lundi, octobre 31, 2016

Chanceux d’être arrivé jusqu'ici !

Quand je suis né, mes parents n'avaient aucune raison de m'ajouter à leur famille. Ils avaient déjà une fille et un garçon, nés neuf et sept ans plus tôt, la Seconde Guerre mondiale était enfin terminée et comme on pourrait s'en douter, ils se sentait épuisés, traumatisés, vieillis et se serait bien passé de moi.

Ce qui m'a donc sauvé aura été le manque de produits et de méthodes contraceptives efficaces, une société rurale où rien n'échappait à personne et une influence religieuse implacable. Sans tout cela, je n'existerai sans doute pas. Je me suis toujours rendu compte de cette réalité.

Ceci est probablement la raison pour laquelle j'aime la vie et j’apprécie pleinement chaque moment de mon existence. Ceci est aussi pourquoi, compte tenu de la chance que j'ai passé à travers les mailles du filet, je veux avoir autant de contrôle qu'il m'est possible d'avoir sur ma vie et mon destin.

Mieux que quiconque, je saisis parfaitement ce qu'a été ma chance extraordinaire et ce que la vie m'a apporté. Je ne peux qu'espérer que tout cela va durer aussi longtemps que possible sous les meilleurs auspices.

C'est donc bien ça ; faire durer le plaisir en améliorant chaque instant de la vie : voilà où se portent désormais tous mes efforts ...

dimanche, octobre 30, 2016

Une autre article peu élogieux

Hier, mon épouse attirait mon attention à propos d'un article sur Park City dans le numéro de Ski Magazine de Novembre.

J'ai immédiatement sauté dessus, et découvert que l'article écrit par Samantha Berman était un peu moins mauvais que les commentaires formulés un mois plut tôt par Jeremy Pugh, mais représentait encore un mélange bien confus entre des pours et des contres, ce qui indiquait au lecteur que l'endroit était grand et difficile à s'y retrouver.
Bien sûr, le brillant intellect de Jeremy Pugh avait aussi trouvé le moyen de s’immiscer dans l'article en suggérant que « vous allez d'abord devoir vous installer sur votre table de cuisine pour bien étudier le plan des pistes ». J'imagine Mme Berman et sa famille ont été logés gratuitement par Park City afin qu'elle puisse écrire son reportage et que la station offre un forfait saison à M. Pugh ...

Si le patron de la station de Park City ne saute pas au plafond quand il lira cet article, il devrait se faire payer par les concurrents de son employeur, à moins qu'il soit capable de transformer ces commentaires négatifs en atouts positif si il suit les conseils que je lui ai prodigué, et en particulier si il propose une « Journée Découverte » de sa grande station sous la houlette de ses moniteurs de ski, afin que les nouveaux clients puissent se familiariser avec les pistes dès qu'ils arrivent sur place ...

samedi, octobre 29, 2016

Le vote alternatif

Une nouvelle façon de voter est en train de faire son chemin aux États-Unis sous le nom de « vote alternatif » (cette méthode est utilisée en Australie depuis 1918 pour l'élection de la chambre des représentants).

Cela consiste à offrir aux électeurs un choix d'au moins trois candidats, par ordre de préférence. C'est très utile lorsque aucun candidat n'a la majorité dans une élection classique, et cela permet d'économiser le coût et le temps que constituent un deuxième tour de scrutin.

Un autre avantage est que ce système devrait encourager d'avantage de civilité lors des campagnes ; les candidats étant moins susceptibles d'avoir recours à des publicités négatives ou à violemment critiquer leurs adversaires.  Cela pourrait également être considérée comme un processus plus démocratique, car au final, l'élu est beaucoup plus susceptible d'avoir été sélectionné par la plupart des électeurs.

Les inconvénients de ce système sont que les machines à voter doivent être reprogrammées en conséquence ou modifiées, ce qui peut évidemment représenter une dépense importante. Un autre inconvénient est que cette méthode complique la procédure électorale, en votant trois fois pour la même position et en ayant à calculer les votes alternatifs au dépouillement.

