jeudi, mai 29, 2025

La force de la patience en période tourmentée (1ere Partie)

Tout jeune, j’étais toujours impatient et assez impulsif. En prenant de l’âge, je fais tout pour remédier à cette carence. En redécouvrant ce trait de caractère, je me rends compte que c'est devenu l'antidote au chaos et à la complexité apportés au quotidien par un monde en pleine démence. 

En effet, je suis convaincu que dans cet environnement rapide, perturbé et complexe, une patience robuste est de mise. D'abord, je trouve que la patience est un excellent réducteur de stress. Avec elle, il est plus facile de faire face aux difficultés sans avoir à réagir impulsivement, ce qui réduit aussi anxiété et frustration. 

La patience aide à prendre de bonnes décisions dans un contexte débordant d'information, pour tout bien analyser en profondeur, évitant les choix précipités et malheureux souvent vite regrettés. Cela réduit aussi les coups de tête, les disputes et les jugements hâtifs auprès des proches et de ceux avec qui nous sommes en contact.

Une patience à toute épreuve permet plus d'empathie et davantage d'écoute, facilitant ainsi nos interactions avec l’extérieur. Elle contribue également à instaurer la confiance, car une approche posée et compréhensive passe bien mieux que des réactions impulsives. Certes, développer la patience demande de la foi et du temps, mais son apport ultime se fait sur le long terme, car il lui faut laisser les choses se développer et s'épanouir. 

C’est le fruit de la persévérance et de la ténacité qui permet à celle-ci de s’imposer quelque soient les obstacles. Contrairement à la gratification immédiate, la patience exige l’attente de résultats différés, conduisant souvent à des succès plus durables. Face au chaos, la patience permet une adaptation mesurée plutôt que la panique et aide à naviguer dans la complexité en encourageant une réflexion stratégique plutôt que les solutions à court terme. 

La recherche médicale semble indiquer qu'une plus grande patience contribue à réduire la tension artérielle, à améliorer le sommeil et à renforcer le système immunitaire. Dans une société où le leadership et le travail d'équipe sont essentiels, la patience est un signe de maturité qui confère respect et influence tout en garantissant un cheminement fluide quelle que soit la pression ambiante. Véritable trésor, la patience n'est pas passive, mais constitue une supériorité stratégique dans un monde obsédé par la rapidité. 

Ceux qui maîtrisent cette qualité gagnent en clarté, en résilience et se dotent d’un avantage indiscutable, tout en préservant leur paix intérieure. Demain, nous verrons comment cultiver cette denrée précieuse qu’est la patience.

mercredi, mai 28, 2025

Résister ou suivre le courant ?

Ces temps, je me demande s'il vaut mieux « résister » ou « suivre le courant » et, comme on peut facilement l’imaginer, je me dis : « Ça dépend … ». Savoir quand résister et quand laisser les choses se faire est un équilibre délicat qui dépend du contexte, de nos valeurs et de nos objectifs. Je résiste quand quelque chose empiète sur mes valeurs ou mon intégrité. 

De même, quand je vois qu’on fait du mal à autrui ou à moi-même, qu’il s’agisse d’abus, de discrimination ou d'exploitation, je dois m'y opposer. De même, lorsque ne rien faire entraînerait des choses que je regretterais, je dois réagir. 

Chaque fois que quelqu'un ne respecte pas mes limites (émotionnelles, physiques ou professionnelles), je ne peux pas me taire. Il y a aussi des moments où la résistance est nécessaire pour stopper des schémas malsains ou forcer le changement.

À l'inverse, je devrais probablement me laisser porter par le courant quand je fais face à des problèmes insignifiants, comme des désaccords banals ou mineurs, car un peu de flexibilité réduit toujours le stress superflu. Bien sûr, quand je ne contrôle pas les circonstances, comme lors de catastrophes naturelles ou de changements culturels, je me rappelle que l'adaptabilité est plus sage qu'une résistance futile. 

Je me laisse également porter par le courant lorsque le travail d'équipe ou les relations personnelles comptent plus pour moi que d'avoir « raison » ou de m'accrocher à mes principes. Au fil des ans, j'ai également constaté que l'excès de contrôle étouffe souvent l'inspiration, tandis que le simple fait de s'abandonner au processus peut mener à des résultats inattendus et positifs. 

Enfin, j'essaie de me rappeler que toutes les batailles ne valent pas la peine d'être livrées et que je ne dois pas m'épuiser pour des gains mineurs. En pratique, avant de choisir entre ces deux attitudes, je prends le temps de réfléchir en me demandant si c’est en accord avec mes valeurs et ce qu’il va m’en coûter. 

Je devrais également m'assurer que ce ne sont ni la peur, ni l’ego qui me font résister, ou que je suis le courant par peur de faire autrement. N'oublions pas qu'imaginer l'avenir est précieux pour savoir si, en rétrospective, nous pourrons être fiers de nos actions. 

Comme toujours, l'équilibre est essentiel, et au final, la sagesse est de savoir quand je dois me dresser comme une barrière et quand je dois couler comme une rivière …

mardi, mai 27, 2025

Humour en vrac …

Sur Internet, je tombe toujours sur ce « carrelage » de messages humoristiques que je dois absorber puis digérer, dans l'espoir que les blagues les plus intelligentes compenseront les plus médiocres ou les plus douteuses.

C'est un amas de pensées, d'idées et de situations amusantes qu'il faut déchiffrer et classer inconsciemment pour que le destinataire puisse distinguer l’excellent du bon et du vraiment mauvais. 

Je déteste devoir faire ça. C'est pour moi une corvée désordonnée et inclassable que je refuse de faire. Je réagis beaucoup mieux à une seule blague ou pensée drôle à la fois, et vous ?

lundi, mai 26, 2025

Jongler avec vélo et chien ...

Depuis une quinzaine d’années, j'observe de plus en plus de cyclistes pédalant tout en tenant leur chien en laisse. Il doit s'agir d'un besoin profond de faire plusieurs choses à la fois, à tout prix. Forcer trop d'activités dans un mouchoir de temps limité, ou peut-être une volonté de montrer ses talents de cycliste en public ? 

Pourtant, je suis d'avis que si le « bikejoring », comme on l'appelle, peut paraître une activité amusante et « cool », c’est malheureusement généralement pratiqué sans regard pour la sécurité du chien, du cycliste et de tous les autres usagers. Observer si le cycliste est attentif au comportement de son chien, utiliser un équipement adapté et choisir des itinéraires sûrs, seraient censés atténuer les risques, mais dans la grande majorité des cas, rien ne garantit une telle sortie en toute sécurité ; je m'interroge donc sur le jugement des cyclistes. 

