) se livrent une bataille à couteaux tirés pour des consommateurs comme moi et un peu plus de part de marché dans ce qui semble être un secteur en constante évolution.

 

Bien sûr, changer de fournisseur – un peu comme divorcer - est rarement agréable car cela implique des tas de bouleversements, sans parler des frais d'installation et du besoin d'acheter du matériel spécifique au nouveau prestataire.

Tout cela pour dire que je préférerais rester avec mon opérateur actuel, si celui-là est prêts à lâcher du lest sur ses prix et à se mettre au niveau de sa concurrence. Dois-je ajouter une fois de plus, que c'est encore une autre leçon qui nous rappelle que si on ne demandez rien, on a rient !

Télésiège débrayable abordable ?

J'ai un bon copain qui a passé sa carrière promouvoir les remontées mécaniques de fabrication française. Aujourd'hui à le retraite, il continue de consulter pour certains clients. En ce moment, il essaie de trouver un bon télésiège usagé pour équiper un nouveau domaine skiable au Kirghizistan (c'est ça, cela se trouve à côté de la Chine et au nord du Tadjikistan).

Il en a déniché un d'occasion à Badgastein, tout près de Salzbourg, en Autriche, et alors que ses clients n'avaient besoin que d'un télésiège à pinces fixes, il leur en a trouvé un qui est débrayable. Aujourd'hui, un tel télésiège neuf coûte une petite fortune. Pour ce qui est de l'installation dont ont besoin les kirghizes, il faut compter autour des 7 millions d'euros.

La remontre d'occasion que leur a trouvé mon ami ne va leur coûter que 300,000 euros, avec en plus des coûts égaux de chargement dans sept conteneurs de 40 pieds. Même pour un grand total de 600.000 euros, ce télésiège, fait par Garaventa, reste une très bonne affaire si on la compare avec un système à pinces fixes neuf qui aurait pu coûter jusqu'à 2 millions d'euros.

Espérons que cette installation fonctionnera parfaitement et pourra bien servir aux skieurs kirghizes pendant une décennie ou deux ...

Terrorisme et religions « extrême ... »

La liberté de religion peut-être une bonne chose pour certains. Cette liberté veut dire, croire en l'irrationnel, aux miracles, à la résurrection et à toute une série de sanctions divines. Cela fonctionne tant que le dogme n'est pas antisocial et dangereux pour le reste de la société.

Je crois qu'au jour d'aujourd'hui, l'islam est l'une de ces religions qui repose sur une théologie plutôt instable où l'on y voit « n'importe quoi» contre lequel aucune autorité religieuse ne semble prête à s'élever. De plus, l'Islam est le reflet d'un ensemble de croyances et d'une culture médiévale, plutôt même, pré-médiévale. Le christianisme pour sa part est un peu plus avancé, mais reste quand même un ou deux siècles à la traîne  selon la version considérée.

 

Au vu de ce que risque de nous apprendre l'enquête sur les attentats de Boston, les chefs religieux de toutes persuasion devraient se réunir et pas seulement condamner ces agissements au noms d'une religion délinquante, mais prendre des mesures et des engagements à la fois clairs et fermes afin de modifier et clarifier l'interprétation qui peut être faite de leurs enseignements par certaines phalanges extrémistes.

Bien sûr, ils vont se garder de faire quoi que ce soit parce que dans la religion, tout comme dans les affaires, il existe une concurrence énorme. Tous sont à la poursuite du même « client » et tous veulent être plus royalistes que le roi.

Tout cela me ramène à cette notion de « liberté de religion » ; comment pouvons-nous percer ce rideau de fumée ? Comment pouvons-nous être certains qu'une religion est « bonne », à savoir qu'elle ne prêche pas la mort et la destruction comme le fait l'islam extrémiste à travers la voix de ses imams et parfois de ses gouvernements, où un ton vengeur meurtrier est souvent de mise ?

Remuer ciel et terre ?

Je dois admettre que lorsque je suis investi dans un projet important, j'ai l'habitude de tout remuer de fond en comble et de ne rien laisser au hasard. Cela peut irriter certains, mais je ne voudrais pas souffrir de faillir à ma mission ou de manquer un trésor caché par ma propre négligence.

Certes, je pourrais appliquer le principe de Pareto (vous le savez, la loi des 80/20 qui postule que dans la plupart des cas, environ 80% des effets proviennent de 20% des causes), mais c'est encore bien trop difficile pour moi. Je continue à chercher partout et si je ne trouve rien, je me console en pensant qu'au final je vais toujours découvrir des éléments intéressants.

