lundi, juin 30, 2008

L’héritage intemporel de Killy

Il est bien certain que Jean-Claude Killy a eu une influence énorme sur la France et sur sa propulsion à la tête mondiale de la branche des sports d’hiver (à la fois en terme de ses fournisseurs d'équipement et de son domaine skiable.) Les exploits de Killy ont aussi inspirés de nombreuses vocations dans ce même domaine, y compris la mienne. Il est un fait que je lui suis immensément reconnaissant de m’avoir poussé à choisir une carrière gratifiante dans cette branche. Mais ce que j'ai d’avantage retenu est que son vrai succès est allé bien au-delà de l’univers étroit que représente le ski, et repose en fait sur une approche holistique de l'action, du monde des d'affaires et de la vie. Tout pourrait se résumer dans les phrases qui suivent même si celles-ci n’ont sans doute jamais été prononcées telle quelles par ce grand champion :
« Pour avoir une chance de gagner il faut prendre des risques bien calculés »
« Dans tout ce que l’on entreprend, les pires ennemis sont la peur et le doute »
« Concentrez-vous à fond sur l’objectif, tout en restant détaché et flexible a chaque instant »
« Apprenez en observant »
Je pourrais sans doute en ajouter, mais ces quelques idées capturent assez bien l'essence d'un homme qui est beaucoup plus qu'un grand skieur.

dimanche, juin 29, 2008

L’éducation religieuse des enfants ; une bonne chose ?

Depuis leur création, la plupart des religions ont été fortement tributaires de l'endoctrination des enfants afin de survivre et de prospérer. Tout a vraisemblablement commencé avec une éducation culturelle mélangé à une variété de croyances, certaines d’entre-elles issues d’observations et de réflection, et le reste provenant de simple superstition et de croyances fabriquées de toutes pièces. Une question parfaitement légitime est de savoir s'il est moralement justifié d'exploiter des esprits innocents et crédules en leur instillant des croyances irrationnelles? Cette forme d'éducation appartiennent-elle à un mode de transmission d’une certaine forme de culture et de valeurs ou s’agit-il tout simplement d'une forme d’exploitation et de maltraitance ? Si l’on considère le caractère sectaire de la plupart des religions qui se révèle souvent comme un outil dangereux, divisant plus qu'il n’unit, est-ce là une forme de patrimoine intellectuel bien désirable ? Personnellement, je ne le crois pas. S'il est sans doute un peu tard pour demander aux parents qui ont déjà choisi de donner à leurs enfants une éducation religieuse de tout arrêter, tous ceux qui sont sur le point d'élever leurs bébés trouveront peut-être opportun de réfléchir à deux fois avant de se lancer dans l’enseignement de connaissances pour lesquelles il n’existe aucune preuve tangible et qui pourraient nuire à la santé mentale de leur progéniture. Il existe tant de connaissances prouvées et des faits à apprendre sur la vie de cette planète et de l'univers qui l’entoure, et en même temps si peu de temps pour tout apprendre, qu'il me semble à la fois irresponsable et injuste d'injecter des connaissance fantaisistes, non prouvées et souvent nuisibles à de jeunes esprit innocents au détriment du minimum de connaissance qu’il est souhaitable d’acquérir pour qu’il puissent survivre et prospérer en pleine harmonie avec leurs pairs et leur environnement.

samedi, juin 28, 2008

Savoir rester concentré

C’est souvent bien difficile avec toutes les tentations, les distractions, l’oui-dire et le tout reste de tenir le cap vers la destination qu’on s’est choisie… Rester bien au dessus du « raz des pâquerettes » et maintenir le regard vers avant, là où est l'objectif, est toujours dur quand le bruit est incessant, que les gens qui vous côtoient ne cessent pas de vous faire peur et qu'il n'y a personne pour vous rappeler que ce qui compte justement c’est d’atteindre le but fixé. Dans ces situations, j'essaie toujours de rester stoïque, je m’accroche et je me tais afin de rassembler toute mon l'énergie. Je me force à me rappeler que le bruit de fond va s'estomper, que les gesticulations vont se calmer et que demain, et dans les jours qui suivent, je me rapprocherais d’avantage de ma destination, en dépit de l’orage visible qui fait rage, de ses coups de tonnerre et de la sombre couverture nuageuse qui menace encore...

vendredi, juin 27, 2008

Si c’est là, vont-ils venir ?

Mes études secondaires n’étaient pas du tout ordinaires ; en fait, elles étaient très spéciales et de déroulaient dans une environnement bien particulier. Tout d'abord, il s’agissait d’un pensionnat et ensuite l’enseignement qui y était dispensé était très technique puisqu’il s’agissait d'horlogerie et de micro-mécanique. En tant qu’anciens élèves, nous avons gardé des liens assez étroits, avec des réunions de temps à autres, et maintenant que la plupart d'entre nous sont à la retraite ou sur le point de l'être, nous avons beaucoup de temps pour nous souvenir de ces années passées ensemble. Tout cela a conduit à l'idée d'avoir une plate-forme interactive où nous pourrions tous échanger idées, souvenirs, actualités et bien sûr images nous concernant les un et les autres. J'ai suggéré un blog, et il y a juste deux jours, j’en ai construit un dans ce but. Maintenant que l'outil existe, va-t’il être utilisé ? Mes anciens camarades vont-ils y venir et y participer ? Ma femme est un peu sceptique, quand à moi je demeure - comme à l’accoutumée - très, très optimiste et au moment ou je rédige ce texte deux (sur dix d’entre-eux qui étaient invités) se sont déjà inscrits…