Tout comme conduire une voiture avec un chien sur les genoux, la légalité de la conduite à vélo sur la voie publique avec un chien en laisse varie selon les lois des États et des collectivités locales aux États-Unis. Seule la Californie interdit explicitement la pratique du vélo avec un chien en laisse pour des raisons de sécurité, car elle est considérée comme dangereuse. 

D'autres États n'ont pas de loi spécifique contre cette pratique, mais peuvent appliquer des lois générales du code de la route ou la mise en danger des animaux. Seule la ville de New York considère la conduite à vélo en laisse comme risquée et la police peut infliger des amendes. 

Quelques endroits l'autorisent, mais peuvent exiger une certaine longueur de laisse. Quant à l'Utah, mon État, aucune loi n'interdit explicitement le vélo avec un chien en laisse. Imaginez faire cela à Park City alors qu'il y a de la neige au sol (comme le montre photo, je l'ai vu ça plus d'une fois !). 

Heureusement, plusieurs pays interdisent explicitement le vélo avec un chien en laisse, considérant cela comme une infraction à la sécurité routière ou au bien-être animal. L'Allemagne exige que les cyclistes aient toujours les deux mains sur le guidon, sauf quand ils signalent un changement de direction. Tenir une laisse enfreint cette règle. Les Pays-Bas, la patrie du cyclisme, exigent que les cyclistes gardent un contrôle total de leur vélo, et tenir une laisse est souvent considéré comme dangereux. La police peut infliger des amendes aux cyclistes en vertu du code routier. 

Certains cantons suisses interdisent également de faire du vélo avec un chien en laisse. Dans d'autres, la police peut sanctionner cette pratique en vertu de lois sanctionnant un « cyclisme imprudent ». En Australie, dans des États comme le Victoria et les Nouvelle-Galles du Sud, faire du vélo avec un chien en laisse peut entraîner des amendes pour « manque de contrôle » du vélo. 

En Suède, la loi exige que le cycliste reste toujours en contrôle d’un chien pour éviter de mettre lui-même, le chien ou autrui en danger. Certains pays comme la Finlande, le Canada et le Royaume-Uni sont moins clairs, exigeant respectivement que le chien soit bien dressé et qu'il coure calmement, et qu'une laisse mains libres soit utilisée. 

Vous savez maintenant ce qu'il en est. Faites preuve de bon sens et, si vous en avez, abstenez-vous ! 


dimanche, mai 25, 2025

L’épidémie de vouloir tout démolir

Dans notre petite ville de Park City, trop de maisons en bon, voire excellent état, sont achetées pour être démolies et remplacées par une immense résidence flambant neuve. Quand je pense à la destruction qui sévit à Gaza ou en Ukraine, je frémis et je considère cette pratique comme du gaspillage et immorale. 

Récemment, un jeune ménage avait acheté une maison à 200 mètres en bas de chez nous, en excellent état (elle venait d'être restaurée et aurait valu entre 3 et 3,5 millions de dollars aujourd'hui). La maison était suffisamment grande pour le couple et leurs deux jeunes enfants, mais elle ne répondait pas à leurs attentes ou n'était pas assez élégante ; elle a donc été démolie, laissant un tas de gravats à la place. 

Dans une station de ski comme Park City, un terrain de 1 000 mètres carrés vaut au moins 2 millions de dollars, et il en faudra au moins autant pour reconstruire et offrir tous les attributs (espaces ouverts, maison intelligente, salle de sport, etc.) qui manquent aux maisons un peu plus anciennes. Passons maintenant au mauvais coté du sujet : démolir ainsi une maison envoie des tonnes de débris à la décharge (béton, bois, installations, etc.). 

L'agence environnementale américaine estime que 600 000 tonnes de déchets proviennent chaque année de démolitions résidentielles comme celle-ci. De plus, les maisons anciennes ont amorti leur empreinte carbone grâce à des décennies d'utilisation, tandis que les nouvelles constructions font émettre du CO₂ supplémentaire lors de leur fabrication (béton, acier) et de leur transport, ce qui est incompatible avec des objectifs de développement durable. 

Il faut aussi tenir compte du fait que la destruction de maisons anciennes prive souvent des quartiers entiers de leur charme et de leur caractère. Remplacer des maisons modestes par d'immenses demeures rend le logement moins abordable et déplace les habitants. 

Il faudrait promouvoir des ordonnances de déconstruction (comme celle de Portland, dans l'Oregon, qui exige la récupération des matériaux de démolition), encourager à la place la rénovation et l'agrandissement des logements existants et construire des espaces de vie plus petits et mieux pensés comme alternative abordable aux immenses demeures. 

Bien que les démolitions soient souvent légales et motivées par les forces du marché, elles soulèvent de graves questions environnementales, sociales et morales et la plupart d’entre nous vivant dans les stations de ski en partageons pleinement la responsabilité.

samedi, mai 24, 2025

Conduire avec son chien sur les genoux

L'intelligence d'un peuple se mesure à sa liberté d'adopter des comportements à risque au détriment d'autrui, comme conduire un véhicule avec un chien ou un chat sur les genoux. Pour moi, c'est à la fois très risqué et totalement stupide, tant pour les passagers que pour les autres usagers de la route sans parler du pauvre animal non attaché. 

Pourtant, je vois ça tous les jours dans ma charmante petite ville de Park City. Ici, comme partout dans l'Utah, aucune loi n'interdit explicitement de conduire avec un chien sur ses genoux. 

Il existe pourtant une loi de « distraction au volant » en Utah, qui interdit d'utiliser des smartphones en conduisant, mais ne parle pas d’animaux de compagnie. Il est toutefois possible (mais fort peu probable) qu'un policier verbalise un conducteur pour « conduite imprudente » si le chien gêne la conduite ou provoque une distraction. 

Aux États-Unis, aucune loi fédérale n'interdit explicitement de conduire avec un chien sur les genoux. Seuls deux États (Hawaï et Rhode Island) ont des lois interdisant la conduite avec un animal sur les genoux. À Hawaï, l'amende peut atteindre 97 dollars et au Rhode Island 50 dollars. 

Dans les États sans loi explicite sur les animaux, les conducteurs pourraient être verbalisés en vertu de lois ayant trait à la distraction au volant ou la conduite imprudente si l'animal obstrue la vue ou les commandes, mais je doute que ces lois soient jamais appliquées. 

Au Canada, il n'existe pas d'interdiction formelle contre cette pratique, mais les conducteurs risquent tout de même des amendes (1 000 dollars en Ontario, 368 en Colombie-Britannique ou entre 100 à 200 dollars au Québec) et la perte de points de permis pour « conduite imprudente » si l'animal interfère avec la conduite. 

Dans l'Union européenne, conduire avec un chien sur les genoux est généralement illégal, et en France, d'où je viens, la police ne plaisante pas ; l’infraction est passible d'une amende de 135 euros, entre autres sanctions. Tout cela pour montrer que la réélection de Trump ne devrait pas nous surprendre !

vendredi, mai 23, 2025

ADN et vie après la mort

Récemment, nous avons discuté de la vie après la mort sur ce blog, et j'ai négligé le lien important qui existe entre l'ADN et la vie éternelle, comme alternative à l'idée de survivre à notre propre mortalité. 

