Il n'y a pas si longtemps, nous avions l'habitude de voir une dizaine ou plus de films à notre fameux festival local, mais attendre des heures et des heures à l'intérieur d'une tente glaciale et se bagarrer avec une logistique de transit épuisante pour tout voir, en a eu de notre assiduité.
C'est ainsi que cette année, nous avons limité notre appétit cinématographique à quatre films seulement qui avaient tous gagné dans leurs catégories respectives, garantissant ainsi que nous n'allions pas être trop déçus en les découvrant.
Parmi ceux-ci, nous avons aimé "Joshua: Teenager vs Superpower" l'histoire de Joshua Wong, 14 ans seulement, qui décide de se battre pour Hong Kong en défiant le Parti Communiste Chinois. Un merveilleux exemple de force civique !
mardi, janvier 31, 2017
lundi, janvier 30, 2017
Le mur de la connerie
Intuitivement, j'ai toujours pensé que l'idée de mur entre Mexique et États-Unis que propose Trump était autant idiote que naïve. D'abord, il conviendrait appliquer nos lois sur l'immigration et s'occuper des sans-papiers qui sont un peu partout dans le pays maintenant.
À ce moment-là, nous pourrions soit les expulser, soit leur faire payer une lourde amende, ou pourquoi pas, leur offrir de rester avec une carte verte en prime s'il sont disposés à l'acheter au prix fort, soit en la payant sur le champ ou en faisant un prêt échelonnée sur une longue période comme le sont nos prêts pour les étudiants.
Pour en revenir au mur, on nous dit que cela pourrait coûter 15 milliards de dollars, mais attendons nous plutôt à ce que cela monte à 30 ou 50 milliards de dollars, sans même mentionner les frais d'entretien et d’enlèvement de tunnels comme seuls les Mexicains (du genre "El Chapo") savent les creuser.
Le mur n’empêcherait pas les sans papier d'entrer par le littoral, sur nos deux côtes Atlantiques ou Pacifiques. Les plus chanceux ou les plus malins qui arriveraient au Canada, aurait une frontière terrestre sans mur, beaucoup plus facile à franchir.
Mieux encore, pourquoi ne pas simplement prendre l'avion à Mexico tout comme le font à peu près 40% des immigrants illégaux, passer la douanes des États-Unis en toute légalité et rester tranquillement sur place. Il existe aussi un « flux rotatif » bien établi d'immigrants qui viennent travailler aux États-Unis et reviennent ensuite au Mexique à leur domicile et auprès de leur famille.
Un mur piégerait tous ces gens à l'intérieur des États-Unis et le nombre de sans-papiers s’envolerait. Enfin, puisque le Mexique a dit à Trump qu'il n'allait pas être assez idiot pour payer pour ce mur, ce sont nous, les contribuables des États-Unis, qui devrons faire les frais de cette monstruosité. Comme que vous retourniez le sujet, la construction d'un mur entre nous et le Mexique est tout simplement
une idée démente !
À ce moment-là, nous pourrions soit les expulser, soit leur faire payer une lourde amende, ou pourquoi pas, leur offrir de rester avec une carte verte en prime s'il sont disposés à l'acheter au prix fort, soit en la payant sur le champ ou en faisant un prêt échelonnée sur une longue période comme le sont nos prêts pour les étudiants.
Pour en revenir au mur, on nous dit que cela pourrait coûter 15 milliards de dollars, mais attendons nous plutôt à ce que cela monte à 30 ou 50 milliards de dollars, sans même mentionner les frais d'entretien et d’enlèvement de tunnels comme seuls les Mexicains (du genre "El Chapo") savent les creuser.
Le mur n’empêcherait pas les sans papier d'entrer par le littoral, sur nos deux côtes Atlantiques ou Pacifiques. Les plus chanceux ou les plus malins qui arriveraient au Canada, aurait une frontière terrestre sans mur, beaucoup plus facile à franchir.
Mieux encore, pourquoi ne pas simplement prendre l'avion à Mexico tout comme le font à peu près 40% des immigrants illégaux, passer la douanes des États-Unis en toute légalité et rester tranquillement sur place. Il existe aussi un « flux rotatif » bien établi d'immigrants qui viennent travailler aux États-Unis et reviennent ensuite au Mexique à leur domicile et auprès de leur famille.
Un mur piégerait tous ces gens à l'intérieur des États-Unis et le nombre de sans-papiers s’envolerait. Enfin, puisque le Mexique a dit à Trump qu'il n'allait pas être assez idiot pour payer pour ce mur, ce sont nous, les contribuables des États-Unis, qui devrons faire les frais de cette monstruosité. Comme que vous retourniez le sujet, la construction d'un mur entre nous et le Mexique est tout simplement
une idée démente !
dimanche, janvier 29, 2017
L'imprévisibilité de la descente
Ces dernières années et à la fois pour les deux épreuves de slalom et de slalom géant, le résultat des courses de ski est toujours assez facile à prédire quand au nom des skieurs qui ont une chance de finir sur le podium.
On ne peut pas en dire autant de la descente et, dans une moindre mesure, du Super G. Les épreuves de vitesse sont en fait très imprévisibles et tandis que les meilleurs coureurs gagnent le plus souvent, cette définition de qui sont les « meilleurs coureurs » passe de 3 à 5 en dans des épreuves techniques pour monter entre 10 à 20 dans les courses de vitesse.
La descente contient un maximum de paramètres qui la rende très difficile à pronostiquer, qu'il s'agisse du matériel, de sa préparation, du choix de fart, de la vitesse à certains passages, de la ligne idéale, de la visibilité et bien sûr, des conditions de neige. Par conséquent la marge d'erreur y est énorme et influence les résultats en conséquence.
C'est peut-être pourquoi le vainqueur de vendredi dernier dans la descente de Garmish n'a fini que douzième le lendemain ...
On ne peut pas en dire autant de la descente et, dans une moindre mesure, du Super G. Les épreuves de vitesse sont en fait très imprévisibles et tandis que les meilleurs coureurs gagnent le plus souvent, cette définition de qui sont les « meilleurs coureurs » passe de 3 à 5 en dans des épreuves techniques pour monter entre 10 à 20 dans les courses de vitesse.
La descente contient un maximum de paramètres qui la rende très difficile à pronostiquer, qu'il s'agisse du matériel, de sa préparation, du choix de fart, de la vitesse à certains passages, de la ligne idéale, de la visibilité et bien sûr, des conditions de neige. Par conséquent la marge d'erreur y est énorme et influence les résultats en conséquence.
C'est peut-être pourquoi le vainqueur de vendredi dernier dans la descente de Garmish n'a fini que douzième le lendemain ...
samedi, janvier 28, 2017
Derrière tous ces « genoux artificiels »
Si vous vivez dans une station de ski, vous connaissez des dizaines de personnes qui ont eu leur genou réparé, remplacé, ou ont un rendez-vous pour passer sur le billard. Ce n’était pas la même chose il y a 25 ou même 15 ans en arrière, et chacun est en droit de se demander, pourquoi ?
D'abord les skieurs d'aujourd'hui passent beaucoup plus de temps sur les pistes grâce aux remontées mécaniques à haut débit qui sont apparues au milieu des années 80. Ensuite, les skis sont devenus plus performants, plus courts et tout ceci, lié à un apprentissage plus rapide a permit à un grand nombre de skieurs d’évoluer d'avantage sur les bosses, en pentes fortes et d'avaler un maximum de dénivelé et en même temps d'absorber un nombre d'impacts physiques beaucoup plus intense que par le passé.
Ajoutez à cela la pratique croissante d'un éventail d'autres sports qui ne sont pas toujours tendre sur les articulations et vous avez maintenant la recette parfaite pour les démolir. Dans le même temps, la performance des prothèses et des techniques chirurgicales se sont améliorées à pas de géant et ont permis de remplacer presque toutes les articulations.
Aujourd'hui, après avoir trop profité des plaisirs du ski, le matériel d'origine de ces pauvres skieurs est souvent usé et doit être remplacé. Comme tout ce qui précède ne cesse d'accélérer, attendez-vous à ce que ces remplacements d'articulations deviennent monnaie courante et fasse partie intégrante de la vie d'un skieur.
Cela dit, je ne vais toujours pas faire de ski aujourd'hui, car je veux préserver mon genou naturel encore souffrant, juste un peu plus longtemps ...
D'abord les skieurs d'aujourd'hui passent beaucoup plus de temps sur les pistes grâce aux remontées mécaniques à haut débit qui sont apparues au milieu des années 80. Ensuite, les skis sont devenus plus performants, plus courts et tout ceci, lié à un apprentissage plus rapide a permit à un grand nombre de skieurs d’évoluer d'avantage sur les bosses, en pentes fortes et d'avaler un maximum de dénivelé et en même temps d'absorber un nombre d'impacts physiques beaucoup plus intense que par le passé.
