Vous êtes-vous déjà posé la question, à savoir que vous serait-il arrivé si vous étiez né dans le sexe opposé ; garçon ou fille ?
Si cela ne vous a jamais traversé l'esprit, c'est quand même une question qui vaut la peine d'être posée, juste pour laisser votre imagination travailler un peu et donner libre court à votre créativité en ouvrant des perspectives surprenantes, remplies d'entourloupettes.
Une façon de bien conduire cet exercice serait de supposer que nos traits généraux de caractère restent les mêmes, et que seules la psychologie et les physiologies masculines et féminines changeraient.
Si nous partons sur ces bases, je peux dire que ma vie aurait été radicalement différente. Mes parents auraient été beaucoup plus protecteurs à mon égard, ma mère aurait voulu que je devienne institutrice (son rêve qu'elle n'avait pu satisfaire), mon père ne m'aurait jamais fabriqué une paire de skis à la main et je n'aurai pas attrapé la maladie du ski.
De plus, en tant que membre de la génération des années 60, je me serai peut-être rebellé mais je n'aurais probablement jamais atterri de ce côté-ci de l'Atlantique ; mais encore une fois, qui peut en être si sûr ?
J'attends de lire vos commentaires, et pourquoi pas, d’écouter votre propre parcours de vie si vous étiez nés sous un autre sexe ...
lundi, avril 30, 2018
dimanche, avril 29, 2018
À ajouter à ma liste de souhaits ...
Il y a presque deux ans, nous avions pour la première fois visité Fernie, cette petite station de ski, au sud de la Colombie-Britannique.
J’étais alors tombé sous le charme de cette ancienne ville minière, tout comme l'est notre communauté de Park City, mais sans tout le bling-bling, le glamour et les maisons de luxe géantes.
Tout cela degage un véritable sentiment d'authenticité qui a longtemps disparu de notre petite station d'Utah. Je présume qu'un peu plus de simplicité et moins de sophistication devraient m'aller parfaitement bien ...
Offrant un dénivelé total de 1 082 mètres sur plus de 1 000 hectares de terrain skiable, la station semble suffisamment grande et le ski assez varié pour valoir la peine d'y revenir skis au pied.
Justement, comme à partir de l'hiver prochain, Fernie fait partie du forfait « Epic », cette station mérite d'etre ajoutee à ma « liste de souhaits », et qui devrait être consommée dans ces deux prochaines années!
J’étais alors tombé sous le charme de cette ancienne ville minière, tout comme l'est notre communauté de Park City, mais sans tout le bling-bling, le glamour et les maisons de luxe géantes.
Tout cela degage un véritable sentiment d'authenticité qui a longtemps disparu de notre petite station d'Utah. Je présume qu'un peu plus de simplicité et moins de sophistication devraient m'aller parfaitement bien ...
Offrant un dénivelé total de 1 082 mètres sur plus de 1 000 hectares de terrain skiable, la station semble suffisamment grande et le ski assez varié pour valoir la peine d'y revenir skis au pied.
Justement, comme à partir de l'hiver prochain, Fernie fait partie du forfait « Epic », cette station mérite d'etre ajoutee à ma « liste de souhaits », et qui devrait être consommée dans ces deux prochaines années!
samedi, avril 28, 2018
Planifier prend du temps, mais c'est toujours payant ...
Je constate constamment que plus on planifie quelque chose, plus ça paye.
Bien sûr, parfois la chance nous sourit et notre inspiration de dernière minute passe comme une lettre à la poste et se transforme parfois en une réussite totale, mais en général, plus nous mettons de temps et d'efforts dans ce que nous entreprenons, mieux cela marche.
Pour bien profiter de cette approche, il convient d'avoir l'esprit toujours tourné vers l'avenir afin d'avoir tout le temps qu'il faut pour concevoir et et préparer ces projets de demain.
Au fur et à mesure que nous vieillissons, la tentation de négliger le lancement de nouveaux projets se fait sentir et avec elle, ce besoin de planifier constamment ; mais qui a envie de laisser tomber cette formule magique ?
Bien sûr, parfois la chance nous sourit et notre inspiration de dernière minute passe comme une lettre à la poste et se transforme parfois en une réussite totale, mais en général, plus nous mettons de temps et d'efforts dans ce que nous entreprenons, mieux cela marche.
Pour bien profiter de cette approche, il convient d'avoir l'esprit toujours tourné vers l'avenir afin d'avoir tout le temps qu'il faut pour concevoir et et préparer ces projets de demain.
Au fur et à mesure que nous vieillissons, la tentation de négliger le lancement de nouveaux projets se fait sentir et avec elle, ce besoin de planifier constamment ; mais qui a envie de laisser tomber cette formule magique ?
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vendredi, avril 27, 2018
Aurais-je enfin trouvé du travail ?
Je ne m'attendais pas à grand chose hier, quand j'ai pris le courrier. J'ai pourtant trouvé cette carte postale en provenance de la poste américaine me proposant de devenir facteur !
Une offre à peine croyable. Le salaire offert était décent et le plus important est que la carte soulignait que je pourrais « Faire de l'exercice tout en travaillant ».
Cela me paraît être le boulot idéal pour moi. Quand puis-je commencer ?
Une offre à peine croyable. Le salaire offert était décent et le plus important est que la carte soulignait que je pourrais « Faire de l'exercice tout en travaillant ».
Cela me paraît être le boulot idéal pour moi. Quand puis-je commencer ?
jeudi, avril 26, 2018
Quand tout s'apprend sur Internet
Hier, j'ai dû utiliser un diable que j'avais acheté il y a 12 ans, et que je n’ai utilisé que lorsque nous avons emménagé dans notre nouvelle maison, il y a 4 ans de ça.
L'outil est monté sur des pneus de 20 cm de diamètre sans chambre à air. Je venais juste de charger lourdement le chariot quand, à ma grande consternation, j'ai vu les deux pneus se dégonfler et s'affaisser sous mes yeux.
J'ai immédiatement déchargé tout ce qui était sur le diable et j'ai essayé de regonfler les pneumatiques, mais n'y suis pas parvenu car le pneu n’adhérait plus à la jante.
C'est là qu'Internet est venu à la rescousse et m'a offert une sélection de solutions intelligentes pour remédier à ce problème apparemment insoluble. En vérité, j’étais près à amener mon diable au garage le plus proche ou me racheter un nouveau jeu de roues.
Je ne vous dirai pas quelle était la solution, mais je vous suggère simplement de la rechercher par vos propres moyens. Si vous n'y parvenez pas, dites le moi et je partagerai la procédure ingénieuse que j'ai utilisé …
L'outil est monté sur des pneus de 20 cm de diamètre sans chambre à air. Je venais juste de charger lourdement le chariot quand, à ma grande consternation, j'ai vu les deux pneus se dégonfler et s'affaisser sous mes yeux.
J'ai immédiatement déchargé tout ce qui était sur le diable et j'ai essayé de regonfler les pneumatiques, mais n'y suis pas parvenu car le pneu n’adhérait plus à la jante.
C'est là qu'Internet est venu à la rescousse et m'a offert une sélection de solutions intelligentes pour remédier à ce problème apparemment insoluble. En vérité, j’étais près à amener mon diable au garage le plus proche ou me racheter un nouveau jeu de roues.
Je ne vous dirai pas quelle était la solution, mais je vous suggère simplement de la rechercher par vos propres moyens. Si vous n'y parvenez pas, dites le moi et je partagerai la procédure ingénieuse que j'ai utilisé …
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mercredi, avril 25, 2018
Qui est le meilleur homme d'affaires ?
Parmi les raisons pour lesquelles 60 millions d'Américains ont voté pour Donald Trump, se trouvait sa réputation d'homme d'affaires de très haut niveau. Je n'ai jamais partagé cet argument.