jeudi, juin 26, 2008

Mini puante

Ce mardi, alors que je commençais à travailler sur notre mini-potager, je décidais d’aller acheter du purin de cheval afin qu’en sa première année d’existence, notre petit lopin de terre puisse produise en abondance. De plus, nous devons mettre toutes les chances de notre coté car nous sommes presque en Juillet et n'avons encore rien planté ! Je proposait donc de prendre ma voiture pour transporter ce précieux chargement, mais ma femme insistait pour que nous prenions sa Mini Cooper car celle-ci consomme très peu d'essence et de plus, lorsque ses sièges arrières sont abaissés, son volume de chargement est fort généreux ! Très vite nous chargions les sacs de fumier dans cette petite merveille et dès que nous nous retrouvions prêts à retourner à la maison, une odeur nauséabonde empoisonnait l’intérieur du minuscule habitacle. Ceci montre bien comment aujourd’hui, nous sommes tellement déconnectés avec la nature que nous avions oublié que le fumier, quel que soit son emballage, sent tout sauf la rose !

mercredi, juin 25, 2008

Thérèse Taberlet 1951 - 2008

Hier, alors que je lisais les avis de décès de la Haute-Savoie, mes yeux se posaient sur le nom d’une habitante de Morzine qui venait de décéder le Juin 22. C’est que nous connaissions Thérèse ; elle travaillait en 1974 avec mon épouse dans le bureau de Pierre Cloppet à Avoriaz. Remplie d'énergie, toujours plaisante, elle adorait la vie. Il y a environ cinq ans, elle entamait un rude combat contre le cancer et depuis sa vie devenait une succession de hauts et de bas qui devaient avoir raison du meilleur d'elle-même et sapaient la joie de vivre qui émanait de sa personne. Elle laisse sa mère et deux frères, y compris Michel qui est mon « conscrit. » Thérèse, ton sourire nous manque déjà !

mardi, juin 24, 2008

Du reblochon en Utah

Le 30 avril 2007, j'annonçais que la « tartiflette » avait fait l’objet d’un article dans le « New York Times » et, avec elle, une histoire succincte du reblochon, son principal ingrédient, fabriqué dans ma Haute-Savoie natale. Aujourd'hui, alors que faisions nos courses à Costco, notre magasin de gros, nous avons découvert que ce délicieux fromage était enfin disponible dans l'Utah! Même à un peu moins de 7 Euros la pièce, nous avons « craqué » et en avons mit deux dans le chariot que nous allions commencer à savourer au déjeuner, moins d'une heure plus tard. Le fromage était si bon que pendant quelques minutes nous croyions que nous étions encore en vacances en France. Lorsque nous nous sommes installés aux États-Unis, il fallait véritablement faire de la contrebande afin de manger quelque chose d’à peu près décent. Plus tard, il a été possible de trouver une sélection limitée de fromages européens dans certaines boutiques spécialisées près de grands centres urbains comme New York. Peu après, la mondialisation entrait enfin dans nos vies et de véritables produit suisses comme le gruyère, l’emmenthal et le fromage à raclette faisaient leur entrée sur la pointe des pieds dans les épiceries. Pendant de nombreuses années, et jusqu’en 2006, nous avions un excellent magasin qui avait un succès fou à Salt Lake City ; celui-ci avait transformé notre vie gastronomique mais devait disparaître trop vite sans aucune raison bien valable. Il y a environ deux ans, le Comté français apparaissait à Costco, et aujourd'hui le miracle du reblochon s’est enfin produit. Comme le dit le président Bush, Dieu aime vraiment l’amérique et encore plus l’Utah !

lundi, juin 23, 2008

Dernier jour de ski, second jour d’été

Hier matin, j'avais bien l’intention de me rendre à Snowbird pour une ultime journée de ski en ce 183ème et dernier jour d’ouverture de leur saison blanche, mais la température était un peu trop élevée et en y réfléchissant, je n'avais guère l’intention d’aggraver mon « empreinte carbonique » en conduisant une heure et demie dans nos belles vallées pour me « traîner » sur ce qui serait vraisemblablement de la véritable soupe. À la place, je décidais d’escalader le toit de ma maison afin de le débarrasser des fleurs mâles, ou chatons, qui sont produits par les nombreux trembles mâles qui poussent tout autour de notre habitation ; ceux-ci apparaissent au début du printemps avant que les feuilles ne sortent. Cette matière végétale s’accumule non seulement sur toute notre propriété, mais aussi sur tout notre toit et remplit complètement les gouttières, ce qui signifie qu’une fois que les feuilles sont sorties il est temps de procéder au nettoyage. Je prends ma souffleuse électrique et la tâche est expédiée en moins de deux heures. Evelyne m’aide en ramassant le tout et remplit notre poubelle géante. Cette corvée annuelle n’est pas tout à fait aussi plaisante que de faire les derniers virages à ski de la saison, mais elle me donne l’occasion de monter et de descendre plusieurs fois sur le toit et d’être tout aussi concentré dès que je m’approche de sa bordure pour y atteindre les chenaux et vider leur contenu!

