vendredi, mars 19, 2010

Le temps qui nous reste

Plus j'y pense, plus je me rends compte que même si le temps qui nous reste devient de plus en plus précieux, il nous appartient de le gérer mieux que jamais et réfléchir à deux fois avant de nous engager dans des activités ou des comportements qui dévorent cette ressource précieuse qui ne cesse de diminuer. Prenez par exemple le ski, j'ai toujours été tourné vers la quantité, peut-être parce que je voyais le ski comme un façon d'aller au bout de mes limites et de rester en forme. Pourtant, c'est terriblement inefficace en matière d'entrainement physique. La course à pied offre un bien meilleur rendement en tant qu'entrainement. Alors, que faire avec mon ski? Peut-être devrai-je en faire un peu moins et me concentrer à perfectionner et agrémenter sa pratique, mais c'est déjà ce que je ne crois faire, bon sang! Ce n'est pas simple; je calculais récemment, que pendant une saison de ski, je passe 300 heures sur les pistes.

Le ski est juste une activité parmi bien d'autres; qu'en est-il de l'énorme quantité de temps que je passe à chercher ou à vadrouiller sur internet et qu'il m'est quasiment impossible de chiffrer (est-ce là une forme d'étude et de développement personnel)? Quel meilleur usage alternatif pourrais-je faire de ce bloc de temps? Apprendre une langue, retourner à l'école, donner mon temps bénévolement pour diverses bonnes causes? Est-ce que je me sentirai mieux (je continue de penser que c'est important)? Le monde deviendrait-il un meilleur endroit (la partie désintéressée de l'équation)? Je suppose que ceux sont là des questions que je dois commencer sérieusement à me poser pendant que j'ai encore le temps ...

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