mardi, juillet 31, 2018

Ah, ce beau coin d'autrefois !

Il semble que beaucoup d'entre nous aspirent au bon vieux temps, et ceux d'entre nous qui sont nés dans un endroit charmant conservent aussi ce désir d'y retourner. Cela est particulièrement vrai de la part d'expatriés comme moi.

Dans mon cas, j'ai quitté mon petit patelin adorable de Haute-Savoie il y a plus de 41 ans, quand j'étais exactement le même nombre d'années plus jeune, et quand la façon de vivre et la culture locale étaient tellement différentes de ce qu'elles sont devenues aujourd'hui.

C'est ainsi que nous nous trouvons coincés entre cette vue idéalisée des jours passés, dans laquelle les meilleurs souvenirs semblent avoir épongé les plus mauvais, ceux commodément mit au rancart depuis longtemps, si notre vision de la vie etait plutôt positive.

Cela explique pourquoi il est facile de tomber dans le piège de désirer quelque chose qui n'existe plus ou qui a changée radicalement, avec un corps qui n'est plus l'ombre de ce qu'il était quatre décennies plus tôt, et un état d'esprit qui a été fortement contaminé par sa nouvelle culture d'accueil et qui devenu un peu plus cynique.

La pire des combinaisons pour prendre une décision désastreuse.

Quand cette forme de nostalgie entre en scène, il est temps de rester très sceptique, de se pincer pour ne pas rêver, d'admettre que les miracles n'existent plus et que seul l'instant présent compte vraiment. Ce ne sont pas des impressions romantiques et édulcorées qui doivent nous détourner vers des souvenirs mythiques et tromper notre bon sens.

À la place de tout cela, écoutez donc votre chanson préférée de Michel Delpech et ça devrait aller !

lundi, juillet 30, 2018

Trop vieux pour conduire une auto de location ?

En préparant des vacances à l'étranger, j'ai découvert que certains pays ont une limite d'âge maximum pour conduire une voiture de location.

Cela m'a un peu surpris, car cela n'existe pas aux États-Unis, mais il y a des endroits où il vaut mieux ne pas attendre d'avoir 90 balais pour louer une auto.

Les organismes de santé affirment que les conducteurs plus âgés ont tendance à courir plus de risques que les jeunots, pas tellement parce qu'ils conduisent comme de pieds, mais aussi parce qu'ils sont d'avantage susceptibles aux blessures et aux complications médicales.

D'un coté, les personnes âgées ne conduisent généralement pas la nuit ou quand les conditions sont mauvaises, sont moins susceptibles de boire et de prendre le volant que leurs homologues plus jeunes, mais d'un autre coté, les seniors sont souvent l'objet de handicaps liés à l'âge comme la vue, l'ouïe, et des tas de problèmes cognitifs qui peuvent causer un accident.

Ce sont ces éléments qui sont mis en avant à Chypre, en Bosnie-Herzégovine et en Macédoine, où la limite d'âge pour louer un véhicule est de 75 ans, alors que le Portugal est un peu plus tolérant avec sa limite à 80 ans.

Sachant tout cela, mon conseil d'ami pour la journée est de ne pas attendre la venue des voitures « autonomes » pour voyager, mais de parcourir le monde pendant que votre cœur déborde de jeunesse !

dimanche, juillet 29, 2018

Auto sponsoring dans le ski

Hier, nous avions évoqué le fait que Toyota venait de remplacer Audi en qualité de voiture officielle de l'équipe de ski des États-Unis.

Aujourd'hui, nous allons essayer de comprendre si cette forme de sponsoring est toujours une solution viable pour le budget promotionnel des constructeurs automobiles.

Il est vrai que la majorité des skieurs sont affluents et capables de s'offrir des voitures de haut de gamme, mais est-ce que le fait d'être la voiture officielle de l'équipe nationale, d'une station de ski spécifique ou de l'association des pisteurs secouristes, a une influence persuasive sur les consommateurs ?

Probablement pas autant aujourd'hui que lorsque Saab avait décidé d'équiper la police d'Aspen, au Colorado, en 1974. A cette époque, la plupart des voitures offertes sur le marché américain étaient à propulsion arrière et la traction avant Saab se distinguait parmi les autres berlines par sa meilleure performance sur neige.

Les faits restent que la police d'Aspen hésitait alors entre la Saab et le Ford Bronco, un 4x4 assez rudimentaire, et qu'au bout du compte Saab avait fait une offre difficile à refuser auprès de la police d'Aspen, car la marque suédoise voulait utiliser les forces de l'ordre d'Aspen dans sa publicité.

Aujourd'hui, tout le monde d'Audi à Volvo offre un 4x4 et les automobilistes pensent que tous se valent largement sur la neige. En Utah, Subaru est la voiture officielle de Snowbird, GMC à Park City comme dans toutes les stations de Vail Resorts et Acura à Sundance.