dimanche, juin 22, 2008

Francis Huissoud 1946 – 2008

Le Mercredi 11 juin 2008, Francis, un ancien camarade de l’ENH de Cluses nous quittait à la suite d'une longue maladie. Il laisse son épouse Christiane et sa fille Nathalie ainsi que tout le reste de sa famille et ses amis. Adjoint au maire de Nangy de 1989 à 2008 et élu au syndicat mixte de l’Arve et ses abords, Francis Huissoud a œuvré pendant toutes ces années auprès des commissions d’appel d’offres, aux comités syndicaux et aux réunions de tout ordre. C’était un fidèle qui portait la bonne parole et cherchait sans cesse à apprendre et comprendre en s’informant dans de nombreux domaines comme l’hydraulique, la chimie de l’eau ou les finances. Convaincu par l’action commune et l’intérêt général, il a donné sans compter pour la rivière Arve, ses électeurs et les générations à venir. Francis, tu va nous manquer et en guise d’au-revoir nous te faisons un petit clin d’oeil en reproduisant ci-après ton quatrain du « Père-Cent... »

« Jésus »
Philosophe aux longues jambes, politicien habile
Bosseur acharné penchant vers l’automobile
Passionné de lectures et bringueur à ses heures
De voitures accidentées sera récupérateur
Aspiration future : Chef du service récupération chez Abarth

samedi, juin 21, 2008

Pas de soucis…

Sans doute plus facile à dire qu’à faire ! Si nous devions comptabiliser tous les soucis d’une vie, nous découvririons que tous nos cheveux gris et tous nos maux de ventre sont en grande partie injustifiés . Cela, nous le savons plus ou moins, et cependant, nous continuons souvent à sombrer dans la spirale de l'anxiété. En fait, il semble que généralement nous nous inquiétons au sujet d’événements futurs à propos desquels nous sommes totalement impuissants. L’inquiétude est-elle une forme de pensée négative ? Pas nécessairement, même si elle trouve ses racines dans la peur, mais les deux sont étroitement liés en ce sens que le soucis provoque la pensée négative, et non l'inverse. Forcer des pensées positives dans notre esprit ne va pas éliminer inquiétude et soucis. Je ne vais pas recommender de recourir à la méthode des « poupées guatémaltèques, » qu'Evelyne et moi utilisons de temps en temps, et avec lesquelles la personne anxieuse délègue à chaque poupée un soucis bien particulier avant d'aller au lit afin que celles-ci puisse les résoudre pendant son sommeil ; à la place, j’aimerai partager quelques recommandations pour éradiquer cette calamité. D’abord, si quelque chose vous préoccupe et qu’il est possible de résoudre le problème, prenez des mesures concrètes et immédiates pour vous y attaquer. Ensuite, identifiez bien ce qui vous préoccupe et cherchez une distraction capable d’éclipser votre souci. Essayez également de bien noter tout ce qui vous soucie et de mesurer ensuite le résultat final ; vous allez ainsi réaliser que la plupart de vos inquiétudes n’ont pas de raison d’exister. Un autre outil bien utile est de rester toujours reconnaissant pour tout ce que l’on a, et de l'apprécier pleinement. Enfin, envisagez que tout ce que vous entreprenez finira toujours pour le mieux au lieu de ne voir dès le départ que danger et potentiel négatif. Réalisez que l’inquiétude n’est qu’une habitude et comme toute habitude, elle peut être prise ou perdue entre 21 et 40 jours. Commencez à l’écraser maintenant !

vendredi, juin 20, 2008

Un climat idéal

Après un voyage à l'étranger, j’apprécie toujours les avantages du climat des montagnes de l’Utah, surtout après avoir passé deux semaine en France dans une humidité maximum. Les raisons pour notre climat extra-sec ne sont pas seulement dues à l’altitude élevée à laquelle nous vivons (plus de 2000 mètres,) où l’air contient moins de vapeur d’eau, mais aussi parce que les masses d'air en provenance de la côte du Pacifique doivent traverser les massifs montagneux des Sierras et des Cascades ainsi que tout le désert du Nevada. Justement, après le Nevada, l'Utah est le deuxième état le plus sec des États-Unis ! La côte Est du pays ressemble d’avantage à l'Asie du sud-est en matière d’humidité tandis que l'Europe occidentale l’est un peu moins, mais toutefois d’avantage que l'état de Californie. J'ai appris que le désert d'Atacama situé le long de la côte du Chili à côté de l'océan Pacifique est l’endroit le plus sec sur terre, mais existe-t’il d'autres lieux dans le monde possédant un climat similaire à celui de l’Utah? L'Iran, peut-être, mais est-ce que quelqu'un le sait vraiment ? Vivre dans un désert d’altitude signifie des nuits toujours fraîches, des journées assez chaudes et toujours un beau ciel bleu de Juin à Novembre. En hiver et au printemps, comme les précipitations doivent parcourir de longues distances et traverser de nombreuses chaînes de montagnes avant d’atteindre l'Utah, la neige qui en résulte est généralement à la fois légère et très sèche. Cette poudreuse, quand elle est profonde. donne aux skieurs la sensation de flotter sur un nuage ; c'est pourquoi la neige qui recouvre nos pentes est surnommé « la meilleure neige du monde. » Bien sûr, avec un climat aussi sec, il y a beaucoup de poussière qui entre dans les maisons, il faut boire de grandes quantités d'eau et cela crée des problèmes pour les peaux sèches, mais c'est tellement mieux qu’un temps lourd et humide qui colle à la peau !

jeudi, juin 19, 2008

La joie du retour !