Pour moi, Trump a toujours été un vendeur immobilier qui a fait ses affaires, souvent en intimidant les gens, en brûlant ses ponts, en effrayant tout le monde avec sa « grande gueule », et après quelques faillites spectaculaires, s'est recyclé en tant qu'animateur de télévision, dans le genre Berlusconi quand il sa réputation a été brûlée.
Maintenant, comparez-le à Bill Gates, qui, sous une personnalité beaucoup plus modeste et jamais menaçante, a négocié le meilleur contrat d'affaires qui soit avec IBM, quand il a développé le système d'exploitation de leur fameux PC. Il a eu l'intelligence de garder le droit de vendre ce même système sous licence à tous les concurrents d'IBM et de faire fortune de cette manière.
Aujourd'hui, Trump veut renégocier tous les traités qui ont abouti avant son arrivée au pouvoir pour montrer au monde à quel point il est vraiment le meilleur négociateur qui n'ai jamais existé. Le problème est que les meilleurs négociateurs semblent souvent avoir des personnalités d'un abord assez facile. Ils font tout pour rassurer leurs adversaires afin d'en tirer le meilleur parti possible.
Si vous ou moi devions négocier avec Trump, nous serions sur le qui-vive, nous nous attendrions au pire et nous ne donnerions absolument aucun bénéfice du toute à celui-ci. En fin de compte, la posture de Trump serait toujours autodestructrice et comme Donald Trump dit toujours en parlant de ses adversaires politiques : « beaucoup de paroles, mais pas d'action ! »
Pour moi, Trump a toujours été un vendeur immobilier qui a fait ses affaires, souvent en intimidant les gens, en brûlant ses ponts, en effrayant tout le monde avec sa « grande gueule », et après quelques faillites spectaculaires, s'est recyclé en tant qu'animateur de télévision, dans le genre Berlusconi quand il sa réputation a été brûlée.
Maintenant, comparez-le à Bill Gates, qui, sous une personnalité beaucoup plus modeste et jamais menaçante, a négocié le meilleur contrat d'affaires qui soit avec IBM, quand il a développé le système d'exploitation de leur fameux PC. Il a eu l'intelligence de garder le droit de vendre ce même système sous licence à tous les concurrents d'IBM et de faire fortune de cette manière.
Aujourd'hui, Trump veut renégocier tous les traités qui ont abouti avant son arrivée au pouvoir pour montrer au monde à quel point il est vraiment le meilleur négociateur qui n'ai jamais existé. Le problème est que les meilleurs négociateurs semblent souvent avoir des personnalités d'un abord assez facile. Ils font tout pour rassurer leurs adversaires afin d'en tirer le meilleur parti possible.
Si vous ou moi devions négocier avec Trump, nous serions sur le qui-vive, nous nous attendrions au pire et nous ne donnerions absolument aucun bénéfice du toute à celui-ci. En fin de compte, la posture de Trump serait toujours autodestructrice et comme Donald Trump dit toujours en parlant de ses adversaires politiques : « beaucoup de paroles, mais pas d'action ! »
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politique
mardi, avril 24, 2018
Un hiver record ?
Selon ce que j'entends, mon pays natal en Haute-Savoie aurait connu un niveau de neige « record ». Tous les records seraient-ils battus ?
Il semblerait, selon certains. Mais basé sur quoi?
Rien de vraiment tangible ; juste une « bonne » impression, semble-t-il. Pour moi, une épaisseur de neige battant tous les records, pendant sept décennies passée sur la planète, me transporte à l'hiver 69-70 et j'ai quelques photos assez convaincantes pour le prouver.
Le 17 avril 1970, mon frère et moi sommes descendu du plateau d'Avoriaz à ski jusqu'au village des Lindarets (la liaison par remontée mécanique n'existait pas encore), afin de délester le toit de notre restaurant familial de son excès de neige (A).
Nous pouvons voir ce qui s'est passé après avoir dégagé le pan avant (B).
Quand nous sommes revenus le 10 mai 1970, il restait encore plus de 4 mètres de neige (C).
Comparez tout cela à cette année, au 17 avril 2018 (D), et vous verrez facilement « qu'il n'y a pas photo. »
Conclusion: en l'absence de photographie ou autres preuves tangibles documentant une couche « record », restez toujours très sceptique !
Il semblerait, selon certains. Mais basé sur quoi?
Rien de vraiment tangible ; juste une « bonne » impression, semble-t-il. Pour moi, une épaisseur de neige battant tous les records, pendant sept décennies passée sur la planète, me transporte à l'hiver 69-70 et j'ai quelques photos assez convaincantes pour le prouver.
Le 17 avril 1970, mon frère et moi sommes descendu du plateau d'Avoriaz à ski jusqu'au village des Lindarets (la liaison par remontée mécanique n'existait pas encore), afin de délester le toit de notre restaurant familial de son excès de neige (A).
Nous pouvons voir ce qui s'est passé après avoir dégagé le pan avant (B).
Quand nous sommes revenus le 10 mai 1970, il restait encore plus de 4 mètres de neige (C).
Comparez tout cela à cette année, au 17 avril 2018 (D), et vous verrez facilement « qu'il n'y a pas photo. »
Conclusion: en l'absence de photographie ou autres preuves tangibles documentant une couche « record », restez toujours très sceptique !
lundi, avril 23, 2018
Tout n'est que perspective ...
Récemment, la grande banque américaine Wells Fargo a été condamnée à payer une amende d'un milliard de dollars (820 millions d'euros), un montant qui peut sembler gigantesque pour la plupart, mais malheureusement, la quasi-totalité des médias ont omis de mettre cette somme en perspective, ce qui en fin de compte la rend insignifiante.
D'accord, à l'exception peut-être de NPR, la radio publique américaine, qui a mentionné que la banque en question avait généré plus de 20 milliards de dollars de bénéfices, nous avons tous été laissés dans une ignorance relative.
Maintenant, puisqu'il faut appeler un chat, un chat, voici les résultats de Wells Fargo pour 2017 : la banque déclarait 2 000 milliards de dollars d'actifs, 95 milliards de dollars de revenus et 21 milliards de dollars de bénéfices.
Pour énoncer cela en des termes qui nous touchent de plus près, imaginons que si nos revenus annuels sont de 50 000 euros par ans et que nous en mettons de coté 11 000, ce n'est pas une amende de 525 euros qui va nous mettre à la rue.
D'accord, à l'exception peut-être de NPR, la radio publique américaine, qui a mentionné que la banque en question avait généré plus de 20 milliards de dollars de bénéfices, nous avons tous été laissés dans une ignorance relative.
Maintenant, puisqu'il faut appeler un chat, un chat, voici les résultats de Wells Fargo pour 2017 : la banque déclarait 2 000 milliards de dollars d'actifs, 95 milliards de dollars de revenus et 21 milliards de dollars de bénéfices.
Pour énoncer cela en des termes qui nous touchent de plus près, imaginons que si nos revenus annuels sont de 50 000 euros par ans et que nous en mettons de coté 11 000, ce n'est pas une amende de 525 euros qui va nous mettre à la rue.
dimanche, avril 22, 2018
À la chasse en ... Andorre
Il y a dix-huit mois, j'avais évoqué les aventures de chasse de Luc Alphand en Russie.
Aujourd'hui, le champion français toute catégorie (ski, moto et auto) se plaint de ce que lui et sa famille sont constamment harcelés à cause de ses activités de chasse, et a décidé de vendre l'hôtel familial dans la station de Serre Chevalier, pour s'installer à Andorre.
Dans cette principauté au beau milieu des montagnes, un plus au sud, il pourra encore skier, chasser l'izard, cette version de chamois pyrénéen (rupicapra pyrenaica), faire du moto-cross et profiter du soleil espagnol.
En plus, j'ajouterai que notre champion va bénéficier également du taux d'imposition le plus bas d'Europe, à 10 pour-cent maximum, du taux de TVA également au ras des pâquerettes à 4,5 pour-cent, sans parler de l'absence de droits de succession, entre autres avantages fiscaux.