Comme le temps commence à me faire défaut, je devrais etre un peu plus sélectif, plus approximatif et me faire moins de soucis si je rate quelques joyaux insignifiants en cherchant la grosse malle du trésor ...

Choix infini, formation continue ...

C'est toujours fascinant de voir comment lorsque l'on s'apprête à acheter quelque chose de peu habituel comment cela nous oblige à nous poser des questions, à essayer de comprendre, et à découvrir comment cet éventail apparemment infini d'objets et de systèmes qui nous entourent peuvent fonctionner.

Une société riche et évolué offre des choix beaucoup plus nombreux et complexes et nous oblige à conduire une recherche beaucoup plus approfondie. Ces choix apparemment infinis peuvent paraitre frustrants et quasi-impossibles à bien assimiler, mais c'est aussi toute cette recherche qui nous rend moins bêtes et contribue à notre enrichissement continu.

Après les Masters de Golf à Augusta

J'ai vraiment apprécié notre bref voyage pour aller assister au tournoi des Masters Golf 2013, en compagnie de mon fils. Il s'agissait là d'une excellente occasion de passer un peu de temps entre père et fils.

Comme je ne suis pas un golfeur, je bénéficiais de l'assistance d'un expert, investit dans ce sport, qui était là pour répondre à toutes mes questions et me donner une bonne vue d'ensemble sur cette activité.

Inutile de dire que j'ai été séduit par ses subtilités et l'attrait que celle-ci exerce sur une foule de « mordus. » Vais-je maintenant faire une longue pause, prendre un peu de recul et me mettre à ce sport?

Je n'en suis pas encore tout à fait sûr. Ce n'est pas que je pense être trop vieux pour apprendre quelque chose de nouveau, mais c'est d'avantage le fait que je ne suis pas sûr d'être prêt à accepter la douleur et l'agonie mentale qui semblent accompagner ce sport.

Je ne dis pas encore non, juste «peut-être ... »

Sports de compétition: Compétences et Chance (2e partie)

Si je devais classer les sports que je connais le mieux en fonction de leur difficulté et de la chance (ou malchance) qu'ils impliquent, le mieux pour moi serait de représenter tout cela graphiquement. Il est toujours difficile de comparer des éléments dissemblables et de leur trouver des dénominateurs communs.

Autant dire qu'en comparant la course à pied, le ski, le VTT et le golf, il est apparu très clairement qu'un sport tout simple, comme la course à pied, était de tous, le moins affecté par l'élément de chance pure. Conclusion, si vous avez peu de patience pour l'incertitude, continuez à courir!

Sports de compétition: Compétences et Chance

Après avoir assisté aux Masters de golf d'Augusta, je suis maintenant convaincu que pour ce sport un peu fou qu'est le golf, la chance joue un rôle énorme. Ce commentaire n'est en aucune façon une tentative de diminuer le rôle joué par les compétences et le talent des joueurs.

Ces qualités requises par la pratique du golf, comme pour beaucoup d'autres sports de niveau professionnel, ne peuvent guère être acquises qu'au cours d'une longue et difficile carrière et à force de temps, de frustration, de moyens financiers, de talent naturel et de tout l'effort fourni par l'athlète.

Sur cette base, et en supposant que le joueur à des compétences de top niveau, celle-ci représentent peut-être 25% de l'équation totale avec en plus 70% de facteur malchance et peut-être 5% de facteur bonne chance.

Demain, j'essaierai de dresser une comparaison des compétences par rapport à ce facteur chance dans tous les sports que j'aime, que je suis un peu et connais quand même assez bien.

Masters de Golf à Augusta – Quatrième jour

Combien de personnes assistent à ce tournoi ? Dieu seul le sait je crois, car les organisateurs ne publient pas de chiffres et restent très discrets à ce sujet. J'ai essayé de rechercher tout ça, sans grand succès. J'ai entendu dire 45.000, mais cela doit être beaucoup plus.

 

Il me suffit d'évoquer ce que je n'oublierai jamais, à savoir des queues gigantesques pour accéder aux toilettes messieurs, le même genre de queues pour manger et l'organisation incroyable mise en place pour nourrir tout ce monde. Les lycéens du coin sont en vacance et tous mis à contribution lors du tournoi, payés huit dollars de l'heure pour travailler là où il le faut.

Toute cette organisation en place a du être raffinée au cours des années pour ainsi fonctionner à la perfection et bien gérer les besoins de ce qui pourrait bien être un nombre de spectateurs qui dépasse en fait le cap des 100.000 ! Ce qui est étonnant, c'est qu'il n'y ai pas d'écran géant permettant aux spectateurs de voir (l'excellente) couverture télévisée et que les tableaux d'affichage placés à proximité de chaque trou sont mis à jour manuellement au fur et à mesure que les scores changent.

