Cette semaine, Vail Resorts a continué de faire « ses achats » en dépensant 304 millions de dollars pour acquérir Crested Butte dans le Colorado, Okemo au Vermont, Mount Sunapee au New Hampshire et Stevens Pass dans le Washington.
Pour beaucoup, l'hégémonie de Vail Resorts est assez mal vue ; cette collection de stations de ski américaines est vue comme une entreprise qui ne se concentre guère que sur sa croissance, au détriment de ses employés, des communautés dans lesquelles elle opère et de ses usagers.
D'autres applaudissent la performance financière de son titre qui a largement dépassé le marché boursier américain, en triplant sa valeur en cinq ans.
Le problème que je vois est que Vail Resorts est un peu comme l'apprenti sorcier qui n'a aucune idée des conséquences de sa croissance débridée.
Après avoir acheté Park City et fait un investissement initial assez important, le groupe semble désormais, soit désintéressé, soit incapable de gérer et d'améliorer correctement cette station comme il se devrait.
Un peu comme s'il avait eu les yeux plus gros que le ventre. De plus, on peut s'interroger sur la philosophie économique de Vail Resorts et sa pérennité à long-terme.
Je ne parle même pas de préoccupations concernant le réchauffement climatique et la diminution de l'enneigement en Amérique du Nord, mais simplement de revenus qui risquent de plafonner et de la cannibalisation d'une gamme de produits qui ne cesse de se multiplier.
Si la loi des conséquences inattendues devait entrer en jeu, comme cela est fort probable, attachez vos ceintures et vendez vos titres Vail Resorts pendant qu'il est encore temps !
dimanche, juin 10, 2018
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