Cette idée m'est venue il y a 37 ans, à la mort de mon père. J'ai alors réalisé que nous vivions tous éternellement grâce à l'ADN que nous transmettons à nos enfants. Cette idée de « vie éternelle » par transmission génétique, est une perspective biologique de l'immortalité, ancrée dans les principes de génétique et d'évolution.

S'il est vrai que nos gènes persistent chez nos descendants, cela diffère de la plupart des conceptions traditionnelles de la vie après la mort, qui impliquent une forme d'existence consciente au-delà de la mort physique. J'admets qu'à travers ce processus, je cesse d'exister en tant qu'individu conscient, et cela ne s'améliore pas à mesure que mes gènes se mélangent et se diluent au fil des générations, ce qui signifie que mes futurs descendants ne porteront que d'infimes fragments de mon ADN. 

Pour ceux dont les enfants ont été adoptés ou les artistes et autres individus qui n’ont pas de descendants, cette forme de persistance non biologique fonctionne parfaitement, car ils « survivent » grâce à leurs idées, leur influence et leurs contributions. 

Bien sûr, il existe aussi toutes les religions et croyances qui proposent une vie après la mort sous forme de réincarnation – une idée qui va au-delà de la simple transmission génétique, mais cela n’est pas vraiment mon truc, car je reste incapable de me souvenir de mes vies antérieures, et encore moins d'événements survenus il y a 50 ou 60 ans ! 

En conclusion, d'un point de vue strictement biologique, des bribes de mon ADN persisteront dans les générations futures, même si je sais que ce sera en quantités de plus en plus infimes et que ce ne sera pas tout à fait une vie éternelle, consciente ou spirituelle. Concept qui du reste me fatigue quand je commence à l'imaginer. L'histoire des gènes me suffira donc pour l’instant…

jeudi, mai 22, 2025

L'imbécillité « Niveau 9 » de Trump

Mardi matin, j'ai entendu Trump, qui, dès qu'on lui en donne l'occasion, ne peut s'empêcher de dire quelque chose de méchant et d'imbécile, déclarant après qu’avoir annoncé son cancer, l'ancien président Biden avait été peu loquace sur sa santé. 

« Je suis surpris que le public n'en ait pas été informé il y a longtemps, car pour arriver au stade 9, c'est long », a dit Donald Trump quand un journaliste lui a demandé son avis sur le cancer de Biden. 

Trump, qui n'a pas inventé la poudre, étalait sa profonde ignorance au sujet du score de Gleason – une mesure de l'agressivité des cellules cancéreuses – par rapport au stade du cancer. Biden en est au stade 4, le plus grave selon le score de Gleason. 

Il n'y a pas de cancer de stade 9, ce qui signifie que quand on est ignorant, en plus d'être président des États-Unis, on ferme sa grande gueule.

mercredi, mai 21, 2025

La nouvelle solution à Deux États ...

Alors que Trump veut transformer Gaza en station balnéaire, généreux comme il est, je suis certain qu’il serait ravi d'accueillir ses deux millions d'habitants et de les laisser s'installer dans des résidences flambant neuves sur la côte est de la Floride, juste en face de sa propriété de Mar-a-Lago. 

Ainsi, il pourrait créer la Nouvelle Gaza, une nation totalement indépendante qui apporterait encore plus de diversité au « Sunshine State », ajouterait à l'engouement et inciterait les médias à parler sans cesse de son célèbre voisin de Mar-a-Lago.

Bien sûr, l'expropriation consisterait à échanger, pas confisquer, les quelque 365 kilomètres carrés nécessaires à l'installation de la nouvelle nation, avec une surface égale sur les 15 % de terres appartenant à l'État de Floride, afin que les habitants actuels de Gaza puissent revenir s'installer dans une belle station balnéaire sans trop de voisins israéliens. 

Un Trump encore plus généreux pourrait doubler la superficie du territoire à 770 kilomètres carrés, mais je m'avance peut-être un peu trop … Les habitants de Palm Beach et ceux des environs seraient alors relogés dans de belles résidences neuves dans différentes régions de l'État. 

Est-ce que cela a du sens pour vous ? Cela en a plein pour moi !

mardi, mai 20, 2025

Trump est fâché avec l’arithmétique …

Avec sa grande gueule, Donald Trump s'est forgé l'image d'un homme qui sait de quoi il parle, alors qu'en réalité, il ne connaît rien aux règles économiques les plus basiques. Prenons l'exemple de sa récente altercation avec Walmart. 

Avec des droits de douane supplémentaires arbitraires imposés aux importateurs, le géant de la distribution devra payer davantage ses fournisseurs pour les produits qu'il vend. Il devra donc devoir augmenter ses prix pour maintenir ses marges bénéficiaires et la valeur de ses actions à la Bourse à un niveau qui lui est nécessaire (un atout que Trump, s'il est intelligent, voudra maintenir élevé). 

Si l'on part du principe que tous les produits industriels devront être fabriqués aux États-Unis, il sera tout aussi difficile de cultiver toutes les bananes et tous les avocats que nous consommons aux États-Unis. 

Je suis un mondialiste convaincu et l'idée de Trump de transférer toute la production industrielle dans son pays est une chimère, sachant que notre économie repose aux trois tiers de son PIB sur la consommation. 

Je prédis que son idée de tarifs douaniers sera la corde avec laquelle Trump et les membres de son culte sont en train de se pendre, alors qu’il s’accroche obstinément à son concept économique « magique » de droits d’importation. 

Si vous êtes MAGA, offrez vite une calculette à votre chef et apprenez-lui à s’en servir !

lundi, mai 19, 2025

Journées-skieurs aux US et ailleurs …

Pour la saison de ski qui s'achève, les États-Unis ont comptabilisé environ 61,5 millions de journées-skieurs. C'est un peu mieux que l'année dernière (60,4), mais moins que notre saison record de 2022-2023, où nous avions atteint 64,7 millions. 

Pour les lecteurs qui ne le savent pas, une journée-skieur désigne une journée de ski achetée dans un domaine skiable. Il s'agit d'une unité de mesure utilisée pour suivre le nombre de skieurs visitant une station donnée. Par exemple, un forfait saisonnier est souvent considéré comme utilisé en moyenne 20 journées-skieurs. 

On peut également le définir comme le nombre de skieurs utilisant un domaine skiable un jour donné, sur l'ensemble d'une saison de ski, ce qui correspond essentiellement à une unité de mesure du nombre de skieurs dans une station. 

