Voici un sujet que j'ai toujours trouvé fascinant. S'ils nous intéressent, les regrets sont toujours à notre portée et nous n'avons qu'à nous servir.
Je puise dans le tas assez régulièrement, mais le plus souvent j'en retourne les mains plutôt vides, ce qui en soi est une bonne nouvelle.
On dit qu'à la base, nous regrettons d'avantage l'inaction à l'action; en d'autres termes, pas ce que nous faisons, mais ce que nous ne parvenons pas à réaliser.
Ces derniers temps, les psychologues font une distinction intéressante entre ce qu'ils appellent le « moi idéal », c'est à dire ce que nous deviendrions si nous atteignions tous nos objectifs et nos ambitions, et le « moi devoir », si nous étions d'avantage concentrés sur la réalisation nos obligations envers les autres, en suivant des règles morale de vie assez strictes.
Ils prétendent que les gens regrettent les échecs liés au « moi idéal » - le fait de ne pas poursuivre leurs rêves égoïstes - plus que les échecs du « moi devoir », comme le fait ne pas rendre visite à un parent malade ou ne pas faire ce qui est moralement juste.
C'est probablement parce que nous pouvons toujours plus ou moins « réparer » nos manquement moraux, alors que si nous manquons d'atteindre nos rêves totalement personnels, quand le moment est passé, il est trop tard.
Cette segmentation des regrets rejoint un peu ce que disait Carl Jung quand il suggérait que nous ne devrions pas demander ce que nous voulons de la vie, mais ce que la vie veut de nous ; encore une tournure qui complique un peu plus la bonne façon de planifier et de gérer notre propre destin.
Cela dit, comme mes regrets sont assez minces, je ne devrais pas trop me soucier de ces distinctions autant insaisissables que compliquées ...
mercredi, juin 06, 2018
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