vendredi, avril 09, 2010

Parfois, je pousse un peu trop ...

Lorsque j'entre dans n'importe quelle situation d'affaires que je peux comprendre, je ne peux pas m'empêcher de visualiser tout ce que je ferai pour changer, modifier, retoucher ou expérimenter. Mettez-ça si vous voulez sur le compte de mon perfectionnisme ou mon instinct obsessionnel de vouloir d'optimiser tout ce que je vois. C'est vrai, je ne peux pas être satisfait, non seulement par la plus minable des médiocrités, mais aussi par la moindre imperfection qui pourrait être facilement améliorée. C'est ma nature et je sais que cela froisse encore des tas de gens aujourd'hui, alors que je suis à la retraite, tout comme cela était le cas il y a encore quelques années quand j'étais actif.

Si une entreprise ou une industrie me tient à cœur et si j'y vois un vide qui pourrait être comblé, j'imagine immédiatement quelle solution devrait être appliquée. Est-ce mauvais? Probablement, d'un point de vue strictement politique; les gens ne veulent pas de quelqu'un qui veux tout changer et qui remet en question l'ordre établit. C'est sans doute pourquoi j'aurais pu aller beaucoup plus loin dans ma carrière si j'avais été plus calme, plus lent et beaucoup moins vocal. Mais ça c'est ma nature et je ne regrette pas une seule de mes « folies. » La vie est courte, les ressources limitées et ce dont nous avons besoin sur cette planète ce sont d'avantage d'individus prêts à penser et à agir de manière audacieuse ...

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