Plus près de chez nous, Deer Valley Resort a établit depuis plusieurs années un partenariat avec Cadillac, une marque considérée comme « vieillotte », surtout dans une station de ski où la plupart des hivernants conduisent des BMW, des Mercedes ou des Tesla, autant de produits prestigieux qui « larguent » le châssis 4x4, un peu dépassé, de General Motors ...

Ce genre de sponsoring aide-t-il les marques ? J'en doute sérieusement car l'impact est maintenant complètement nivelé. En 2016, le budget sponsoring de Toyota était 7 fois celui du groupe VW, donc cela pourrait bien être la raison toute simple pour laquelle le constructeur japonais a pu supplanter Audi en décidant de soutenir l'équipe de ski américaine !

samedi, juillet 28, 2018

L’équipe de ski américaine au volant de Toyota !

Il y a plus d'un mois, l’équipe de ski américaine annonçait que Toyota devenait son véhicule officiel, réunissant ainsi le plus grand constructeur automobile du monde avec les meilleurs skieurs américains pour les prochaines compétitions et toutes celles qui vont suivre.

Dan Barnett, un Anglais, est le gars qui dirige le sponsoring auprès de l'US Ski & Snowboard. L’activité qu'il supervise réunit des marques comme Visa, P & G, Comcast, FedEx et maintenant Toyota, toutes censées générer environ 40 pour cent du revenu total de l'équipe américaine.

Maintenant, vous aller me demander : « Pourquoi Audi s'est-il fait damer le pion en tant que sponsor ? »

Et bien, pour être franc, je n'en sais absolument rien. Je ne peu guère que spéculer que cela pourrait être mit sur le compte d'une performance décevante de la part des américains en Corée ou de l'énorme amende de 25 milliards d'euro qui a été imposée par les États-Unis sur groupe VW suite aux tricheries que l'on connaît avec le diesel ...

Qui le sait vraiment ?

Une chose est certaine: la longue relation entre Audi et l’équipe américaine de ski s'est mise à patiner et dans la neige, cela n'est jamais bon !

vendredi, juillet 27, 2018

Où en suis-je avec Facebook ?

Pendant que je l'utilisais, j'étais un fan inconditionnel et un fervent défenseur de Facebook. Je ne pouvais pas voir, entendre ou parler en mal de ce média social.

Le 22 mars, cependant, et sans aucun préavis, j'ai décidé de suspendre mon compte et cela fait maintenant plus de 4 mois que je ne suis plus l'esclave de cet outil tant addictif.

Bien sûr, je suis revenu brièvement une dizaine de fois sur le site et n'y ai guère passé que 20 minutes en tout dans cet univers parallèle, mais à ce jour, mon accès reste toujours suspendu et le seul élément que j'utilise (rarement, je dois dire) est son outil de communication instantanée « Messenger ».

Le résultat net est que mon voyeurisme décroissant m'a vraisemblablement épargné au moins 60 heures de pure perte de temps et peut-être beaucoup plus ... Autant dire que le bilan est extrêmement positif et que j'ai l'intention de continuer cette « suspension ».

Je n'ai pas encore trouvé le courage de tirer un trait final sur cette sale invention.

Oh, c'est juste, je ne suis peut-être pas le seul à avoir des doutes au sujet de Facebook ; hier, son titre a chuté de près de 20% après la fermeture du marché, et ce faisant a perdu une en quelques minutes 120 milliards de dollars. 
Du jamais vu !

jeudi, juillet 26, 2018

Femmes en politique

Alors que les élections américaines de novembre approchent, de plus en plus de femmes - principalement Démocrates – vont se battre pour un siège au Congrès.

Eh bien, ces dames parlementaires ont encore beaucoup de chemin à parcourir dans de nombreuses régions du monde.

Si nous ne regardons que les pays de l'OCDE par exemple, le Japon avec seulement 9,3% de femmes dans son parlement a du pain sur la planche.

Cela dit, nos chers États-Unis, qui étaient à la tete du mouvement féministe dans les années 60, comptent moins d'une femme sur cinq au Congrès alors que la France, avec une sur quatre, ne fait guere mieux.

Comme on pourrait s'y attendre, la Finlande, la Suède et l'Islande sont en tête avec respectivement 42%, 43,6% et 47,6% de femmes dans leurs parlements, mais la vraie surprise c'est le Mexique, notre voisin du sud, qui en a 42,6%
¡Bravo!

mercredi, juillet 25, 2018

Prêts pour des nuits plus chaudes ?

Avez-vous remarqué comme les nuits sont devenues beaucoup plus chaudes ces dernières années ?

C'est tout simplement parce que l'effet de serre est à l’œuvre de jour comme de nuit. Si le réchauffement de la planète n’était causé que par le soleil, la chaleur serait plus grande pendant la journée, mais les températures chuteraient considérablement pendant la nuit.