Début Novembre , les électeurs de l’état du Maine décideront s'ils sont en faveur du vote alternatif. Si c'est le cas, nous verrons assez vite si cette approche porte ses fruits.

vendredi, octobre 28, 2016

Quatre décennies de présidents américains

Nous avons vécu en Amérique depuis près de 40 ans et pendant ce temps, avons fait l'expérience de six présidents différents, donc hier, comme nous parlions politique, comme toujours, nous avons décidé de classer tout ce beau monde, y compris bien sûr, les deux candidats qui se battent en ce moment pour le poste. Voici les résultats:

Jimmy Carter: Nous n'avons pas été impressionné par ce producteur de cacahuètes ; d'abord, il ne savait pas articuler et son accent du sud rendait impossible toute compréhension. Nous pensons qu'il est tombé dans ce poste par accident et incarnait parfaitement l'aphorisme « la route de l'enfer est pavée de bonnes intentions » Nous lui avons donné 3 sur 10.

Ronald Reagan: L'incarnation Hollywoodienne, l'acteur et le marchand de tapis. Nous étions un peu tombés sous son charme mais n'avons quand même pas été dupe quand il s'est fait prendre dans le scandale « Iran-Contras ». Il s'est toujours bien vendu et a créé une légende pour la droite américaine. Les 5 sur 10 que nous lui avons donné sont sans doute bien généreux.

George Herbert Walker Bush: Nous avons toujours pensé qu'il était assez honnête. Il s'est montré assez rapide et efficace en réglant l'invasion du Koweït et n'a pas tenté d'ouvrir le panier de crabes en poursuivant Saddam Hussein. Nous lui avons donné 6 sur 10.

Bill Clinton: Ce fut le premier président nous était offert quand nous sommes devenus citoyens américains, mais nous avons voté deux fois pour Ross Perot au lieu de tomber pour lui. Nous n'avions aucune confiance dans ce gars, nous pensions que c’était un faux-cul et que tout comme Carter, son accent et sa diction ne nous convenaient pas. Nous ne lui avons donné que 4 sur 10.

George W. Bush: Au début, il ressemblait à un chevreuil paralysé par les phares d'une voiture, mais très vite il a allait devenir un fou furieux, alimenté par ses croyances évangélistes. Il est vite monté en grade pour obtenir son statut de criminel de guerre avec environ 150.000 morts sur sa conscience. Pour protéger son âme, nous lui avons donné 2 sur 10.

Barack Obama: Nous nous sommes un peu fait avoir par son intellect, mais assez vite rendu compte qu'il a été parachuté dans un job pour lequel il lui manquait d'importants talents. Il a pourtant fait tout ce qu'il pouvait mais a été bloqué de tous cotés à cause de la couleur de sa peau. Il a fait un très mauvais travail avec la Syrie et a laissé Poutine prendre les devant. À cause de cela, nous ne lui avons donné que 6 sur 10.

 Quand aux deux candidats qui suivent, il ne s'agit bien entendu que de projections...

Hillary Clinton: Nous ne l'avons jamais aimé et n'aurions jamais voté pour elle si Trump n'avait pas existé. D'accord, elle a beaucoup d'expérience, mais nous n'avons guère confiance en elle. Si elle gagne, rien ne va changer. Nous avons été généreux et lui avons donné 5 sur 10.

Donald Trump: Au début, nous nous sommes amusés à le voir démonter ses adversaires lors des primaires, mais il s'est rapidement transformé en un monstre et un agitateur dangereux. Il a tous les ingrédients pour devenir un nouveau Poutine et nous lui donnons la note minimum de 1 sur 10.
Maintenant, vous savez tout sur la qualité plutôt lamentable de nos présidents américains. On devrait pouvoir faire beaucoup mieux !

jeudi, octobre 27, 2016

Trop vieux pour gouverner ?