Après un autre voyage exténuant, nous sommes enfin de retour sur le sol américain. Tout s'est parfaitement bien passé et nous pouvons dire que nous n'avons pas eu un seul moment déplaisant pendant tout notre voyage, ce qui en fait une expérience vraiment unique. Constitué d'une mosaïque d’étapes variées à travers diverses parties de la France, ce voyage avait tout pour être difficile à gérer, mais cela n'a pas été vraiment le cas. Il nous a fallut nous lever à 4 heures hier matin pour atteindre Genève à temps pour rendre notre voiture de location et prendre un vol à 7:30 heures vers Paris sans avoir de temps pour le petit déjeuner. Le vol entre Paris et San Francisco se faisait dans un 747-400 d'Air France en classe économie, avec comme toujours sur cette compagnie aérienne, un service absolument impeccable - je me demande comment font les gens pour continuer de voler sur Delta et United lorsqu'ils voyagent outre-mer ! En arrivant par le Nord, nos yeux restaient écarquillés pendant l’approche spectaculaire sur la Baie et jusqu'à l'atterrissage à San Francisco. Jamais encore, je n’avais fais l’expérience d’une telle vue d’ensemble avec de tant de détails sur ma ville préférée dans le monde entier ! De la Californie à Salt Lake, la courte et ultime étape de notre voyage était franchement horrible ; nous étions assis à l'étroit dans la dernière rangée d'un petit avion Canadair. Totalement épuisés, ce n'est que 24 heures après notre lever matinal que nous retrouvions enfin Thomas et Finn venus nous chercher à l’aéroport ; c’est juste à ce moment que nous retrouvions enfin notre sourire…

mercredi, juin 18, 2008

Leçons de voyage

Notre voyage européen touche désormais à sa fin ; il a été ponctué par des sites inoubliables et par le plaisir de retrouver des tas de gens qui sont importants dans nos vies. En même temps, il nous a permis d’apprendre beaucoup de choses sur nous mêmes et les autres d'une manière qui, je l'espère, nous servira bien dans un proche avenir ainsi que pour le reste de nos vies, si nous réussissons à garder tous ces enseignement en tête.
En observant l’inexorable travail de destruction du temps sur nos amis et sur nos proches, nous sommes plus convaincu que jamais que tous nos bons moments sur cette planète filent à une telle vitesse qu’il est essentiel que nous en profitions au maximum. De même, nous devons aussi devenir bien plus capables d’apprécier d’avantage de choses, même les plus triviales ainsi que celles que nous prenons pour acquis la plupart du temps!
Ce puissant contexte montre également qu’il nous faut apprendre à pardonner et à oublier et que même les plus grandes souffrances ou toutes les injustices qui nous ont été infligées peuvent être ainsi sublimées. Nous devons aussi apprendre à voir en chaque expérience négative une occasion de nous construire et en chaque adversité une chance supplémentaire d’avancer.
Ainsi, la règle est claire: Nous ne devrions jamais laisser se développer de sentiments négatifs, nous devons toujours construire des ponts au lieu de laisser ceux qui nous relient aux autres s'écrouler, et avons besoin de mieux contrôler nos émotion si elle doivent constituer un obstacle à nos bonnes relations avec les autres. Enfin, nous devons toujours considérer l'argent et toute chose matérielle comme des moyens mais jamais comme des fins.

mardi, juin 17, 2008

Parlons « famille »

Cette journée aurait dû être appelé « le grand banquet ; » nous avons en effet pris le repas de midi et sommes restés à table quatre heures chez mon frère et presque aussitôt après nous nous retrouvions à dîner pendant aussi longtemps chez ma soeur. Ces deux repas consécutifs étaient en fait l’occasion de nous rappeler les bons et moins bons moments de notre vie passée en tant que frères et sœurs dans un milieu familial où les conditions étaient difficiles voire même souvent assez dures. Nos conversation incluaient beau-fils et belles-filles et se trouvaient parfois chargées de récriminations envers les parents ainsi que d’une bonne dose de culpabilité sans compter une foule de sentiments naviguant entre les deux. Ces longs échanges au cours desquels nos âmes avaient toute liberté de s’épancher me rappelaient une fois de plus que la meilleure façon de faire face à ces souvenirs est d’essayer de libérer toutes les tensions négatives et quand celles-ci s’accrochent encore, de se rappeler que le pardon, puis l’oubli sont les seules clés capables de les mettre au repos afin de retrouver un sens de soi à la fois positif et serein.

