mercredi, septembre 24, 2008

Peut-on faire confiance à Paulson ?

Hier, Henri Paulson et Ben Bernanke n’on guère été en mesure de convaincre le congrès de leur donner les 700 milliards de dollars dont ils disaient avaient besoin pour débloquer la crise financières et aider ainsi leurs amis de Wall Street. Je suis sûr que la plupart des membres du congrès américain ont reçu une tonne de messages de leurs électeurs en colère leur signifiant d'étudier la proposition avec soin et d’y porter d’importantes modifications avant de la signer. À ce stade, aucun progrès n'a été fait et ce matin il me semble que Bush et Paulson ont crié « au feu! » à l'intérieur d’un théâtre plein à craquer afin d'intimider le congrès et le pressuriser pour pour obtenir tout cet argent sans aucune condition (ce qui est du reste représente la façon de faire de Monsieur Bush. ) Certains experts financiers fort crédibles vont même jusqu’à dire que cette situation devrait se régler d’elle-même, sans aucune subvention gouvernementale, c’est à dire simplement au moyen de prêts ou par des rachats partiaux ou en totalité par des tiers. Il est maintenant clair pour moi qu’Hank Paulson, après sa longue carrière chez Goldman Sachs où il a sans aucun doute participé à la création de tous ces problèmes est mis dans le rôle du renard chargé de réparer le poulailler, démontrant un conflit d'intérêts bien évident qui était visible hier à travers son langage corporel qui traduisait colère et frustration sous le feu des questions des membre du congrès. De plus, personne n'est en mesure d'expliquer si ce « sauvetage » sera à même de fonctionner ou sera suffisant. Je dirais que si personne n’est vraiment capable de répondre à cette question nous devrions laisser tout en place et voir se qui va se passer. Je crois aussi que les démocrates tiennent désormais la clé qui devrait leur permettre de gagner gros en novembre et que cette dernière crise est l’ultime preuve que Bush aura été le pire président de toute l'histoire des États-Unis. Non, je ne fais pas confiance à Hank Paulson.

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