Je suis persuadé que Clinton et Trump (ainsi que Juppé, en France) sont trop vieux pour être candidats à la présidentielle.

Pas tellement parce qu'il ne leur reste guère que 15 années d'espérance de vie en moyenne, mais parce que l'énergie diminue vite après 65 ans (ce qui est la raison pour laquelle nous prenons notre retraite à 66 ans aux États-Unis).

Bien sûr, il n'y a pas de place au sommet des Partis pour les jeunes, intelligents, avant-gardistes et énergiques, parce que la vieille garde contrôle jalousement le fonctionnement interne de chaque Parti et s'assure de ne laisser aucune place au sang jeune.

Mon sentiment est que plus le temps va passer, plus nous aurons à nous farcir des dinosaures au pouvoir. C'est terrible, c'est triste et c'est une autre preuve que nous n'avons que les candidats que nous méritons.

Cela veut dire qu'il est temps pour chacun de nous de s'impliquer davantage !

mercredi, octobre 26, 2016

Libéré de la religion

Quand j'étais un enfant et adolescent, je me suis fortement sentis emprisonné par la religion. J'en voulais à ses dogmes, à ses demandes contradictoires et je détestais toute la culpabilité et l'expérience négative que sa pratique m'imposait.

La religion avait, en fait, dès le début empoisonné le puits de mon existence et m'a fallu des années pour me débarrasser de son influence néfaste.

Aujourd'hui, si on me demande où j'en suis sur le plan spirituel, je me défini non pas comme un agnostique ou un athée, mais plutôt en tant qu'Humaniste. Cette philosophie de vie inclus la raison, l'éthique, la justice sociale, et le naturalisme philosophique tout en rejetant les dogmes religieux, le surnaturel, la pseudoscience et la superstition comme bases de morale et de prise de décision.

En d'autres termes, je crois que je peux être éthique et moral sans avoir recours à la religion ou croire en de quelconques divinités. D'où je viens, je trouve cela très libérateur, et cela m'aide à voir le monde d'une manière éclairée tout en trouvant ma place au sein de la nature et de la communauté humaine.

mardi, octobre 25, 2016

Nous devenons la somme de nos expériences

Trop souvent, nous tombons dans le piège de la nostalgie et « du bon vieux temps » en oubliant tous les mauvais moments qu'il a fallu affronter en cours de route ; pourtant, les expériences bonnes et mauvaises que nous avons pu avoir sont les briques qui ont nous construits et qui ont fait ce que nous sommes aujourd'hui.

C'est cette somme de moments merveilleux et d'adversités pénibles qui nous ont formés et que nous devons accepter, car nous sommes devenus qui nous sommes grâce à eux. Si une chose est certaine, c'est que nous devrions pleinement nous apprécier.

Si ce n'est pas tout à fait le cas, il est encore temps de mettre à profit le temps qui nous reste pour ajuster le tir et ajouter d'avantage de « bon » dans la colonne positive de notre bilan personnel. Au final, il n'y a pas plus de « bon vieux temps » que de « mauvais souvenirs ».

Comme un puzzle, ces éléments s'imbriquent harmonieusement et contribuent à créer la mosaïque de nos vies en nous faisant apprécier chaque instant depuis notre naissance.

lundi, octobre 24, 2016

Pinturault donne le ton pour la saison

J'ai regardé quelques manches de la première course de la saison de ski à Sölden, en Autriche et peut dire que la bagarre est en train de se déplacer en faveur des jeunes skieurs qui montent, ainsi que des cadors (Hirscher et Pinturault) qui dominent en prenant beaucoup de risques et en se retrouvant à la limite du décrochage.

