mardi, septembre 30, 2008

D'autres solutions à la crise financière

Ne vous attendez pas à voir de bonnes idées venir de l'administration Bush ou du congrès; les citoyens ordinaires en ont de bien meilleures et offrent des solutions qui méritent d’être prises sérieusement en considération. Par exemple Jack McCloskey d’Albuquerque au Nouveau Mexique, offre un simple plan en quatre points:
1. La Réserve Fédérale (RF) être habilitée à prêter de l'argent aux banques à des taux qui reflètent le risque assumé. Cette option serait disponible pour sauver les banques devenues l'insolvables. Ces prêts seraient entre autre liés à des restrictions de salaire de leurs cadres dirigeants.
2. Adopter des règles pour les banques participantes les obligeant à divulguer publiquement la nature et la valeur de l'ensemble de leurs actifs en utilisant un système d'évaluation uniforme.
3. Les différentes RF désigneraient des banques sélectionnées à agir en tant qu’agents opérants sous de règles très strictes en fournissant des prêts à court terme aux entreprises utilisant des fonds fédéraux. Ce processus serait utilisé à court terme afin d’aider les banques privées jusqu'à ce qu'elles puissent à nouveau jouer pleinement leur rôle.
4. Créer à court terme une agence prenant en compte les demandes de refinancement hypothécaire du secteur privé sous la supervision de magistrats en saisie de biens dans le cadre d'un plan uniforme. Fournir un calendrier d'accès à des prêts fédéraux sous surveillance des RF afin d’aider les contribuables à éviter que leurs résidences soient saisies.
Cela fournirait des liquidités pour les entreprises, n’accorderait que des prêts et aucun fonds sans restriction aux banques imprudentes, contrôlerait les rémunérations des dirigeants bancaires, et aiderait les contribuables à conserver leur habitation et permettrait aux banques ayant de gros problèmes de résoudre ceux-ci. Comme seuls de simples prêts sont prévu dans ce plan, le contribuable serait remboursé à terme pour tous les fonds engagés.
Problème résolu. Maintenant dites moi pourquoi une telle procédure n'a même pas été examinée?

lundi, septembre 29, 2008

On mange bien à Kyoto

Nous sommes de très fidèles clients du restaurant japonais Kyoto dans le quartier de « Sugar House » à Salt Lake City. Lorsque nous nous y rendons, nous prenons toujours du sushi et depuis maintenant plus de dix ans que nous y allons régulièrement, la nourriture y est toujours excellente, le service rapide, le personnel courtois et les prix restent très raisonnables. Nous y étions à nouveau hier soir et alors que l'économie est censée être assez mauvaise, l'endroit était bondé. Que dire de plus ?

dimanche, septembre 28, 2008

Campagne électorale interactive

Jamais l’internet n’aura joué un rôle aussi important lors d'une saison électorale. Tout d'abord, il y a tous ces flash de dernière minute qui apparaissent en temps réel sur nos ordis et puis ces blogues innombrables qui apportent un éventail bien plus large et plus riche au cœur de la la campagne, y compris potins et histoires des plus « déjantées » qui soient. Enfin, chaque article devient une raison pour un forum où les lecteurs peuvent s’en donner à coeur joie pour débattre un sujet comme ils l’entendent vraiment. Rien que sur le site du New York Times, il est commun de voir entre cinq ou huit cents réponses à un article, avant que la page des commentaires soit fermée, avec la plupart d'entre eux le plus souvent très édifiants, remplits d'esprit, de parti-pris, parfois très pragmatique et malheureusement encore souvent bien trop longs (la majorité des gens ne savent encore pas comment condenser leurs pensées à l'essentiel.) Les réactions de ce type ont forcé les négociations sur la crise financière actuelle à aller plus loin et au-delà de la version originalement offerte par le gouvernement Bush ; elles ont également ouvert et déversé un panier de crabes salutaires sur Sarah Palin, parmi tant d’autres. Plus encore que les journaux, la télévision et la radio, l'Internet est devenu la voie royale incontournable du processus démocratique, pourvu que ça dure !

samedi, septembre 27, 2008

Le premier débat

Quand vous lirez cette colonne, vous aurez peut-être déjà vu le débat et lu tous les commentaires à son sujet ; que puis-je donc apporter de plus ? C’est en fait assez simple, je vais me concentrer sur les impressions et oublier un peu la substance. Pour moi, j’ai vu McCain comme quelqu’un d’assez sympathique, mais très fatigué. Son teint était pâle, j’avais entendu son discours mille fois et son langage corporel apparaissait quelque peu désengagé, le regard trop souvent fixé sur son pupitre et semblant avoir du mal à participer. A l'opposé, Obama est toujours reste composé, s’exprimant très clairement, se tenant bien droit, reflétant d’avantage de dynamisme et une bien meilleure forme physique ; son apparence était également beaucoup plus « présidentielle » que celle de son opposant. Il est indéniable que plus d'une année de campagne ininterrompue a eu un formidable impact sur les deux hommes, mais c’est bien évidemment McCain, a cause de son âge avancé, qui apparaît vieux et battu. Cette observation est très alarmante, car je ne lui vois pas beaucoup d'énergie en réserve et pense franchement qu'il ne sera en mesure de fonctionner que sur son « expérience » et qu’il lui manquera le « ressort » nécessaire s'il est élu président. En revenant à ensemble du débat, un sondage informel des lecteurs du Wall Street Journal montre clairement qu’Obama a remporté le débat (57% contre 36% pour McCain, sur près de 60000 votes), ce qui dit en dit très long compte-tenu du fort conservatisme de ce journal et de son audience.