Ajoutez à cela la pratique croissante d'un éventail d'autres sports qui ne sont pas toujours tendre sur les articulations et vous avez maintenant la recette parfaite pour les démolir. Dans le même temps, la performance des prothèses et des techniques chirurgicales se sont améliorées à pas de géant et ont permis de remplacer presque toutes les articulations.
Aujourd'hui, après avoir trop profité des plaisirs du ski, le matériel d'origine de ces pauvres skieurs est souvent usé et doit être remplacé. Comme tout ce qui précède ne cesse d'accélérer, attendez-vous à ce que ces remplacements d'articulations deviennent monnaie courante et fasse partie intégrante de la vie d'un skieur.
Cela dit, je ne vais toujours pas faire de ski aujourd'hui, car je veux préserver mon genou naturel encore souffrant, juste un peu plus longtemps ...
vendredi, janvier 27, 2017
Ma façon de résister à Trump
Je ne suis pas assez bon pour monter au sommet d'une grue et y accrocher une banderole qui dit « Resist » en pleine vue de la Maison Blanche, mais cette semaine, j'ai mis en place une routine toute simple qui, je l'espère, aura un énorme impact, surtout si d'autres me suivent dans la foulée.
J'ai décidé d'appeler mon Représentant au Congres et mes deux Sénateurs tous les jours de la semaine, à chaque fois qu'une proposition du Parti Républicain, un Tweet ou une mauvaise idée est lancée par le Président Trump.
Mon téléphone a été programmé pour l'occasion et je viens de commencer mes appels quotidiens. Ceux-ci sont clairs, logiques, simples et courtois. Sous peu, je compte produire une vidéo que je mettrais sur Facebook et qui montrera en détail comment je m'y suis prit afin que tous ceux qui veulent m'imiter ne perdent pas de temps.
Je suis sûr qu'ensemble, nous ferons bientôt une énorme différence !
J'ai décidé d'appeler mon Représentant au Congres et mes deux Sénateurs tous les jours de la semaine, à chaque fois qu'une proposition du Parti Républicain, un Tweet ou une mauvaise idée est lancée par le Président Trump.
Mon téléphone a été programmé pour l'occasion et je viens de commencer mes appels quotidiens. Ceux-ci sont clairs, logiques, simples et courtois. Sous peu, je compte produire une vidéo que je mettrais sur Facebook et qui montrera en détail comment je m'y suis prit afin que tous ceux qui veulent m'imiter ne perdent pas de temps.
Je suis sûr qu'ensemble, nous ferons bientôt une énorme différence !
jeudi, janvier 26, 2017
Nos incursions en politique
L'un de ces derniers soir, mon épouse et moi-même avons participé à une réunion du Parti Démocrate local visant à écouter leur électorat.
Bien que nous ne soyons pas officiellement des « Démocrates », nous avons été bien accueillit et avons été quelque peu stupéfiés par l'atmosphère assez bon enfant qui régnait à ce rassemblement.
Nous nous attendions au contraire d'y trouver une atmosphère sous pression et fortement défensive compte tenu de l’échec cuisant qu'avaient juste subi les Démocrates. Quoi qu'il en soit, j'ai eu la chance d'exprimer toute ma frustration à l'égard de la perte infligée par Trump à Madame Clinton et souligné les points qui m’étaient les plus chers :
1. Trump (tout comme Sanders d'ailleurs) est un iconoclaste qui a su attirer l'attention des gens, a su prendre aussi tous ses adversaires par surprise et a gagné à cause de sa muflerie, son impolitesse, son intimidation et ses mensonges. Personne n'avait assez de sang rouge dans les veines pour lui tenir tète.
2. Hillary Clinton était une horrible candidate pour affronter Donald Trump, ayant collectionné les erreurs à la pelle, sans parler de sa campagne de sabotage à l’égard de Bernie Sanders et d'une perte cuisante contre Obama en 2008. Dès le départ, elle ne faisait pas le poids.
3. Contrairement à ce que Michelle Obama avait dit aux supporters d'Hillary « Quand on nous donne des coups bas, on ne s'abaisse pas à rendre la pareille », la seule façon de contrer Trump était précisément de le frapper dix fois plus fort avec le même discours chaque fois qu'il passait la ligne jaune.
Nous avons entendu quelques idées intéressantes en provenance d'une audience assez limitée, composée de trop peu de jeunes et principalement de vieux cons comme nous. Par exemple cibler l'électorat Latino, trouver de l'argent auprès de la branche du tourisme, etc, mais, dans l'ensemble, beaucoup de résolutions bien trop tranquilles qui ne suffiront jamais à faire entrer les Démocrates en force en Utah compte-tenu des circonstances actuelles.
Au cours de cette réunion, nous avons enfin appris que le Parti Démocrate était surnommé « Parti de l'Avortement » en Utah (à cause de l'Église mormone) et que le mot « Démocrate » est un mot difficile à porter dans notre état, à tel point que nos politiciens n'osent pas s'en servir. Pourtant, M. Trump a montré qu'avec une confiance inébranlable et une approche iconoclaste tout était désormais permit.
Je vais transmettre ces commentaires au grand chefs du parti et nous verrons bien ...
Bien que nous ne soyons pas officiellement des « Démocrates », nous avons été bien accueillit et avons été quelque peu stupéfiés par l'atmosphère assez bon enfant qui régnait à ce rassemblement.
Nous nous attendions au contraire d'y trouver une atmosphère sous pression et fortement défensive compte tenu de l’échec cuisant qu'avaient juste subi les Démocrates. Quoi qu'il en soit, j'ai eu la chance d'exprimer toute ma frustration à l'égard de la perte infligée par Trump à Madame Clinton et souligné les points qui m’étaient les plus chers :
1. Trump (tout comme Sanders d'ailleurs) est un iconoclaste qui a su attirer l'attention des gens, a su prendre aussi tous ses adversaires par surprise et a gagné à cause de sa muflerie, son impolitesse, son intimidation et ses mensonges. Personne n'avait assez de sang rouge dans les veines pour lui tenir tète.
2. Hillary Clinton était une horrible candidate pour affronter Donald Trump, ayant collectionné les erreurs à la pelle, sans parler de sa campagne de sabotage à l’égard de Bernie Sanders et d'une perte cuisante contre Obama en 2008. Dès le départ, elle ne faisait pas le poids.
3. Contrairement à ce que Michelle Obama avait dit aux supporters d'Hillary « Quand on nous donne des coups bas, on ne s'abaisse pas à rendre la pareille », la seule façon de contrer Trump était précisément de le frapper dix fois plus fort avec le même discours chaque fois qu'il passait la ligne jaune.
Nous avons entendu quelques idées intéressantes en provenance d'une audience assez limitée, composée de trop peu de jeunes et principalement de vieux cons comme nous. Par exemple cibler l'électorat Latino, trouver de l'argent auprès de la branche du tourisme, etc, mais, dans l'ensemble, beaucoup de résolutions bien trop tranquilles qui ne suffiront jamais à faire entrer les Démocrates en force en Utah compte-tenu des circonstances actuelles.
Au cours de cette réunion, nous avons enfin appris que le Parti Démocrate était surnommé « Parti de l'Avortement » en Utah (à cause de l'Église mormone) et que le mot « Démocrate » est un mot difficile à porter dans notre état, à tel point que nos politiciens n'osent pas s'en servir. Pourtant, M. Trump a montré qu'avec une confiance inébranlable et une approche iconoclaste tout était désormais permit.
Je vais transmettre ces commentaires au grand chefs du parti et nous verrons bien ...
mercredi, janvier 25, 2017
Les 27 pour cent de Trump
Avant tout, il est assez facile de se rappeler la perte de voix importante du vote populaire subie par Trump comparé à Clinton et sa supériorité écrasante avec 2.865.080 votes en plus, mais nous ne devrions pas oublier que seulement vingt-sept pour-cent de l’électorat américain a voté pour le président actuel.
Cela signifie que près des trois quarts de ce même électorat se fichait totalement du milliardaire devenu politicien. Bien sûr, nous ne devrons pas oublier qu'environ 45% des Américains n'ont pas l'effort de voter, mais un grand nombre de citoyens qui ont voté pour Trump l'ont fait pour protester contre Clinton, mais pas parce qu'ils soutenaient le milliardaire.
Cette réalité pourrait, au plus, laisser environ 35 millions de citoyens (ou 15% de l'électorat) qui soutenaient vraiment Trump. Sur cette base, si le nouveau président ne réalise pas ce qu'il a promit dans les meilleurs et certains, il pourrait vite avoir 85% de la population qui va se retourner contre lui beaucoup plus tôt que prévu …
Cela signifie que près des trois quarts de ce même électorat se fichait totalement du milliardaire devenu politicien. Bien sûr, nous ne devrons pas oublier qu'environ 45% des Américains n'ont pas l'effort de voter, mais un grand nombre de citoyens qui ont voté pour Trump l'ont fait pour protester contre Clinton, mais pas parce qu'ils soutenaient le milliardaire.