Il n'y a pas beaucoup de place pour pousser d'avantage l'adhérence sur neiges injectées avant qu'un angle excessif vous mette en difficulté. Le retour de Ligety aura été marquée par une course contrôlée qui n'aura pas suffi à le hisser sur le podium. Sera-t-il capable de briller à nouveau ? Telle est la question du jour qui s’assortit d'une réponse incertaine ...

dimanche, octobre 23, 2016

Savez-vous ce qu'est un « shotski » ?

Hier, Wasatch Brewery, notre brasserie locale célébrait son 30e anniversaire à Park City. Pour marquer le coup, le brasseur avait organisé un concours de « shotski ».

Pour ceux qui ne connaissent pas ça, il s'agit de petits verres à bière collés sur la surface supérieure d'un ski, où les participants doivent incliner celui-ci et boire à l'unisson. L'origine de cette pratique est assez controversée ; certains affirment que ce sont les mineurs de Park City qui l'ont inventé, il y a 100 ans de cela, tandis que d'autres attribuent son origine à Ernest Hemingway et ses amis de Sun Valley. J'ai aussi entendu parler d'une origine autrichienne connue sous le nom de « schanppski ».

Des français prétendent même que cette pratique est une tradition alpine (ce dont je doute beaucoup, car je n'en avait jamais entendu parler jusqu'à ce que je m'installe en Amérique). En tout cas, la longueur du ski utilisé pour ce genre de libations a évolué assez rapidement; même un ski de descente long de 223 cm s'est très vite avéré trop limité.

Breckenridge, une station du Colorado est célébrée pour avoir contribué à cette élongation effrénée. En 2013, il y avait 192 personnes alignées sur une centaine de mètres dans la rue principale qui avaient simultanément fait pivoter 64 skis boulonnés ensemble et avaient ainsi établit un premier record du monde. Dans les années qui ont suivi, c’étaient 881 buveurs qui amélioraient cette performance.

C'est justement ce qui a incité les propriétaires de Wasatch Beers à s'attaquer au record hier, quand ils ont alignés 1.191 personnes dans notre grande rue pour lever un ski long de près de 600 mètres avec plus de 1000 verres remplis de notre excellente bière locale. Santé à tous !

samedi, octobre 22, 2016

Le premier débat primaire français

Il y a quelques jours, nous avons regardé une rediffusion du débat centre-droite de la présidentielle française. Nous avons été frappés par la civilité des participants et leur bon sens par rapport au numéro de cirque auxquels nous ont soumis nos 17 clowns du parti républicain, y compris l'incontournable Trump.

Ce débat français fut une véritable bouffée d'air frais ! D’après ce que nous avons vu et entendu, et en se rappelant que nous sommes plutôt déconnectés de la culture française et des ses affaires courantes, nous avons préféré François Fillon, suivi par Alain Juppé, lui-même talonné par Bruno Lemaire.
Nous n'avons été impressionnés ni par Jean-François Copé, ni par Jean-Frédéric Poisson ; quand à Nicolas Sarkozy, il avait l'air « en panne ». Finalement, la pauvre Nathalie Kosciusko-Morizet n'avait pas grand chose à apporter au débat, sauf qu'elle était la seule femme à y participer.

Si, comme les sondages l'indiquent, Juppé sort gagnant, je pense que la France aura un bon candidat, avec juste un tout petit souci : Il est encore plus âgé que Clinton ou Trump !

vendredi, octobre 21, 2016

Trump et sa stratégie de violence verbale

Au cours de cette campagne présidentielle, Donald Trump aura largement utilisé l'aggression verbale en tant que principale munition pour se frayer un chemin vers la victoire.

Au début, ses seize adversaires primaires étaient tellement surpris de sa stratégie qu'ils ont étés pris de court et n’étaient pas suffisamment intelligent pour réagir efficacement et disqualifier l'intimidateur.