lundi, juin 16, 2008

Le monde vu depuis la France

Quand je reviens dans mon pays natal, les discussions sur la politique économique mondiale et celle des États-Unis sont toujours inévitables et la majorité des gens à qui nous parlons sont profondément préoccupés par la façon dont vont les choses. Peut-être que l'humeur pessimiste des français est influencée par un printemps froid et pluvieux et il est assez difficile, même pour quelqu'un d'aussi optimiste que moi, de changer leur vision des choses. Tout en discutant, je deviens de plus en plus convaincu que le temps où les pays développés profitaient au détriment des pays les plus pauvres est désormais révolu. En règle générale, mes compatriotes sont profondément préoccupés par la forte baisse de leur pouvoir d'achat et mettent carrément le blâme sur leurs dirigeants politiques et sur tous les PDG des grandes sociétés qui ne se gênent pas pour se servir généreusement. Ils pensent que la classe moyenne est injustement exploitée et que très bientôt, tous ceux qui en font partie vont manifester dans la rue. La réalité pour moi est un peu différente ; je pense que nous sommes désormais arrivés à un tournant radical après lequel nous allons devoir partager d’avantage avec le reste du monde, en acceptant moins d’argent et de confort, afin que que les autres humains puissent commencer enfin à profiter un peu mieux du festin qui a été exclusivement le notre pendant de longues décennies…

dimanche, juin 15, 2008

Panne sèche, ou presque

Se servir d’un GPS, sans auparavant vérifier l’itinéraire sur une carte routière peut avoir des conséquences désastreuses et ceci n'est pas quelque chose de nouveau. Aujourd'hui, alors que nous roulions de la Provence en direction de la Haute-Savoie, j'ai commis une erreur qui aurait bien pu nous laisser coincés sur le bord de la route, à faire de l’auto-stop ou une bonne séance de marche à pied… En étant trop bien assuré que je connaissait les Alpes de mémoire, je programmais notre destination finale dans le GPS et nous partions bien sur de nous. Comme nous avons évité les parcours autoroutiers pendant tout ce voyage, ce merveilleux outil qu’est le GPS sélectionnait l'itinéraire le plus court, mais sans que nous ne nous en rendions bien compte celui qui allait prendre le plus de temps. Pour corser les choses, c’était le jour ou le critérium cycliste du Dauphiné ; celui-ci empruntait justement le même chemin et nous nous trouvions très vite embarqués sur une petite route de montagne, entre Ugine et Megève, remplie de virages, de montées et de descentes bien raides et qui nous sembla durer toute une éternité. Alors que mon réservoir de carburant était déjà presque vide, cette déviation interminable devait avoir raison du peu qu’il nous restait. La jauge électronique montrait une ultime « barre » qui clignotait de façon alarmante me forçant a conduire avec un pied fort léger et m’affolant a l’idée que mon passager allait bientôt se rendre compte d’une situation pour laquelle je serai bien évidemment jugé totalement irresponsable. Nous atteignons finalement le village de Flumet et apercevions en bordure de route une station à essence salutaire, mais une fois arrêtés, la pompe n’acceptait aucune de nos cartes de crédit, comme il leur manquait cette « puce » qui rendent les cartes françaises un peu plus « intelligentes » que les nôtres. Alors que nous pensions en être à notre ultime goutte de carburant, nous atteignons finalement Megève, et à la première pompe, voyions une brave dame en train de faire son plein. Nous luis demandions alors s’il serait possible d’emprunter sa carte bancaire en échanges de quelques uns de nos « Euros ; » elle était tout à fait d’accord et juste à cet instant, nous nous rendions compte de la présence d’une employée derrière les vitres. Nous étions enfin sauvés, faisions notre plein et réalisions alors qu’il nous restaient encore plus de trois litres dans le réservoir !

samedi, juin 14, 2008

Une journée en Provence

Alors que le soleil était maintenant de la partie avec une troisième journée consécutive de soleil, Chantal et Jean-François Premat nous emmenaient faire un tour à travers la région du Lubéron et les spectaculaires gorges du Verdon qui se trouvent juste à proximité de leur maison. Après un assez long arrêt suivit du déjeuner dans le merveilleux village de Moustier qui se tient perché au pied d’une impressionnante falaise montagneuse, nous avons continué notre périple sur la route qui longe ces fameuses gorges. Nous ne manquions pas un seul l'arrêt à chaque point de vue où il était possible de se garer et d’apprécier les vues vertigineuses et l'étroitesse des gorges qui, par endroits, représentent plus de 700 mètres de dénivelé entre la route et la rivière. Les falaises verticales de la gorge sont aussi très prisées par les varappeurs qui font étalage de leurs compétences à presque chaque tournant. La rivière tranche cette gorge impressionnante à même la montagne, avant de finalement déboucher sur un beau lac artificiel entouré d’un abondant écrin de végétation. Puisqu’il nous est difficile de passer toute « une année en Provence, » cette unique journée remplie de rire et de décontraction grâce aux efforts d’hôtes si aimables restera une des étapes les plus mémorables de notre voyage…

vendredi, juin 13, 2008

Il y a quarante ans

Aujourd'hui, notre itinéraire nous conduisait de la cité médiévale d'Aigues-Mortes autour de la Camargue, puis à travers la ville d'Arles et la belle cité d’Aix-en-Provence, avant d’atteindre la région du Lubéron où nos attendaient nos amis Chantal et Jean-François Premat. En chemin, nous nous arrêtions à Salon de Provence, à environ une heure au nord de Marseille, où j'ai passé beaucoup de temps pendant mon service militaire à la base 701 de l’armée de l'air qui est aussi l’endroit où se trouvent l’école de l’air et la patrouille acrobatique de France. Il m'a fallu beaucoup de temps pour atteindre ces installations car je ne pouvais absolument pas reconnaître des lieux qui avaient tellement grandi et s’étaient métamorphosés de façon spectaculaire depuis 1969, date de mon départ. Alors que nous tombions finalement sur les différentes entrées inchangées, un souffle de souvenirs vieux de quelques quarante ans m’envahissaient soudainement. Je travaillais là dans une petite escadre de chasseurs « Mystère IV, » effectuant les pleins de kérosène et des tâches d’entretien en attendant que ces seize mois se passent. Alors qu’il ne s’agissait pas de moments particulièrement heureux de ma vie, ceux-ci n’étaient pas non plus tout à fait horribles. Je regrettais simplement de n’avoir pas avoir passé assez de temps à visiter les alentours de cette belle région au lieu de rentrer sur les Alpes du Nord chaque fois que l’occasion s’en présentait…