Dans l'ensemble, un déménagement payant !
Aujourd'hui, le champion français toute catégorie (ski, moto et auto) se plaint de ce que lui et sa famille sont constamment harcelés à cause de ses activités de chasse, et a décidé de vendre l'hôtel familial dans la station de Serre Chevalier, pour s'installer à Andorre.
Dans cette principauté au beau milieu des montagnes, un plus au sud, il pourra encore skier, chasser l'izard, cette version de chamois pyrénéen (rupicapra pyrenaica), faire du moto-cross et profiter du soleil espagnol.
En plus, j'ajouterai que notre champion va bénéficier également du taux d'imposition le plus bas d'Europe, à 10 pour-cent maximum, du taux de TVA également au ras des pâquerettes à 4,5 pour-cent, sans parler de l'absence de droits de succession, entre autres avantages fiscaux.
Dans l'ensemble, un déménagement payant !
samedi, avril 21, 2018
Comment le vieux skieur gère-t-il le risque ?
En vieillissant, nos « suspensions » ne fonctionnent plus aussi bien et lorsque qu'on casse quelque chose, cela prend plus longtemps à guérir. Il n'est donc pas étonnant que les skieurs plus âgés aient tendance à ralentir considérablement et à éviter les conditions dangereuses.
La question se pose alors de savoir à quel rythme, nous - les « seniors » - devrions ralentir nos ardeurs sur les planches, au fur et à mesure que les années s'accumulent, et c'est là un sujet qui me tient particulièrement à cœur. J'aurais tendance à y voir de multiples réponses.
D'abord, il y a le bon vieil instinct qui, bien sûr, se développe au fur à mesure que nous vieillissons. Ensuite, comme dans tout sport, il y a l'importance que revêt la pratique, et cela implique différentes façons de repousser les limites, comme par exemple, skier aussi vite que possible, ne pas éviter les terrains et les conditions de neige difficiles, et bien sûr skier le plus souvent possible.
Enfin, il y a ce gros problème d'ordre purement psychologique, à savoir le fait de ne pas se laisser intimider par qui que ce soit et ne jamais perdre sa détermination ou son sang-froid à cause de cela. Cette forme de peur est la plus dommageable, c'est aussi la plus difficile à identifier et à quantifier.
Résultat, ne vous laissez surtout pas intimider !
La question se pose alors de savoir à quel rythme, nous - les « seniors » - devrions ralentir nos ardeurs sur les planches, au fur et à mesure que les années s'accumulent, et c'est là un sujet qui me tient particulièrement à cœur. J'aurais tendance à y voir de multiples réponses.
D'abord, il y a le bon vieil instinct qui, bien sûr, se développe au fur à mesure que nous vieillissons. Ensuite, comme dans tout sport, il y a l'importance que revêt la pratique, et cela implique différentes façons de repousser les limites, comme par exemple, skier aussi vite que possible, ne pas éviter les terrains et les conditions de neige difficiles, et bien sûr skier le plus souvent possible.
Enfin, il y a ce gros problème d'ordre purement psychologique, à savoir le fait de ne pas se laisser intimider par qui que ce soit et ne jamais perdre sa détermination ou son sang-froid à cause de cela. Cette forme de peur est la plus dommageable, c'est aussi la plus difficile à identifier et à quantifier.
Résultat, ne vous laissez surtout pas intimider !
vendredi, avril 20, 2018
Tant à faire, si peu de temps !
Assez souvent, mes amis me demandent ce que je fais de tout mon temps libre et quand cela arrive, je ne sais pas toujours quoi répondre.
S'il existe une vérité incontournable, c'est que je n'ai pas assez de temps pour rester à jour sur ma longue liste de choses à faire.
Cela soulève bien sûr une question tout à fait évidente : Comment ai-je réussi à faire tout ce qu'il fallait régler quand je travaillais ?
S'il existe une vérité incontournable, c'est que je n'ai pas assez de temps pour rester à jour sur ma longue liste de choses à faire.
Cela soulève bien sûr une question tout à fait évidente : Comment ai-je réussi à faire tout ce qu'il fallait régler quand je travaillais ?
jeudi, avril 19, 2018
Une meilleure opinion de Brighton
Hier, je suis allé à Brighton, une petite station de ski, situee à 11 km de la maison à vol d'oiseau, mais qui se trouve à 70 km par la route, ce qui prend à peu près une heure pour y arriver. Le temps était très froid et assez ensoleillé, avec de la poudreuse toute fraîche datant de la veille.
J'ai d'abord commencé par m'orienter avant de tomber sur Ben, un infirmier de 40 ans, qui skiait pendant son jour de congé et qui m'a entraîné dans les arbres à « fond la caisse » et où je me suis vraiment surpris à le suivre en le talonnant.
Il s'est cassé plusieurs fois la figure, m'a entraîné dans un trou où j'ai mangé de la poudreuse, mais en bout de compte, nous avons tous survécu. Je pense seulement que pour son propre bien et sa longévité, Ben devrait ralentir un peu, mais je suis reconnaissant qu'il m’aie guidé dans ce labyrinthe forestier en me divertissant comme je n'aurai pas pu le faire tout seul.
D'accord, Brighton n'offre que 530 mètres de dénivelé, est assez plat en général, mais en découvrant un peu mieux les lieux, ils sont remontés dans mon estime en effaçant la piètre opinion que j'en avais 24 heures auparavant !
J'ai d'abord commencé par m'orienter avant de tomber sur Ben, un infirmier de 40 ans, qui skiait pendant son jour de congé et qui m'a entraîné dans les arbres à « fond la caisse » et où je me suis vraiment surpris à le suivre en le talonnant.
Il s'est cassé plusieurs fois la figure, m'a entraîné dans un trou où j'ai mangé de la poudreuse, mais en bout de compte, nous avons tous survécu. Je pense seulement que pour son propre bien et sa longévité, Ben devrait ralentir un peu, mais je suis reconnaissant qu'il m’aie guidé dans ce labyrinthe forestier en me divertissant comme je n'aurai pas pu le faire tout seul.
D'accord, Brighton n'offre que 530 mètres de dénivelé, est assez plat en général, mais en découvrant un peu mieux les lieux, ils sont remontés dans mon estime en effaçant la piètre opinion que j'en avais 24 heures auparavant !
mercredi, avril 18, 2018
Allons voir les marmottes !
À environ 2 km de notre maison se trouve une grosse colonie de marmottes, tout près d'un petit centre commercial ; celle-ci nous procure un divertissement garanti lors de notre promenade quotidienne.
Dès que nous sortons du sous-bois, nous entendons leur sifflet d'alerte, et au fur et à mesure que nous nous approchons de leur habitat rocailleux, la plupart se mettent à courir pour se cacher pendant que d'autres s'immobilisent soudainement, espérant se fondre ainsi dans leur environnement.
Bien plus que celle de l'orignal ou du chevreuil, Park City est la capitale de la marmotte, en tout cas quand celle-ci n'est pas en train d'hiberner ...
Dès que nous sortons du sous-bois, nous entendons leur sifflet d'alerte, et au fur et à mesure que nous nous approchons de leur habitat rocailleux, la plupart se mettent à courir pour se cacher pendant que d'autres s'immobilisent soudainement, espérant se fondre ainsi dans leur environnement.
Bien plus que celle de l'orignal ou du chevreuil, Park City est la capitale de la marmotte, en tout cas quand celle-ci n'est pas en train d'hiberner ...
mardi, avril 17, 2018
Ah, ces prévisions météo !
Le vendredi 20 octobre 2017, je parlai dans ce blog des prévisions à long-terme du NOAA, notre centre de prévision climatique américain, pour l'hiver à venir.
À l'époque, ces spécialistes mettaient tout sur le dos de « la Niña » en disant que l'Utah verrait des températures moyennes un peu plus élevées que d'habitude et plus de précipitations.