Tout est élaboré autour d'une tradition parfaitement bien rodé et quelque chose qu'il faut voir au moins une fois dans la vie !

Masters de Golf à Augusta - Troisième jour

Comme on pouvais s'y attendre, il y avait beaucoup de monde ce Samedi. C'est vrai, avec le weekend, on pouvait dénombrer un plus grand pourcentage de femmes parmi les spectateurs. Cette fois leur présence se montait peut être entre 25 et 30% du total. Ceci dit, même intensité en manière de compétition.

Comme je disais à mon fils: « une des beautés du golf c'est que les concurrents semblent presque avoir toujours autant de chance de se racheter que de voir leurs score tomber ... » ce qui n'est en fait peut-être pas si vrai que cela. Pour un optimiste comme moi, il me semble toujours qu'il reste un peu d'espoir, même quand rien ne va plus. Possible qu'un repêchage soit en vue et que parallèlement l'adversaire commettra encore assez d'erreurs …

Ce jour là, il faisait chaud et très beau. Après nous être fait sérieusement brûlés par le soleil la veille sur le crane, les bras et les jambes, nous nous sommes administrés une bonne couche d'écran solaire, avons porté des pantalons longs (nos genoux brûlaient encore des brulures subies la veille) et autant se faire que peu, sommes restés bien couvert et le plus longtemps possible dans les zones ombragées. Nous avons également observé un incident bien amusant.

À ce tournoi, les spectateurs peuvent apporter ou acheter sur place de petites chaises pliantes. Il leur est alors possible de placer celles-ci dans certaines zones réservées aux chaises, les laisser là et de revenir s'y assoir un peu plus tard. La plupart des chaises étant de couleur verte et quasiment identiques, le propriétaires glisse sa carte de visite dans une ouverture prévue à cette effet afin de l'identifier quand il la retrouve un peu plus tard. Alors que nous regardions le jeu près de spectateurs ainsi assis, l'une de ces chaises s'est cassée et l'homme assez fort qui s'y était installé s'est retrouvé au sol.

 

Le seul problème fut qu'il ne soit pas le propriétaire légitime de cette chaise ; il l'avait bel et bien « squatté ». Quelqu'un a tout de suite déclaré « une bonne leçon et une excellente occasion pour vous de perdre enfin un peu de poids ... » L'homme pas trop gêné est ainsi parti, laissant derrière lui la chaise brisée et en oubliant d'y glisser sa carte de visite ...

Masters de Golf à Augusta – Deuxième jour

Si quelques détails rendent cet événement très particulier, c'est d'abord son manque délibéré de « high-tech. » Les panneaux d'affichage sont pas électronique, ils sont manuels et régulièrement mis à jour par de vraies personnes qui changent régulièrement noms et scores. Ensuite, il y a ce règlement des plus draconiens qui prohibe tout téléphone portable, appareils photo et caméras (même éteints) sur tout le terrain.

Ne prévoyez donc pas de prendre des tas de photos et de les exhiber sur Facebook ! À part pour la présence de quelques téléphones publics, çà et là, il n'y a aucun lien avec le monde extérieur aussi longtemps que l'on est sur le terrain. Une belle façon pour tout le monde de faire une bonne pause par rapport à leurs petites machines électroniques ! Il nous a semblé qu'il y avait plus de monde le vendredi que le jeudi et il m'a semblé que la foule étaient surtout composée d'hommes et ce, aux alentours de 80 à 85%. De rares enfants et pas de chiens, quel soulagement.

Vers midi, nous avons eu une averse assez courte et comme nous nous étions mis à l'abri sous quelques arbres, on nous a dit que des serpents-rois pourraient, depuis ces arbres nous dégringoler dessus, mais qu'ils étaient inoffensifs. Dégoutant quand même ! Le soleil revint pour le reste de la journée et allait cogner dur. Nous sommes donc restés assis la plupart du temps sur les gradins et avons beaucoup moins marché que le jour d'avant.

Masters de Golf à Augusta – Premier Jour

Mon fils Thomas et moi avons pris l'avion ce matin pour Atlanta en Georgie, et après l’atterrissage, avons roulé jusqu'à Augusta où nous sommes arrivés vers 16 heures 30. Contrairement à lui, je ne golfe pas et n'avait pas d'attente particulière quand à ce que j'allais découvrir à ce tournoi. Cette épreuve de golf de très haut niveau est un peu ce que Kitzbühel est au ski.