Comme je n’ai que les chiffres de 2025 pour les États-Unis, j'ai établi ce tableau comparatif des journées-skieurs dans différents pays du monde pour la saison 2023-2024. Comme vous pouvez le constater, les États-Unis arrivent en tête cette année-là. Il n'est pas rare que l'Autriche, la France et les États-Unis se disputent cette première place. 

Il convient également de noter que si seulement 5 % des skieurs étrangers viennent skier aux États-Unis, la situation est très différente en Europe. La France, 11 % moins chère que l'Autriche et 17 % moins chère que la Suisse, représente 35 % des visiteurs étrangers. 

En Autriche, 66 % des visiteurs des stations de ski sont malgré tout étrangers, les Allemands constituant de loin le groupe le plus important, suivis des Pays-Bas, du Royaume-Uni et de la Tchéquie. L'Italie est proche avec 54 % de visites de skieurs étrangers, particulièrement appréciée des touristes polonais, tchèques, américains, britanniques et allemands. 

Le marché japonais, se rétablit un peu grâce aux skieurs en provenance d'Australie et d'Amérique, tandis que son marché intérieur est en déclin. Sa population vieillissante n'est pas remplacée un nombre suffisant de jeunes. Alors que les touristes étrangers viennent renforcer le nombre décroissant de skieurs locaux (environ 50 % actuellement), de nombreuses stations japonaises commencent à se lasser des skieurs et snowboardeurs étrangers en raison de leur manque de respect. 

En Suisse, où un record de 35 % de la population skie, le nombre de visiteurs étrangers continue de diminuer (ils ne sont plus que 37 %), la force du franc suisse ayant poussé de nombreux pratiquants à partir vers des régions alpines moins chères, comme l'Autriche, l'Italie ou la France.

dimanche, mai 18, 2025

Une chanson pop juste pour moi …

Hier soir, ma femme et moi avons écoutions « Susanna », interprétée par l'Italien Adriano Celentano. Même si nous connaissons et préférons la version de The Art Company, nous avons adoré le morceau. « Suzanne » (« Susanna » dans sa version anglaise) était d’abord sortie en néerlandais en 1981. Elle devenait un gros tube aux Pays-Bas et en Belgique, se démarquant de la pop flamande de l'époque. C’est le groupe hollandais VOF de Kunst, également connu sous le nom de The Art Company qui l’avait pondue, avant de sortir la célèbre version anglaise en 1984. 

Créative, par son utilisation de la participation du public, elle avait un côté légèrement rebelle et artistique, en phase avec l'ère post-punk/new wave tout en restant accessible. La chanson a atteint la première place du Single Top 100 aux Pays-Bas et a bien marché partout ailleurs, sauf en France (voir seconde vidéo en français plutôt médiocre). 

Pour ma part, c'est une chanson emblématique de mes tentatives incessantes et infructueuses de plaire aux femmes quand j’étais jeune, même si elle n’est sortie que plus de dix ans plus tard. Pour ma part, c'est une chanson emblématique de mon insécurité adolescente. La maladresse constante, les erreurs d’interprétation et une approche à rebrousse-poil dans la recherche de séduction, me décourageaient constamment, et m’enfonçaient dans ce que je voyais comme un développement social raté ! 

Je pourrais m'étendre davantage et vous ennuyer avec des tas de détails, mais si vous avez été jeune comme moi dans les années 60 et au début des années 70, vous comprendrez. Alors, sans trop approfondir, vous pouvez facilement saisir le sens que cette chanson évoque encore en moi… 

 

... et son adaptation française :

 

samedi, mai 17, 2025

Quand un regain d'énergie est nécessaire …

Avez-vous aussi l'impression que parfois, la motivation ou l'envie d'avancer sur un projet nous fait défaut et que, malgré l’importance de l’enjeu, on se sent incapable de se motiver et de faire ce qu’il faut ? Si c'est le cas, vous n'êtes pas seul. Malgré mes bonnes intentions, il m'arrive de traverser des moments difficiles et de ne plus savoir comment me relancer ou me ressourcer.

Bien sûr, lorsqu'il s'agit d'une situation temporaire et brève, je m'arrête, je sors vivement de mon bureau, je vais à la cuisine, prends un verre d'eau et sors sur la terrasse pour me revigorer. Cependant, pour le blocage mental majeur dont je parle, de nombreux « spécialistes » recommandent plus d'exercice physique, des pauses plus longues, une meilleure discipline générale, voire un régime alimentaire adapté ou une thérapie. 

Je ne vais pas aussi loin et je privilège la simplicité. Je regarde la situation droit dans les yeux et me demande : « Qu'est-ce qui me retient ? Ai-je peur de m'attaquer à cette tâche ou à cet effort ? » Cette question est toujours décisive, car je ne laisse absolument aucune place à la peur ou à l'appréhension. 

Je ne peux accepter d'être intimidé par un obstacle insignifiant et sans danger vital, alors je rassemble toute l'énergie nécessaire pour me remettre en route et me remettre à mon projet. Simple et efficace, du moins pour moi !

vendredi, mai 16, 2025

Comment nous planifions les voyages …

Chez nous, c'est toujours moi qui planifie les gros déplacements. On a tous des tâches qu'on aime et qu'on finit par faire assez bien. J'ai acquis ce savoir-faire en voyageant énormément au cours de ma vie professionnelle, principalement pour affaires. 

Mais aujourd'hui, cette époque est révolue, car on ne voyage guère que pour le plaisir. C’est simple, du billet d'avion, à la location de voiture, aux sites à visiter jusqu’à l'hébergement, voila autant d'éléments qui doivent s'imbriquer parfaitement. Ce n'est évidemment pas simple, et la question est : « Par où commence-t-on ? »

Heureusement, la technologie a tout changé et a simplifié la planification de voyage. 

De l'IA pour nous assurer de ne rien oublier d'important, à Google pour planifier le trajet, en passant par les ressources aériennes pour réserver nos vols et louer une voiture en ligne, sans oublier la multitude de vidéos de voyage pour avoir un aperçu de nos destinations et de nos souhaits, nous sommes confrontés à une multitude d'outils et d'options, j'oserais même dire, à beaucoup trop d’éléments pour tout compliquer. 

C’est pourquoi, je suis en train de préparer un voyage sur la côte ouest, déclenché par une simple visite au consulat de France à San Francisco pour faire renouveler nos passeports français !

jeudi, mai 15, 2025

Quand Look a abandonné la compétition …

Il y a un demi-siècle, les fixations de ski Look étaient contraintes de prendre une décision difficile : réduire drastiquement leur coûteux programme de skis de compétition, qui faisait la fierté de son propriétaire, M. Jean Beyl. 

Il est vrai que l'utilisation des produits Look par les meilleurs skieurs avait propulsé l'entreprise au sommet en termes de réputation et de notoriété. 