Au lieu de cela, les scientifiques observent une diminution des nuits froides qui est supérieure à la diminution des jours froids, et inversement une augmentation des nuits chaudes supérieure à l'augmentation des jours chauds.
L’effet de serre rapproche les températures nocturnes des températures diurnes. Contrairement à ce que prétendent ceux qui ne croient toujours pas au réchauffement climatique, cette augmentation des températures nocturnes se produit indépendamment de l'endroit où se trouvent les stations météorologiques.

Un bon moyen de vérifier tout ça est de comparer les résultats terrestres aux mesures satellitaires. Celles-ci montrent la même quantité de réchauffement global.

Comme il n'y a pas de climatiseurs ni de parkings dans l'espace, pour fausser ces mesures, comme l'affirment ces mêmes sceptiques, cela confirme que les thermomètres, sur terre, sont bien assez précis.

Maintenant, il est temps de vendre toutes les couvertures dont vous ne vous servez plus !

mardi, juillet 24, 2018

Affiliation partisane aux États-Unis

Ce matin, NPR, notre radio nationale, mentionnait que, parmi les républicains, Trump bénéficiait toujours d'un soutien important.

Cela m'a incité à me demander quelle était la « part » de chaque parti aujourd'hui, aux États-Unis ? J'avais bien évidemment une petite idée en tête avec quelque chose comme 1/3 - 1/3 - 1/3, entre républicains, indépendants et démocrates.

En faisant un peu de recherche, Gallup m'a donné des chiffres assez précis, comme respectivement 27, 43, 29, donnant ainsi un léger avantage aux démocrates.
Cet avantage se trouve encore amplifié si nous examinons comment les indépendants feraient pencher la balance si leur préférence était prise en compte. Cela donnerait 42% en faveur des républicains contre 47% en faveurs des démocrates.

Cela pourrait être considéré comme un signe encourageant avant les élections de novembre 2018, mais avec la girouette Trump, les données ne font que changer ...

lundi, juillet 23, 2018

Lavage de cerveau infantile

Je viens juste de finir de lire la biographie non autorisée de Tiger Woods, ce prodige du golf.

Ce livre extrêmement bien documenté et particulièrement bien recherché (disponible qu'en anglais, pour l'instant) met le doigt sur ces parents qui papillonnent autour de leur gosses et de l'influence parfois choquante qu'ils peuvent avoir sur leur progéniture, jusqu'au lavage de cerveau complet et au contrôle absolu de l'esprit.

Ceci, bien sûr, ne se limite pas uniquement à la relation parent-enfant, mais s'étend également à l'éducation religieuse des jeunes.

Après avoir lu ce livre, je peux voir comment les incroyables exploits de Tiger Woods sur le terrain de golf étaient précisément et parfaitement planifiés comme on programmerait un robot sans tenir compte des conséquences dévastatrices que cette endoctrinement aurait sur sa vie personnelle, familiale et sociale.

dimanche, juillet 22, 2018

Éducation essentielle

En plus de la lecture, de l'écriture et de l'arithmétique, les trois sujets les plus importants qui devraient être enseignées à l'école - et ne le sont pas – devraient être : 
  • Quelle occupation me conviendra le mieux quand je serai grand ? 
  • Comment bien choisir mon partenaire ? 
  • Si je veux des enfants, comment devrais-je les élever ? 
Avant d'enseigner la religion ou d'autres sujets discutables, ces trois éléments devraient être au centre de tout programme éducatif ...

À suivre.

samedi, juillet 21, 2018

Une autre option de ski d’été

Il y a quelques jours, je tombais sur l'article du magazine américain Atlantic, portant une une station de ski qui m’était inconnue, située au Lesotho, ce royaume enclavé au beau milieu de l'Afrique du Sud.
Cette station, appelée Afriski, est perchée dans les montagnes Maluti, à environ 500 km de Tiffindell, la station sud-africaine située à l'extrémité sud du royaume dont je connaissait l'existence depuis assez longtemps.

Le sommet du massif est à environ 3 200 m d'altitude et sa piste unique, assez étroite, fait juste un kilomètre de long. Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, prise ce 11 Juillet, toute la neige est artificielle, mais la neige naturelle y tombe parfois (autre photo).

Si vous trouvez la piste trois étroite, essayez le hors-piste mais ça va être assez difficile ; si cela vous intéresse, je vous recommande d'amener une paire de ski à « caillasse ».

La saison s’étend de début juin à début septembre. Afriski est à 470 km ou 5 heures de route de Johannesburg, et 484 km de Durban.

vendredi, juillet 20, 2018

Rester positif quoiqu'il arrive

Le trait que j'estime le plus est notre capacité à penser et à voir le monde de la manière la plus positive possible.

Bien sûr, je ne parle surtout pas des moments où tout va bien, à peu près, ou quand les circonstances sont d'une médiocrité tolérable. Je parle de ceux, au contraire, où ça ne va pas, quand nos engagements ne sont pas tenus, quand nous nous sentons trompés, malchanceux, ou simplement au seuil du précipice.