vendredi, septembre 26, 2008

Question de race

Cette élection présidentielle aura une forte valeur de test pour la race et le racisme en Amérique. Si Barack Obama avait la peau blanche, il mènerait aujourd’hui tous les sondages à 65% sur la base de son programme, de son intelligence et tout l'espoir qu'il projette. Le problème est qu’il ya encore beaucoup trop d'américains de plus de 50 ans qui demeurent encore très « entachés » quand il s'agit des idées qu’il se font encore en matière de race et ceci risque fortement d’influencer leur décision lors de cette prochaine élection. Ils pourraient bien donner leur vote à un autre idiot plutôt qu’à un excellent candidat qui n'est pas tout à fait blanc. Je ne parle même pas de toutes les « théories de conspiration » avancées par les animateurs de radio et les bloggueurs d’extrême droite qui suggèrent qu’une fois au pouvoir, Obama va y faire entrer tous ses amis (?) et bien d'autres stupidités du genre. L'essentiel est que début Novembre, nous allons découvrir si l'Amérique a enfin mûrit suffisamment pour entrer dans l’ère moderne, ou mérite de subir le sort du Zimbabwe, qui s’est effondré à la suite de la politique destructrice de Ian Smith et ses idées racistes quand il était à la tête de la Rhodésie...

jeudi, septembre 25, 2008

McCain « poule mouillée »

En utilisant le prétexte « patriotique » pour suspendre sa campagne et en « offrant » d'annuler le premier débat présidentiel, le sénateur McCain a merveilleusement réussit sa métamorphose de « chevalier du ciel » en « poule mouillée. » Selon que l'on soit créationiste ou pas, on pourrait affirmer que cette transformation est un acte divin ou un simple processus d'évolution. En tout cas il est clair que cette esquive de dernière minute montre que le vieil homme ne se sentait pas prêt à s’engager dans un débat télévisé contre Barack Obama. Une chose est certaine, John McCain n’est plus capable de faire plusieurs choses à la fois et aura à peine le temps d'étudier les leçons d’économie de base avant la fin de semaine, date à laquelle la décision sur le plan de sauvetage financier est attendue. Il est également tout à fait possible que ces débats présidentiel tard dans la soirée soient bien au delà de l’heure à laquelle un candidat de 72 ans se couche normalement et devraient être reportés en milieu d'après-midi. Avec sa campagne soudainement en perte de vitesse, McCain a choisi le moment opportun pour détourner l'attention vers le coté « patriotique » de ce gigantesque sauvetage financier en n’hésitant pas à reprendre les mêmes tactiques alarmistes utilisées avec tant de succès pour nous entraîner en Irak . Après qu’environ 700 milliards de dollars aient été déjà dilapidés dans cette guerre autant illégale qu’inutile, pourquoi devrions-nous en dépenser autant pour renflouer les potes de Bush et Paulsen à Wall Street, surtout si personne n’est capable de nous dire précisément ce qui se passerait si nous agissons ou si nous choisissons de ne rien faire . Jamais je n'ai été autant en faveur de la théorie du « marché libre » qu’en ce moment ; laissons donc cette crise suivre son cours bien naturellement et observons ce qui va se passer – sans payer !

mercredi, septembre 24, 2008

Peut-on faire confiance à Paulson ?

Hier, Henri Paulson et Ben Bernanke n’on guère été en mesure de convaincre le congrès de leur donner les 700 milliards de dollars dont ils disaient avaient besoin pour débloquer la crise financières et aider ainsi leurs amis de Wall Street. Je suis sûr que la plupart des membres du congrès américain ont reçu une tonne de messages de leurs électeurs en colère leur signifiant d'étudier la proposition avec soin et d’y porter d’importantes modifications avant de la signer. À ce stade, aucun progrès n'a été fait et ce matin il me semble que Bush et Paulson ont crié « au feu! » à l'intérieur d’un théâtre plein à craquer afin d'intimider le congrès et le pressuriser pour pour obtenir tout cet argent sans aucune condition (ce qui est du reste représente la façon de faire de Monsieur Bush. ) Certains experts financiers fort crédibles vont même jusqu’à dire que cette situation devrait se régler d’elle-même, sans aucune subvention gouvernementale, c’est à dire simplement au moyen de prêts ou par des rachats partiaux ou en totalité par des tiers. Il est maintenant clair pour moi qu’Hank Paulson, après sa longue carrière chez Goldman Sachs où il a sans aucun doute participé à la création de tous ces problèmes est mis dans le rôle du renard chargé de réparer le poulailler, démontrant un conflit d'intérêts bien évident qui était visible hier à travers son langage corporel qui traduisait colère et frustration sous le feu des questions des membre du congrès. De plus, personne n'est en mesure d'expliquer si ce « sauvetage » sera à même de fonctionner ou sera suffisant. Je dirais que si personne n’est vraiment capable de répondre à cette question nous devrions laisser tout en place et voir se qui va se passer. Je crois aussi que les démocrates tiennent désormais la clé qui devrait leur permettre de gagner gros en novembre et que cette dernière crise est l’ultime preuve que Bush aura été le pire président de toute l'histoire des États-Unis. Non, je ne fais pas confiance à Hank Paulson.

mardi, septembre 23, 2008

Le grand « sauvetage »