En 1975, Look était déjà confrontée à une augmentation de ses coûts (elle venait de construire une belle nouvelle usine) tandis que Salomon entamait son essor mondial explosif et fructueux avec des produits parfaitement adaptés aux besoins des skieurs, ce qui avait fortement entamé la part de marché et la rentabilité de Look. 

Une connaissance de Beyl lui a suggéré de recruter Philippe Blime, consultant chez McKinsey, pour devenir son directeur général. Comme le font toujours ces gens lorsqu'ils analysent les chiffres d'une entreprise en difficulté, ils suggérent d’importantes coupes. Le service de compétition de Look était incontournable avec un coût annuel d'un million de dollars et son impact indirect sur les ventes. 

J'ai suggéré que nous pourrions réduire considérablement nos coûts en réduisant les inefficacités, par exemple en nous associant à des fabricants de skis. Mais cela fut vain, la réduction des coûts était déjà en marche et ma mission consistait alors à licencier tous nos techniciens et à informer les fédérations de ski de notre départ en qualité de fournisseur, sauf en Italie où notre distributeur avait accepté de prendre en charge une partie du fardeau financier. 

Malgré tout, cette importante réduction n'a pas stoppé l'hémorragie de trésorerie et n'a fait que prolonger la longue agonie financière de l'entreprise. On m'a nommé chef de produit, un nouveau poste créé pour l'occasion, et ce fut la fin de mon premier emploi à la tête du service de course Look !

mercredi, mai 14, 2025

Où trouve-t-on la foi ?

Constamment, je me demande si la foi religieuse est innée, ancrée en nous, ou façonnée par des facteurs externes comme la culture et l’environnement. Si l’on examine les arguments en faveur d’une religiosité innée, nous pourrions avoir évolué et développé une tendance à attribuer les événements naturels à des forces surnaturelles, comme des dieux ou des esprits, tout comme nos ancêtres expliquaient les orages comme la manifestation de dieux en colère. 

Certaines théories affirment également que notre cerveau est programmé pour lire les pensées d’autrui, rendant intuitive la croyance en des divinités invisibles et conscientes. Certaines études suggèrent également que la spiritualité peut être héréditaire, tandis que les neurosciences montrent que la stimulation du lobe temporal peut déclencher des expériences mystiques. Néanmoins, je pense que la religion est davantage influencée par l’apprentissage culturel et social.

Le meilleur exemple est que les enfants adoptent généralement la religion et la culture générale de leurs parents. Un enfant né en Arabie saoudite sera probablement musulman, tandis que celui né près de chez nous à Provo, dans l’Utah, sera immanquablement mormon ! Même chose pour moi quand j'ai grandi en France et que je n’ai pas eu d'autre choix que d'être enrôlé dans la foi catholique. 

Il y a aussi l'aspect social de la religion organisée, avec ses rites et ses traditions qui crée une certaine cohésion au sein des communautés. L'attrait principal de la religion est qu'elle répond à l'angoisse existentielle en atténuant la peur de la mort, à tel point, me dit-on, que dans les sociétés à forte mortalité, les gens ont tendance à être plus religieux. L'inverse est vrai dans les pays bien gouvernés, plus avancés et très stables comme la Scandinavie. 

Entre ces deux forces, certains chercheurs s'accordent à dire que la religiosité découle à la fois de tendances innées et d'un façonnement culturel, et affirment que notre structure cérébrale et nos biais cognitifs nous rendent enclins aux croyances surnaturelles. Je suis un peu sceptique à ce sujet et je crois que c'est la culture et les pressions sociales qui déterminent quels dieux, quels rituels ou quels systèmes moraux dominent. 

Il y a aussi ceux qui évoquent les expériences de mort imminente, expliquées par un phénomène biologique lié au manque d'oxygène et conduisant aux histoires de « tunnel de lumière » dont nous avons tous entendu parler, comme étant la porte d'entrée vers le « paradis » chrétien ou le « bardo » bouddhiste. Dans le même ordre d'idées, il existe bien sûr les effets de la prière et de la méditation, dont les effets neurologiques sont mesurables, mais ces pratiques ne sont pas instinctives et doivent être enseignées. 

S'il est certain que la foi religieuse n'est ni purement innée (comme la faim), ni purement acquise (comme l'algèbre), certains facteurs rendent les humains sensibles aux croyances surnaturelles, et notre environnement détermine la forme spécifique que prennent ces croyances. Qu'en pensez-vous ?

mardi, mai 13, 2025

Le Cachemire et les Britanniques

Les récents événements au Cachemire m'ont amené à rechercher et mieux comprendre les causes de ce conflit récurant. Le différend entre l'Inde et le Pakistan concernant le Cachemire trouve son origine dans la partition de l'Inde en 1947. Cette décision a été prise par le gouvernement britannique, et Lord Louis Mountbatten, dernier vice-roi des Indes, avait joué un rôle instrumental dans sa mise en œuvre. Les représentants musulmans l'ont soutenu, contrairement à Gandhi et Nehru, en Inde. 

Alors que Mountbatten accélérait le calendrier de l'indépendance pour se débarrasser de sa tâche le plus vite possible, Mountbatten a aussi commis de nombreuses erreurs graves qui continuent de hanter ces deux pays, notamment la confidentialité des cartes de partition, l'incapacité à résoudre la question du Jammu-et-Cachemire et l'oubli de planifier le partage des ressources. 

Face aux pressions pour mettre fin à sa domination coloniale en Inde et face à son incapacité lamentable d'apaiser les tensions communautaires croissantes, le gouvernement britannique avait décidé que la partition était la seule solution. Le chaos commença avec Lord Louis Mountbatten, alors vice-roi, qui précipita le processus, avançant la date de l'indépendance de dix mois, à août 1947. Il mit ensuite en œuvre un plan visant à diviser le pays en une Inde à majorité hindoue et un Pakistan à majorité musulmane. 

Un avocat britannique, Cyril Radcliffe, fut chargé de tracer les frontières des nouveaux États dans un délai tout aussi court. Il les délimita en fonction de la démographie religieuse, mais il fit un travail lamentable dans des régions à population mixte comme le Pendjab et le Bengale, ce qui aboutit à une division complexe et controversée. Les frontières furent tracées sans consultation locale, divisant villages et rivières. 

Ce processus s'appuya sur des erreurs fondamentales qui persistent encore aujourd'hui avec la partition contestée du Cachemire. Tout d'abord, les cartes de partition furent tenues secrètes par les protagonistes, ce qui créa incertitudes et malentendus quant aux nouvelles frontières. 

Ensuite, le sort du Jammu-et-Cachemire, État princier à majorité musulmane mais gouverné par un prince hindou, resta sans solution, contribuant aux tensions persistantes qui perdurent aujourd'hui. 