J'étais juste inquiet que nous aurions pu avoir un peu trop de pluie et pas assez de neige, mais j'avais assez confiance dans les prédictions du NOAA. C’était jusqu'au moment où nous allions connaître les résultats.
Les voilà pour ceux d'entre vous qui n'auraient pas été au courant : Les températures était un peu élevées en janvier, mais il a vite fait froid à la mi-février pour que le temps reste carrément hivernal à travers la plus grande partie d'avril.
Pire encore, pas de chute de neige sérieuse jusqu'au 19 février avec toutes les précipitations allant au Canada avant cette date.
Du jamais vu depuis plus de 40 ans. Juste un petit épisode dont je vais certainement bien me rappeler quand je vais devoir lire les balivernes de NOOA pour l'hiver 2018-19 en octobre prochain !
À l'époque, ces spécialistes mettaient tout sur le dos de « la Niña » en disant que l'Utah verrait des températures moyennes un peu plus élevées que d'habitude et plus de précipitations.
J'étais juste inquiet que nous aurions pu avoir un peu trop de pluie et pas assez de neige, mais j'avais assez confiance dans les prédictions du NOAA. C’était jusqu'au moment où nous allions connaître les résultats.
Les voilà pour ceux d'entre vous qui n'auraient pas été au courant : Les températures était un peu élevées en janvier, mais il a vite fait froid à la mi-février pour que le temps reste carrément hivernal à travers la plus grande partie d'avril.
Pire encore, pas de chute de neige sérieuse jusqu'au 19 février avec toutes les précipitations allant au Canada avant cette date.
Du jamais vu depuis plus de 40 ans. Juste un petit épisode dont je vais certainement bien me rappeler quand je vais devoir lire les balivernes de NOOA pour l'hiver 2018-19 en octobre prochain !
lundi, avril 16, 2018
Ski: Matos ou cervelle ?
Selon qui vous écoutez, on va toujours vous parler de « l'élément le plus important » en ski. Souvent on vous parle des skis, des chaussures ou encore de préparation physique.
On pourrait appeler cela des « questions de matériels », mais à mon avis, les « questions logicielles » comme la technique, la concentration, la vitesse et le kilométrage sont encore plus susceptibles de faire la différence dans l'expérience que le skieur aura à long terme.
On pourrait appeler cela des « questions de matériels », mais à mon avis, les « questions logicielles » comme la technique, la concentration, la vitesse et le kilométrage sont encore plus susceptibles de faire la différence dans l'expérience que le skieur aura à long terme.
- D'abord, la technique : c'est ce qui est essentiel, mais cela prend du temps, c'est ennuyeux et la plupart des apprentis-skieurs ne trouvent pas cela drôle. Pourtant, c'est l'outil de base qui à terme sera capable de travailler efficacement en minimisant les efforts et en réduisant la fatigue.
- La concentration apporte un avantage inestimable, car le ski n'est pas un sport intuitif et exige une attention constante, surtout lorsque les problèmes liés au terrain augmentent. Sans concentration, le skieur typiquement « rechute » dans toutes ces « mauvais habitudes » qui sont instinctives et entraînent tous les problèmes qu'on connaît.
- La vitesse est liée directement au courage ou à l'audace. Comme le ski est un sport de gravité, la vitesse est une alliée, mais paradoxalement, un certain niveau de vitesse ou d'énergie cinétique exige des tripes que peux de skieurs trouvent et tout cela se transforme vite en cycle vicieux plutôt que vertueux !
- Le kilométrage, enfin, est l'ingrédient secret qui permet d'affiner la technique et de transformer certaines de ces « mauvaises habitudes » en réflexes plus ou moins conditionnés tout en offrant aux skieurs un trésor d'expérience qui leur sera utile à chaque fois que les choses se compliquent.
dimanche, avril 15, 2018
Fessée à retardement
Il aura fallu beaucoup de temps à notre « coalition des volontaires » pour frapper la Syrie après son attaque chimique.
Je vois simplement que, lorsque l'administration de la fessée était encore acceptable, une telle punition corporelle infligée dix jours après l'infraction aurait été assimilable à une forme de folie de la part de l'auteur.
La récente action à retardement contre la Syrie montre à quel point nos dirigeants politiques sont dysfonctionnels et terriblement incompétents.
Il devrait toujours y avoir un plan concocté à l'avance entre alliés, qui déclenche automatiquement une action dès que le parti coupable est justement désigné.
Nos gouvernements ont encore du chemin à parcourir.
Je vois simplement que, lorsque l'administration de la fessée était encore acceptable, une telle punition corporelle infligée dix jours après l'infraction aurait été assimilable à une forme de folie de la part de l'auteur.
La récente action à retardement contre la Syrie montre à quel point nos dirigeants politiques sont dysfonctionnels et terriblement incompétents.
Il devrait toujours y avoir un plan concocté à l'avance entre alliés, qui déclenche automatiquement une action dès que le parti coupable est justement désigné.
Nos gouvernements ont encore du chemin à parcourir.
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politique
samedi, avril 14, 2018
Amérique : Religion en baisse ?
Bien que non-théocratique, l'Amérique reste un pays super-religieux, mais pourtant les choses évoluent rapidement. Le nombre de non-croyants augmente à un rythme très élevé.
L'enquête de l'organisme Pew sur le paysage religieux américain a rapporté qu'en 2014, 22,8% de la population américaine n'était affiliée à aucune religion et que sur ce chiffre, les athées constituaient 3,1%, tandis que les agnostiques constituaient 4% de la population américaine.
Une autre étude du Pew Research Center de 2010 a comparé la génération née en 1981 et 1996 aux autres générations et a montré que parmi celle-ci, seulement 3% disaient être « athées » et juste 4% « agnostiques ».
Dans son ensemble, 25% des membres de cette jeune génération se disaient être irréligieux alors que le reste affirmait être affiliés à une forme de religion. Non seulement cette jeune génération est moins religieuse que les précédentes au même âge, mais elle est aussi beaucoup moins engagées dans les institutions sociales.
Cette tendance pourrait s'accélérer, car selon l'enquête faite en 2017 par la Famille Américaine, celle-ci i indique que 34% de la population américaine s'identifie désormais comme irréligieuse (« athée », « agnostiques », « pas de croyance particulière »), contre seulement 32% en 2016.
Je suis sûr que Dieu doit s'arracher les cheveux quand il lit ça ...
L'enquête de l'organisme Pew sur le paysage religieux américain a rapporté qu'en 2014, 22,8% de la population américaine n'était affiliée à aucune religion et que sur ce chiffre, les athées constituaient 3,1%, tandis que les agnostiques constituaient 4% de la population américaine.
Une autre étude du Pew Research Center de 2010 a comparé la génération née en 1981 et 1996 aux autres générations et a montré que parmi celle-ci, seulement 3% disaient être « athées » et juste 4% « agnostiques ».
Dans son ensemble, 25% des membres de cette jeune génération se disaient être irréligieux alors que le reste affirmait être affiliés à une forme de religion. Non seulement cette jeune génération est moins religieuse que les précédentes au même âge, mais elle est aussi beaucoup moins engagées dans les institutions sociales.
Cette tendance pourrait s'accélérer, car selon l'enquête faite en 2017 par la Famille Américaine, celle-ci i indique que 34% de la population américaine s'identifie désormais comme irréligieuse (« athée », « agnostiques », « pas de croyance particulière »), contre seulement 32% en 2016.
Je suis sûr que Dieu doit s'arracher les cheveux quand il lit ça ...
vendredi, avril 13, 2018
Le questionnaire de Vail-Park City ...