En fait, tous ces moments affreux où il est pratiquement impossible à quiconque de maintenir une attitude positive. Même avant une bonne santé, je souhaite que je puisse toujours garder mon esprit positif dans ces circonstances aussi horribles qu'elles soient.

Ce n'est qu'à cet instant que j'aurai vraiment le droit d’être fier de moi.

jeudi, juillet 19, 2018

Conception incongrue ?

L'architecture ne cesse d'évoluer, de s'améliorer ou encore de revenir en arrière en réveillant le passé. Au début des années 80, le design « contemporain » était à la mode à Park City, comme dans toutes les stations de ski américaines.

Puis il s'est progressivement démodé et était retourné à une apparence plus alpine avec des toits à double pente, des poutres massives, des fermes détaillées ainsi que de tas d'autres particularités dans ce même style.

Depuis maintenant quelques années, nous assistons au retour d'un style contemporain assez radical, avec des vues transparentes, découvrant tout l'intérieur d'une habitation, mettant en valeur – entre autres détails - ses escaliers suspendus.
Le seul problème est que ce nouveau style, lorsqu'il vient se planter dans un quartier déjà établi, soit en raison du remplissage d'un dernier lot encore vacant ou suite à une démolition plus radicale, ne se mélange pas harmonieusement avec le style établi entourant cette nouvelle construction.

En fait, cette dernière détonne dans son quartier d'adoption et je crains qu'elle ne se démode très rapidement comme la plupart des architectures « contemporaines » qui l'avaient précédé.

Plutôt incongru ? Sans le moindre doute !

mercredi, juillet 18, 2018

Qui craignez-vous, Dieu, Poutine, Trump?

D'abord, je ne crains pas Dieu, parce que je suis convaincu qu'il y en a pas, en tout cas sous la forme dont la plupart des gens le représentent. De plus, si, comme il le proclame, il n'est qu'amour, qu'aurions nous à craindre? Je suis sûr que Poutine prétend qu'il craint Dieu, car le mensonge et l'hypocrisie font partie du minimum qu'on peut espérer d'un ancien du KGB.

Alors qui craint Poutine? Pas moi, parce que je ne vis pas dans l'état totalitaire qu'est Russie et que je n'ai pas non plus cherché refuge à l'étranger, depuis la Russie. Enfin, ma voix ne porte pas assez loin quand je critique le tyran depuis l'Amérique lointaine pour critiquer le tyran pour qu'il envoie ses assassins à mes trousses.

L'homme qui a une sainte trouille de Poutine, cependant, est notre ami Trump. La façon dont notre « faux » président se comporte lorsqu'il se trouve autour de Vladimir, montre qu'il a quelque chose de grave à nous cacher.

Cela laisse Trump. Est-ce que je le crains? Pas vraiment ; Je n'ai jamais été impressionné par les intimidateurs dans son genre et leur ai toujours tenu tête. Cependant, il y a un groupe de personnes qui me font vraiment peur, et ce sont les millions d'affreux jojos qui ont voté pour lui ou qui le soutiennent encore.

Comme je l'ai déjà dit à maintes reprises, ces personnes déplorables appartiennent à l'une des quatre catégories suivantes: 
  1. Méchants, hypocrites et extrémistes 
  2. Crédules, c'est-à-dire croyant aux promesses politiques ou religieuses irréalistes et simplistes
  3. Dépourvus de bon sens et de jugement critique (je les appelle parfois des idiots) 
  4. Toute combinaison de ces quatre traits affreux.

mardi, juillet 17, 2018

Pas facile d’être positif !

Avez-vous déjà essayé de penser de manière positive ou d’être créatif quand vous êtes un peu fatigué ou complètement épuisé? Vous conviendrez sans doute que c'est très difficile, voire impossible.

Penser négativement, au contraire, est toujours très facile, surtout si vous n'êtes pas en pleine forme ou si les choses ne tournent pas comme le voudriez. En fait, positivisme et négativisme fonctionnent comme n'importe quel sport de gravité.
La montée est toujours difficile tandis que la descente est extrêmement facile. C'est là que la comparaison s’arrête, car le positivisme, malgré le travail et l'attention qu'il exige, conduit à la satisfaction et à l'exaltation, alors que le négativisme n'est pas aussi amusant que le ski alpin, c'est plutôt comme une descente raide à vélo, sans freins, car il entraîne toujours vers la souffrance, la tristesse et la dépression.

Alors, la prochaine fois que vous êtes fatigué et que vous êtes tenté de voir tout en noir, détendez-vous, fermez-les yeux et endormez-vous. C'est presque aussi facile que de penser négativement, et ça marche beaucoup mieux !

lundi, juillet 16, 2018

France, foot, diversité et succès

Lors de la finale de la Coupe du monde de football, un de mes amis du Nevada m'a envoyé un texto disant que « La France est aussi un pays d'immigration [tout comme les États-Unis] et que son équipe était bien représentée par tous ces immigrants ».

J'ai répondu que le tout petit contingent de race européenne de cette l'équipe « pâlissait en nombre par rapport à l'ensemble », une autre belle vérité.