jeudi, juin 12, 2008

Tant en commun…

La nuit dernière, nous rencontrions Paulette et Jean Barbier dans la station balnéaire de La Grande Motte, pour dîner ensemble. Ils voyageaient en direction de Perpignan alors que nous remontions vers la Provence. Nous ne nous étions pas revu depuis fort longtemps et avons pourtant tellement de choses en commun; voyez plutôt: Mon épouse Evelyne et Jean sont nés et ont grandi à Nancy, parallèlement, Paulette et moi sommes tous deux Savoyards. Jean et moi avons effectué une partie de notre service militaire en Corse ; de plus nous sommes tous deux moniteurs de ski diplômés et avons également enseigné ce sport pendant plusieurs saisons en Australie. Nous devions finalement nous rencontrer lorsque nous travaillions cote à cote à Nevers, pour les fixations de ski Look. Pour couronner le tout, nous nous retrouvions encore dans la même branche, chez Lange pendant quelques années. Après avoir élevé deux enfants chacun, nos deux ménages sont aujourd'hui à la retraite et semblent bien apprécier ce nouveau mode de vie. Il y aurait beaucoup plus à ajouter, mais j’en resterai là pour l’instant. Maintenant, si vous trouvez que ce passé n'est pas constellé de points en commun, il me semble assez difficile de faire mieux !

mercredi, juin 11, 2008

L’homme-orchestre

La nuit dernière nous avons emmené Mireille Dusser au restaurant « Le Petit Couassert » une petite auberge à Beaucens pas très loin de sa maison. Cette gargote établie depuis environ quatre ans était installée dans une fermette rénovée. L'homme qui nous a reçu, Philippe Horguedebat, était assez jeune, pas très avenant, mais le cadre était suffisament rustique et charmant et de plus le menu semblait assez prometteur pour y rester et commander quelque chose à manger. Nous étions les seuls clients et ce n’est qu’un peu plus tard qu’un jeune couple d’américain arriva aussi pour dîner. Dès le début, Evelyne eut un pressentiment que l'homme était seul pour tout faire dans l’établissement, y compris la préparation de la nourriture, la cuisine, le service et la vaisselle; sans trop réfléchir, je lui répondait qu’il s’agissait là d’une hypothèse fallacieuse… À un moment, notre maître d’hôtel gravit un escalier qui semblait donner accès à quelque appartement, en portant un plateau de chargé de nourriture ; il y avait manifestement une personne prenant un repas à l’étage. Ne pouvant plus contenir sa curiosité, mon épouse demandait alors à notre serveur s'il était vraiment seul pour tout faire, y compris la cuisine, la vaisselle et le reste. Il répondit: « C’est exact, ma femme est en haut en train de faire du repassage… » Nous n'avons pas tout à fait crut cette dernière remarque et pensions qu’à la place nos aubergistes avaient du avoir une petite différence d’opinion passagère, mais c'était bien la première fois de ma vie que je me trouvais dans une restaurant où tout était fait par le même individu !

mardi, juin 10, 2008

Taillage de haie

Ce n’est pas que j’ai des talents particuliers en matière de coiffure, mais si on me le demande, je peux assez bien me tirer d’affaire. Ce matin, après notre course à pied quotidienne, Mireille Dusser qui nous hébergeait pour deux nuit dans sa maison d’Ayros-Arbouix, au pied des Pyrénnées, nous expliquait que sa haie avait bien besoin d’être taillée ; sans attendre, nous réunissions une longue échelle, des cisailles et nous nous mettions à la tâche. Il faut bien dire que le temps les récentes pluies abondantes sur la région avaient donné un air « afro » à tout arbuste dont les flancs auraient du être droits... Alors qu’Evelyne tenait simultanément l’échelle et réglait la circulation dans cette rue très étroite, Mireille s’empressait de ramasser et de mettre en sac la quantité abondante de feuilles coupées. Perché de façon assez précaire sur la fine échelle d’aluminium, je sculptais de mon mieux le feuillage tout en gardant l’oeil sur l’image mentale de ce qu’aurait dut être la représentation en trois dimensions du travail idéal. Je craignais que les contours soient en dents de scie, pas d’aplomb et qu’après d’innombrables corrections il ne reste plus grand chose de cette haie imposante. Mon souci devait s’avérer salutaire car le résultat était assez proche de la perfection, et pendant de brefs instants, j’ai même sérieusement considéré à me lancer dans le paysagisme.