Pour couronner le tout, le partage des ressources et des actifs entre les deux nouvelles nations avaient été bâclées, entraînant d'immenses souffrances, dont un million de morts dans des émeutes religieuses, 15 millions de déplacés et la création d'une profonde animosité entre l'Inde et le Pakistan. Les deux pays sont devenus indépendants à la mi-août 1947, tandis que le conflit au Cachemire a immédiatement éclaté, entraînant des guerres en 1947, 1965, 1971 et 1999.. 

 Finalement, le calendrier accéléré et le court délai accordé à Radcliffe pour tracer les frontières ont conduit à un processus de partition précipité et chaotique, entraînant d'immenses souffrances, notamment des violences de masse, des déplacements et la création d'une profonde animosité entre l'Inde et le Pakistan. La Grande-Bretagne a le don de s'emparer de territoires et d’y semer le chaos, de l’Inde à la Palestine, entre bien d’autres. 

La question que nous pourrions tous nous poser aujourd'hui est la suivante : pourquoi les Britanniques ne s’impliquent pas à réparer les dégâts qu'ils ont ainsi créés ? Bien évidemment ils préfèrent faire les morts, se taire en espérant que personne ne s'en souviendra, tandis qu'ils inventent de nouvelles façons de coloniser les meilleures régions d'Italie, de France, du Portugal et d'Espagne comme eux seuls savent le faire !

lundi, mai 12, 2025

Trois ans au volant d’une Tesla

Cela fait déjà trois ans que nous avons notre Tesla et j'adore cette voiture à tel point que je ne reviendrais plus jamais à un véhicule doté d’un moteur thermique ! Plus du tout ! 

J’avoue néanmoins qu’il m’a fallu un certain temps pour me familiariser avec l’écran tactile, mais la voiture n’a désormais plus que très peu de secrets pour moi. Cela en dit long sur ce que j'en pense, malgré son association avec ces affreux individus que je déteste.

Reprendrais-je une Tesla si je devais changer ? Non, si la société appartient encore à Elon ! Je ne veux pas ajouter un seul centime dans les poches de cet affreux Jojo, mais je me tournerais vers BYD si ma voiture actuelle devait être remplacée de mon vivant. 

Avec le temps, cette marque pourrait rattraper son retard et dépasser celle de Musk !

dimanche, mai 11, 2025

« Hola ! » Pape Léon XIV !

C'est avec soulagement que j'ai vue la fumée blanche monter dans le ciel au dessus du Vatican, annonçant l'élection du nouveau pape. Léon XIV ne me paraît pas trop conservateur et a déclaré qu'il poursuivrait les efforts de son prédécesseur en faveur de la paix et de la justice sociale.

Américain, mais parlant parfaitement l'italien et encore mieux l'espagnol, il représente l'antidote à Trump et à ses complices. C'est un bien bon signe pour l'Église catholique et pour le monde entier. Fera-t-il tout ce qu'il dit et œuvrera-t-il effectivement pour la paix ? 

L'avenir nous le dira et ce ne sera sûrement pas facile. Je préfère donc minimiser mes attentes, mais en dans l’intervalle, je ressens l’événement comme un soulagement dans le chaos américain où nous nous trouvons …

samedi, mai 10, 2025

Adorez-vous toujours « Take 5 » ?

Je ne sais pas pour vous, mais j'adore « Take 5 », et ma femme aussi. J'ai entendu ce morceau pour la première fois en 1961, quand je suis rentré à l’École d'Horlogerie de Cluses, en France, avec le « N'H Quartet », l’orchestre de jazz de notre école, où mon camarade de classe Jean-Marie Peyrin jouait de la clarinette. 

Ce morceau, sorti en 1959, fut un énorme succès à tous les niveaux et était emblématique du « cool jazz » en provenance la côte ouest des US à l'époque. Paul Desmond avait composé l'un des plus belle composition d'alto de tous les temps, bien différent de ceux en provenance de la côte est. 

Ce genre de jazz de la côte ouest était plus simple harmoniquement et les tempos étaient généralement moins rapides que le hard bop. Je généralise peut-être, mais Take Five incarne à la fois un son et une attitude cool. Il existe de meilleurs exemples (Bud Shank, Chet Baker, Gerry Mulligan), mais cette composition était tout simplement fantastique. 

À tort, je pense, Brubeck n'était pas considéré au même niveau que certains de ses pairs. Desmond était un génie dans son utilisation de lignes mélodiques fortes et des espaces dans lesquels il développait d’intéressants solo. 

Le morceau avait été écrit après que le batteur du quatuor, Joe Morello, ait demandé une chanson en mesure quintuple. Pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas grand-chose à la musique, une mesure quintuple fait référence à une signature rythmique qui contient cinq temps par mesure. 

Elle peut être simple ou composée, similaire à d'autres mesures comme la binaire, la ternaire et la quadruple. La mesure quintuple simple s'écrit le plus souvent en 5/4 ou 5/8, tandis que la mesure quintuple composée s'écrit généralement en 15/8. 

Paul Desmond a composé les mélodies sur les rythmes de Morello tandis que Brubeck avait fait les arrangements. Le nom du morceau est dérivé de sa mesure, et l'injonction « Take five » signifiait « Faisons une pause de cinq minutes ». 

Maintenant, vous savez tout et la prochaine fois que vous entendrez ce magnifique morceau, gardez tout ça en tête en appréciant sa mélodie ! 

vendredi, mai 09, 2025

C'est quoi YMMV ?

En faisant des recherches sur mon réseau WiFi, je suis tombé sur un acronyme que je n'avais jamais vu auparavant : « YMMV ». Toujours curieux, je l'ai immédiatement vérifié et j'ai découvert qu'il s'agissait de « Your Mileage May Vary » (votre consommation peut varier ou VCPV), une expression utilisée pour souligner qu'une opinion ou une expérience est purement subjective et peut différer d'une personne à l'autre. 

Cela implique que ce qui fonctionne bien pour les uns peut ne pas fonctionner aussi bien pour les autres, et vice versa. 

D'ailleurs, l'expression « Your Mileage May Vary » est apparue à l'origine dans les publicités automobiles pour souligner que des facteurs tels que les conditions de conduite, les habitudes, la charge, les pneus, un porte-skis et la marque et le modèle de la voiture, peuvent influencer la consommation de carburant ou le kilométrage, comme on le dit souvent. 

Cette expression a été adoptée sur les réseaux sociaux pour exprimer précisément que ce qui fonctionne pour l'interlocuteur peut ne pas fonctionner pour d'autres, en raison des différences d'expérience, de goût ou de situation. Par exemple : « J'aime beaucoup cette paire de skis, mais YMMV ». Ou bien, « Mon expérience de conduite avec Tesla a été fabuleuse, mais YMMV » ! ou plutôt VCPV en français !. 

Essayez ça pour voir !

jeudi, mai 08, 2025

Résoudre un autre problème technologique ?