Cela peu paraître sévère, mais je pense que notre gouvernement (à la fois le Congrès et la Maison-Blanche), étaient endormis au volant et n’ont pas fait leur travail. Maintenant, il nous faut réparer l’énorme gâchis financier qui s'est produit sous leur veille. La seule bonne nouvelle est que très bientôt Bush nous quittera enfin, mais à mon avis, le Congrès doit être tenus responsable pour cette horrible situation dans laquelle nous nous trouvons. Sans pour autant me lancer dans une « théorie de conspiration, » je suis convaincu que l’administration Bush-Cheney avait un intérêt évident à maintenir le robinet du crédit grand ouvert pendant qu’elle se livrait à son invasion et sa guerre en Irak en toute impunité alors les Américains s'enivraient à fond dans une consommation effrennée sans prêter la moindre attention à cette guerre que nous ne pouvions pas nous permettre et qui étaient payée par les investissements de nos fournisseurs étrangers. Mon sentiment est que tous les membres du congrès qui ont appuyé à fond la politique de Bush et de ne sont jamais opposé à son approche remplie de « laissez faire » vis-à-vis du crédit bancaire et des banques d’investissement ne méritent pas de voir leur mandats renouvellés après l’élection de novembre.

lundi, septembre 22, 2008

Une définition du bénévolat

Dans notre communauté Park City, les bénévoles existent en quantités quasi-industrielles. Tout semble avoir commencé lors des Jeux Olympiques de 2002. Beaucoup d'entre eux ont sauté sur l’occasion pour obtenir gratuitement de très bonnes places à l’occasion de ces manifestations sportives assez uniques ainsi qu’un uniforme gratuit et tous les autres « cadeaux » qui y étaient distribués. Depuis ce temps, les opportunités de bénévolat ont surgi de tout cotés, des festivals du film à ceux de Jazz en passant par des tas d'autres manifestations publiques. La plupart de ces occasions de bénévolat sont définies par le fait qu'il y a toujours une contrepartie bien tangible mise à la disposition du volontaire, en plus du sentiment d’accomplir quelque chose de positif au profit d'une certaine cause. Le week-end dernier, nous avons participé au «Camp Obama», un séminaire sur étalé sur une longue journée détaillant un plan d’action visant à soutenir le candidat démocrate à la présidence. Cette participation se traduisait par un travail autant laborieux que détaillé. À la fin, les participants repartaient avec des outils très concrets et une mission bien définie consistant soit à faire du porte à porte, soit à effectuer des appels téléphoniques pour convaincre tous les électeurs encore hésitants. Qu’est ce qui motivait vraiment chacun d'eux? Juste une forte conviction que tous pouvaient remettre notre pays sur les rails avec une forte dose d'idéal, de vision et d'abnégation. C’est sans doute cela le vrai esprit bénévole.

dimanche, septembre 21, 2008

Mon bel emploi du temps

Même si aujourd’hui je devrais être totalement « relaxe » et détaché de tout besoin urgent, je n’en reste pas moins confronté à un dilemme incessant quand il s’agit de gérer ce temps qui m’est si précieux. Les nouveaux projets continuent de surgir comme des boutons sur un visage d’adolescent et j'ai du bien mal à trouver le moment opportun - ou au moins un ordre de priorité – pour chacun d'entre eux. Le fait que l'hiver arrive à grande vitesse me rappelle constamment que je dois d’abord en finir avec tous mes projets extérieurs, alors qu'en même temps ces splendides journées d’automne ne cessent de me supplier d’en profiter pour faire une sortie supplémentaire en VTT. Que faire sous toute cette pression ? Je vais sans doute continuer à consulter ma liste et y choisir ce qu’il y a de mieux, mais le malheur est que j’aime tout ce qui s’y trouve et que je suis bien parti pour devenir fou jusqu'à ce que les flocons de neiges se mettent à tourbillonner !

samedi, septembre 20, 2008

L’illusion du marché libre

Une économie de marché libre est « un système économique dans lequel les individus, plutôt que le gouvernement, prennent la majorité des décisions concernant les activités économiques et les transactions. » On dit aussi que ce même libre marché est guidé par une « main invisible » et que le moins de réglementation il y a, le mieux chacun se porte. Ce week-end hélas, les contribuables américains comme moi devront se rendre à l’évidence que cette idée de « marché libre » n’est en fait qu’un autre mythe, tout comme la Bible, la constitution des États-Unis et la vie sans cesse renouvellée du moteur à explosion. La « main invisible » n’était en fait que la menotte insatiable de Wall Street qui jouait les pickpockets dans nos propres poches alors que les présidents de ses institutions financières accumulaient leurs fortunes personnelles sous le regard de « chevreuil aux abois » du président Bush. Oui, tout cela s’est effectivement passé sous le règne de ce grand incapable de Bush et pendant six ans d’un congrès à majorité républicaine qui n’a jamais voulut bien réglementer les marchés financiers tout en promettant des impôts réduits en oubliant toutefois de signaler au peuple qu’il nous faudrait débourser mille milliards de dollars supplémentaires quand tout sera fait, à payer à tempérament non seulement de notre vivant, mais aussi pendant toute l’existence de nos propres enfants et petits-enfants. Bravo les républicains !

vendredi, septembre 19, 2008

Une meilleure façon d'imposer ?

