En tant que « baby-boomer » ou bébé de l’après-guerre, j'ai toujours pensé que ma génération était la meilleure et toujours cru que nous ne pouvions rien faire de mal.
Nous étions l'essence même du changement, de la révolution sociale et allions rester un symbole d'avenir jusqu'à ce que la mort nous raye de la carte. Cette catégorie inclus tous ceux d'entre nous nés entre 1946 et 1964, ce qui veut dire tous les gens âgés entre 52 et 70 ans.
Notre génération a été fameuse pour rejeter ou redéfinir les valeurs traditionnelles. En Europe et en Amérique du Nord, nous avons eu beaucoup de chance, car nous avons grandi pendant dans une époque d’expansion économique, caractérisée par des subventions gouvernementales en tous genre, un bon système d'éducation, du plein emploi et un bon niveau de vie.
En tant que groupe, les baby-boomers comme moi ont souvent pensé qu'ils étaient les plus beaux, les plus intelligents, les mieux en forme et que le monde continuerait à s'améliorer avec nous et avec le temps. En bref, nous pensions être une génération unique, talentueuse et supérieure à toutes celles qui nous avaient précédées ...
D'un autre côté, nous sommes souvent accusés d'avoir stimulé cette consommation excessive qui caractérise le monde occidental d'aujourd'hui avec sa gigantesque empreinte carbonique.
Aujourd'hui, les porte-étendards de notre génération qui se trouvent être Hillary Clinton et Donald Trump, nous offrent une excellente occasion de nous regarder dans le miroir, d'observer la caricature que nous sommes devenus, de regarder aussi en arrière et de nous demander comment nous avons pu nous égarer en chemin.
Dieu merci, la génération des enfants du millénaire arrive pour nous éclipser !
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