lundi, juin 09, 2008

Chute sévère, belle ballade and miracles continus

Ce matin a commencé de façon explosive lorsque je faisais une chute spectaculaire dans la douche de ma chambre d’hôtel ; j’aurai pu me tuer ou m’estropier, mais m’en tirais miraculeusement sans trop d’égratignures et après une course à pied assez longue qui nous entraînais en bordure d’océan vers le nord de St-Jean-de-Luz parmi des villas merveilleusement situées avec des vues à couper le souffle, nous reprenions la route qui tire-bouchonnait à travers d’avantage de pays basque, évitant ainsi les autoroutes et leur préférant collines, fermes, troupeaux de vaches et de moutons ainsi que d’innombrables petits villages tous bien pittoresques. Alors que nous nous dirigions toujours sur Lourdes, nous atteignions finalement la région des Hautes-Pyrénnées et du Béarn et nous rapprochions du lieu fameux où la vierge Marie était apparue à Bernadette Soubirous, une petite bergère, en 1858. Comme cela ne manque jamais dans ces cas là, nous faisions un mauvais virage de trop et nous retrouvions par l’intercession d’un second miracle dans la rue principale commerciale, débordante d’une foules de pèlerins portant tous des foulards bleus et marchant au beau milieu de la rue. Jamais, sauf peut-être le Samedi soir sur le « strip » de Las Vegas n’avais-je vu une pareille cohue à proximité de tant de magasins qui paraissaient bondés de clients achetant toutes sortes de statues, images saintes et autres souvenirs religieux. Les affaires doivent marcher remarquablement bien et les caisses enregistreuses surchauffées doivent faire autant de bruit que les « slot-machines » du Nevada, constituant ainsi l’unique et l’incessant miracle qui fait de cette vallée de montagne un succès économique remarquable année après année...

dimanche, juin 08, 2008

Magie basque

Aujourd'hui, nos pérégrinations nous ont emmenés à travers plusieurs petits villages autant pittoresques que charmants (Ascain et Espelette) avec leurs maisons blanchies à la chaux et leurs toits de tuiles rouges. Le Pays basque, avec sa beauté, ses contrastes et sa langue presque imprononçable est un peu à la France ce qu’est le Tyrol du Sud à l’Italie. Après un arrêt à Espelette pour « chiner » un vide-grenier géant et l'achat d'un album de "Babar" pour Finn, nous avons continué jusqu'à Saint-Jean-Pied-de-Port, une ville médiévale sitée sur le chemin du pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle, qui depuis le Moyen-âge entraîne les pèlerins venus des quatre coins d'Europe à travers les Pyrénées. Cette ville extrêmement attachante avec ses rues étroites et son architecture médiévale regorge de magasins pour touristes, mais aussi de petites auberges et de logement simples et très bon marché à l’intention des pèlerins. J’ai couronné le tout par l’achat d’un magnifique béret basque fabriqué à Saint-Jean !

samedi, juin 07, 2008

Une communauté pleine de vie

Je n’avais qu’une très faible mémoire de Saint-Jean-de-Luz où je m’étais rendu brièvement au début des années 80 alors que je travaillais encore pour chaussures de ski Lange. Ce vieux port maritime est situé sur l’atlantique à deux pas de la frontière espagnole au sud, et juste à l'ouest des Pyrénées. En dépit d'un temps anormalement froid et pluvieux, il avait beaucoup de visiteurs en provenance d’un peu partout, et d'Espagne en particulier. En plus de son pittoresque emplacement en bord d’océan, de son architecture basque typique et de son excellente cuisine, la ville a une zône commerçante piétonnière tout à fait remarquable, qui compte une grande variété de petits magasins originaux (Dieu merci, il y a encore très peu de boutiques comme Benetton ou Quiksilver) qui lui donnent son véritable caractère et en font une expérience tout à fait agréable et remplie de découvertes. Ceci nous a permit de bien réaliser l'importance de tous ces petits commerces originaux dans ce qui fait qu’une ville déborde de vitalité et lui donne une personnalité tout à fait unique. Une visite à ne surtout pas manquer...

vendredi, juin 06, 2008

L'Ascension du Mont Pyla

Aujourd'hui, nous avons fait l’ascension du mont Pyla sans oxygène, mourant presque à mi-chemin, mais avons finalement réussi à atteindre le sommet de cette dune de sable géante et balayée par le vent qui se dresse au sud de Bordeaux. Cette formation est vraiment énorme et mérite d'être vue. Dans cette région océanique assez plate, ses 105 mètres d'altitude se détachent suffisamment bien pour en faire une attraction touristique tout a fait légitime et difficile à ignorer. J'ai entendu dire qu’il soit arrivé que des skieurs descendent cette immense coline en trouvant le moyen d’inscrire quelque virages dans son sable en mouvement constant. Evelyne et moi avons simplement gravit l'escalier et, après une ascension réussie et une descente des plus vertigineuses, avons fini avec du sable plein nos chaussures…

jeudi, juin 05, 2008

Vin à la française

Aujourd'hui, nous avons visité les vignobles du Chateau Laroze, tout près de Saint-Emillion, dans la région de Bordeaux. Après avoir eu l’occasion de voir ceux de Robert Mondavi à Napa, en Californie, c'est le deuxième lieu de ce genre que nous visitons. Nous avons appris beaucoup de choses nouvelles lors de cette excellente visite guidée et, avec les connaissances acquises au cours de notre visite Californienne, nous comprenons désormais beaucoup mieux comment les vins sont façonnés et aussi pourquoi ils ne sont pas tous créés égaux. Des règles au semblant fort compliquées, des manipulations bien spécifiques et de multiples mélanges de cépages semblent donc séparer les vignerons du Bordelais de leurs homologues Californiens. De manière similaire, ces mêmes éléments semblent handicaper les vignerons français dans la façon dont ils commercialisent leurs produits contre ceux du « nouveau monde. » Les français semblent à la fois obsédé et fort perturbés par cette concurrence montante. Il me semble pourtant qu'au bout du compte, le seul goût du vin devrait être le test qui règle tout ; point final. Celui que nous avons goûté était absolument exceptionnel parmi ses autres frères portant l’appellation « Bordeaux. »