Si vous croyez que la Banque Fédérale Américaine nous a tous tirés d’affaire, je n’en suis pas si sûr. Je continue de penser que toute cette crise financière est loin d’être résolue et que les rebonds des marchés boursiers sont de nature plus psychologique que liés à des éléments durables. En pensant à cela, je lisais ce matin un article sur la fiscalité qui m'a forcé à réfléchir un peu plus que d’habitude. L’Amérique (tout comme l’Europe ou le Japon) est une société dans laquelle nous passons le plus clair de notre temps a « acquérir » des biens et où la part de la consommation réelle par rapport à notre PIB est d'environ 70%. Maintenant, quand on regarde la fiscalité, nos gouvernements nous imposent sur nos revenus (obtenus par notre travail, mais aussi par le biais de nos économies, une forme injuste de double-imposition), ce qui signifie que nous sommes taxés sur ce que nous contribuons à l'économie. Le simple fait d’imposer l'épargne, semblent du reste destiné à décourager cette pratique, ce qui, pour des tas d’autres raisons, explique pourquoi l'épargne aux Etats-Unis se trouve maintenant maintenant en « territoire négatif » alors que la consommation continue de grimper précisément au détriment de celle-ci. Sur cette base, il serait beaucoup plus judicieux de modifier nos systèmes fiscaux en ne taxant que la consommation, c’est à dire tout ce que nous « prenons » sur l'économie au lieu d'être imposés sur ce que nous gagnons, qui est en fait notre contribution positive à l’économie et la communauté qui nous entoure. Qu’en pensez-vous ?

jeudi, septembre 18, 2008

L’angoisse du lundi

Comme pour beaucoup de gens, et comme dans la chanson des « Mamas and Papas, » les lundis ont toujours étés un jour que je ne manquais jamais de redouter. En fait, cette appréhension du lundi commençait souvent le dimanche, m’empêchant ainsi d’apprécier ces derniers moments de repos hebdomadaire. Lorsqu’une semaine chargée se profilait, j'avais toujours besoin de revoir mes fichiers, réviser mes annotations ou fignoler une importante présentation. Parfois, cette obsession s'étendait sur sur toute la journée de samedi. C’était donc ma vie lorsque que je travaillais de manière très « active. » Aujourd'hui, les semaines vont et viennent sans avoir beaucoup d'impact et sans faire de différence sur notre vie. Certes, nous ne faisons pas grand chose pendant le week-end par comparaison aux autres jours de la semaine et nos activités sont également très différentes. D’abord, nous ne faisons pas de course à pied même si nous skions, partons pour une longue randonnée a pied ou enfourchons nos VTT, mais le fait de ne pas courir fait une différence énorme. Si importante en fait, que nous attendons maintenant avec impatience notre course à pied du lundi matin alors que notre corps est parfaitement reposés, que nous ressentons un surcroît d'énergie et que toute la tension qui avait été accumulée au cours de la semaine a totalement disparu pendant le week-end !

mercredi, septembre 17, 2008

Deer Valley et Park City au sommet !

Chaque année, Ski Magazine demande à ses lecteurs de voter pour la meilleure station de ski d’Amérique du Nord ; la publication envoie son questionnaire à environ 25000 de ses lecteurs en leur demandant de classer chaque station dans 18 catégories (allant du ski aux restaurants en passant par les attractions propres à chaque endroit.) Chaque année, entre 5000 et 8000 questionnaires sont remplis et renvoyés pour être ainsi comptabilisés. Les résultats de ce vote apparaissent dans le numéro d’Octobre, dans les kiosques cette semaine. Cette année Park City a eu une fois de plus l’honneur de retrouver Deer Valley en première place, Park City Mountain Resort grimpait de la 6e à la 5e place tandis que The Canyons se hissait de la 18e à la 13e place! Au total, nos trois massifs se trouvaient dans les 13 premiers ! Ce qui suit est le classement des 10 premières stations américaines et canadiennes:
1. Deer Valley, Park City, Utah
2. Vail, Colorado
3. Whistler / Blackcomb, Colombie Britannique, Canada.
4. Snowmass, Colorado
5. Park City Mountain Resort, Park City, Utah
6. Beaver Creek, Colorado
7. Aspen, Colorado
8. Steamboat, Colorado
9. Breckenridge, Colorado
10. Telluride, Colorado
Selon Ski Magazine, « la clientèle ne veut plus se limiter aux seules conditions de ski, elle recherche désormais un grand éventail d’expériences en matière d’activités et de divertissements » et c’est précisément là que Park City brille en offrant beaucoup plus que toutes les autres stations. « L’après-ski est tout aussi important que ce qui se passe sur les pentes. Park City offre tellement de choses à faire en plein centre de son centre ville authentiquement ‘western’ qui déborde d’ambiance et de vitalité ; ‘on ne peut pas rêver mieux’ » conclut Ski Magazine.
C'est la quatrième fois en huit ans que les lecteurs de Ski Magazine ont placé Deer Valley au pinacle des stations de ski. Ce massif local a battu Vail, son concurrent le plus féroce, pour la seconde année consécutive, ce qui nous rend tous bien fiers de vivre à Park City!

mardi, septembre 16, 2008

Jusqu’où peut-on aller?