Cette réalité pourrait, au plus, laisser environ 35 millions de citoyens (ou 15% de l'électorat) qui soutenaient vraiment Trump. Sur cette base, si le nouveau président ne réalise pas ce qu'il a promit dans les meilleurs et certains, il pourrait vite avoir 85% de la population qui va se retourner contre lui beaucoup plus tôt que prévu …
mardi, janvier 24, 2017
Quand trop, c'est trop !
Toute station de ski souhaite toujours un maximum de neige, mais quand il en tombe trop dans un laps de temps trop court, l'excès provoque toujours des problèmes.
De la conduite sur routes enneigées, aux fuites de toit ou encore au déneigement à répétition, le paradis blanc se transforment rapidement en enfer de la même couleur.
Je note toutes les épaisseurs de neige que je dois dégager autour de notre maison, et depuis la fin novembre, nous avons accumulé plus de 2,30 mètres cm alors qu'il y a désormais une couche d'environ 1 mètre autour de la maison.
Nos stations de ski locales ont l'habitude de dire que plus de 7,50 mètres cumulés constituent un enneigement excellent pour toute l'année, mais nous en sommes déjà à 5,75 mètres pour Park City, alors que Deer Valley qui est un peu plus bas (mais doit exagérer d'avantage) disent qu'ils ont plus de 6,50 mètres.
Allez y comprendre quelque chose !
De la conduite sur routes enneigées, aux fuites de toit ou encore au déneigement à répétition, le paradis blanc se transforment rapidement en enfer de la même couleur.
Je note toutes les épaisseurs de neige que je dois dégager autour de notre maison, et depuis la fin novembre, nous avons accumulé plus de 2,30 mètres cm alors qu'il y a désormais une couche d'environ 1 mètre autour de la maison.
Nos stations de ski locales ont l'habitude de dire que plus de 7,50 mètres cumulés constituent un enneigement excellent pour toute l'année, mais nous en sommes déjà à 5,75 mètres pour Park City, alors que Deer Valley qui est un peu plus bas (mais doit exagérer d'avantage) disent qu'ils ont plus de 6,50 mètres.
Allez y comprendre quelque chose !
lundi, janvier 23, 2017
Déchaussage intempestif ?
Le Streif de Kitzbühel est sans discussion la piste de descente la plus difficile du monde et le samedi, j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt ce qui est arrivé à Max Franz, un coureur autrichien qui a perdu un ski sans raison apparente, et a malgré tout réussi à se récupérer, malheureusement sans podium.
Après la course, étant l'expert que je crois être en matière de fixations de ski, j'ai observé attentivement les vidéos au ralentit détaillant l'incident.
J'ai pu constater que le ski avait été particulièrement malmené par les vaguelettes de neige gelée, et que ce n’était pas la butée avant (les fixations marquées Atomic sortait de chez Salomon), mais plutôt la talonnière qui avait parut laisser le talon de la chaussure de Franz se dégager latéralement (un peu comme l'aurait fait la fixation Knee, destinée à protéger le genou), laissant le ski droit de Franz voler sur le coté.
Que s'est-il passé? Je soupçonne que les ressorts de pression avant de la talonnière ont lâchés, peut-être ont-il été affaiblis ou encore se pourrait-il que la talonnière n'ait pas été correctement ajustée à la longueur de la chaussure. Espérons que quelqu'un va comprendre ce qui s'est produit !
Après la course, étant l'expert que je crois être en matière de fixations de ski, j'ai observé attentivement les vidéos au ralentit détaillant l'incident.
J'ai pu constater que le ski avait été particulièrement malmené par les vaguelettes de neige gelée, et que ce n’était pas la butée avant (les fixations marquées Atomic sortait de chez Salomon), mais plutôt la talonnière qui avait parut laisser le talon de la chaussure de Franz se dégager latéralement (un peu comme l'aurait fait la fixation Knee, destinée à protéger le genou), laissant le ski droit de Franz voler sur le coté.
Que s'est-il passé? Je soupçonne que les ressorts de pression avant de la talonnière ont lâchés, peut-être ont-il été affaiblis ou encore se pourrait-il que la talonnière n'ait pas été correctement ajustée à la longueur de la chaussure. Espérons que quelqu'un va comprendre ce qui s'est produit !
dimanche, janvier 22, 2017
Grande manif' à Park City
Pour moi, plus encore qu'une manifestation féminine, c'était encore d'avantage une protestation contre Trump.
Hier matin, après avoir déneigé pour sortir de la maison, ma femme et moi avons sautee dans l'un des nombreux bus du réseau pour arriver sur la Grande Rue de Park City.
Cela nous aura juste pris une bonne heure dans un embouteillage sans précédent et serrés comme des sardines dans une navette surchargée pour parcourir les 4 km qui nous séparent du centre-ville.
Selon le chef de police de Park City, il y avait entre 5 et 7000 manifestants qui avaient bravé le froid et la neige et qui étaient déterminés à faire entendre leurs voix et envoyer un message à la nouvelle administration.
J'espère simplement que toutes les manifestations contre Trump porteront les germes d'un changement gouvernemental et d'un retour progressif à la normale dans deux et quatre ans à venir !
Hier matin, après avoir déneigé pour sortir de la maison, ma femme et moi avons sautee dans l'un des nombreux bus du réseau pour arriver sur la Grande Rue de Park City.
Cela nous aura juste pris une bonne heure dans un embouteillage sans précédent et serrés comme des sardines dans une navette surchargée pour parcourir les 4 km qui nous séparent du centre-ville.
Selon le chef de police de Park City, il y avait entre 5 et 7000 manifestants qui avaient bravé le froid et la neige et qui étaient déterminés à faire entendre leurs voix et envoyer un message à la nouvelle administration.
J'espère simplement que toutes les manifestations contre Trump porteront les germes d'un changement gouvernemental et d'un retour progressif à la normale dans deux et quatre ans à venir !
samedi, janvier 21, 2017
À quel point le ski est-il mental ?
Voila une question de fond à laquelle il est toujours difficile de répondre. D'abord, il faut dire que de toutes les phases de l'apprentissage du ski, la partie initiale est autant physique que mentale. Je dirais 50/50 pour les deux.
Apprendre les mouvements, se souvenir des sensations, trouver le bon équilibre et faire plus d'une chose à la fois, remplit le côté physique du contrat, alors que surmonter la peur, se rappeler de la terminologie et des gestes de base, s'adresse à l'aspect mental du processus.
À mesure que le niveau du skieur évolue et se développe, la plupart des connaissances techniques deviennent autant de réflexes dont on se souvient saison après saison, tout comme pour la pratique du vélo ; les skieurs se souviennent de ce qu'ils ont apprit et accumulent leur connaissances au fur et à mesure.
Ce n'est que lorsque les skieurs se rapprochent de leur niveau maximum qu'ils ont l'impression de stagner et de ne plus progresser. Souvent, toute la pratique du monde n'arrive pas à les faire décoller de ce plateau technique.
C'est là que le blocage mental intervient et que tout progrès s’arrête. Une des raisons pour ce blocage est qu'il y a des gestes et une certaine imagerie mentale qui résistent obstinément à devenir des réflexes acquis.
Le skieur devra invoquer ces éléments de manière consciente pour pouvoir s'en servir. Ces gestes et ces pensées ne restent donc pas en permanence avec le skieur et il faut donc les invoquer de manière consciente pour skier au niveau désiré.
Plus précisément, je pense à des actions concrètes comme l'anticipation systématique de certains gestes ou encore la représentation mentale du bon geste ou du comportement idéal, qu'il vienne de soi-même ou d'un mentor admiré par le skieur.
Je vous garanti que ça marche ; essayez, vous verrez, et si vous êtes au maximum de votre progression, ce sont les seules munitions qui restent à votre disposition pour faire encore quelques progrès ou retarder le déclin ...
Apprendre les mouvements, se souvenir des sensations, trouver le bon équilibre et faire plus d'une chose à la fois, remplit le côté physique du contrat, alors que surmonter la peur, se rappeler de la terminologie et des gestes de base, s'adresse à l'aspect mental du processus.
À mesure que le niveau du skieur évolue et se développe, la plupart des connaissances techniques deviennent autant de réflexes dont on se souvient saison après saison, tout comme pour la pratique du vélo ; les skieurs se souviennent de ce qu'ils ont apprit et accumulent leur connaissances au fur et à mesure.
Ce n'est que lorsque les skieurs se rapprochent de leur niveau maximum qu'ils ont l'impression de stagner et de ne plus progresser. Souvent, toute la pratique du monde n'arrive pas à les faire décoller de ce plateau technique.
C'est là que le blocage mental intervient et que tout progrès s’arrête. Une des raisons pour ce blocage est qu'il y a des gestes et une certaine imagerie mentale qui résistent obstinément à devenir des réflexes acquis.
Le skieur devra invoquer ces éléments de manière consciente pour pouvoir s'en servir. Ces gestes et ces pensées ne restent donc pas en permanence avec le skieur et il faut donc les invoquer de manière consciente pour skier au niveau désiré.