mercredi, juin 04, 2008

L’éloge de la patience

Alors que nous prenons aujourd'hui la route pour l'Europe, nous savons qu'il y aura pas mal d'attente à inclure dans cette expérience qu’est le voyage et qu’il va nous falloir en particulier une bonne dose de patience. Cette qualité est un sujet que je tiens à bien développer dans de futurs blogs, car celle-ci est chargée de signification et fini toujours par avoir un formidable impact sur nos vies. La patience semble être une de ces qualités qui fleurissent avec l'âge, alors que les enjeux semblent diminuer et qu’il nous est beaucoup plus facile d'être détendu dans notre façon de voir la vie. De plus, attendre patiemment est une qualité qui généralement porte toujours de bons fruits, à moins bien sur que l'on se trouve dans un bâtiment en feu et qu’il faille réagir instantanément, mais en dehors de ce genre de situations extrêmes, la patience nous donne toujours ce temps à la fois précieux et nécessaire pour développer des idées, découvrir des tas d’options supplémentaires et pour donner à notre créativité suffisamment de temps pour accomplir certaines tâches particulièrement productives. Selon la façon dont nous la voyons, la vie peut-être à la fois très courte ou bien très longue. Même s’il est souvent difficile de rejeter la vitesse à laquelle le temps passe, il est tout aussi étonnant de voir toute cette accumulation d’éléments différents que nous avons cultivés et fait grandir dans des proportions tout à fait étonnantes au fils des années et avec la bonne dose de patience. Tout cela fonctionne un peu à la manière des intérêts composés, quand on n’y regarde pas de trop près et trop souvent, ceux-ci peuvent devenir énormes !

mardi, juin 03, 2008

Pourquoi Bush n'a pas besoin de protection ?

Tout simplement parce que Dick Cheney, notre voisin de Jackson Hole est la meilleure sécurité dont George Bush puisse rêver. Si un grand malheur devait lui arriver, M. Cheney deviendrait automatiquement notre nouveau président, et je peux vous garantir qu’aucun mammifère vivant sur cette planète, qu’il soit ami ou ennemi et qui a un cerveau en assez bon état de marche ne tolèrerait jamais qu’un tel cauchemar devienne réalité. Donc, à partir d'aujourd'hui et jusqu'à la fin de son mandat, M. Bush pourrait nous économiser bien des dollars en suspendant une protection fort coûteuse tout en jouissant de la plus grande sécurité qui soit. Si vous recherchez une sécurité personnelle renforcée, et considérez un pit-bull, un rottweiler, une Kalachnikov, ou simplement du spray au poivre, demandez donc au Président Bush de vous prêter Monsieur Cheney quand il en aura terminé avec lui, mais dépêchez-vous des gens qui ont eu la même idée font déjà la queue !

lundi, juin 02, 2008

Hello Salt Lake City!

Très tôt ce matin (du moins pour nous à Park City) le vol 171, un Boeing 767-300 ER, transportant près de 200 passagers, décollait de Paris pour faire faire un trajet historique en direction de Salt Lake City à 8200 kilomètres de là, où il atterrira à environ 13 heures 50. Le vol opéré en coopération avec Air France est l’unique trajet sans escale offert par une compagnie américaine entre l'ouest des États-Unis et Paris. Un porte-parole de Delta a déclaré que le coefficient de remplissage (pourcentage de sièges occupés par des passagers ayant payé leur ticket) sera d’environ 80 pour cent en début d’exploitation. L’avion utilisé pour ce service est configuré avec 36 sièges en classe « affaires-élite » et 175 sièges en classe économique. Delta reste très optimiste que ce vol sera bénéficiaire même avec un pétrole restant entre 120 et 130 dollars par baril. Si la route de Paris s’avère le succès escompté, cela pourra ouvrir la porte à d’autre vols internationaux au départ partir de Salt Lake ; par exemple, Delta considère qu’avec des appareils adaptés il serait peut-être possible de relier Tokyo à Salt Lake dès le printemps 2011…

dimanche, juin 01, 2008

Différents dieux pour différentes religions ?

S’il existe une vie après la mort, je me suis toujours demandé comment toutes ces différentes religions à travers le monde guident leurs fidèles vers les lieux affectés à des croyances bien spécifiques, les mettant en présence avec le dieu qu’ils ont choisit, ou bien si chacun est conduit au sein d’une grande famille heureuse, où le « Dieu » unique est une créature à facettes multiple, de taille « universelle, » capable de satisfaire musulmans, hindous, ou chrétiens pour n’en citer que quelques-uns. C’est précisément le problème qui existe avec les religions et Dieu s'il y en a un. S’il existe vraiment, il (ou elle) aurait inspiré depuis fort longtemps ses nombreux prophètes d'unifier toutes les religions au lieu de les diviser en factions de plus en plus nombreuses et généralement débordantes de haine et assoiffées de sang. Ainsi, en l’absence de ce personnage unifiant, j'ai bien peur que les croyants devront se contenter d'une armée de divinités disparates et de « récompenses » des plus variées.