Hier, la chute libre de Wall Street s’est passée exactement comme je l'avais prédit. Avant que le marché n’ouvre, l'indice Dow Jones était prévu en baisse de 300 points. J'annonçait une chute de 500 points à mon épouse et nous avons fini au-delà de ce seuil. Que va-t’il maintenant se passer ? À mon avis, nous n'avons toujours pas vu le fond. Pour ce qui est combien et quand, je dirais que le marché atteindra son point le plus bas entre la mi-octobre et la mi-février 2009, et quand ce cela arrivera, le même indice Dow Jones sombrera en dessous des 10.000 points ; cela signalera alors qu’il est peut-être à nouveau opportun de retourner sur le marché des titres. Comment puis-je savoir tout cela? Probablement une bonne dose d’intuition masculine si toutefois cette substance existe vraiment !

lundi, septembre 15, 2008

À chaque problème, sa solution

C’est tout à fait vrai ; lorsque nous sommes confrontés à une situation difficile, la première réponse potentielle peut être justement de ne « rien faire » si en fait absolument rien ne peut être fait. Le plus souvent cependant, ces circonstances déplaisantes peuvent entraîner un nombre infini d'idées créatives capables d’apporter une lueur d'espoir au bout d'un long tunnel rempli de frustration. La réalité est que chaque problème que nous rencontrons a souvent pour effet de bouleverser notre façon de penser, de nous brouiller la vue et de nous raidir au lieu de maintenir un esprit calme, une vision très claire et une attitude souple et adaptable. Une vie sans problèmes serait tout à fait ennuyeuse et personnellement je vis pour résoudre des tas de défis qui sont autant de distractions que de divertissements bienvenus dans ma vie. Comme l’exercice physique quotidien, ces passages difficiles nous façonnent constamment, sont une source précieuse d’enseignement et nous rendent tous beaucoup plus forts. Problèmes et défis de toutes sortes sont en fait notre source d'énergie inexploitée et sont là pour développer notre ingéniosité. Restons donc assez forts pour ne jamais nous dérober en leur présence, acceptons les volontairement et intégrons les pleinement dans notre vie !

dimanche, septembre 14, 2008

Quand la matière prend sur l'esprit…

Nous adorons le VTT… J'ai déjà évoqué ce sujet et j'aimerais ajouter que, contrairement à beaucoup d'autres sports, les progrès que l’on peut y faire sont une pure fonction du kilométrage réalisé. Plus on en fait, plus tout devient facile, et contrairement au ski ou au golf où d’interminables « plateaux » semblent bloquer nos progrès, chaque sortie de VTT fait une différence mesurable sur nos compétences qui continuent de s'accumuler. Les sentiers étroits où nous roulons constituent un environnement varié de garrigue, de forêt de trembles ou de chênes lièges et comportent très souvent des passages rocailleux assez intimidants. Quand le parcours devient soudainement difficile il n’est pas rare que nous passions très près de la chute ou de la collision avec l’un de ces obstacles. Souvent, il suffit de tourner le guidon pour finir un virage en épingle à cheveux, mais pour des raisons bien mystérieuses, ce n’est plus l'esprit qui domine la matière, mais l'inverse, et nous sommes alors tout près de la sortie de piste parce que nous nous trouvons soudainement mentalement paralysés par l’apparente impossibilité de tourner. C’est précisément à ce moment que la « matière » semble vouloir contrôler notre esprit de vététiste qui a encore besoin d’une bonne dose de développement !

samedi, septembre 13, 2008

Plus qualifié que Sarah Palin?

Après avoir bien regardé les entretiens télévisés entre Sarah Palin et Charles Gibsons de la chaîne ABC, j’en ai conclus que la candidate à la vice-présidence des États-Unis n’était armée que d'une mince couche de vernis brillant appliqué à la toute dernière minute par par ses entraîneurs républicains qui n'ont toutefois pas pu cacher son manque évident de compréhension et de préparation au niveau de la politique nationale et mondiale. Donc, sans répéter ce qu'ont dit des centaines de gens qui ont commentés de manière éloquente sur ces deux entrevues successives, j'ai utilisé un test très simple, qui se résume en une brève question: « Suis-je plus qualifié que Sarah Palin pour cette fonction gouvernementale qui n’est littéralement qu’à un souffle de la présidence des États-Unis ? » La réponse est un OUI sans aucune ambiguïté et ceci est fort effrayant car très sincèrement je ne pense pas que j'ai l'expérience et les connaissances nécessaires pour servir mon pays en cette qualité. Le manque de jugement de Madame Palin est tout à fait effrayant et si nous la laissons un instant pour bien examiner les raisons de cette situation, le responsable de ce choix horrible n’est autre que McCain, le « non-conformiste » qui démontre une fois de plus qu’il ne s'arrêtera à rien pour atteindre son objectif et pour qui être élu président justifie les prises de risque les plus inconscientes. J'espère simplement qu’un assez grand nombre de républicains verrons à travers cet exercice de démagogie et changerons leur vote en faveur d’Obama ou s’abstiendrons tout simplement.

vendredi, septembre 12, 2008

Vues superbes ou quartier plus chaleureux ?