Plus précisément, je pense à des actions concrètes comme l'anticipation systématique de certains gestes ou encore la représentation mentale du bon geste ou du comportement idéal, qu'il vienne de soi-même ou d'un mentor admiré par le skieur.
Je vous garanti que ça marche ; essayez, vous verrez, et si vous êtes au maximum de votre progression, ce sont les seules munitions qui restent à votre disposition pour faire encore quelques progrès ou retarder le déclin ...
vendredi, janvier 20, 2017
Notre nouveau roi est nu ...
Aujourd'hui nous ne regarderons pas le « couronnement » de notre nouvel empereur.
Nous irons skier à la place ; ce sera beaucoup, beaucoup plus ludique.
Pour ne pas nous laisser distraire par tout ce brouhaha, nous allons simplement nous rappeler que nous ne couronnons pas un roi ou que ne nous ne nous prosternons pas devant un dictateur;
Aujourd'hui, notre nouvel employé commence son travail temporaire. Nous n'oublions surtout pas que nous sommes toujours son patron.
Nous irons skier à la place ; ce sera beaucoup, beaucoup plus ludique.
Pour ne pas nous laisser distraire par tout ce brouhaha, nous allons simplement nous rappeler que nous ne couronnons pas un roi ou que ne nous ne nous prosternons pas devant un dictateur;
Aujourd'hui, notre nouvel employé commence son travail temporaire. Nous n'oublions surtout pas que nous sommes toujours son patron.
jeudi, janvier 19, 2017
Les impôts sont-ils justes, moraux ou arbitraires ?
Trump ne paie pas d'impôts fédéraux, mais il prétend que c'est parfaitement légal et blâme tout simplement notre réglementation fiscale.
Les partisans de cet état de fait injuste n’hésitent pas à affirmer que si les contribuables se sentent maltraités, ils n'ont qu'à pétitionner le Congrès pour faire changer la loi. Est-ce juste? Peut-être, mais c'est en tout cas immoral, injuste et pas chrétien. Du moins c'est mon opinion.
La suggestion que j'ai tendance à offrir à tous ces hypocrites qui se cachent derrière notre code fiscal américain, est qu'il serait peut-être bon de mettre en place une règle selon laquelle n'importe qui pourrait voler - oui, j'ai bien dit VOLER - jusqu'à 20 000 dollars en nature ou en service pour l’année et ne pas avoir maille à partir avec la loi.
Vous pourriez donc voler la tondeuse à gazon de votre voisine, la motocyclette d'un étranger, ne pas régler une grosse facture d'hôtel gras ou oublier de payer ce beau costume Armani, tout en restant dans votre limite légale.
Si tel était le cas, les gens descendraient en foule dans la rue et la loi serait abrogée sine die. N'est-il pas temps que nous fassions la même chose avec notre code fiscal immoral, injuste et pas chrétien ?
Les partisans de cet état de fait injuste n’hésitent pas à affirmer que si les contribuables se sentent maltraités, ils n'ont qu'à pétitionner le Congrès pour faire changer la loi. Est-ce juste? Peut-être, mais c'est en tout cas immoral, injuste et pas chrétien. Du moins c'est mon opinion.
La suggestion que j'ai tendance à offrir à tous ces hypocrites qui se cachent derrière notre code fiscal américain, est qu'il serait peut-être bon de mettre en place une règle selon laquelle n'importe qui pourrait voler - oui, j'ai bien dit VOLER - jusqu'à 20 000 dollars en nature ou en service pour l’année et ne pas avoir maille à partir avec la loi.
Vous pourriez donc voler la tondeuse à gazon de votre voisine, la motocyclette d'un étranger, ne pas régler une grosse facture d'hôtel gras ou oublier de payer ce beau costume Armani, tout en restant dans votre limite légale.
Si tel était le cas, les gens descendraient en foule dans la rue et la loi serait abrogée sine die. N'est-il pas temps que nous fassions la même chose avec notre code fiscal immoral, injuste et pas chrétien ?
mercredi, janvier 18, 2017
Servir de guide à un pote ...
Hier, Gerhard Zimmermann, un ancien collègue de la branche du ski, est venu à Park City pour skier et j'ai été ravi de lui montrer mon domaine skiable et lui faire découvrir tout ce qu'un visiteur ordinaire n'a jamais la possibilité de trouver.
Partager tous mes bons coins secrets et une station de ski si chère à mon cœur me remplit toujours de bonheur, de plaisir et de fierté. Le jour a passé sans que nous nous en rendions compte et c'est trop tôt qu'il a fallu déchausser.
J’étais ravis que mon genou gauche ait bien tenu le coup et que Gerhard m'ait fait prendre conscience de mes faiblesses en matière de glisse. J'ai essayé d'accuser mes semelles extrudées au lieu d’être tranchées, mais je suis quand même d'accord que j'ai de gros progrès à faire en matière de fartage !
Partager tous mes bons coins secrets et une station de ski si chère à mon cœur me remplit toujours de bonheur, de plaisir et de fierté. Le jour a passé sans que nous nous en rendions compte et c'est trop tôt qu'il a fallu déchausser.
J’étais ravis que mon genou gauche ait bien tenu le coup et que Gerhard m'ait fait prendre conscience de mes faiblesses en matière de glisse. J'ai essayé d'accuser mes semelles extrudées au lieu d’être tranchées, mais je suis quand même d'accord que j'ai de gros progrès à faire en matière de fartage !
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l'art du ski,
ski biz
mardi, janvier 17, 2017
Le coût créatif de la victoire de Trump
Depuis que Trump a « gagné » l'élection américaine, beaucoup ont spéculé sur la façon dont les résultats allaient influencer l'économie, allant d'une croissance créée par des réductions d’impôts massives, moins de réglementations, des échanges commerciaux beaucoup plus stricts et une approche plus « affairiste » dans la manière de gouverner.
Peu a été dit cependant, sur la paralysie qui a affecté les esprits les plus créatifs du pays qui ne sont pas parvenus à digérer les résultats du 8 Novembre dernier. Évidemment, les 60 millions d'idiots qui ont voté pour Trump sont ravis, mais ces gens ont très peu d'impact sur le dynamisme économique de la nation, sauf pour leur consommation personnelle.
Quel a été le coût en pourcentage du PIB américain ces deux derniers mois en termes d'idées créatives perdues ou retardées, d'inventions et de création d'entreprises qui n'ont pas vu le jour et d'initiatives positives avortées ? Je dirais entre 2 et 300 milliards de dollars. Quelle est votre estimation ?
Peu a été dit cependant, sur la paralysie qui a affecté les esprits les plus créatifs du pays qui ne sont pas parvenus à digérer les résultats du 8 Novembre dernier. Évidemment, les 60 millions d'idiots qui ont voté pour Trump sont ravis, mais ces gens ont très peu d'impact sur le dynamisme économique de la nation, sauf pour leur consommation personnelle.
Quel a été le coût en pourcentage du PIB américain ces deux derniers mois en termes d'idées créatives perdues ou retardées, d'inventions et de création d'entreprises qui n'ont pas vu le jour et d'initiatives positives avortées ? Je dirais entre 2 et 300 milliards de dollars. Quelle est votre estimation ?
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lundi, janvier 16, 2017
À qui Trump me fait-il penser ...
Quand Trump parle en public, il me rappelle toujours un ancien de mes associé et qui est devenu mon patron par la suite.
Il se comportait exactement de la même façon, à la fois dans ses attitudes, son ton et ses paroles.
Même si cet homme m'a aidé au cours ma carrière, son comportement de mufle, contrôleur et dominateur était tout simplement insupportable.
Il s'est finalement planté et mon intuition me dit que le prochain président en fera autant.
Il se comportait exactement de la même façon, à la fois dans ses attitudes, son ton et ses paroles.
Même si cet homme m'a aidé au cours ma carrière, son comportement de mufle, contrôleur et dominateur était tout simplement insupportable.
Il s'est finalement planté et mon intuition me dit que le prochain président en fera autant.
dimanche, janvier 15, 2017
Déblayez la neige du bon coté !
Déneiger pose toujours des tas de problèmes aux municipalités des stations de ski qui doivent déblayer toute ces chutes de neige en temps record.
C'est pourquoi ils demandent également aux résidents de ne pas pousser ou fraiser leur neige sur la voie publique. C'est assez logique et n'importe quel individu qui a un peu de jugeote devrait comprendre cela, mais c'est malheureusement loin d'être le cas.
Beaucoup de citadins qui ont décidé de s’établir à Park City ainsi que d'autres personnages égocentriques n'arrivent pas encore à bien assimiler cette règle civique. C'est pourquoi il faut parfois leur rappeler, et quand cela ne suffit pas, informer les services de voirie.
Cela montre, s'il le fallait que le bon sens est vraiment devenu une espèce en voie de disparition.
Dites-moi, de quel coté de la rue les gens poussent-ils la neige chez vous ?
C'est pourquoi ils demandent également aux résidents de ne pas pousser ou fraiser leur neige sur la voie publique. C'est assez logique et n'importe quel individu qui a un peu de jugeote devrait comprendre cela, mais c'est malheureusement loin d'être le cas.