La foule est considérable même si son nombre est soit-disant limité de manière très stricte. Nous avons eu la chance d'observer les derniers groupes de joueurs et sommes restés jusqu'à la fin du programme de ce premier jour, soit vers 18 heures 30. J'ai été frappé par la beauté du parcours, par son cadre exceptionnel et bien sûr par sa technicité. Les concurrents semblaient au sommet de leur potentiel et pourtant paraissaient avoir de nombreux moments d'hésitation, d'appréhension et (je suppose) de doute. 

Ce qui pour moi différencie le golf de la plupart des autres sports, c'est l'interminable préparation que ce sport semble exiger, l'exécution instantanée d'un geste déterminant, et - dans la plupart des cas - des conséquences qui ne manquent jamais de se révéler dans le langage corporel du joueur.

Saison de ski en rétrospective !

En Décembre dernier, j'essayai de voir l'avenir et de deviner à quoi cette nouvelle saison allait ressembler. C'est ça, une espèce de devinette car je n'avais alors aucun objectif spécifique. J'allais, comme je l'avais fait pendant près de six décennies voir ce qui allait bien se passer. Maintenant, la boule de cristal c'est terminé, il est temps de regarder dans le rétroviseur ...

Une autre vérité que j'ai redécouvert cette saison, c'est que chaque jour de ski - tout comme nos empreintes digitales ou nos iris - est totalement unique. Les gens disent souvent, en plaisantant un peu « qu'il n'existe pas de mauvaises journées de ski » et tandis que je souscris à cette vérité, je peux aussi dire que chaque expérience de ski au quotidien nous apprends quelque chose de remarquable, nous fourni des sensations uniques et nous permet de voir ce sport sous un angle qui nous etait jusqu'alors totalement inconnu.

Quand vous vivez dans un petit paradis comme Park City, il est très facile de devenir un gros gâté et de n'aller skier que lorsque toutes les planètes et les étoiles sont parfaitement alignées. Il est donc très facile de devenir très difficile et, souvent, beaucoup trop exigeant. Si nous ne prenons pas garde, il est facile de se surprendre en train de penser « Je ne skie que quand le ciel est d'un bleu d'azur immaculé et s'il y a des traces d'avion à réaction, je reste à la maison ... » et comme ça on perd une autre belle occasion d'aller faire de beaux virages. Dieu merci, je n'en suis encore pas à ce point !

En conclusion, même si je n'ai pas tout à fait réussi à skier 100 fois cette saison, je n'en suis pas bien loin et ce que je peux vous garantir est que le ski que j'ai pu faire était de qualité, plaisant, et toujours plein de bonnes surprises. J'en suis donc parfaitement satisfait. J'ai eu des tas de bons moments, je garde d'excellent souvenirs, pas une seule mauvaise chute ni la moindre collision et mon corps est intact. Je suis maintenant prêt à me reposer un peu avec la ferme intention de faire beaucoup, beaucoup mieux l'an prochain !

Dernière salve hivernale ?

Quand je me suis réveillé ce matin, mes jambes étaient assez meurtries et je me sentait raide. Eh oui, j'avais skié un tas de poudreuse la veille pour fêter un retour en force de l'hiver et les 30 centimètres de fraiche reçus hier en altitude. Du tout grand ski soit dit en passant ... C'est alors que j'ai entendu ces voix qui étaient en fait une conversation entre Monsieur Hiver et Madame Neige. Ça se déroulait un peu de la façon suivante :

M. Hiver: Tout comme l'an dernier, vous ne vous êtes pas trop fatiguée en couvrant l'Utah Mme Neige ! Mme Neige: Vous m'aviez dit de tout mettre sur les Alpes !
M. Hiver: Pas vraiment ; j'avais simplement dit d'en mettre un peu plus, comme je l'avais fait du reste l'an précédent en vous demandant d'en mettre un peu sur le Japon …
Mme Neige : C'est pas du tout ce que j'avais entendu !
M. Hiver: C'est quand même quelque chose quand certaines personnes veulent toujours avoir raison et ne veulent jamais reconnaître leurs erreurs !
Mme Neige: Je dois avouer cependant que j'ai eu deux sales saisons bien humides ...
M. Hiver: C'est précisément la raison pourquoi il va falloir retourner en masse sur l'Utah et vous vous sentirez à nouveau bien sèche et toute légère !
Mme Neige: Là vous avez bien raison M. Hiver. Je vais y songer !

Adieu, Mme Sourire ...

Maggie a disparu et aujourd'hui, l'empreinte de son règne est débattu dans tous les médias. Elle aura été dure, déterminée, obsédée et assez détachée de toute cette humanité et cette compassion qui l'avaient créée avant qu'elle ne devienne politicienne. 