Ces six derniers mois, j'ai battaillé pour résoudre un problème avec nos enceintes connectées Google. Comme de ceux qui les utilisent, nous trouvons ces petits appareils très pratiques et utiles pour répondre à de nombreuses questions, comme de savoir l'âge de Trump ou celui de Macron. 

Mais la plupart du temps, nous l'utilisons le matin pendant que nous prenons notre premier café au lit, et ordonnons le petit appareil de « jouer notre station radio» et nous avons toutes les nouvelles de la journée. Nous utilisons ces « smart speakers » depuis plus de sept ans et ils ont plutôt bien fonctionné.

Il y a quatre ans, nous avons eu un routeur Internet plus rapides et ces petites enceintes magiques ont continué à bien fonctionner, sauf que dans une assez grande maisons où les signaux Wi-Fi peuvent être facilement bloqués, un routeur supplémentaire, dit « maillé », est souvent nécessaire pour assurer une connexion Wi-Fi régulière et fiable partout. 

Contrairement aux routeurs traditionnels qui diffusent à partir d'un seul point, les systèmes maillés utilisent de multiples points qui communiquent et fonctionnent ensemble pour créer une zone de couverture plus large et peuvent prendre en charge des fréquences de 2,4 à 5 GHz tout en gardant le réseau unifié. 

Cela a fonctionné parfaitement jusqu'à il y a six mois, C’est la que nous avons commencé à perdre parfois le signal conduisant à l'arrêt du haut parleur de manière imprévisible et suffisamment fréquente pour devenir une véritable nuisance. Passer du paradis à l'enfer, pour ainsi dire. Dès le départ, j'ai soupçonné le bon fonctionnement de nos enceintes connectées Google ou du de l’émetteur radio. 

J'ai réinitialisé les premières et me suis plaint auprès du second, qui a essayé de m'aider, mais n'a rien pu trouver. Jusqu'à ce que, plus récemment, cela se produise sur d'autres appareils, comme notre téléviseur pendant que nous regardions un film en streaming. Cela m'a obligé à aller au-delà de mes suppositions et à me plonger dans une recherche approfondie. 

C'est finalement sur le chat Reddit que j'ai découvert que le système Google Mesh, après un certain temps d'utilisation, présentait des ruptures de fonctionnement et devait être remplacé. Toutes les discussions que j'ai suivies m'ont conforté dans cette idée. 

J'ai donc commandé un nouveau système maillé et, demain, je recevrai l'appareil pour savoir si le problème était bien là. Affaire à suivre !

mercredi, mai 07, 2025

Semer l'incertitude …

Si Trump n'a réussi qu'une seule chose (et il l'a fait), c'est bien semer le chaos et l'incertitude, rien de ce qu'un citoyen attend, mérite et devrait recevoir d'un bon dirigeant. Bien sûr, la plupart diront qu'il est si mauvais qu'il ne fallait rien attendre de bon de lui, et là, nous sommes bien d'accord ! 

Comme nous le savons tous maintenant, semer l'incertitude fait surgir deux éléments opposés : la paralysie totale et un chaos effroyable ! 

Celui qui se qualifiait autrefois de « génie stable » est en fait un imbécile vascillant, comme ce meuble qui bouge de tous cotés, malgré tous les efforts pour caler un ou deux de ses quatre pieds. 

Un tel élément défectueux doit absolument être remplacé au plus vite…

mardi, mai 06, 2025

Pape Donald J. Trump ?

Trump a sombré dans la mégalomanie et la sénilité des plus profondes avec sa dernière photo générée par intelligence artificielle de lui-même déguisé en pape, quelques jours seulement après avoir déclaré aux journalistes qu'il « aimerait être pape ». 

S’il fallait le prouver, cela montre bien qu’il est en train de devenir fou, qu’il n’a aucune intelligence émotionnelle (je le savait déjà) et commet une grave erreur stratégique aliénant sa base la plus solide, les catholiques américains, y compris tous les juges conservateurs de la Cour suprême au moment où il en a le plus besoin ! 

L’idée est du plus mauvais goût, alors que le monde pleure celui qui semble être le meilleur pape qu'il ait jamais eu, et que des cardinaux du monde entier se réunissent au Vatican pour choisir son successeur à la tête de l'Église catholique. 

Trump, qui n'est pas catholique, plaisantait devant les journalistes à la Maison Blanche la semaine dernière en affirmant qu'il aimerait succéder à François : « J'aimerais être pape. Ce serait mon premier choix », a-t-il déclaré. 

L'image générée par l'IA a suscité un tollé général, tandis que certains de ses partisans parmi les plus idiots et les plus terrorisés l'ont défendue comme une blague ...

lundi, mai 05, 2025

Est-ce le printemps à Park City ?

Maintenant que les jonquilles sont sorties et que les pélicans blancs font escale à Park City avant de rejoindre le Canada, il semble que l'hiver soit officiellement terminé et qu'il soit peut-être temps de se mettre en shorts. Je sais, on dit qu’une hirondelle ne fait pas let printemps ! 

Ce matin, c’était encore gelé blanc, mais on dirait que le temps est plus clément et plus chaud. Du moins, c'est généralement le cas au mois de mai ! 

En effet, après avoir comparé les températures diurnes et nocturnes chez nous du 1er janvier au 30 avril, j'ai constaté, à ma grande surprise, que nos températures hivernales pendant ces quatre mois étaient 2,5 % plus froides en 2025 que l'année dernière, alors que ma perception était totalement opposée. En revanche, pendant la même période de 2023 (année record en matière d'enneigement), il faisait 18 % plus froid que cette année. 

J’en conclus qu'il est bien utile de noter les températures pour pouvoir en parler intelligemment !

dimanche, mai 04, 2025

Qu'est-ce qui constitue le bon sens ?

Si vous lisez régulièrement ce blog, vous savez que je suis un fervent défenseur du bon sens ! Je me pose donc souvent la question : « Le bon sens relève-t-il davantage de l'intellect pur ou de l'intelligence émotionnelle ?» 

Je penche instinctivement pour la seconde option, car l'intelligence émotionnelle est très utile pour interpréter les signaux sociaux, comprendre le contexte et gérer les dynamiques interpersonnelles. Je la trouve également utile pour éviter de penser de manière rigide ou trop théorique en tenant compte du comportement et les émotions humaines.

Cela aide aussi à adapter son comportement à certaines situations, par exemple savoir quand s'exprimer ou se taire. 

En revanche, l'intellect pur, le QI ou les compétences cognitives, favorisent le raisonnement logique, la connaissance des faits et la résolution de problèmes. Cela aide également d'anticiper les conséquences et de porter des jugements éclairés. 

Dans la pratique, cela aide à mieux comprendre les relations de cause à effet. En résumé, on pourrait affirmer que le bon sens est un mélange d'intelligence pure et d'intelligence émotionnelle, mais j'ai le sentiment qu'il s'appuie davantage sur cette dernière, c'est-à-dire notre capacité à appliquer efficacement nos connaissances au quotidien. 