Hillary Clinton a vu venir le danger ; elle s'y est parfaitement préparée et a su neutraliser ses effets, à la fois sur elle et sur sa campagne. 
Jurer, crier, insulter, menacer, ridiculiser, humilier et critiquer (les moyens essentiellement mis en œuvre par Trump sur ses adversaires) peuvent être tout autant néfastes que les coups, selon un rapport publié dans le numéro d'Avril 2007 du « Harvard Mental Health Letter. »

Dans cette étude, les chercheurs ont constaté que la violence verbale avait autant d'effet que la violence physique. Celle-ci peut exacerber la dépression, la colère et d'autres troubles mentaux tout aussi graves.

Il est quand même étrange que les médias aient oublié de saisir le comportement de Trump sous cet angle spécifique.

jeudi, octobre 20, 2016

L'ultime (?) tentative de Trump

La nuit dernière, lors du dernier débat présidentiel, M. Trump avait l'air d'avoir mal digéré du sushi frelaté provenant d'un « food-truck » qui traînait sur le Strip de Las Vegas.
Bien sûr, les débats ne sont pas la tasse de thé d'un égocentrique, parce qu'ils exigent un besoin implicite d’échange équilibrés.

Comme à l’accoutumée, il était méchant et incohérent, et l'est devenu d'autant plus que la soirée avançait; c'est là qu'il a du avoir recours à sa stratégie d'insulte et de violence verbale habituelles à l'envers de son adversaire.

Je ne vais même pas mentionner le fait qu'il n'est désormais pas sûr d'accepter le résultat de l'élection, ce qui est un tout autre sujet qui démontre clairement que perdre est hors de question pour un « gagneur » comme lui.

Résultat:il était si négatif et si mauvais qu'Hillary avait l'air sure d'elle, était cohérente, intelligente et présidentielle. Plus il ouvrait sa grande g.... , mieux elle abondait dans le bons sens. C’était donc bien ça, du sushi avarié ...

mercredi, octobre 19, 2016

Les « baby-boomers » tirent leur révérence

En tant que « baby-boomer » ou bébé de l’après-guerre, j'ai toujours pensé que ma génération était la meilleure et toujours cru que nous ne pouvions rien faire de mal.

Nous étions l'essence même du changement, de la révolution sociale et allions rester un symbole d'avenir jusqu'à ce que la mort nous raye de la carte. Cette catégorie inclus tous ceux d'entre nous nés entre 1946 et 1964, ce qui veut dire tous les gens âgés entre 52 et 70 ans.

Notre génération a été fameuse pour rejeter ou redéfinir les valeurs traditionnelles. En Europe et en Amérique du Nord, nous avons eu beaucoup de chance, car nous avons grandi pendant dans une époque d’expansion économique, caractérisée par des subventions gouvernementales en tous genre, un bon système d'éducation, du plein emploi et un bon niveau de vie.

En tant que groupe, les baby-boomers comme moi ont souvent pensé qu'ils étaient les plus beaux, les plus intelligents, les mieux en forme et que le monde continuerait à s'améliorer avec nous et avec le temps. En bref, nous pensions être une génération unique, talentueuse et supérieure à toutes celles qui nous avaient précédées ...

D'un autre côté, nous sommes souvent accusés d'avoir stimulé cette consommation excessive qui caractérise le monde occidental d'aujourd'hui avec sa gigantesque empreinte carbonique.

Aujourd'hui, les porte-étendards de notre génération qui se trouvent être Hillary Clinton et Donald Trump, nous offrent une excellente occasion de nous regarder dans le miroir, d'observer la caricature que nous sommes devenus, de regarder aussi en arrière et de nous demander comment nous avons pu nous égarer en chemin.

Dieu merci, la génération des enfants du millénaire arrive pour nous éclipser !

mardi, octobre 18, 2016

Quand le vendeur s'impose

Il y a quelques jours, je reçois ce coup de fil de l'assistante de mon assureur, me demandant de venir à leur bureau pour « passer en revue » mes polices d'assurance.

Je lui ai répondu que je n'avais aucune intention de passer les voir, compte tenu du fait qu'après avoir vécu 31 ans à Park City, et avoir été client depuis 40 ans chez cette même compagnie, je n'avais jamais, jamais, jamais rencontré mon agent en personne.