Il y a quelques jours, Park City Mountain (PCM), là où je skie le plus, m'a envoyé un sondage en ligne auquel j'ai répondu, et pendant que j'y étais, j'en ai profité pour envoyer à son directeur général une évaluation détaillée de mon expérience et de ce que je pensais:
Le bon:
En général, et jusqu'en fin de saison, l'enneigement artificiel n'aura jamais ete aussi bon, et la plupart des pistes sont restées impeccables jusqu'au bout, malgré le peu de neige naturelle reçue cet hiver. Les stations ajoutées au forfait « Epic » pour l'an prochain sont un autre élément positif.
Le discutable:
Je mange rarement dans les restos de montagne de la station, et bien que la nourriture soit mangeable, je la trouve bien trop chère, c'est pourquoi j'évite de manger à PCM.
Pendant que vous y êtes, expliquez-moi aussi pourquoi les prix du forfait Epic augmentent chaque année par plus du double par rapport à l'indice de consommation ? Si Vail Resorts continue sur sa lancée, la poule aux œufs d'or finira par crever !
Je déteste aussi le fait que les remontées les plus empruntées doivent s'arrêter toutes les 2 minutes à cause de normes de prudence excessives.
Le mauvais:
À mon avis, PCM a manqué trop d'occasion quand il faisait froid pour faire assez de neige en début de saison, en étant en quelque sorte trop radin et en comptant sur des chutes naturelles qui n'ont pas eu lieu. Dès le départ, Deer Valley, le voisin, en a fabriqué beaucoup plus. J'ai l'impression que l'infrastructure d'enneigement de PCM est trop légère et qu'elle doit être considérablement renforcée.
La façon dont les queues aux remontées mécaniques sont organisées est toujours aussi lamentable. L'ancien propriétaire faisait un bien meilleur boulot. Je ne suis pas le premier à le signaler, mais PCM ne semble pas savoir écouter ses utilisateurs. Les employés doivent se remuer et organiser les queues pour remplir les sièges, en particulier sur les quelques remontées où il y a des queues. La plupart du temps, les employés discutent ensemble et ne font strictement rien d'autre. Pourquoi ?
Il y a aussi beaucoup à dire sur la préparation des pistes avant la saison, là où il n'y a pas d'enneigement artificiel. Trop d'entre elles sont envahies par des arbustes de toutes formes et tailles. Pourquoi ne pas couper tout ca à l'automne, pour être prêt en cas d'une année sans neige, ou pour simplement faciliter la transition quand la couverture de neige est encore mince en début de saison ?
Les défis:
En terme de communication avec la population locale, PCM a encore du pain sur la planche. À l'heure actuelle, la plupart des gens de la communauté préfèrent Deer Valley à cause de toutes les salades qui ont entourées le processus d'acquisition de PCM par Vail Resorts.
En France, j'ai un pote qui vend des remontées mécaniques en Ouzbékistan et dans d'autres ex-républiques soviétiques. Ces gens ne veulent plus entendre parler de télésièges à « pinces fixes » ; ils ne veulent que du débrayable, même dans ces pays encore assez arriérés. Je suis convaincu que tous les télésièges à pinces fixes qui continuent à hanter PCM ne font pas honneur à Vail Resorts.
D'un point de vue de circulation, le maillon faible du réseau des remontées de PCM demeure Silverlode et les embouteillages que cette remontée provoque. Existe-t-il un plan pour alléger ce télésiège surchargé ?
J'ai été également été très déçu par la date de clôture de fin de saison ce 8 avril, qui est tombée juste avant les vacances de Pâques pour les enfants de Park City. Si Vail ne ferme ses portes qu'à la mi-avril, pourquoi pas Park City ?
Il est clair qu'avec un domaine skiable de 30 hectares, PCM a du pain sur la planche. À moins que Vail Resorts ait eu les yeux plus gros que le ventre quand il a fait l'acquisition de PCM, il lui faudra être à la hauteur de la taille de cette station ! À ce propos, les investissements prévus pour 2018/2019 sont putot minces et ne semblent pas aller dans la direction de mes remarques. Il me semble qu'une bonne initiative serait de commencer par renforcer et de développer l'enneigement artificiel.
Enfin, il reste l'avenir. Avec le changement climatique, je pense fortement que PCM devrait s'étendre vers les domaines skiable voisins plus élevé de Big Cottonwood Canyon, et considerer une liaison skis aux pieds avec ceux-ci ...
Pour y parvenir, Vail Resorts devrait sérieusement cibler Brighton et Solitude comme acquisitions futures, qui seraient un moyen d'ajouter une domaine skiable mieux enneigé à cause de son altitude et absorber ainsi l'énorme capacité d'hébergement qu'offre Park City.
Je garde espoir en attendant la réponse !
Le bon:
En général, et jusqu'en fin de saison, l'enneigement artificiel n'aura jamais ete aussi bon, et la plupart des pistes sont restées impeccables jusqu'au bout, malgré le peu de neige naturelle reçue cet hiver. Les stations ajoutées au forfait « Epic » pour l'an prochain sont un autre élément positif.
Le discutable:
Je mange rarement dans les restos de montagne de la station, et bien que la nourriture soit mangeable, je la trouve bien trop chère, c'est pourquoi j'évite de manger à PCM.
Pendant que vous y êtes, expliquez-moi aussi pourquoi les prix du forfait Epic augmentent chaque année par plus du double par rapport à l'indice de consommation ? Si Vail Resorts continue sur sa lancée, la poule aux œufs d'or finira par crever !
Je déteste aussi le fait que les remontées les plus empruntées doivent s'arrêter toutes les 2 minutes à cause de normes de prudence excessives.
Le mauvais:
À mon avis, PCM a manqué trop d'occasion quand il faisait froid pour faire assez de neige en début de saison, en étant en quelque sorte trop radin et en comptant sur des chutes naturelles qui n'ont pas eu lieu. Dès le départ, Deer Valley, le voisin, en a fabriqué beaucoup plus. J'ai l'impression que l'infrastructure d'enneigement de PCM est trop légère et qu'elle doit être considérablement renforcée.
La façon dont les queues aux remontées mécaniques sont organisées est toujours aussi lamentable. L'ancien propriétaire faisait un bien meilleur boulot. Je ne suis pas le premier à le signaler, mais PCM ne semble pas savoir écouter ses utilisateurs. Les employés doivent se remuer et organiser les queues pour remplir les sièges, en particulier sur les quelques remontées où il y a des queues. La plupart du temps, les employés discutent ensemble et ne font strictement rien d'autre. Pourquoi ?
Il y a aussi beaucoup à dire sur la préparation des pistes avant la saison, là où il n'y a pas d'enneigement artificiel. Trop d'entre elles sont envahies par des arbustes de toutes formes et tailles. Pourquoi ne pas couper tout ca à l'automne, pour être prêt en cas d'une année sans neige, ou pour simplement faciliter la transition quand la couverture de neige est encore mince en début de saison ?
Les défis:
En terme de communication avec la population locale, PCM a encore du pain sur la planche. À l'heure actuelle, la plupart des gens de la communauté préfèrent Deer Valley à cause de toutes les salades qui ont entourées le processus d'acquisition de PCM par Vail Resorts.
En France, j'ai un pote qui vend des remontées mécaniques en Ouzbékistan et dans d'autres ex-républiques soviétiques. Ces gens ne veulent plus entendre parler de télésièges à « pinces fixes » ; ils ne veulent que du débrayable, même dans ces pays encore assez arriérés. Je suis convaincu que tous les télésièges à pinces fixes qui continuent à hanter PCM ne font pas honneur à Vail Resorts.
D'un point de vue de circulation, le maillon faible du réseau des remontées de PCM demeure Silverlode et les embouteillages que cette remontée provoque. Existe-t-il un plan pour alléger ce télésiège surchargé ?
J'ai été également été très déçu par la date de clôture de fin de saison ce 8 avril, qui est tombée juste avant les vacances de Pâques pour les enfants de Park City. Si Vail ne ferme ses portes qu'à la mi-avril, pourquoi pas Park City ?