Beaucoup de citadins qui ont décidé de s’établir à Park City ainsi que d'autres personnages égocentriques n'arrivent pas encore à bien assimiler cette règle civique. C'est pourquoi il faut parfois leur rappeler, et quand cela ne suffit pas, informer les services de voirie.
Cela montre, s'il le fallait que le bon sens est vraiment devenu une espèce en voie de disparition.
Dites-moi, de quel coté de la rue les gens poussent-ils la neige chez vous ?
samedi, janvier 14, 2017
La pratique mène-t-elle à la perfection ?
Je suis le premier à dire (avec grande conviction) que plus on pratique quoi ce soit, meilleurs sont les résultats.
Cela va sans doute de pair avec la « règle des 10 000 heures » qui est mise en évidence par l'écrivain Malcolm Gladwell dans son livre « Outliers », où il affirme qu'au moins 10 000 heures de pratique délibérée sont nécessaires pour devenir un expert dans n'importe quel domaine.
L'auteur cite notamment les Beatles et Bill Gates pour étayer son idée. Celle-ci est du reste basée sur une étude conduite par Anders Ericsson.
Comme vous pouvez vous en douter, j'ai appliqué cette loi au ski en comptant combien d'heures j'avais passé sur les planches depuis que j'en ai appris les rudiments. En additionnant le tout, j'arrive à 12.500 heures. C'est ainsi que je me sens assez à l'aise pour affirmer que je maîtrise assez bien l'art de skier.
Cela dit, une récente étude de Princeton vient de mettre en cause cette théorie. Dans une méta-analyse de 88 études sur la pratique délibérée, les chercheurs ont conclus que la pratique ne représentait seulement qu'une différence de 12% dans la maîtrise de la plupart des compétences, et seulement 18% dans le sports (pas particulièrement dans le ski du reste).
Bien sûr, je ne suis pas d'accord et reste convaincu par cette règle des 10 000 heures. Faut-il que je justifie mon intuition ? Pourquoi pas, mais je ne compte pas m'y attaquer avant d’être incapable de skier et de bouger, ayant ainsi tout le temps nécessaire pour approfondir le sujet !
Cela va sans doute de pair avec la « règle des 10 000 heures » qui est mise en évidence par l'écrivain Malcolm Gladwell dans son livre « Outliers », où il affirme qu'au moins 10 000 heures de pratique délibérée sont nécessaires pour devenir un expert dans n'importe quel domaine.
L'auteur cite notamment les Beatles et Bill Gates pour étayer son idée. Celle-ci est du reste basée sur une étude conduite par Anders Ericsson.
Comme vous pouvez vous en douter, j'ai appliqué cette loi au ski en comptant combien d'heures j'avais passé sur les planches depuis que j'en ai appris les rudiments. En additionnant le tout, j'arrive à 12.500 heures. C'est ainsi que je me sens assez à l'aise pour affirmer que je maîtrise assez bien l'art de skier.
Cela dit, une récente étude de Princeton vient de mettre en cause cette théorie. Dans une méta-analyse de 88 études sur la pratique délibérée, les chercheurs ont conclus que la pratique ne représentait seulement qu'une différence de 12% dans la maîtrise de la plupart des compétences, et seulement 18% dans le sports (pas particulièrement dans le ski du reste).
Bien sûr, je ne suis pas d'accord et reste convaincu par cette règle des 10 000 heures. Faut-il que je justifie mon intuition ? Pourquoi pas, mais je ne compte pas m'y attaquer avant d’être incapable de skier et de bouger, ayant ainsi tout le temps nécessaire pour approfondir le sujet !
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vendredi, janvier 13, 2017
L'âge de la raison ?
Cela fait depuis le 3 janvier que je n'ai pas chaussé mes skis et je n'ai pas l'intention de le faire avant lundi prochain.
Cela fera juste deux semaines que j'aurai arrêté de skier et je n'arrive pas à croire que je suis devenu aussi patient et que je n'ai pas succombé à la tentation de rechausser.
Je n'aurais pas pu faire cela quand j'avais 18 ans, et encore moins il y a juste deux ou trois hivers de ça. La tentation était pourtant immense et mesurée en 30 cm de neige fraîche au quotidien.
À la place, je me suis rééduqué en déneigeant, en pédalant sur mon vélo d'appartement et en marchant avec ma femme dans le quartier. Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai été capable de me retenir ! Je dois avoir enfin atteint ce qu'on appelle l'âge de la raison!
Cela fera juste deux semaines que j'aurai arrêté de skier et je n'arrive pas à croire que je suis devenu aussi patient et que je n'ai pas succombé à la tentation de rechausser.
Je n'aurais pas pu faire cela quand j'avais 18 ans, et encore moins il y a juste deux ou trois hivers de ça. La tentation était pourtant immense et mesurée en 30 cm de neige fraîche au quotidien.
À la place, je me suis rééduqué en déneigeant, en pédalant sur mon vélo d'appartement et en marchant avec ma femme dans le quartier. Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai été capable de me retenir ! Je dois avoir enfin atteint ce qu'on appelle l'âge de la raison!
jeudi, janvier 12, 2017
Notre dîner avec un supporter de Trump
Hier soir, nous avons invité nos voisins d'en face à dîner et, alors que nous avons tout fait pour éviter de parler politique à table, le mari, un républicain endurci, n'a pas pu s'empêcher de chanter les louanges de Trump (même s'il a prétendu ne pas avoir voté pour ce bonhomme – Assez dur à croire ...)
Son épouse qui a dit avoir voté pour le candidat libertaire n'était pas quand même pas aussi têtue à propos de Donald Trump. J'ai défendu mon point de vue aussi férocement que cela m’était possible tout en maintenant la civilité qui convenait en qualité d'hôte et en affirmant que le futur président était 1) un con, 2) un hypocrite et 3) avait tout pour devenir un parfait tyran.
En fin de compte, nous avons accepté de ne pas être d'accord de la façon la plus civile qui soit, mais en restant bien sur nos positions respectives. Aujourd'hui, après avoir assisté à une conférence de presse plutôt défensive et un peu trop contrôlée par notre futur chef d’état, j'ai senti que j'avais tout à fait eu raison de bien défendre mon point de vue en voyant que mes pires craintes à son sujet étaient parfaitement fondées …
Son épouse qui a dit avoir voté pour le candidat libertaire n'était pas quand même pas aussi têtue à propos de Donald Trump. J'ai défendu mon point de vue aussi férocement que cela m’était possible tout en maintenant la civilité qui convenait en qualité d'hôte et en affirmant que le futur président était 1) un con, 2) un hypocrite et 3) avait tout pour devenir un parfait tyran.
En fin de compte, nous avons accepté de ne pas être d'accord de la façon la plus civile qui soit, mais en restant bien sur nos positions respectives. Aujourd'hui, après avoir assisté à une conférence de presse plutôt défensive et un peu trop contrôlée par notre futur chef d’état, j'ai senti que j'avais tout à fait eu raison de bien défendre mon point de vue en voyant que mes pires craintes à son sujet étaient parfaitement fondées …
mercredi, janvier 11, 2017
C'est quoi le « Pineapple Express ? »
Non, ce n'est pas une boisson ou un dessert à l'ananas !
Pour nous qui vivons à Park City, en Utah, le «Pineapple Express» est le nom que nous donnons à une dépression en provenance d'Hawaï, un phénomène météorologique caractérisé par un fort écoulement persistant d'humidité dans la haute atmosphère associé à de fortes précipitations qui atteignent d'abord la côte Pacifique nord américaine et éventuellement notre région des Rocheuses.
Nous pourrions dire que ce phénomène est comme une rivière atmosphérique entraînée par le courant polaire qui se sépare autour du système de haute pression et où la branche sud de ce courant polaire percute une masse humide en provenance d’Hawaï.
Cela provoque des pluies diluviennes dans la région avec des chutes de neige exceptionnelles fortes en montagnes. En plus d'être abondante, la neige est également très humide et peut être précédée de pluies provenant de très haute altitude, ce qui est exactement ce que nous avons reçu ces derniers jours et qui risque de durer encore un jour ou deux ...
Pour nous qui vivons à Park City, en Utah, le «Pineapple Express» est le nom que nous donnons à une dépression en provenance d'Hawaï, un phénomène météorologique caractérisé par un fort écoulement persistant d'humidité dans la haute atmosphère associé à de fortes précipitations qui atteignent d'abord la côte Pacifique nord américaine et éventuellement notre région des Rocheuses.
Nous pourrions dire que ce phénomène est comme une rivière atmosphérique entraînée par le courant polaire qui se sépare autour du système de haute pression et où la branche sud de ce courant polaire percute une masse humide en provenance d’Hawaï.