Voici s'il le fallait, une preuve tout à fait convaincante des bons résultats apportés par la diversité !

dimanche, juillet 15, 2018

Avant la Belgique, le Royaume-Uni a perdu contre Trump

Ce qui s'est passé la semaine dernière en Angleterre montre que Mme May et que la Reine n'ont pas su se défendre contre l'affreux Donald. Elles n'ont pas été trop malines ; si elles avaient observé et tiré les leçons du passé quand Trump avait écrasé ses adversaires lors de la Primaire Républicaine ou démoli Hillary Clinton à l’élection présidentielle.

L'homme est d'une impolitesse inégalée et reviens toujours à ses tactiques d'intimidation en sachant très bien que personne n'osera lui rendre la pareille sous le couvert des bonnes manières ou de la diplomatie à très haut niveau.

Comme beaucoup, ces deux dames n'auraient jamais dû tenir compte de la devise imparfaite de Michele Obama: « Quand ils s'enfoncent, nous nous élevons ».

Trump n'était pas diplomate pour deux sous quand il a critiqué May dans l'interview du journal Sun et elle aurait dû lui dire: « M. Trump, je n'aime pas être insultée. Si vous voulez avoir une réunion avec moi aujourd'hui, commencez d'abord par me présenter des excuses publiques complètes, pour ce que vous avez dit hier. Sinon, quittez le Royaume-Uni immédiatement et allez passer le week-end en Russie, en compagnie de M. Poutine ».

La reine aurait ensuite fait écho à son premier ministre et envoyé ce message à Trump: « J'ai annulée le thé en votre compagnie. Si vous avez soif, demandez à l'un de vos agents des services secrets de procurer une canette de Coca-Cola auprès d'un des distributeurs automatiques qui se trouvent un peu partout à Londres. Goodbye ! »

Malheureusement, cela reste de la belle fiction car ces deux dames n'ont pas osé s'opposer à notre Intimidateur-en-Chef.

samedi, juillet 14, 2018

Dois-je me remettre à rouler ?

Mercredi, j'ai fait un effort mental pour sortir sur mon vélo de route et l'enfourcher à nouveau pour la première fois depuis mon accident il y a plus de 6 semaines de cela.

J'étais un peu inquiet quand je suis sortis du garage, mais une fois sur la route, ce fut comme si je n'avais jamais arrêté de rouler.

Pendant le court trajet de 5 km effectué lors de cette première sortie, j'ai réfléchi aux avantages et aux inconvénients de me remettre au vélo. Voici mes conclusions :

Du côté négatif, le vélo, tout comme le ski, implique un tas de matériel et de logistiques et nécessite beaucoup de préparation, comme d'enfiler des vêtements spéciaux, mettre un casque, des gants, des lunettes, s'approvisionner en eau, vérifier le gonflage des pneus, etc.

De même, tout ce matériel demande énormément d'attention (entretien, problèmes de pédalier et de chaîne, crevaisons, etc.).

Finalement ce n'est pas un sport très sûr, surtout au fur et à mesure que nous vieillissons (voisinage de voitures, chutes, collision avec personnes et animaux, etc.)

Sur le plan positif, c'est évidemment un sport ludique qui fait partie de notre belle saison, de mai a octobre, ici à Park City, que ce soit sur un vélo de route ou un VTT.

De plus, nous ne pouvons pas tout tout arrêter sous prétexte que c'est dangereux. Le simple fait de vivre est éminemment dangereux.

Enfin, nous possédons déjà les vélos et ils piaffent d'impatience dans le garage !

vendredi, juillet 13, 2018

Combien de temps vais-je pouvoir encore skier ?

Si vous me posiez cette question aujourd'hui, je répondrais probablement, comme vous pourriez vous y attendre « Jusqu'à ce que je meure ».

Je viens de lire un article dans le quotidien anglais « Telegraph » sur la meilleure façon de continuer à skier quand on vieillit et bien entendu, j'ai mon idée là-dessus. L'article tente de parler des blessures, du déclin naturel et de quelques analyses sophistiquées ainsi que de plans très enrégimentés.

Je trouve que c'est un peu poussé. Je n'ai pas envie de voir un gourou ou de m'inscrire dans un programme de « rajeunissement » !

Ma philosophie est d'avantage de « voir en venant » et de faire preuve de bon sens, comme par exemple d'utiliser d'avantage la gravité que la force musculaire - qui diminue de toute façon - tout en écoutant attentivement mes propres instincts qui sont là pour nous protéger.

Par exemple, mon corps me dit de ne plus sauter d'un mur d'un mètre cinquante car il sait que ses capacités d'absorption des chocs ne peuvent plus garantir un atterrissage en douceur.

Bien sûr, j'essaie de rester aussi en forme que possible, mais sans m'asservir à des objectifs irréalistes, sachant très bien que je ne pourrai pas repousser de façon spectaculaire mon déclin physiologique.