J'avais connu son prédécesseur, très brièvement, quand nous étions arrivés en ville, juste avant son décès, c'est tout. C'est ainsi que ma réaction suivante fut de demander si mon agent existait bien ? J'ai alors proposé que plutôt de me rendre à son bureau, ce serait merveilleux s'IL pouvait me rendre visite à la maison, juste pour voir à quoi JE ressemblais.

À mon étonnement, l'agent d'assurance m'a prit au mot et s'est présenté chez moi le lendemain. Ce brave mormon était extrêmement aimable, juste assez flatteur et s'est comporté en excellent vendeur capable de se métamorphoser de l'homme indifférent qui etait l'impression qu'il me donnait, en quelqu'un capable de m'expliquer et de m’intéresser dans l'un de ses produits auquel je n'avais pas souscrit.

Je dois dire que je me fait toujours avoir par les vendeurs hors-pair et nous verrons dans quelques jours s'il est capable de conclure en me faire passer de cynique à acheteur !

lundi, octobre 17, 2016

L'Empire Vail

Dans le dernier numéro de « Skiing History Magazine » se trouve un excellent article écrit par Seth Masia, qui apporte un éclairage impressionnant sur l'achat récent de Whistler / Blackcomb par Vail Resorts.

Cette nouvelle qui a suivi l'achat de Park City, ici en Utah, et Perisher Valley, en Australie, a fait bondir l'ensemble de l'entreprise au deuxième rang mondial en matière de superficie et au tout premier rang en matière de revenus.

Les trois-quarts de Whistler a été acheté pour 965 millions d'euros (le reste étant toujours détenu par Nippon Cable), ce qui en fait le prix le plus haut, jamais payé pour une station de ski. Il est également bon de savoir que Whistler est la seule station de montagne en Amérique du Nord qui soit rentable tout l'été et qui est extrêmement facile d'accès depuis toutes les grandes métropoles asiatiques.

L'expansion de Vail avait commencé en 1980 avec l'addition de Beaver Creek et aujourd'hui, la société contrôle 13 stations, couvrant environ 18.000 ha dans trois pays: les États-Unis, le Canada et l'Australie.

En termes de superficie, ces stations arrivent juste après la Compagnie des Alpes, qui gère 11 stations de ski en France sur plus de 50.000 ha. Aujourd'hui, Vail Resorts est sur le point d'annoncer plus de 1.45 milliard d'euros de chiffre d'affaires pour la prochaine saison de ski, avec plus de 10,6 millions de journées-skieurs.

Cela représente autour de 15% de l'ensemble des journées-skieurs d'Amérique du Nord. Le revenu est impressionnant ; il est deux fois plus élevé que celui de la Compagnie des Alpes (695,6 millions d'euros) pour 13,6 millions de journées-skieurs.

Certes, le géant européen ne perçoit que les recettes des remontées mécaniques, tandis que Vail Resorts peut compter sur ses services de restauration, de logement, ses écoles de ski ainsi que ses points de vente au détail et de location.

Là où Vail a été plus fort que ses concurrents, c'est en poussant le prix des forfaits journaliers vendus au guichet pour rendre son forfait saison universel parfaitement incontournable. Quand un forfait journalier coûte 160 euros, il est facile, à la place, de vendre aux skieurs la carte saison pour 735 euros.

En 2015-2016, Vail a vendu 500.000 forfaits saison pouvant être utilisés dans chacune de ses stations ; cela représente 40% de tous les abonnements saison vendus en Amérique du Nord.
Ces ventes de forfaits saisonniers représentent également 40% du chiffre d'affaire « remontées mécaniques » de la société, et 15% du chiffre d'affaires global !