Il est clair qu'avec un domaine skiable de 30 hectares, PCM a du pain sur la planche. À moins que Vail Resorts ait eu les yeux plus gros que le ventre quand il a fait l'acquisition de PCM, il lui faudra être à la hauteur de la taille de cette station ! À ce propos, les investissements prévus pour 2018/2019 sont putot minces et ne semblent pas aller dans la direction de mes remarques. Il me semble qu'une bonne initiative serait de commencer par renforcer et de développer l'enneigement artificiel.
Enfin, il reste l'avenir. Avec le changement climatique, je pense fortement que PCM devrait s'étendre vers les domaines skiable voisins plus élevé de Big Cottonwood Canyon, et considerer une liaison skis aux pieds avec ceux-ci ...
Pour y parvenir, Vail Resorts devrait sérieusement cibler Brighton et Solitude comme acquisitions futures, qui seraient un moyen d'ajouter une domaine skiable mieux enneigé à cause de son altitude et absorber ainsi l'énorme capacité d'hébergement qu'offre Park City.
Je garde espoir en attendant la réponse !
jeudi, avril 12, 2018
Piégé au guichet !
Imaginez ça : vous arrivez dans la station de ski sans carte journalière ou forfait saisonnier. Vous garez votre voiture, vous vous harnachez de pied en cap, vous vous pointez au guichet et vous faites une crise cardiaque en découvrant le prix !
C'est pourtant en plein printemps, la neige ne dure que quelques heures et le prix qu'on vous demande est stratosphérique. Pourtant, vous êtes prêt, votre ami, vos enfants ou votre conjoint sont prêts aussi, avec leurs casques bien ajustés, leurs chaussures bouclées, et vous n'avez qu'à « y passer » en tendant votre carte de crédit.
Je me suis rendu compte de cette situation pas plus tard que cette semaine, quand nous avons skié à Alta. Ce jour là le prix au guichet était de 104 dollars, mais sur l'Internet, cela ne coûtait que 88 dollars !
Faites donc bien attention la prochaine fois que vous irez skier sans forfait de bien l'acheter en ligne le jour précédent, et de ne surtout pas vous le procurer quand vous êtes déjà en station ...
C'est pourtant en plein printemps, la neige ne dure que quelques heures et le prix qu'on vous demande est stratosphérique. Pourtant, vous êtes prêt, votre ami, vos enfants ou votre conjoint sont prêts aussi, avec leurs casques bien ajustés, leurs chaussures bouclées, et vous n'avez qu'à « y passer » en tendant votre carte de crédit.
Je me suis rendu compte de cette situation pas plus tard que cette semaine, quand nous avons skié à Alta. Ce jour là le prix au guichet était de 104 dollars, mais sur l'Internet, cela ne coûtait que 88 dollars !
Faites donc bien attention la prochaine fois que vous irez skier sans forfait de bien l'acheter en ligne le jour précédent, et de ne surtout pas vous le procurer quand vous êtes déjà en station ...
mercredi, avril 11, 2018
Comme en vacances !
Pas de ski aujourd'hui et alors que nous promenions dans une « Main Street » (Grande Rue) désertée à Park City, j’ai eu l'impression d'être en vacances pour la première fois depuis le début de l'hiver.
Je n'ai pas travaillé ou je n'ai pas skié professionnellement, mais j'ai presque chaussé les planches tous les jours, juste pour le plaisir.
Un vrai bonheur ; il va juste falloir que m'adapte progressivement à cette vie sans ski. Il se pourrait bien que je me trouve très vite « en manque ... »
Je n'ai pas travaillé ou je n'ai pas skié professionnellement, mais j'ai presque chaussé les planches tous les jours, juste pour le plaisir.
Un vrai bonheur ; il va juste falloir que m'adapte progressivement à cette vie sans ski. Il se pourrait bien que je me trouve très vite « en manque ... »
mardi, avril 10, 2018
Alta, un paradis qu'on oublie !
À vol d'oiseau nous sommes juste à 13 km d'Alta, mais quand cela prend 55 minutes, ou 66 kilomètres, par la voie routière ; ce n'est donc pas tous les jours que nous nous y rendons pour skier.
Nous ne faisons guère cela qu'une journée comme hier, quand Park City venait de fermer pour la saison, que le temps était absolument parfait et que les pistes nous attendaient avec une nouvelle couche de poudreuse toute légère. Un vrai délice !
Nous allons devoir prendre un forfait pour y skier d'avantage la saison prochaine afin d'aller un peu plus souvent dans ce paradis légendaire.
Nous ne pouvons guère attendre une liaison par remontées mécaniques qui risque de ne pas se produire de notre vivant !
Nous ne faisons guère cela qu'une journée comme hier, quand Park City venait de fermer pour la saison, que le temps était absolument parfait et que les pistes nous attendaient avec une nouvelle couche de poudreuse toute légère. Un vrai délice !
Nous allons devoir prendre un forfait pour y skier d'avantage la saison prochaine afin d'aller un peu plus souvent dans ce paradis légendaire.
Nous ne pouvons guère attendre une liaison par remontées mécaniques qui risque de ne pas se produire de notre vivant !
lundi, avril 09, 2018
Trump, les mouches et le vinaigre
J'ai toujours douté des qualités attribuées à Trump en tant qu'homme d'affaires aguerri ainsi que bon négociateur.
Il n'est ni l'un ni l'autre.
Sa fin de carrière brutale de promoteur immobilier et ses faillites en sont les preuves s'il le fallait. L'homme n'est en fait qu'une « grande gueule » qui ne fait que des opérations au coup-par-coup et à très court terme en torpillant ainsi ses arrières.
Comme le disait un de mes anciens patrons en mentionnant ce proverbe italien qui remonte à 1666 : « On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre » et dans la catégorie, Trump est l'être humain le plus acide et repoussant qui soit.
Je compte les jours jusqu'à ce qu'il nous débarrasse le plancher.
Il n'est ni l'un ni l'autre.
Sa fin de carrière brutale de promoteur immobilier et ses faillites en sont les preuves s'il le fallait. L'homme n'est en fait qu'une « grande gueule » qui ne fait que des opérations au coup-par-coup et à très court terme en torpillant ainsi ses arrières.
Comme le disait un de mes anciens patrons en mentionnant ce proverbe italien qui remonte à 1666 : « On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre » et dans la catégorie, Trump est l'être humain le plus acide et repoussant qui soit.
Je compte les jours jusqu'à ce qu'il nous débarrasse le plancher.
dimanche, avril 08, 2018
Les casques de ski sont-ils utiles ?
Mes voisins, moniteurs de ski à Deer Valley, restent très lents à adopter le port du casque. Il n'y a pas si longtemps, l'un d'entre eux m'a même laissé entendre que ces protections étaient surestimées en me demandant: « Portes-tu un casque quand tu conduis ton auto ? » Très juste, je n'en porte pas, mais je suis content d'en porter un sur les pistes.
Il y a une semaine de cela, mon petit-fils a dévissé sur une pente très raide et très glacée avant d’être stoppé par les arbres. En fait, ses deux cuisses ont subit l'impact brutal et tout cela s'est soldé par une sévère contusion dont il a prit plusieurs jours à s'en remettre.
Il aurait pu tout aussi facilement, glisser la tête la première et taper dans ces mêmes arbres et c'est sans doute là que son casque aurait remplit sa fonction vitale.
Parfois, les chutes ne sont pas si spectaculaires et les vitesses ne sont pas si élevées, mais c'est précisément à ces instants qu'un casque protège le skieur comme il le devrait.
Les chutes font partie intégrante du ski ou du snowboard, et je suis convaincu que même si un casque ne protège que dans 20% des cas (je pense en fait que c'est beaucoup plus que ça), cela vaut toujours la peine d'en porter un.