Cela provoque des pluies diluviennes dans la région avec des chutes de neige exceptionnelles fortes en montagnes. En plus d'être abondante, la neige est également très humide et peut être précédée de pluies provenant de très haute altitude, ce qui est exactement ce que nous avons reçu ces derniers jours et qui risque de durer encore un jour ou deux ...
mardi, janvier 10, 2017
L'avantage Trump
Je ne sais pas si c'est pareil pour vous, mais jusqu'à présent, je n'ai pas été fichu d'avoir suffisamment de temps pour accomplir tout ce que je voulais faire dans ma vie. En réalité, le temps passe bien trop vite et c'est constamment que je souhaite que son rythme fou ralentisse un peu.
Maintenant, grâce à Trump, ce moment est enfin arrivé. Le temps pendant lequel nous allons devoir endurer cet imbécile va nous paraître interminable et, tant qu'il sera à la Maison Blanche, la plupart d'entre attendrons désespérément la fin de son mandat.
Donc, d'une certaine façon, nous récupérerons la plus grosse portion du temps qui nous avait été volée durant toute notre existence.
La différence est que le temps que nous avons utilisé et gaspillé était de bonne qualité, alors que tout ce temps qui nous tombe dessus aujourd'hui sera bien médiocre. Bien sûr, il nous incombera de faire les efforts nécessaires pour l'améliorer et pouvoir en profiter au maximum.
J'espère juste que le parti d'opposition sera assez sage pour en faire autant !
Maintenant, grâce à Trump, ce moment est enfin arrivé. Le temps pendant lequel nous allons devoir endurer cet imbécile va nous paraître interminable et, tant qu'il sera à la Maison Blanche, la plupart d'entre attendrons désespérément la fin de son mandat.
Donc, d'une certaine façon, nous récupérerons la plus grosse portion du temps qui nous avait été volée durant toute notre existence.
La différence est que le temps que nous avons utilisé et gaspillé était de bonne qualité, alors que tout ce temps qui nous tombe dessus aujourd'hui sera bien médiocre. Bien sûr, il nous incombera de faire les efforts nécessaires pour l'améliorer et pouvoir en profiter au maximum.
J'espère juste que le parti d'opposition sera assez sage pour en faire autant !
lundi, janvier 09, 2017
Enfin, un vrai hiver !
Cela fait depuis 2010-2011 que nous n'avons pas eu un « vrai » hiver à Park City ; toutes ces saisons précédentes la couche restait désespérément trop fine ...
Cette année marque un revirement de situation et jusqu'à présent, les chutes de neige ont été phénoménales. Dommage que je suis actuellement sur le carreau pendant que j'essaie de soigner mon genou gauche.
Comme partout ailleurs dans le monde, le temps reste imprévisible et alors que les températures moyennes ne cessent de monter, cela ne nous empêche pas d'avoir encore des années de neige exceptionnelles, donc profitons de cette précieuse manne blanche et moelleuse pendant qu'elle continue de tomber.
Excusez-moi, je dois arrêter mon bavardage car il faut que j'aille peller toute cette neige !
Cette année marque un revirement de situation et jusqu'à présent, les chutes de neige ont été phénoménales. Dommage que je suis actuellement sur le carreau pendant que j'essaie de soigner mon genou gauche.
Comme partout ailleurs dans le monde, le temps reste imprévisible et alors que les températures moyennes ne cessent de monter, cela ne nous empêche pas d'avoir encore des années de neige exceptionnelles, donc profitons de cette précieuse manne blanche et moelleuse pendant qu'elle continue de tomber.
Excusez-moi, je dois arrêter mon bavardage car il faut que j'aille peller toute cette neige !
dimanche, janvier 08, 2017
N'écrivez pas, appelez vos membres du congrès !
Comme beaucoup, j'ai trop souvent trouvé bien pratique de contacter mes membres du congrès américain (représentant et sénateurs) par mail, mais après tout ce que j'ai pu lire et ce que l'on m'a dit, j'en ai conclu que c'était une véritable perte de temps.
Il faut les appeler par téléphone à chaque fois que nous ne sommes pas satisfait avec notre gouvernement. Si j'ai la discipline de le faire, cela, non seulement va les rendre fous, mais ils risquent aussi de commencer à faire attention à ce qu'ils entendent. Et il va falloir faire ça, avec leur idéologie déjantée ainsi que celle de notre nouveau «Tweeter en Chef».
Donc, sans plus tarder, j'ai décidé de programmer leurs trois numéros sur mon téléphone et de les appeler d'une manière ponctuelle et persistante. Si nous faisons tous la même chose, nous pourrions amener les changements dont nous auront tous bien besoin.
Trouvez le numéro de votre Représentant (vous n'en avez qu'un), et ceux de vos deux Sénateurs, notez bien leurs numéros, programmez-les dans votre téléphone, collez-les sur votre bureau, sur votre comptoir de cuisine et commencez à les appeler régulièrement, surtout s'ils sont Républicains.
Soyez gentil et courtois avec les stagiaires qui répondent au téléphone et n'oubliez pas qu'ils sont tous bénévoles. Bonne chance !
Il faut les appeler par téléphone à chaque fois que nous ne sommes pas satisfait avec notre gouvernement. Si j'ai la discipline de le faire, cela, non seulement va les rendre fous, mais ils risquent aussi de commencer à faire attention à ce qu'ils entendent. Et il va falloir faire ça, avec leur idéologie déjantée ainsi que celle de notre nouveau «Tweeter en Chef».
Donc, sans plus tarder, j'ai décidé de programmer leurs trois numéros sur mon téléphone et de les appeler d'une manière ponctuelle et persistante. Si nous faisons tous la même chose, nous pourrions amener les changements dont nous auront tous bien besoin.
Trouvez le numéro de votre Représentant (vous n'en avez qu'un), et ceux de vos deux Sénateurs, notez bien leurs numéros, programmez-les dans votre téléphone, collez-les sur votre bureau, sur votre comptoir de cuisine et commencez à les appeler régulièrement, surtout s'ils sont Républicains.
Soyez gentil et courtois avec les stagiaires qui répondent au téléphone et n'oubliez pas qu'ils sont tous bénévoles. Bonne chance !
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samedi, janvier 07, 2017
Rire et humour pour faire face
La vie ne manque jamais de nous apporter plus que notre juste part de situations désagréables. Tous ces temps difficiles que nous traversons sont là pour nous éprouver et nous en payons le prix fort. Il semble alors inévitable et bien excusable de laisser les spirales de la tristesse, la colère, la négativité et la dépression nous tirer vers le bas.
Comme on pourrait s'y attendre, il y a toujours une anti-dote à ce triste état de chose et cela s’appelle prendre du bon temps en plongeant dans l'amusement, l'humour et le rire. S’entraîner à réagir ainsi peut s’avérer autant utile que salutaire, mais nous devons faire un effort bien conscient pour intégrer ce genre de réaction dans nos vies.
Il est peut-être vrai que l'événement le plus déstabilisant et le plus permanent s’avère être le changement. De tous les éléments qui nous déstabilisent, celui-ci est omniprésent. Le changement nous fait peur, nous panique et nous prive de voir ses côtés potentiels ludiques et tous ses avantages aussi minuscules qu'ils soient.
L'humour et le rire sont aussi d'excellents outils pour éradiquer le stress et cela à fait leurs preuves depuis bien longtemps. Le seul problème est que cette réaction n'est pas un réflexe naturel qui pourrait nous venir à l'esprit quand nous en avons le plus besoin. Il nous faut juste le cultiver avant qu'il devienne une habitude mentale vie qui sera toujours à notre portée.
Il y a aussi le choix bien conscient de l'attitude que nous avons le choix d'adopter face aux événements extérieurs et encore une fois, choisir le côté ensoleillé au lieu de la zone ombragée requiert ce même effort conscients qui avec un peu de répétition peut valoir son pesant d'or.
Vient enfin le confort de se sentir d'avantage en contrôle de notre situation quand il faut se sortir d'un mauvais pas désagréable et de le remplacer par une position beaucoup plus stable.
Au bout du compte, si nous parvenons à transmuter obscurité et désespoir en joie, rire et jeux, nous nous sommes rendu un sacré service. Temps de se mettre au travail !
Comme on pourrait s'y attendre, il y a toujours une anti-dote à ce triste état de chose et cela s’appelle prendre du bon temps en plongeant dans l'amusement, l'humour et le rire. S’entraîner à réagir ainsi peut s’avérer autant utile que salutaire, mais nous devons faire un effort bien conscient pour intégrer ce genre de réaction dans nos vies.
Il est peut-être vrai que l'événement le plus déstabilisant et le plus permanent s’avère être le changement. De tous les éléments qui nous déstabilisent, celui-ci est omniprésent. Le changement nous fait peur, nous panique et nous prive de voir ses côtés potentiels ludiques et tous ses avantages aussi minuscules qu'ils soient.
L'humour et le rire sont aussi d'excellents outils pour éradiquer le stress et cela à fait leurs preuves depuis bien longtemps. Le seul problème est que cette réaction n'est pas un réflexe naturel qui pourrait nous venir à l'esprit quand nous en avons le plus besoin. Il nous faut juste le cultiver avant qu'il devienne une habitude mentale vie qui sera toujours à notre portée.