À mon avis, le bon sens est plus qu'un simple QI ou une intelligence émotionnelle, car il peut être considéré comme une sagesse pratique acquise par l'expérience. Une personne dotée d'un QI élevé peut compliquer les choses, tandis qu'une autre dotée d'un fort quotient émotionnel peut privilégier l'harmonie à la logique. 

Les personnes dotées d'un bon sens fort possèdent souvent ces deux caractéristiques, mais excellent en prenant des décisions éclairées plutôt qu’en raisonnant de manière abstraite ou théorique.

samedi, mai 03, 2025

Un implant dentaire qui a pris du temps …

C’est ce mercredi que j'ai enfin reçu ma nouvelle couronne. Près d'un an se sera écoulé entre l'extraction de la dent qu'elle remplaçait, le 8 mai 2024, et la greffe osseuse réalisée sur la mâchoire. Plus de six mois et demi plus tard (le 12 novembre), l'implant était en fin inséré dans l’os de la mâchoire. 

Le chirurgien a attendu tout ce temps pour s'assurer que la greffe osseuse avait bien pris et était suffisamment stable. Le 2 avril, une carte numérique de la zone où la couronne serait placée était réalisée par une mesure numérique avancée, pour créer une représentation 3D précise de mes dents et de mes gencives environnantes. 

Les experts en la matière disent que la réussite et la longévité d’un implant dépends d’avantage de la qualité de sa pose que de l’implant lui-même, ce qui veut dire que les éléments les plus importants sont les délais laissés pour que la greffe osseuse soit complète et que l’implant ai suffisamment de temps pour se lier à l’os, ce qui était le cas dans ma situation et valait la peine d’attendre plus longtemps ... 

J’avais alors promis de vous raconter comment se déroulerait la pose de la couronne. Et bien voilà, la prothésiste dentaire n'a eu qu'à visser la couronne et vérifier son ajustement, son interface avec les dents du haut, l’espace désirable, et tout était fait. Je ne suis resté au cabinet que 10 minutes. 

Impressionnant, c'est tout ce que j'ai à dire !

vendredi, mai 02, 2025

K2 Revolve ou Dalbello Cabrio ?

Toujours à la recherche d'une chaussure de ski facile à chausser et à déchausser, j'ai finalement essayé deux modèles qui, selon moi, pourraient m'aider. J'ai commencé par la K2 Resolve, une réincarnation de l'ancienne Raichle Flexon, désormais commercialisée sous la marque K2 et qui semble avoir du succès auprès des adolescents qui fréquentent les snowparks. 

Peut-être espérais-je inconsciemment, du même coup, me rajeunir au passage ? C'est plausible, mais j'ai vite découvert que faire circuler les câbles et fermer les boucles autour de cette languette en plastique pivotant vers l'avant demandait du temps et une dextérité que je n'étais pas prêt à fournir. 

J'ai ensuite essayé sa cousine, la Dalbello Cabrio, avec la même languette articulée vers l'avant, et je l'ai trouvée aussi difficile à fermer que la K2, et en plus, le chaussant et le confort autour des chevilles était horrible. Malgré les efforts patients de Marty l’employé chez Jan’s, je ne fut pas convaincu. 

Je suis donc rapidement revenu à la case départ avec quelques alternatives comme la série Nordica HF ou un retour à une chaussure à rabats comme les miennes, mais si possible plus facile à enfiler et à retirer. Je vous tiendrai au courant du résultat de mes recherches …

jeudi, mai 01, 2025

Religions « sans vie éternelle » (3e Partie)

Il est fort probable que nombre d'entre nous soient trop fatigués pour envisager de continuer à vivre après la mort. Pour cela, existe-t-il des formes de croyances, philosophies ou religions qui promettent ni vie éternelle, ni enfer, ni paradis, après la mort ? Après avoir recherché le sujet, la réponse est positive. 

Si l'on commence par le bouddhisme, on ne trouve ni âme éternelle, ni paradis, ni enfer au sens abrahamique du terme : le bouddhisme enseigne l'anatta (absence de soi ni d'âme permanents). La renaissance (samsara) se produit en fonction du karma, mais le but ultime est le nirvana – la libération du cycle des renaissances, et non la vie éternelle au paradis. Il existe peut-être des exceptions, mais elles sont temporaires, car certaines traditions bouddhistes reconnaissent des royaumes célestes et infernaux, mais il s'agit d'états impermanents au sein du samsara, et non de destinations éternelles. 

Il y a aussi le jaïnisme, l'une des trois plus anciennes religions de l'Inde, que je ne connaissais pas. Elle enseigne que la voie vers l'illumination (moksha) passe par la non-violence et la minimisation du mal fait à tout être vivant. Elle se concentre sur la libération du cycle des renaissances par une vie éthique et par l'ascèse. Elle n'offre pas de paradis éternel ; l'âme libérée (siddha) existe dans un état de pure conscience, et non dans un paradis physique. 

Mon préféré est le taoïsme, qui met l'accent sur l'harmonie dans cette vie et se préoccupe davantage de vivre en harmonie avec le Dao (la Voie) que de l'au-delà, de ses récompenses et de ses châtiments. Le confucianisme souligne le comportement moral et l'harmonie sociale dans cette vie. La vénération des ancêtres est pratiquée, mais il n'existe pas de théologie détaillée traitant du paradis, de l'enfer ou de la vie éternelle. 

J'ai été surpris par l'Église unitarienne universaliste moderne, ancrée dans la pensée chrétienne libérale et que nous ne trouvons guère qu’aux États-Unis. Elle ne prône aucune croyance dogmatique en l'au-delà. Certains membres peuvent rejeter totalement le concept de paradis et d'enfer. 

Dans la Grèce et la Rome antique, les stoïciens mettaient en avant la vertu, tandis que les épicuriens voyaient la mort comme la fin de la conscience. Aucun des deux ne promettait de récompenses ou de châtiments éternels. 

Enfin, nous connaissons tous l'humanisme, l'athéisme et l'agnosticisme, qui ne sont pas des religions à proprement parler, mais rejettent les affirmations d'une vie après la mort surnaturelle, se concentrant plutôt sur une vie éthique dans le présent. 

En conclusion, de nombreuses traditions orientales (bouddhisme, jaïnisme, taoïsme) et certains courants philosophiques modernes s'éloignent de la dualité paradis-enfer, se concentrant plutôt sur la libération, sur une vie éthique ou l'acceptation de l'impermanence. De leur côté, les approches laïques rejettent catégoriquement les promesses d'un quelconque au-delà. 

Vous disposez désormais de toutes les informations nécessaires pour affiner, modifier ou adopter votre système de croyances préféré !