Je dirais qu'il suffit alors d'utiliser bien intelligemment le peu qui nous reste, et cela devrait suffire.

jeudi, juillet 12, 2018

Se battre pour gagner !

L'Utah est un état ultraconservateur, et les républicains, en parfaite harmonie théocratique avec l'Église mormone, s'accrochent au pouvoir et ne se gênent pas pour qualifier les démocrates de « parti de l'avortement ».
En novembre prochain, la démocrate Jenny Wilson affrontera le républicain Mitt Romney pour le siège d'Orrin Hatch. Déjà, les experts politiques donnent Romney gagnant à coup sûr. Si c'est le cas, pourquoi Mme Wilson devrait-elle se fatiguer à se présenter ?

Si vous vous souvenez, Romney était l'ancien gouverneur du Massachusetts, l'adversaire malchanceux contre Obama en 2012 et, entre-temps, le directeur des Jeux olympiques de Salt Lake, pour lesquels Pierre de Coubertin avait pour devise que « l'important c'est de participer ». Je ne suis pas du tout d'accord avec ça. L'essence même de la compétition c'est la victoire, surtout par les temps qui courent si on veut bloquer la mainmise conservatrice sur le Sénat des États-Unis.

Mon point est que Jenny Wilson doit avoir un plan pour GAGNER. Pas seulement faire semblant de participer et laisser Romney gagner comme si elle n'existait pas. Sinon, pourquoi gaspiller tout l'argent et les efforts requis pour ne faire que de la figuration ?

Notre situation politique est tellement préoccupante qu'il ne devrait y avoir plus aucune place pour un autre hypocrite comme Romney, afin de représenter l'Utah à Washington. Cet homme est un hypocrite car il a d'abord dit que Trump était un « faux-jeton », et maintenant, comme il en a la trouille, il se dit prêt à travailler avec lui.

Pire encore, en mai 2012, il avait déclaré que les 47% des Américains qui ne payaient pas d'impôt sur le revenu votaient systématiquement pour Obama parce que, et je le cite: "Je ne les convaincrai jamais de prendre leurs responsabilités en tant qu'individus ».

Donc, là où je veux en venir est de savoir si Jenny Wilson est vraiment disposée et assez courageuse d'affronter Mitt Romney sans retenue et avec un plan qui va l'envoyer au Sénat ? J'attends d'avoir de ses nouvelles à ce sujet.

Si son plan tient la route ou si elle tient compte de mes conseils, je me battrai à ses côtés pour exécuter ce plan. S'il faut se battre, faisons le au moins pour gagner !

mercredi, juillet 11, 2018

Que faire ?

Les nouvelles politiques me procurent rarement du plaisir ; bien au contraire, elles semblent plutot m'irriter si ce n'est pas m'exaspérer dans la plupart des cas. C'est pourquoi je me demande toujours comment devrais-je réagir par rapport à celles-ci ?

Dois-je leurs laisser quartier libre pour faire monter ma tension artérielle, me mettre en colère, me déprimer, ou est-ce mon rôle de les transformer en un plan d'action constructif? La réponse est assez évidente et s'applique non seulement à la politique, mais à tout ce qui a un impact sur nos vies quotidiennes.

Toute insatisfaction devrait être transmutée en action concrète, susceptible de contrecarrer - même si celle-ci est relativement minuscule - tout ce que nous n'aimons pas, tant que cela est à la fois juste et raisonnable.

Donc, chaque fois qu'il faut subir quelque chose qui nous déplaît, la question logique que nous devrions nous poser devrait toujours être: « Que puis-je faire pour y répondre ? », suivi de l'affirmation : « Voici exactement ce que vais faire à ce sujet ».

mardi, juillet 10, 2018

En quête de projet

J'adore les projets.

Ils font bien circuler mon sang, m'agitent suffisamment et me lancent en mouvement perpétuel. En ce moment, alors que je sort de convalescence après mon accident de vélo, j'ai besoin de m'investir dans quelque chose qui va m'occuper pleinement pendant quelques mois ou bien d'avantage, si cela est possible.
Je me retrouve rarement dans cet état de pénurie, cela me paraît étrange, assez inconfortable et me lance un vrai défi. J'ai déjà quelques idées en tête, mais il me faudra réfléchir un peu plus pour ajouter quelques options supplémentaires afin de choisir, en sachant que je rien n'a été laissé au hasard.

Affaire à suivre...

lundi, juillet 09, 2018

Fatigué de la chaleur ou fatigué par la chaleur ?

Je dirais « Les deux, mon Capitaine ! » et je suis impatient de voir un orage. Nous avons eu une averse de 10 minutes hier, mais ça ne compte pas.

Oui, je suis terriblement fatigué en ce moment, et même si la température ne devrait être que de 28 degrés aujourd'hui, je dors comme un loir. Je suis absolument épuisé. Apparemment, mon vieux corps se surmène pour me maintenir au frais, et cet effort supplémentaire me tue.