Il y a aussi le choix bien conscient de l'attitude que nous avons le choix d'adopter face aux événements extérieurs et encore une fois, choisir le côté ensoleillé au lieu de la zone ombragée requiert ce même effort conscients qui avec un peu de répétition peut valoir son pesant d'or.
Vient enfin le confort de se sentir d'avantage en contrôle de notre situation quand il faut se sortir d'un mauvais pas désagréable et de le remplacer par une position beaucoup plus stable.
Au bout du compte, si nous parvenons à transmuter obscurité et désespoir en joie, rire et jeux, nous nous sommes rendu un sacré service. Temps de se mettre au travail !
vendredi, janvier 06, 2017
Tant de neige tôt dans la saison ...
Ce début d'hiver est probablement l'un des meilleurs que j'aie vu ici à Park City depuis de nombreuses années, avec d'avantage de neige en train d'arriver dans le « Pipeline Californien ».
Le ski est divin, surtout maintenant que les foules sont parties, avec plus de « peuf » en reserve juste pour les gens du coin.
Ces derniers jours, j'ai réorienté mes compétences hivernales sur le déneigement , car mon genou gauche n'a pas tellement apprécié que je l’emmène dans des endroits qu'un mec de mon âge serait quand même plus sage d'ignorer ; cependant mon excuse était valable; il fallait que je fasse skier ma fille !
Pour l'instant, je prévois d'être patient, bien laisser cet enflammé de tendon latéral se calmer (je pense que c'est lui, je n'ai pas encore vu le docteur) et, si Ull le veut, je serai de retour sur mes planches en un rien de temps !
Le ski est divin, surtout maintenant que les foules sont parties, avec plus de « peuf » en reserve juste pour les gens du coin.
Ces derniers jours, j'ai réorienté mes compétences hivernales sur le déneigement , car mon genou gauche n'a pas tellement apprécié que je l’emmène dans des endroits qu'un mec de mon âge serait quand même plus sage d'ignorer ; cependant mon excuse était valable; il fallait que je fasse skier ma fille !
Pour l'instant, je prévois d'être patient, bien laisser cet enflammé de tendon latéral se calmer (je pense que c'est lui, je n'ai pas encore vu le docteur) et, si Ull le veut, je serai de retour sur mes planches en un rien de temps !
jeudi, janvier 05, 2017
Essayer des skis ...
Évaluer une paire de skis est toujours très délicat. Tout d'abord, nous sommes habitués aux skis que nous utilisons normalement et essayer une nouvelle paire pour l'évaluer exige un certain temps d'adaptation avant même de se faire une bonne idée sur la façon dont le ski se comporte.
Ensuite, nous sommes tous différents; notre poids, notre corpulence, notre technique personnelle, nos préférences en matière d'endroits où nous skions, le type de terrain et les conditions de neige sont autant de paramètres qui compliquent l'évaluation et peuvent éparpiller les résultats dans des directions divergentes.
Cela dit, j'ai essayé deux paires de skis XO l'année dernière ; ces skis sont fabriqués en Pologne et distribué de manière limitée aux États-Unis. Nous les avions testé sur des pistes parfaitement bien damées dans des conditions de neige idéales. J'avais beaucoup aimé un modèle « One Sixty Six » qui a alliait une incroyable facilité de virage, une grande précision, une stabilité inébranlable et de merveilleuses qualités de « carving ».
J'ai adoré ce ski bien que je l'ai trouvé un peu court pour moi (je suis habitué à skier sur des skis plus longs, de 180 à 188 cm). Au même moment, j'avais aussi essayé un autre modèle, qui m'avait été présenté comme « All-Mountain » et vendu sous le modèle « One Seventy Two ». Pour moi, ce ski n'arrivait pas à la cheville de l'autre, n'était pas aussi stable et était simplement plus difficile à contrôler.
Récemment, j'ai de nouveau eu la chance de skier pendant quelques jours sur ce « One Seventy Two ». Cette fois, je l'ai emmené à la fois sur les pistes préparées et sur du terrain non damé (poudreuse, profonde, trace croisées, etc.)
La sensation que j'en ai retiré est que ce ski était plus difficile à skier sur piste bien préparée que l'une des trois paires de skis avec lesquels que je skie ordinairement (Rossignol Expérience 88 en 188 cm, Salomon Wing en 180 cm, Dynastar Powder Pack en 180 cm ).
Quand j'ai emmené ce ski hors piste, son comportement difficile s'est encore amplifié et exigeait beaucoup plus de travail et de concentration de ma part. Cela dit, je ne pourrais pas dire ce qui pourrait expliquer ce comportement.
S'agirait-il des lignes de cotes, de la rigidité des skis, je serai incapable de mettre mon doigt sur une cause bien particulière. Tout ce que je peux dire, c'est que ce modèle semble exiger d'avantage d'attention, de concentration et d'efforts que mes skis normaux, qui eux sont même encore un peu plus long …
Ensuite, nous sommes tous différents; notre poids, notre corpulence, notre technique personnelle, nos préférences en matière d'endroits où nous skions, le type de terrain et les conditions de neige sont autant de paramètres qui compliquent l'évaluation et peuvent éparpiller les résultats dans des directions divergentes.
Cela dit, j'ai essayé deux paires de skis XO l'année dernière ; ces skis sont fabriqués en Pologne et distribué de manière limitée aux États-Unis. Nous les avions testé sur des pistes parfaitement bien damées dans des conditions de neige idéales. J'avais beaucoup aimé un modèle « One Sixty Six » qui a alliait une incroyable facilité de virage, une grande précision, une stabilité inébranlable et de merveilleuses qualités de « carving ».
J'ai adoré ce ski bien que je l'ai trouvé un peu court pour moi (je suis habitué à skier sur des skis plus longs, de 180 à 188 cm). Au même moment, j'avais aussi essayé un autre modèle, qui m'avait été présenté comme « All-Mountain » et vendu sous le modèle « One Seventy Two ». Pour moi, ce ski n'arrivait pas à la cheville de l'autre, n'était pas aussi stable et était simplement plus difficile à contrôler.
Récemment, j'ai de nouveau eu la chance de skier pendant quelques jours sur ce « One Seventy Two ». Cette fois, je l'ai emmené à la fois sur les pistes préparées et sur du terrain non damé (poudreuse, profonde, trace croisées, etc.)
La sensation que j'en ai retiré est que ce ski était plus difficile à skier sur piste bien préparée que l'une des trois paires de skis avec lesquels que je skie ordinairement (Rossignol Expérience 88 en 188 cm, Salomon Wing en 180 cm, Dynastar Powder Pack en 180 cm ).
Quand j'ai emmené ce ski hors piste, son comportement difficile s'est encore amplifié et exigeait beaucoup plus de travail et de concentration de ma part. Cela dit, je ne pourrais pas dire ce qui pourrait expliquer ce comportement.
S'agirait-il des lignes de cotes, de la rigidité des skis, je serai incapable de mettre mon doigt sur une cause bien particulière. Tout ce que je peux dire, c'est que ce modèle semble exiger d'avantage d'attention, de concentration et d'efforts que mes skis normaux, qui eux sont même encore un peu plus long …
mercredi, janvier 04, 2017
Jean Vuarnet, 1933-2016
C’est vraiment le premier champion qui ait vraiment capturé mon imagination de gosse et c'était un skieur en plus. Beaucoup a été dit et écrit au sujet de Jean Vuarnet et je n'ajouterai ici que ce qui en lui m'a le plus touché.
Je me souviens qu'après avoir remporté sa médaille d'or à Squaw Valley, une grande fête avait eu lieu en son honneur à Morzine. J'avais juste un peu plus de douze ans et j'avais marché de ma maison, sur la route du lac de Montriond, jusqu'à la place de l’église où il avait été triomphalement accueilli et où on lui avait remit les clés d'un cabriolet Floride Renault flambant neuf, blanc comme neige.
Ensuite, j'ai connu Jean et sa femme Édith quand ils se rendaient très souvent, sur leur moto Norton, dans mon hameau estival des Lindarets, juste en dessous d'Avoriaz, où ils convoitaient un magnifique chalet, merveilleusement bien situé à l'ouest du village que son propriétaire (un Lavanchy, de Montriond) allait continuellement refuser de leur vendre.
En ces temps, le village des Lindarets était déjà l'aimant touristique qu'il est resté au fil des ans et l'endroit était toujours très sale après le passage de tant de touristes ; Jean avait dû alors penser que je serais plus réceptif que le reste des habitants du coin quand il m'avait conseillé de suivre la méthode utilisée dans les parcs nationaux d'Amérique du Nord, qui consistait à placer des poubelles dans les endroits stratégiques du hameau !
Plus tard, quand je suis devenu moniteur de ski à Avoriaz, les Vuarnets étaient la famille emblématique du coin avec leurs petits garçons toujours par monts et par vaux sur leur ski, leur magasin très moderne pour l’époque, Jean, son cigare bien calé dans la bouche, leur belle maison moderne où mes collègues de l'ESF et moi avions fêté les 40 ans du champion (c’était en 1973).