L'idée est toute simple : contrôler la part de marché et garder tous les détenteurs du forfait « Epic » dans son réseau de stations, forçant ainsi la concurrence à se démener pour faire des alliances ça et là afin de tenter de contrôler le raz de marée ...

dimanche, octobre 16, 2016

Garder le contact contre vents et marées ...

Sans me jeter des fleurs, je pense que je suis un excellent communicateur et que 95% de mes amis ou membres de ma famille sont tout simplement nuls. Les raisons pour ce silence-radio sont nombreuses.

D'abord, je garde un profil assez bas, je ne suis pas de toutes les fêtes et je ne suis plus non plus impliqué dans ma profession au jour le jour.

Ensuite, je vis loin de ma famille et des mes amis d'il y a 40 ans. Tout cela crée des conditions idéales pour qu'on m'oublie complètement ; si je ne me débattais pas comme un beau diable pour qu'on se souvienne un peu de moi, que ce soit au téléphone, par émail ou encore grâce aux réseaux sociaux comme Facebook je disparaîtrais du radar.

N'est-ce pas un paradoxe incroyable que d’être ignoré ainsi alors que nos moyens de communication n'ont jamais été aussi rapides, omniprésents et abordables ! Pendant des années, je l'ai fait d'innombrables efforts pour tendre la main à mes anciens amis et à ma famille sans obtenir pratiquement rien en retour.

Bien sûr, je ne fais pas cela pour qu'on me renvoie systématiquement l'ascenseur, mais de temps en temps, je serai ravi si je n’était pas le seul participant. Cela dit, je suis bien conscient que la plupart des gens sont tellement absorbés par leur vie quotidienne qu'ils leurs faudrait au moins 36 heures dans une journée.

Il est vrai aussi que beaucoup de mes contemporains ralentissent tellement qu'ils deviennent paralysés mentalement pour semble-t-il s'habituer à la démence qui ne va pas tarder de les rattraper. Bon, disons que nous n'avons tous pas assez de temps ; pour me consoler je me dis que ma situation est loin d'être unique et que je dois m'y habituer.

Quant à vous, où en sont vos lignes de communication?

samedi, octobre 15, 2016

Le champion, le chasseur et ses fans

Luc Alphand est un ancien champion de ski alpin français; il était spécialisé dans les épreuves de vitesse comme la descente et le super G et a continué avec beaucoup de succès sa carrière sportive dans l'automobile pour devenir un grand pilote.

Les français l'adorent à cause de son talent et de sa personnalité enjouée ; c'est pourquoi il a réussi à attirer de nombreux sponsors qui lui ont permit de s'enrichir considérablement. Comme nous le savons tous, devenir célèbre n'est pas sans avoir un impact sur la vie privé et la liberté d'un individu ; d'abord, cela crée certaines obligations avec, entre autres, le besoin d’être « politiquement correct » qui rend délicat certaines prises de positions ou actions radicales qui pourraient déplaire à une importante partie des fans.

Bien sûr, il y a des actions d'assez haut niveau comme des initiatives caritatives, des positions environnementales progressives qui peuvent être considérées nobles et digne d'intérêt, mais soutenir des tyrans (comme Killy l'a fait avec Poutine), s'engager dans des causes controversées ou des activités qui suscitent le doute devraient être évité. Si, en tout cas, de telles actions sont engagées, le public ne devrait surtout rien savoir.

Maintenant, passons aux faits reprochés à notre champion : M. Alphand se rend à la chasse dans la région du Kamtchatka, en Russie, accompagné d'une organisation spécialisée (Ovini Expéditions) pour y tuer des ours, des mouflons et d'autres animaux sauvages. Ce faisant, notre héro ne trouve rien de mieux que d'afficher ses photos et ses trophées sur Facebook.

Je ne suis pas chasseur, je ne suis pas contre la chasse et je mange un peu de viande occasionnellement, mais je dois dire que j'ai peu de respect pour quelqu'un qui a besoin d'aller au bout du continent, de dépenser un tas d'argent, juste pour le plaisir d'aller tirer du gibier dans un endroit sans foi ni loi.