C'est vrai, je dois dilater mes vaisseaux sanguins, pour que le sang puisse circuler tout près de la surface de ma peau et je dois aussi produire des torrents de sueur pour qu'elle s'évapore sur la surface de ma peau et joue le rôle de frigo.

Pour aggraver la situation, avoir chaud et suer me déshydrate encore d'avantage et me fatigue un peu plus.

Nous ne sortons guère que le matin et le soir, et je ne pense qu'à boire des litres de bière bien froide ou du pastis, mais on me dit que c'est une mauvaise idée parce que l'alcool est un diurétique, ce qui veut dire qu'il ne peut qu’aggraver ma déshydratation.
Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas seulement fatigué par la chaleur, mais je suis tout autant fatigué de cette dernière, et j’appréhende de me retrouver en enfer après ma mort !

dimanche, juillet 08, 2018

Le jour le plus chaud de l'été ?

J’espère sincèrement que nous avons vécu le jour le plus chaud de l'été vendredi dernier à Park City en enregistrant un sérieux 32 degrés Celsius (90 degrés F) à l'ombre.

Nous avons vu pire que cela une paire de fois dans le passé en en atteignant 33 degrés (91 degrés F), depuis que je note le temps qu'il fait.

Ce qui est certain, c'est que je n'aime pas que ma ville soit associée à quoi que ce soit au-delà de 90 degrés Fahrenheit.

Habituellement, il n'y plus de journées très chaudes à Park City après le 21 juillet et en août ; c'est pourquoi je reste confiant que nous avons bel et bien reçu notre échantillon d'enfer pour l'été !

samedi, juillet 07, 2018

Prêt à décider ?

Nous savons tous quel rôle massif joue la chance dans nos vies et, en second lieu, peut-être, l'importance d'un bon timing.

Nous avons probablement tous fait l’expérience de timing heureux et malheureux. Aujourd'hui, je ne parle pas de choisir le moment idéal pour résoudre des problèmes sans trop d'importance, mais plutôt pour des événements très sérieux susceptibles de changer fondamentalement nos vies.

Ais-je déjà vécu de telles circonstances ? Au moins à une reprise, je pense, et alors que le choix que j'avais fait à l'époque était logique est assez bien fondé, au fil du temps et des circonstances, je trouve que celui-ci serait de plus en plus discutable.

Malgré cela, la leçon que j'en retiens reste qu'il faut quand même toujours écouter nos sentiments les plus profonds, faire le choix qui s'impose alors, et avancer sans trop se poser de questions ou regarder en arrière.

Nous pourrions à la rigueur nous permettre de débattre si la décision prise était sage, excusable ou simplement inévitable, dans son contexte historique, mais nous ne devrions jamais gâcher la réalité en la saupoudrant de regrets !

vendredi, juillet 06, 2018

Changement d'opinion sur l'Amérique

Quand j'ai quitté la France pour m'installer aux États-Unis il y a plus de 41 ans, je croyais alors dur comme fer que l'Amérique était encore le « laboratoire du futur » ainsi qu'un pays progressiste pleinement engagé dans le changement social.

Depuis ce temps là, j'ai bien eu le temps de vivre dans son environnement et de comprendre beaucoup mieux tout ce qui m'entourait. Comme beaucoup d'immigrants, j'ai bien lutté pour faire ma place au soleil tout en découvrant progressivement le vrai visage de la société dans laquelle je me trouvais.

Aujourd'hui, je me rends compte que mon pays de citoyenneté est profondément raciste, injuste et particulièrement corrompu au niveau politique. Beaucoup de ses baby-boomers qui étaient autrefois si révolutionnaires regardent maintenant Fox News religieusement et sont devenus une partie du problème qui pourrit le pays.

Comme on dit ; il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. La majorité des Américains restent toujours disciplinés, sont de bons soldats, croient dur comme fer que leur forme gouvernement est la meilleure du monde et que « l'exceptionnalisme américain » est ce qu'il est censé être.

Alors, où me laisse cette réalisation progressive et inéluctable ?

Prêt à retourner en Europe ou, mieux encore, à filer au Canada ? Pas tout à fait, mais elle me prépare certainement à explorer une foule de façons de changer la société dans laquelle je vis, peu importe si cela s’avère très long et extrêmement difficile.

jeudi, juillet 05, 2018

Une vieille amitié

J'ai rencontré Jean-Pierre pour la première fois à Chamonix, puis à Megève, à la fin du mois de mai 1971. Nous étions alors tout jeunes et fin prêts pour vivre de grandes aventures.

De Gênes en Italie, nous avons voyagé par bateau en direction de l'Australie en passant par Naples, Athènes, les îles Canaries et Durban en Afrique du Sud. Nous avons ensuite traversé l’Océan Indien jusqu'à Perth, puis Adélaïde et enfin avons débarqué à Melbourne après un foule d’expériences incroyables accumulées lors d'un voyage prolongé par les gréves à répétition d'un équipage italien.

