J'ai toujours adoré Bob Dylan ; depuis que j’étais encore adolescent en France et ne pouvait pas tout à fait comprendre ce qu'il chantait, mais reconnaissant déjà qu'il avait quelque chose d'important à raconter. Je ne l'ai vu qu'une seule fois sur scène, à Park City, vers la fin des années 80.
Pour la petite histoire, j'ignorais totalement que Dylan jouait à Park City ce soir-là, mais deux jours plus tôt, je me trouvais assis à côté de sa mère, Mme Zimmerman, dans un vol entre Minneapolis et Denver. Elle m'avait alors dit qu'elle allait voir son fils jouer à Colorado Springs et que la nuit suivante, il serait en Utah !
Ce matin, j'étais agréablement surpris et ravi d'apprendre qu'on lui avait attribué le prix Nobel. Ses chansons m'ont toujours touché et, ce qui est beaucoup plus important, elles ont touché le monde entier, qu'il s'agisse de gens comme vous et moi ou les intellectuels et autres poètes. C'est bon de voir que l'académie suédoise n'est pas un monolithe rigide qui ne peut voir la littérature que sous forme écrite.
jeudi, octobre 13, 2016
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