Il y aura bientôt six ans que nous habitons dans notre petite maison. Nous y avons beaucoup travaillé mais y avons aussi récolté de profondes satisfactions. Nous l'avons dit à maintes reprises ; nous adorons ce quartier, son grand calme et toute la vie sociale qu'il apporte. De plus, nous sommes maintenant parfaitement habitués à la taille plus réduite de notre résidence et avons appris à en faire un usage judicieux. Nous avons peut-être perdu les vues spectaculaires dont nous jouissions auparavant, mais dès que les feuilles tombent, les cimes voisines réapparaissent et notre parcours de « jogging » quotidien nous ramène toujours à travers notre ancien lotissement. Bien sûr, la meilleure partie de notre maison est son jardin qui est devenu le fin du fin après tout le travail que nous y avons fait, de la tranquillité totale qu’il nous apporte, sans même évoquer que notre terrasse qui y est située, devient salle à manger de Juin à Septembre. La vérité est que nous aurions beaucoup de mal à trouver une résidence de remplacement aussi agréable que celle que nous avons maintenant. Désormais, notre petite demeure nous ressemble tellement et est devenue si unique qu'elle est aujourd'hui notre bien le plus précieux !

jeudi, septembre 11, 2008

Les hauts et les bas du dollar

En juin dernier, alors que nous étions en France, je parlais à un jeune employé de banque et lui prédisais alors très clairement que le dollar américain allait bientôt stopper son déclin par rapport à l'euro et retourner à un taux beaucoup plus glorieux. À ce moment-là, j'avais un fort sentiment que ce déclin ne pouvait pas se poursuivre indéfiniment. Comme l’une de mes nombreuses habitudes ou passion, devrais-je dire, est de maintenir un oeil très attentif sur le cours de changes, j'ai suivi la performance de notre « billet vert » d’assez près pendant ces trente dernières années par rapport aux autres devises et j’ai observé ses hauts et ses bas sans toujours bien comprendre les raisons profondes qui se cachaient derrière ses incessantes fluctuations. Ainsi, le printemps dernier lorsque notre dollar s’échangeait aux alentours de 65 cents par rapport à l'euro, je sentais presqu’intuitivement que nous nous rapprochions d’un « plancher » si celui-ci n’était déjà pas atteint. J'avais presque raison car sa pire performances devait se réaliser quelques semaine plus tard lorsqu’il atteignait les 62 cents (la dernière fois que celle-ci était aussi mauvaise était en 1979, et suite à cela il allait alors en six ans plus que doubler à environ 1,37 $ par rapport à l'euro-équivalent de 1985 !). Aujourd'hui, et pour des raisons que je ne pourrais pas avoir parfaitement articulées à ce moment-là, la devise américaine a fait un retour spectaculaire, s’échangeant aujourd'hui à près de 72 cents! Les raisons de ce retournement est l’arrivée d'une forte récession sur le reste du monde qui « attrape » lentement le mauvais « coup de froid » qui a saisi les États-Unis depuis plus d’une année. Désormais, le dollar battra-t’il sa meilleure performance contre un Euro tout neuf à environ 1,15 $ établie en 2001 ou sera-t’il en mesure de retourner à son ancien record de 1985 ? J'en doute et prédis pour l’instant qu’il atteindra parité avec l’Euro dans l'année qui vient. Nous verrons bien…

mercredi, septembre 10, 2008

Oser regarder le fond de l'abîme…

Hier soir, nous sommes allés écouter des spécialistes financiers qui étaient venus directement de Boston, le siège de notre maison d’investissements, pour parler au bureau de Salt Lake City. Une foire aux questions faisait suite à leur présentation et parmi celles-ci, un participant voulait savoir si après la «sauvetage» de Fanny Mae et Freddie Mac, il convenait de s’attendre à une perte de l’ordre d'un millier de milliards de dollars par les diverses institutions financières impliquées, avant que cette crise ne se résorbe. Cette intervention n’alla pas très loin, car cette fois ci, contrairement à la crise des caisses d’épargne en 1989, nous n’avons aucune idée sur la vraie profondeur de l'abîme au bord de laquelle nous nous trouvons et ne pouvons que spéculer si l’opération de « sauvetage » par le gouvernement américain marchera ou pas. Nous voici donc en train d’expérimenter avec des manœuvres qui n’ont jamais fait leur preuves en « espérant » que tout ira bien. Je l'ai déjà dit et je le répète, ces interventions gouvernementales ne sont là que pour calmer les marchés et apaiser les effets de ces symptômes en cette saison électorale, mais n’agissent pas vraiment sur les raisons profondes de la crise. Mon point de vue est très simple: les prix de l’immobilier devrons encore chuter de manière importante, et je veux dire par là entre 30 à 50%, et pas seulement 17% comme c'est le cas actuellement, pour que l'ensemble du système soit enfin « purgé » de tous ses maux. Cela signifie qu’une chute de cette ampleur aura d’énormes conséquences sur les marchés financiers et qu’au bout du compte, nous parlerons en effet de plusieurs milliers de milliards de dollars de pertes totales. La mauvaise nouvelle est que cette descente aux enfers est susceptible de traîner pendant ces deux prochaines années et que nos souffrances ainsi que nos incertitudes vont nous accompagner pendant tout ce temps...

mardi, septembre 09, 2008

L'attraction de nouveaux projets

Observez n’importe quelle maison ; quelle soit flambant neuve ou déjà bien vieille, vous y découvrirez d’innombrables choses à y faire. Notre résidence, par exemple, semble être un chantier permanent qui n’en fini jamais. Quand une tâche est terminée dans le jardin, il est temps de passer à l’intérieur pour en attaquer une autre et, en général, tous ces travaux ne manquent jamais de suivre le rythme naturel des saisons. La peinture est pour le printemps et l’automne, tandis que les travaux du jardins se font au cours de l'été et ainsi de suite… Hier, j'ai commencé un nouveau projet qui mettra une touche finale très attendue à la montée d’escalier de notre entrée ainsi que dans notre salon et notre cuisine. Ce projet marie à la fois art et peinture (deux éléments tout à fait compatibles, n'est-ce pas?) et va m'emmener dans le territoire inexploré d'une expérience nouvelle. Je piaffe déjà d’impatience !