Il y a une semaine de cela, mon petit-fils a dévissé sur une pente très raide et très glacée avant d’être stoppé par les arbres. En fait, ses deux cuisses ont subit l'impact brutal et tout cela s'est soldé par une sévère contusion dont il a prit plusieurs jours à s'en remettre.
Il aurait pu tout aussi facilement, glisser la tête la première et taper dans ces mêmes arbres et c'est sans doute là que son casque aurait remplit sa fonction vitale.
Parfois, les chutes ne sont pas si spectaculaires et les vitesses ne sont pas si élevées, mais c'est précisément à ces instants qu'un casque protège le skieur comme il le devrait.
Les chutes font partie intégrante du ski ou du snowboard, et je suis convaincu que même si un casque ne protège que dans 20% des cas (je pense en fait que c'est beaucoup plus que ça), cela vaut toujours la peine d'en porter un.
samedi, avril 07, 2018
Facebook contre-attaque lamentablement
J'ai regardé jeudi soir l'interview de Sheryl Sandberg par Judy Woodruff sur la chaine publique américaine PBS.
Comme prévu, Mme Sandberg a essayé d’éviter de répondre aux questions difficiles de Woodruff en utilisant des réponses «clichés» fort condescendantes. Voici ce que je retiens de cette interview:
Oui, Facebook a permis aux Russes de faire pencher l'élection présidentielle en faveur de Trump.
Oui, Facebook était tellement grippe-sou qu'il a pris tout l'argent qu'il pouvait, sans se soucier des conséquences de son acte.
Enfin, oui, Sandberg et Zuckerman méritent que moi ainsi deux milliards d'autres personnes bouclent leur compte Facebook (le mien est « suspendu » dans un premier temps, pour le moment, pour raison de cure de désintoxication).
Comme prévu, Mme Sandberg a essayé d’éviter de répondre aux questions difficiles de Woodruff en utilisant des réponses «clichés» fort condescendantes. Voici ce que je retiens de cette interview:
Oui, Facebook a permis aux Russes de faire pencher l'élection présidentielle en faveur de Trump.
Oui, Facebook était tellement grippe-sou qu'il a pris tout l'argent qu'il pouvait, sans se soucier des conséquences de son acte.
Enfin, oui, Sandberg et Zuckerman méritent que moi ainsi deux milliards d'autres personnes bouclent leur compte Facebook (le mien est « suspendu » dans un premier temps, pour le moment, pour raison de cure de désintoxication).
Libellés :
comportement,
éthique,
technologie
vendredi, avril 06, 2018
Déprime de fin de saison
Cela m'arrive chaque année. Quand le mois d'avril se pointe, les températures montent, la neige se mets à fondre, le ski se dégrade et tout devient triste.
C'est un peu comme la fin d'un bon moment et le début de l'horreur. Le printemps est encore loin et les skieurs comme moi sont assis entre deux chaises ou à cheval entre l'hiver et la bonne saison.
Dans le passé, notre domaine skiable restait ouvert bien après la mi-avril et parfois poussait même jusqu'au 1er mai, mais cette année, pour mieux observer le deuil de la plus mauvaise saison de neige en plus de quarante ans, il ne sera plus possible de skier à Park City après le 8 avril.
Bon sang ; comment vais-je faire pour survivre ?
C'est un peu comme la fin d'un bon moment et le début de l'horreur. Le printemps est encore loin et les skieurs comme moi sont assis entre deux chaises ou à cheval entre l'hiver et la bonne saison.
Dans le passé, notre domaine skiable restait ouvert bien après la mi-avril et parfois poussait même jusqu'au 1er mai, mais cette année, pour mieux observer le deuil de la plus mauvaise saison de neige en plus de quarante ans, il ne sera plus possible de skier à Park City après le 8 avril.
Bon sang ; comment vais-je faire pour survivre ?
jeudi, avril 05, 2018
Le point sur mon addiction à Facebook …
Hier, Facebook a finalement admis que la plupart de ses 2 milliards d'utilisateurs sont passibles de voir leurs profils publics « partagés » avec des partis tiers sans qu'ils aient donné leur propre permission, ce qui ne fait que rendre l'exploitation de toutes ces données volées encore plus inacceptable.
Zuckerberg et Sandberg ont quand fait un sacré boulot !
Cela fait aujourd'hui 15 jours que je me suis sorti de cette plate-forme puante et cela ne m'a pas beaucoup manqué ; en fait, j'ai gagné tout ce temps si précieux que j'aurai gaspillé sur ce réseau social délinquant.
Pour l'instant, je maintiens mon abstinence et j'espère que mon « Facebookolisme » sera bien vite guéri.
Zuckerberg et Sandberg ont quand fait un sacré boulot !
Cela fait aujourd'hui 15 jours que je me suis sorti de cette plate-forme puante et cela ne m'a pas beaucoup manqué ; en fait, j'ai gagné tout ce temps si précieux que j'aurai gaspillé sur ce réseau social délinquant.
Pour l'instant, je maintiens mon abstinence et j'espère que mon « Facebookolisme » sera bien vite guéri.
mercredi, avril 04, 2018
Comment repérer et apprécier le bon terrain
Certains instincts, en ski, ne peuvent guère être enseignées. Ceux-ci ne peuvent être acquis que par tout l'amour et la passion que l'on peut porter pour ce sport.
Un de ces instincts est la capacité de percevoir et d'utiliser toutes les nuances du terrain qui se déroule devant nous alors que nous skions.
Certaines pistes et autres descentes se prêtent mieux que d'autres et quand elles ne constituent pas des pentes uniformes et ennuyeuses, celles ne peuvent être appréciés que si nous les avons profondément assimilées.
Imaginez si vous voulez un ruban souple et flexible, à la fois en torsion et longitudinalement ; c'est de cela dont je veux parler et c'est ce qui passe souvent en dessous de vos skis.
Cela peut sembler vague, voire vaseux et bien compliqué, mais je pense que c'est en la recherchant que cette sensation se ressent.
Un de ces instincts est la capacité de percevoir et d'utiliser toutes les nuances du terrain qui se déroule devant nous alors que nous skions.
Certaines pistes et autres descentes se prêtent mieux que d'autres et quand elles ne constituent pas des pentes uniformes et ennuyeuses, celles ne peuvent être appréciés que si nous les avons profondément assimilées.
Imaginez si vous voulez un ruban souple et flexible, à la fois en torsion et longitudinalement ; c'est de cela dont je veux parler et c'est ce qui passe souvent en dessous de vos skis.
Cela peut sembler vague, voire vaseux et bien compliqué, mais je pense que c'est en la recherchant que cette sensation se ressent.
mardi, avril 03, 2018
« 25 654 ! »
Ce chiffre représente le nombre de matinées qui ont marqué mon réveil depuis le début de ma vie, si l'on tient plus ou moins compte des quelques années bissextiles qui sont venues brouiller les cartes.
Si certaines de mes matinées échappent quand même à ma conscience car elle portent sur la période pendant laquelle j'étais encore un bébé, de nombreuses autres auront été marquées par de sévères « gueules de bois » quand j'étais encore jeune et un peu fou.
D'autres levers de soleil commençaient avec d'énormes soucis, quand il m'arrivait d'avoir endommagé mon auto la veille, oublié une date importante ou pris une mauvaise décision de trop.
Certains matins étaient marquées par des douleurs physique intenses, suite à un accident, une opération ou quelques blessures, et d'autres démarraient avec un mal-être général causé par une sale grippe, un chagrin d'amour ou une autre déception profonde du même genre.
Un trop de grand nombre de mes matinées ont commencés en sortant hébété d'un avion, privé de sommeil, groggy et souffrant d'un décalage horaire aigu, juste avant de me mettre au travail.
Pour des tas de raisons, aucun de mes matins n'a jamais été vraiment égal aux autres et, au fil des ans, beaucoup d'aurores m'ont donné des frissons assez bien justifiables.
