La nuit dernière, nous avons regardé l'ensemble du discours sur l'État de l'Union, et n'avons pas été déçus. Comme il sait le faire lors des grandes occasions, le président Obama a délivré son message à la perfection. Il était fort aimable, très positif, et franchement, si j'avais été à sa place, je n'aurais pas été aussi gentil. J'aurais ajouté :
« Je ne sais pas si c'est juste moi, mais dès le premier jour ou je suis devenu président, j'ai eu la désagréable impression que le Parti républicain me mettait les bâtons dans les roues pour chacune de mes initiatives. J'ai essayé d'être bon joueur avec eux, d'aller à leur rencontre et de les inclure dans bon nombre de mes projets, mais ils ne voulaient rien faire avec moi. Ils semblaient tout simplement s'opposer à toute proposition ou action constructive que je tentais de promouvoir.
Était-ce du racisme ? Je n'ose pas vraiment y croire, mais à bien des égards cela ressemblait à cela. Je sais que de manière sous-jacente, le racisme est encore très fort dans notre pays et que si quelqu'un devait être ciblé, ce serait moi. Cela dit, je suis resté gracieux, je me suis toujours bien contrôlé et je ne suis jamais descendu aux niveaux les plus bas de mes adversaires. S'il s'est produit une chose, c'est que leur permanent barrage d'attaques m'a rendu encore plus fort.
Aujourd'hui, ces mêmes opposants ont l'audace de se lamenter que leur discours est en train d'etre dévoyé par le candidat républicain qui se trouve en tête des primaires. Ils n'ont aucun droit de se plaindre, c'est bien leurs actions qui ont créé ce monstre. Pour terminer, je sais que beaucoup d'Américains tirent les mêmes conclusions que moi, et ceux-ci ont probablement raison ».
mercredi, janvier 13, 2016
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