lundi, septembre 08, 2008

L’éloge du temps…

Il y a environ six mois, j'abordais le thème du temps qui passe. Comme je le disais alors, le temps est une ressource extrêmement importante mais trop souvent sous-estimée. Quand j'étais plus jeune, je n'avais guère de respect pour cet élément. Le plus souvent, je pensais qu'il constituait un raccourci incontournable pour satisfaire mon impatience débridée. C’est en vieillissant que je réalise toute la portée de sa puissance. Il travaille la nuit entière pour faire monter la pâte à pain, il permet à la peinture de sécher, aux salades de pousser et efface le ressentiment. De surcroît, il nous offre le luxe d’envisager de meilleures idées, de découvrir des solutions beaucoup plus intelligentes et des options dont nous n’aurions jamais soupçonné l'existence. Cette autre qualité bien précieuse appelée sagesse, qui nous arrive plus tard dans la vie, est un sous-produit du temps et compense pour toutes les pulsions violentes et passionnées qui lentement mais sûrement sont en train de nous quitter. Le temps est si essentiel à nos vies que nous oublions souvent la façon de bien l'utiliser et de lui laisser une place centrale dans toute initiative que nous lançons ou décision que nous prenons…

dimanche, septembre 07, 2008

Raide et dur

Hier après-midi, à la suite d'une autre sortie en vélo absolument merveilleuse en compagnie d’Evelyne, je décidais d’en faire une autre, seul cette fois, dans l'espoir de grimper la montée de « Spiro » un chemin particulièrement raide qui serpente péniblement le long des flancs de la montagne de Park City. Au début, tout s'est bien passé, sauf que j'ai trouvé le sentier à la fois très raide et soutenu. À un certain point, n’ayant plus aucune d'énergie, j'ai dû mettre pied à terre et marcher à coté de mon vélo, en soufflant comme un « vieux. » J'atteignais enfin le sommet de la montée en faisant seulement deux-tiers de celui-ci sur mon vélo, le reste en poussant ma machine. Cette ascension était suivie par une longue descente sur « Crescent Mine Grade, » un sentier étroit très technique qui traverse tout le versant frontal de la station de ski. J'ai fait de mon mieux pour effectuer cette descente correctement et c’est là que je me suis rendu compte que j'avais maintenant deux fois trente ans!

samedi, septembre 06, 2008

Les contradictions de McCain

En laissant ses partisans attaquer violemment Obama et Biden pendant toute la semaine menant à sa nomination, John McCain a montré qu'il n’était pas du tout crédible. Il n'est pas le grand héros américain qu’il souhaiterai incarner ; par contre, il personnifie très bien l’hypocrite américain. Bien sûr, il n’a fait que réciter les discours que ses stratèges avaient concocté pour lui et ses chiens enragés. Le résultat en tous cas est que sa plate-forme républicaine ne reste qu’une idéologie surannée, sans programme concret invitant une participation publique et capable de motiver l'électorat. Bien sûr, l'Amérique compte encore bien trop de gens stupide, avides et religieux parmi ses électeurs pour donner un avantage à McCain en novembre prochain. Alors qu'il sera sans doute impossible de « convertir » tous ceux qui ne veulent pas payer d’impôts et tout ces théocrates fanatiques, espérons bien que nous verrons cette fois ci, compte-tenu de circonstances économiques défavorables, une forte diminution d’américains stupides libérant ainsi l’espace nécessaire pour élire Barack Obama. Ce serait là un sacré progrès !

vendredi, septembre 05, 2008

La harangue de « John McSame »

Hier soir, le discours du nominé républicain aura été long en l'idéologie et très court en programme ; En fait, le sénateur d’Arizona n'a pas été capable d'en articuler un au cours d’un discours bien laborieux. Je sais désormais par cœur que le jeune John McCain était une « tête brûlée, » se faisant plaisir dans son F4 Phantom à lâcher ses munitions sur le Vietnam du Nord, tuant des gens innocents dans un autre guerre gratuite, jusqu'à ce qu'il se fasse prendre et soit punit comme il aurait dû. Maintenant, cet homme essaie de nous convaincre qu'être prisonnier de guerre dans ces circonstances fait de lui un héro qualifié pour être président? Je ne suis pas d’accord ; il a simplement oublié de nous dire qu'au sénat il a soutenu la politique de Bush dans 90% des cas au cours des huit dernières années et, par association, fait partie du même tissu qui a amené l'Amérique dans la terrible situation où elle se trouve aujourd'hui. John fait bel et bien partie du problème, pas de la solution. Cela fait 26 ans qu’il est membre du congrès et compte parmi tous ceux, qui avec Bush-Cheney, ont alimenté la division politique du pays. Pour couronner le tout notre homme est incapable d'expliquer comment il va nettoyer celle-ci et amener une véritable collaboration entre les deux partis ! Ai-je besoin d'ajouter que McCain m’est apparu trop âgé pour l’emploi et si frêle que j'étais soulagée qu'il soit capable de finir son discours sans s'effondrer. Arrêtes donc ton char, John, tu a raffermi ma conviction à l'égard d’Obama et ce faisant m'a donné beaucoup d'espoir que Sarah et toi allez perdre en Novembre !