Quand j'ai déménagé aux États-Unis, j'ai revu Jean lors des foires de ski en Amérique du Nord jusqu'au milieu des années 90, au moment où j'ai quitté la commercialisation du matériel de ski.
Jean Vuarnet a joué un rôle prépondérant en développant mon amour pour le ski et en influençant ainsi mon choix de carrière tout en m’insufflant un esprit de gagneur qui n'a jamais cessé de m'inspirer. Il est décédé à l’hôpital de Sallanches ce 2 janvier.
Jean, continues ta trace bien droite dans l'au-delà et dans nos souvenirs !
Je me souviens qu'après avoir remporté sa médaille d'or à Squaw Valley, une grande fête avait eu lieu en son honneur à Morzine. J'avais juste un peu plus de douze ans et j'avais marché de ma maison, sur la route du lac de Montriond, jusqu'à la place de l’église où il avait été triomphalement accueilli et où on lui avait remit les clés d'un cabriolet Floride Renault flambant neuf, blanc comme neige.
Ensuite, j'ai connu Jean et sa femme Édith quand ils se rendaient très souvent, sur leur moto Norton, dans mon hameau estival des Lindarets, juste en dessous d'Avoriaz, où ils convoitaient un magnifique chalet, merveilleusement bien situé à l'ouest du village que son propriétaire (un Lavanchy, de Montriond) allait continuellement refuser de leur vendre.
En ces temps, le village des Lindarets était déjà l'aimant touristique qu'il est resté au fil des ans et l'endroit était toujours très sale après le passage de tant de touristes ; Jean avait dû alors penser que je serais plus réceptif que le reste des habitants du coin quand il m'avait conseillé de suivre la méthode utilisée dans les parcs nationaux d'Amérique du Nord, qui consistait à placer des poubelles dans les endroits stratégiques du hameau !
Plus tard, quand je suis devenu moniteur de ski à Avoriaz, les Vuarnets étaient la famille emblématique du coin avec leurs petits garçons toujours par monts et par vaux sur leur ski, leur magasin très moderne pour l’époque, Jean, son cigare bien calé dans la bouche, leur belle maison moderne où mes collègues de l'ESF et moi avions fêté les 40 ans du champion (c’était en 1973).
Quand j'ai déménagé aux États-Unis, j'ai revu Jean lors des foires de ski en Amérique du Nord jusqu'au milieu des années 90, au moment où j'ai quitté la commercialisation du matériel de ski.
Jean Vuarnet a joué un rôle prépondérant en développant mon amour pour le ski et en influençant ainsi mon choix de carrière tout en m’insufflant un esprit de gagneur qui n'a jamais cessé de m'inspirer. Il est décédé à l’hôpital de Sallanches ce 2 janvier.
Jean, continues ta trace bien droite dans l'au-delà et dans nos souvenirs !
mardi, janvier 03, 2017
Il y a quarante ans aujourd'hui ...
Le 3 Janvier tombait un lundi et après avoir volé de Genève à Paris, j'avais rencontré Roland Cattin et Philippe Blime, mes deux patrons de chez de Look, à l'aéroport Charles de Gaulle pour monter à bord de notre vol à destination de New York.
Je commençais une nouvelle vie et une nouvelle carrière aux États-Unis. La veille j'enseignais encore le ski à Avoriaz et j'avais laissé ma femme seule en France alors que je commençais mon travail dans le comté du Westchester, à New York. J'allais retourner deux fois en France cet hiver là, j'enseignerais un peu pendant que j'étais à la maison tout en me préparant pour notre installation définitive en mai.
Quand je me remémore ce jour de janvier, j'étais rempli à la fois d'appréhension et d'exaltation. J’étais désireux d'apprendre et de voir mon rêve américain se dérouler devant me yeux. Cette décision fatidique de tout laisser derrière, a été vécue par des millions de personnes avant moi et c'est un choix que nous avons remit en question à de nombreuses reprises.
Aujourd'hui, il n'est plus question de se demander si c’était bien ou mal, mais simplement de se rappeler de ce choix si important pour nous, qui dans l'ensemble, semble encore avoir été le bon ...
Je commençais une nouvelle vie et une nouvelle carrière aux États-Unis. La veille j'enseignais encore le ski à Avoriaz et j'avais laissé ma femme seule en France alors que je commençais mon travail dans le comté du Westchester, à New York. J'allais retourner deux fois en France cet hiver là, j'enseignerais un peu pendant que j'étais à la maison tout en me préparant pour notre installation définitive en mai.
Quand je me remémore ce jour de janvier, j'étais rempli à la fois d'appréhension et d'exaltation. J’étais désireux d'apprendre et de voir mon rêve américain se dérouler devant me yeux. Cette décision fatidique de tout laisser derrière, a été vécue par des millions de personnes avant moi et c'est un choix que nous avons remit en question à de nombreuses reprises.
Aujourd'hui, il n'est plus question de se demander si c’était bien ou mal, mais simplement de se rappeler de ce choix si important pour nous, qui dans l'ensemble, semble encore avoir été le bon ...
lundi, janvier 02, 2017
Un réveil cauchemardesque ...
Il y a deux jours c'était la nuit du Nouvel An. Comme d'habitude, nous sommes allés au lit tôt (vers 22 heures) car nous n'avons jamais eu la patience d'attendre jusqu'à minuit après une semaine toujours très occupée et regorgeant de festivités.
Nous sommes tout simplement allés nous coucher en tournant la page sur 2016, année triste à bien des égards, avec en particulier un résultat électoral catastrophique. C'est là que vers minuit, tout notre quartier s'est mit à exploser à coups de pétards et de feux d'artifice pour éclairer tout ça.
Nous sommes restés bien tranquillement dans notre lit en caressant l'espoir que 2017 ne serait pas aussi mauvais que ce que l'on est en droit d’appréhender. Bien sûr, c'est ce que nous pensons chaque matin au réveil depuis le 9 novembre (le lendemain de notre élection) mais notre nouveau Cauchemar Américain s'accroche, bien trop réel.
Ce qui est sûr, c'est que - en tant que Nation - nous avons certainement bien mérité cette situation désastreuse. Qu'est-il arrivé au Rêve Américain?
Nous sommes tout simplement allés nous coucher en tournant la page sur 2016, année triste à bien des égards, avec en particulier un résultat électoral catastrophique. C'est là que vers minuit, tout notre quartier s'est mit à exploser à coups de pétards et de feux d'artifice pour éclairer tout ça.
Nous sommes restés bien tranquillement dans notre lit en caressant l'espoir que 2017 ne serait pas aussi mauvais que ce que l'on est en droit d’appréhender. Bien sûr, c'est ce que nous pensons chaque matin au réveil depuis le 9 novembre (le lendemain de notre élection) mais notre nouveau Cauchemar Américain s'accroche, bien trop réel.
Ce qui est sûr, c'est que - en tant que Nation - nous avons certainement bien mérité cette situation désastreuse. Qu'est-il arrivé au Rêve Américain?
dimanche, janvier 01, 2017
Bon (?) anniversaire...
Il n'y a pas si longtemps, j'avais un anniversaire de plus et pour l'occasion nous avons eu un merveilleux dîner de famille préparé avec amour par ma femme et ma fille.
Ce fut une soirée délicieuse et bien sympathique. Bien sûr, à mon âge, les anniversaires ne sont plus aussi agréables qu'avant et ne servent plus de toile de fond à des rêves à réaliser, des plans à exécuter et autres événements remplis de bonnes surprises.
Il est vrai qu'à l'âge que j'ai aujourd'hui, il est raisonnable de s'attendre au pire si nous tombons dans la catégorie de ceux qui voient leur verre à moitié plein.
Comme je suis un des individus qui « souffrent » d'optimisme, je m'attends simplement à ce que toutes les bonnes choses de ma vie dureront le plus longtemps possible et que rien ne viendra gâcher mon future.
C'est pour moi la façon dont je fête désormais mes anniversaires en gonflant mes espoirs et en élargissant mon sourire !
Au fait, meilleurs vœux pour 2017 !
Ce fut une soirée délicieuse et bien sympathique. Bien sûr, à mon âge, les anniversaires ne sont plus aussi agréables qu'avant et ne servent plus de toile de fond à des rêves à réaliser, des plans à exécuter et autres événements remplis de bonnes surprises.
Il est vrai qu'à l'âge que j'ai aujourd'hui, il est raisonnable de s'attendre au pire si nous tombons dans la catégorie de ceux qui voient leur verre à moitié plein.
Comme je suis un des individus qui « souffrent » d'optimisme, je m'attends simplement à ce que toutes les bonnes choses de ma vie dureront le plus longtemps possible et que rien ne viendra gâcher mon future.
C'est pour moi la façon dont je fête désormais mes anniversaires en gonflant mes espoirs et en élargissant mon sourire !
Au fait, meilleurs vœux pour 2017 !
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