Récemment, nous avons discuté de la vie après la mort sur ce blog, et j'ai négligé le lien important qui existe entre l'ADN et la vie éternelle, comme alternative à l'idée de survivre à notre propre mortalité.
Cette idée m'est venue il y a 37 ans, à la mort de mon père. J'ai alors réalisé que nous vivions tous éternellement grâce à l'ADN que nous transmettons à nos enfants. Cette idée de « vie éternelle » par transmission génétique, est une perspective biologique de l'immortalité, ancrée dans les principes de génétique et d'évolution.
S'il est vrai que nos gènes persistent chez nos descendants, cela diffère de la plupart des conceptions traditionnelles de la vie après la mort, qui impliquent une forme d'existence consciente au-delà de la mort physique. J'admets qu'à travers ce processus, je cesse d'exister en tant qu'individu conscient, et cela ne s'améliore pas à mesure que mes gènes se mélangent et se diluent au fil des générations, ce qui signifie que mes futurs descendants ne porteront que d'infimes fragments de mon ADN.Pour ceux dont les enfants ont été adoptés ou les artistes et autres individus qui n’ont pas de descendants, cette forme de persistance non biologique fonctionne parfaitement, car ils « survivent » grâce à leurs idées, leur influence et leurs contributions.
Bien sûr, il existe aussi toutes les religions et croyances qui proposent une vie après la mort sous forme de réincarnation – une idée qui va au-delà de la simple transmission génétique, mais cela n’est pas vraiment mon truc, car je reste incapable de me souvenir de mes vies antérieures, et encore moins d'événements survenus il y a 50 ou 60 ans !
En conclusion, d'un point de vue strictement biologique, des bribes de mon ADN persisteront dans les générations futures, même si je sais que ce sera en quantités de plus en plus infimes et que ce ne sera pas tout à fait une vie éternelle, consciente ou spirituelle. Concept qui du reste me fatigue quand je commence à l'imaginer. L'histoire des gènes me suffira donc pour l’instant…
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