Nous avons ensuite enseigné le ski à Mount Buller, une station de ski australienne, est nous nous y étions tellement plus que nous sommes revenus la saison suivante, bien que travaillant pour différentes écoles de ski.

En 1974, alors que j'en avais un peu marre de « vendre des virages », JP, comme on l'appelle souvent, m'avait mis en contact avec les fixations de ski Look et m'avait ainsi aidé à trouver mon premier emploi à l’intérieur de la branche du ski.

Il contribuait en même temps à lancer ma carrière et à m'amener éventuellement aux États-Unis, pays où nous habitons l'un et l'autre aujourd'hui !

mercredi, juillet 04, 2018

Fier d'être américain ?

Aujourd'hui c'est notre Fête Nationale, commémorant l'indépendance des États-Unis et ce n'est pas une coïncidence si l'institut de sondage Gallup a commandité une enquête début juin, questionnant un échantillon de 1 520 adultes américains à propos de leur patriotisme.
Pour la première fois au cours des 18 ans pendant lesquels Gallup a demandé aux citoyens américains s'il étaient fiers d'être Américains, seulement 47% ont déclaré que c’était le cas, contre 51% en 2017, et bien en dessous du niveau de 70% atteint en 2003.

Comme on pourrait s'en douter, la politique joue un rôle important, avec des baisses considérables chez les démocrates, les libéraux en général ainsi que les indépendants, tandis que les républicains et les conservateurs maintiennent le même niveau qu'auparavant.

L'antipathie des progressistes à l'égard de Trump, et le fait qu'ils pensent que le président n'est pas aimé dans la plupart de tous les pays du monde, pèsent lourdement dans leur patriotisme en chute libre, particulièrement depuis l'an passé.

Maintenant, vous allez me demander, « Et toi ? » Ma réponse est sans ambiguïté : « J'aimerais pouvoir être fier d'être un citoyen de notre planète Terre, mais je n'y parviens pas, car nous n'en prenons tout simplement pas suffisamment soin. »

mardi, juillet 03, 2018

Temps de se concentrer sur le sud!

Que ce soit en Europe ou en Amérique, les gouvernements sont sans pareil pour utiliser des pansements adhésifs ou autres solutions de fortune. Ils se tourmentent pathétiquement en s'attaquant à tous les symptômes d'immigration qui les assaillent de toutes parts, en semblant vouloir ignorer leurs causes.

Il est clair que des raisons fondamentales se cachent derrière toute cette immigration débridée. Elles se trouvent en Afrique et en Syrie, ou en Amérique latine.

Le nord riche où l'état de droit est relativement établit, crée d'intenses tensions avec un sud pauvre et souvent hors-la-loi, et à moins que les politiciens aient le courage de reconnaître et d'embrasser cette réalité, ceux-ci et les pays riches qu'ils représentent seront éventuellement débordés par un raz-de-marée migratoire.

Il est temps que l'Amérique se désengage de l'Afghanistan et d'autres lieux où elle n'a rien à faire et s'investisse là où elle pourrait soulager cette pression migratoire. Comme par exemple en aidant l’Amérique Latine à mettre de l'ordre dans ses lois et leurs applications, tout en déracinant la corruption et en décourageant l’ingérence de ses dirigeants. La même marche à suivre s'applique à l'Europe vis-à-vis des populations africaines et arabes voisines.

Cela va-t-il coûter gros ? Bien sûr, mais à long terme, cela reste sans aucun doute une des meilleures façons d'investir plutôt que de se battre contre un problème insoluble qui ne fera qu'empirer.

lundi, juillet 02, 2018

Cet insaisissable amour réciproque ...

Il y a ce désir chez tous les êtres humains d'être aimé de tous, mais comme le reste du monde est généralement trop préoccupé par lui-même, il s'en fiche complètement ; l'amour ne circule donc pas fréquemment à double sens.

Alors que nos vies semblerait beaucoup plus agréables si l'amour était une fonction réciproque, il n'est jamais trop tard pour réaliser que c'est rarement le cas.

C'est ainsi que si vous voulez éviter les déception, les chagrins affectifs et les interrogations interminables, il ne vous reste qu'à diffuser généreusement votre amour – instinctivement - sans rien attendre en retour, car cela représente presque toujours une attente illusoire.

dimanche, juillet 01, 2018

Devrai-je me remettre en selle ?

Après une mauvaise chute à vélo comme celle que je viens de subir il y a plus d'un mois, je suis en train de me poser la question : devrais-je encore rouler ?

Le corollaire serait bien sur de tout arrêter, de ne plus rien faire, de rester au lit et d'attendre la mort. Ceci, bien entendu, n'est pas une proposition acceptable.

Ensuite, je n'ai même pas mentionné les options qui me restent à débattre : route ou VTT, parcours faciles ou scabreux, etc.
Ceci, comme vous pouvez vous en rendre compte, est bien compliqué et comme je ne suis pas encore complètement rétabli, la décision finale n'a pas besoin d’être prise aujourd'hui ...