Bien sûr, ils avait aussi tous ces matins qui arrivaient bien trop tôt, sans assez de sommeil pour bien récupérer et m'offrir une vision suffisamment claire d'un monde parallèle parfaitement éveillé.
Finalement, il y eu aussi tous ces autres matins fantastiques qui me donnaient envie de sortir, de m’éclater, de conquérir le monde et de continuer cette tâche abandonnée à regret la veille au soir.
Aujourd'hui, avec moins d'activité, peu de décisions prises la veille et beaucoup plus de sagesse, mes matinées sont généralement calmes, faciles à vivre et remplies d'idées, de projets en tout genre que j'attends de mettre en œuvre avec impatience.
Je souhaite simplement avoir encore la chance de vivre une foule de ces matinées débordantes d'espoir !
Si certaines de mes matinées échappent quand même à ma conscience car elle portent sur la période pendant laquelle j'étais encore un bébé, de nombreuses autres auront été marquées par de sévères « gueules de bois » quand j'étais encore jeune et un peu fou.
D'autres levers de soleil commençaient avec d'énormes soucis, quand il m'arrivait d'avoir endommagé mon auto la veille, oublié une date importante ou pris une mauvaise décision de trop.
Certains matins étaient marquées par des douleurs physique intenses, suite à un accident, une opération ou quelques blessures, et d'autres démarraient avec un mal-être général causé par une sale grippe, un chagrin d'amour ou une autre déception profonde du même genre.
Un trop de grand nombre de mes matinées ont commencés en sortant hébété d'un avion, privé de sommeil, groggy et souffrant d'un décalage horaire aigu, juste avant de me mettre au travail.
Pour des tas de raisons, aucun de mes matins n'a jamais été vraiment égal aux autres et, au fil des ans, beaucoup d'aurores m'ont donné des frissons assez bien justifiables.
Bien sûr, ils avait aussi tous ces matins qui arrivaient bien trop tôt, sans assez de sommeil pour bien récupérer et m'offrir une vision suffisamment claire d'un monde parallèle parfaitement éveillé.
Finalement, il y eu aussi tous ces autres matins fantastiques qui me donnaient envie de sortir, de m’éclater, de conquérir le monde et de continuer cette tâche abandonnée à regret la veille au soir.
Aujourd'hui, avec moins d'activité, peu de décisions prises la veille et beaucoup plus de sagesse, mes matinées sont généralement calmes, faciles à vivre et remplies d'idées, de projets en tout genre que j'attends de mettre en œuvre avec impatience.
Je souhaite simplement avoir encore la chance de vivre une foule de ces matinées débordantes d'espoir !
lundi, avril 02, 2018
Cure de « soupe » printanière !
Nous sommes en plein ski de printemps et vous pouvez soit choisir de ranger les planches pour la saison, insister et vous faire mal, ou encore améliorer votre maîtrise du ski dans la soupe en cherchant à vous amuser de cette neige détériorée qui intimide et fatigue la plupart d'entre nous.
Bien sûr, personne n'a envie de se blesser juste en fin de saison, et se retrouver dans une horrible neige pourrie n'est pas un plaisir prisé par la majorité.
Voici comment je tire mon épingle du jeu. D'abord, ces masses de neige fondante opposent énormément de résistance aux skis, donc skier au ralenti n'est jamais une bonne idée. Il faut donc toujours une bonne vitesse minimum pour passer sans peine au travers de celles-ci.
La difficulté reste donc dans la façon dont on gère sa vitesse et l’appréciation que l'on peut avoir de celle-ci, particulièrement quand tout change d'heure en heure alors que la température extérieure ne cesse de monter. L'autre règle est de skier en super douceur, bien à plat et en évitant prises de carres excessives et « carving ».
Préférer aussi les courbes longues aux virages courts qui se fatiguent rapidement aide également beaucoup et s’obséder à garder à l'esprit un mode de ski « hyper-léger » à chaque instant. Il convient aussi de rester extrêmement concentré sur ce que font les skis et, dès que l'un d'entre eux dévie, corrigez instantanément la situation.
Restez aussi bien centré sur les skis et ne laissez pas une décélération soudaine amener votre masse corporelle vers l'avant. Restez toujours très attentif, léger, calme et équilibré, et n'ayez pas peur d'apprivoiser un minimum de vitesse pour rendre cette expérience, au demeurant difficile, un véritable plaisir !
Bien sûr, personne n'a envie de se blesser juste en fin de saison, et se retrouver dans une horrible neige pourrie n'est pas un plaisir prisé par la majorité.
Voici comment je tire mon épingle du jeu. D'abord, ces masses de neige fondante opposent énormément de résistance aux skis, donc skier au ralenti n'est jamais une bonne idée. Il faut donc toujours une bonne vitesse minimum pour passer sans peine au travers de celles-ci.
La difficulté reste donc dans la façon dont on gère sa vitesse et l’appréciation que l'on peut avoir de celle-ci, particulièrement quand tout change d'heure en heure alors que la température extérieure ne cesse de monter. L'autre règle est de skier en super douceur, bien à plat et en évitant prises de carres excessives et « carving ».
Préférer aussi les courbes longues aux virages courts qui se fatiguent rapidement aide également beaucoup et s’obséder à garder à l'esprit un mode de ski « hyper-léger » à chaque instant. Il convient aussi de rester extrêmement concentré sur ce que font les skis et, dès que l'un d'entre eux dévie, corrigez instantanément la situation.
Restez aussi bien centré sur les skis et ne laissez pas une décélération soudaine amener votre masse corporelle vers l'avant. Restez toujours très attentif, léger, calme et équilibré, et n'ayez pas peur d'apprivoiser un minimum de vitesse pour rendre cette expérience, au demeurant difficile, un véritable plaisir !
dimanche, avril 01, 2018
Explorer nos chemins jamais empruntés
Pour beaucoup d'entre nous, nos vies sont le résultat de choix que nous avons faits en cours de route, en grandissant et en murissant.
Sans ces multiples décisions accumulées, nous ne serions pas où nous sommes rendus aujourd'hui, quelle que soient les circonstances de nos vies actuelles.
Bien que l'exercice puisse parfois être difficile à imaginer et à mettre en œuvre, je le trouve fort utile et révélateur à propos de tous ces choix que nous n'avons jamais faits, ou des directions qui nous étaient offertes et que nous n'avons jamais empruntés, pour découvrir ou essayer de voir comment ces décisions auraient bien pu nous changer et modifier nos destins.
Je me prête souvent à cet exercice quand je me réveille tôt le matin et décide d'examiner comment tous ces choix d’itinéraires de vie auraient pu modifier nos vies et ce qui est advenus de nous.
Ce que je suis ravi de rapporter, c'est que pour l'essentiel, je ne voudrais pas que tout ce qui fait ma vie d'aujourd'hui soit largement différent de ma réalité, et dans une large mesure, je m'étonne tout autant de la quasi-absence de regrets dans une vie aussi tumultueuse que la mienne.
Sans ces multiples décisions accumulées, nous ne serions pas où nous sommes rendus aujourd'hui, quelle que soient les circonstances de nos vies actuelles.
Bien que l'exercice puisse parfois être difficile à imaginer et à mettre en œuvre, je le trouve fort utile et révélateur à propos de tous ces choix que nous n'avons jamais faits, ou des directions qui nous étaient offertes et que nous n'avons jamais empruntés, pour découvrir ou essayer de voir comment ces décisions auraient bien pu nous changer et modifier nos destins.
Je me prête souvent à cet exercice quand je me réveille tôt le matin et décide d'examiner comment tous ces choix d’itinéraires de vie auraient pu modifier nos vies et ce qui est advenus de nous.
Ce que je suis ravi de rapporter, c'est que pour l'essentiel, je ne voudrais pas que tout ce qui fait ma vie d'aujourd'hui soit largement différent de ma réalité, et dans une large mesure, je m'étonne tout autant de la quasi-absence de regrets dans une vie aussi tumultueuse que la mienne.
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