jeudi, septembre 04, 2008

Histoire de pêche…

La nuit dernière, c’était au tour de Sarah Palin de prouver qu’elle était le bon choix. Elle a fait exactement ce qu'elle devait, est bien restée fidèle au message concocté avec grand soin par la machine républicaine, a parfaitement déclamé ses lignes et nous a présenté toute sa belle famille sur scène. Elle nous a aussi montré qu’elle savait être très négative en tentant de démolir Barack Obama (et, ce faisant, le grande majorité des Américains qui pensent qu’il représente ce dont le pays a besoin) mais cependant assez légère en matière de programmes censés reconstruire notre nation après huit années de démolition systématique par l’équipe Bush-Cheney, avec la bénédiction de son parti. Elle a commodément oublié de mentionner qu'elle avait gardé l'argent du « pont qui menait à nulle part » et a continué sa harangue de « pit-bull qui porte du rouge à lèvres » (je cite ses propres termes) jusqu'à ce qu’un frêle et vieux John McCain fasse une apparition en douche froide à la fin du spectacle pour bien nous rappeler qu’en fin du compte, il va falloir que nous choisissions entre lui-même qui personnifie « autrefois » et Obama qui ouvre une porte sur « demain » et tout l'espoir que cela représente.

mercredi, septembre 03, 2008

Sarah Palin, parfaite pour mes amis républicains

Elle a l'expérience ; élue gouverneur d'Alaska depuis un peu plus d'un an et demi, elle a fait ses armes en tant que maire de Wasilla, une ville géante de 7000 habitants...
Avec elle, votre femme ou votre fille ne risquerons plus de se faire avorter même en cas de viol ou d'inceste.
Elle tient très bien sa « droite ; » par exemple, elle a appuié Pat Buchanan le « facho » de droite lors de sa candidature à la présidence en 2000.
Elle va faire des Etats-Unis la nation la plus intelligente du monde car elle pense que le créationisme devrait être enseigné dans les écoles publiques.
Elle qui sait tout ne croit pas que les humains sont la cause des changements climatiques, en fait les ours polaires doivent l’être, car elle a assigné l'administration Bush en justice pour les avoir listés comme espèce menacée ; ils pourraient gêner encore plus de forage pétrolier en Alaska.
Avec elle, vous devriez avoir assez d’essence pour faire le plein de votre gros « 4 x 4 ; » elle est solidement alignée avec l’engagement qu’à John McCain pour les compagnies pétrolières. Elle veut forer partout et déclare que les sources d'énergie renouvelables ne seront pas prêtes avant bien des années…
Amis républicains, si vous êtes parmi ceux qui ont voté deux fois pour Bush, Sarah et John constituent votre chance de continuer et d’affirmer vos capacités intellectuelles !

mardi, septembre 02, 2008

Comment Gustav a évité la Nouvelle-Orléans

Quelques jours avant la convention républicaine et un peu avant que Gustav n’atteigne le golfe du Mexique, nous avons assisté à l'évacuation de toutes les plates-formes de forage par une armada d'hélicoptères. Nous avons également apprit que Bush et Cheney ne seraient pas en mesure d'assister à la convention de Minneapolis à cause justement de cet ouragan ; cependant, ce que la télévision n’a pas montré est que ces mêmes hélicos on emmenés Bush et Cheney et les ont déposés sur deux plates-formes de forage en pleine mer. Nous avons également apprit que Karl Rove leur a demandé de bien vouloir gesticuler tout en se montrant très menaçant dès qu’il se trouveraient face-à-face avec ce terrible ouragan. Ce n'est pas que Gustav est facilement impressionable, surtout après toute la panique qu’il a semé dans les quelques îles qui se trouvaient sur son passage. Bref, Gustav était bien déterminé à « tout casser » dès qu’il attendrait les États-Unis, mais Rove avait placé Dick Cheney à un point très stratégique sur la plate-forme qui se trouvait la plus loin au large, alors que George Bush se trouvait juste à moins de quinze miles nautiques derrière. Aussi, lorsque Gustav s'est trouvé presque face à un Dick Cheney tout chauve, menaçant et gesticulant, il a vraiment prit peur, a paniqué, freiné à mort et dévié sa course vers la gauche, évitant ainsi une collision frontale avec la ville de la Nouvelle-Orléans. Une fois de plus, Karl Rove a vu juste et a réussi à limiter les dégâts, sauver la convention, John McCain, Sarah Palin et toutes leurs « valeurs familliales… »

lundi, septembre 01, 2008

Enfin pluie et neige !

Il nous aura fallu attendre deux mois et demi depuis notre dernière précipitation importante le 11 Juin dernier avec encore de la neige descendant jusqu’à la maison. Dans l'intervalle, nous n'avons que quatre jours marqués par de courtes averses représentant au plus quatre à cinq heures de pluie. Pendant vingt-trois étés passés dans l’Utah, nous n'avions jamais vécu un été aussi sec. Hier, pour la toute première fois, cette vague de sécheresse s’arrêtait enfin nous nous réjouissions dès que de fortes averses se manifestaient en début de soirée. Cet été était en fait la toute première fois que nous souffrions de graves allergies, occasionnées par toute la poussière et les particules de pollen flottant dans l'air pendant cette longue période de sécheresse. D’avantage de pluie est prévue pour aujourd’hui et ce matin la première neige de la saison faisait son apparition sur nos sommets, correspondant avec l’arrivée d’un front plus froid. Nous espérons maintenant que les averses serons un peu plus nombreuses alors que nous nous acheminons vers l’automne, notre plus belle saison à Park City .