Au lieu d'en tenir compte, elle a tout fait pour mettre en œuvre ses objectifs rigides et ses principes inébranlables au prix de toute forme d'empathie. Pour moi, elle restera toujours le prototype de cet être hybride, moitié humain et moitié robot.

Rite printanier

Le ski de printemps et Snowbird sont deux choses qui vont très bien ensemble. Alors que Park City fondait littéralement sous des températures printanières et que tout semblait rappeler jonquilles et jardinage, mon ami Dirk m'invitait à Snowbird pour une journée de ski et pour vivre ce que dont nous avions été privés toute la saison : Une bonne journée d'hiver. Cela fut surprenant, divertissant et tout à fait rafraîchissant!

Redécouvrir la raquette

A il y a juste quelques soirées de ça, alors que je devais écrire un blog pour la station de Deer Valley, nous sommes allés faire un tour en raquettes avec un guide.

Les conditions étaient celles que l'on rencontre typiquement au printemps dans une neige bien ramollie, mais nous avons quand même réussi à avoir du bon temps et a accomplir un exercice physique des plus robustes.

C'est incroyable la différence que de bonnes raquettes modernes et un itinéraire agréable, boisé et vallonné peuvent faire sur l'expérience finale. Quelque chose que nous devons absolument refaire !

Quelle chance nous avons

Peu importe comment tout peut nous sembler catastrophique et décourageant à certains moments, nous sommes tous très chanceux d'être en vie et de participer à ce monde fascinant.

Depuis le jour où nous sommes avérés être le plus rapide de tous les autres spermatozoïdes, jusqu'à ce moment précis dans le temps, nous avons littéralement tous gagné à la grande loterie de la vie et nous ne devrions jamais l'oublier!

Toujours sur les planches à 80 ans!

Il y a quelques jours, je recevais une carte postale en provenance de Zermatt que m'avait envoyé mon ami suisse, Willy Haldemann.

C'est pourtant vrai, Willy qui a 80 ans et qui en tant que citoyen suisse réside à quelques minutes seulement d'un grand nombre de pistes a toujours fait la démarche d'aller en vacances de ski dans une grande station - même pour juste quelques jours.

Un peu plus tard, au téléphone, il me confiait que « skier devient un peu plus difficile » quand les conditions ne sont pas tout à fait parfaites, mais cela ne l'empêche quand même pas de chausser … Bravo Willy.

Comment savoir si le travail est bon ?

Ce matin, nous avons assisté à un séminaire organisé par l'institution financière que nous utilisons. La présentatrice était une jeune femme qui venait avec d'impressionnantes recommandations, était attrayante et semblait être une étoile montante dans l'organisation.

Ceci dit, elle nous a fait une très mauvaise présentation, son exposé était trop compliqué, trop long et bien trop ennuyeux. Elle était passée maitresse dans l'art « d'allonger la sauce » au lieu de faire juste le contraire. Je peux comprendre ce type d'erreur. Je l'ai faite bien trop souvent au cours de ma carrière, et la plupart du temps, sans du tout m'en rendre compte.

Je ne peux qu'espérer qu'elle recevra une critique à la fois objective et constructive afin qu'il lui soit possible de s'améliorer. Malheureusement, c'est le genre d'information qu'un leader en herbe ne reçoit quasiment jamais car la vérité est toujours trop bien « filtrée » à sa source ...

Bien eu !

En ce premier jour d'Avril, j'avais décidé de ne pas aller ski car le temps n'était pas terrible et décidais de rester bien tranquillement à la maison. Je suis quand même allé chez mon comptable pour lui apporter des documents dont il avait besoin pour ma déclaration d'impôts.

Sur la porte de son bureau un panneau indiquait « Please use other door » (Veuillez utiliser l'autre porte.) C'est précisément ce que j'ai fait, mais celle-ci a refusé de s'ouvrir. Dans le bureau, la réceptionniste s'est mise à rire. Elle m'avait bien eu !

Ça suffit !

Aujourd'hui, je prends deux décisions importantes: Plus de course à pied matinale et plus du tout de ski. Ces deux activités prennent beaucoup trop de temps, font violence à mon corps et me stressent énormément.

Au lieu de tout ça, je vais regarder davantage de télé, rester plus longtemps au lit, passer plus de temps sur Facebook et laisser mon esprit divaguer en hasard.

J'ai toujours été un ardent défenseur du changement et ce virage dans ma vie est parfaitement aligné avec ma philosophie de vie. Une belle décision que je suis parfaitement heureux d'avoir prit.