Cela me semble un peu dégénéré, tout comme la chasse au lion en Afrique. Bien sûr, ce genre de promotion personnelle irréfléchie ne devrait surprendre personne en cet âge de « selfies » et autres plaisirs narcissiques. Cela dit, Luc Alphand aurait du faire preuve d'un peu plus d'intelligence et de maîtrise de son propre ego en évitant de se mettre sous le feu des projecteurs.

Maintenant, il est sûrement perturbé après avoir déçu la moitié de ses supporters et doit se sentir extrêmement mal à l'aise et totalement impuissant pour remettre le dentifrice dans le tube ...

vendredi, octobre 14, 2016

Ce qu'on apprend avec Google ...

Aujourd'hui, alors que je rêvassais, j'ai pensé à Dennis Harrington un de mes anciens collègues de chez Look, entre 1979 et 1981.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de ses nouvelles et n'ayant pas suffisamment d'information pour le contacter, je l'ai « googlé » et suis atterri tout à fait au hasard sur son avis de décès. C'est avec un choc que j'ai appris qu'il était décédé depuis environ 3 ans à l'âge de 70 ans.

Dennis avait été recruté alors qu'il travaillait pour les skis Olin et était passé d'un environnement des plus corporatifs qui soit à une petite entreprise, en mal de trésorerie et pas bien organisée. On l'avait mit au même niveau hiérarchique que moi (je m'occupait de la direction générale et du marketing alors qu'il était responsable des ventes) et l’idée des dirigeants de Look était de voir lequel de nous  prendrait le dessus.

Tous les jours, Dennis devait faire un long trajet depuis le Connecticut où il habitait, ce qui n'arrangeait pas sa vie de famille. De plus, son expérience était d'avantage dans la publicité (une de mes attributions) que dans les ventes. À cause de cela, il avait eu du mal à mettre sur pied une force de vente efficace et ne comprenait pas très bien le réseau de détaillants.

Il devait durer un peu moins de deux ans dans son poste ; après cela, il est resté dans le secteur du sport en qualité de représentant. Avec lui, j' avais appris une autre définition du mot « albatros » qu'il utilisait à tout bout de champ et qui signifiait en anglais : « quelque chose qui préoccupe constamment ou quelque chose qui entrave énormément tout progrès »
La photo qui illustre ce blog me rappelle les Beatles ; sur les quatre gars, deux seuls survivent aujourd'hui. Steve Doe et moi ...

jeudi, octobre 13, 2016

Bravo, Bob !

J'ai toujours adoré Bob Dylan ; depuis que j’étais encore adolescent en France et ne pouvait pas tout à fait comprendre ce qu'il chantait, mais reconnaissant déjà qu'il avait quelque chose d'important à raconter. Je ne l'ai vu qu'une seule fois sur scène, à Park City, vers la fin des années 80.

Pour la petite histoire, j'ignorais totalement que Dylan jouait à Park City ce soir-là, mais deux jours plus tôt, je me trouvais assis à côté de sa mère, Mme Zimmerman, dans un vol entre Minneapolis et Denver. Elle m'avait alors dit qu'elle allait voir son fils jouer à Colorado Springs et que la nuit suivante, il serait en Utah !

Ce matin, j'étais agréablement surpris et ravi d'apprendre qu'on lui avait attribué le prix Nobel. Ses chansons m'ont toujours touché et, ce qui est beaucoup plus important, elles ont touché le monde entier, qu'il s'agisse de gens comme vous et moi ou les intellectuels et autres poètes. C'est bon de voir que l'académie suédoise n'est pas un monolithe rigide qui ne peut voir la littérature que sous forme écrite.

mercredi, octobre 12, 2016

Ceux qui soutiennent Trump ...

Soutenir une cause ou un individu s'accompagne toujours d'une forte conviction, alimentée soit par des faits et des observations rigoureux, ou par une croyance absolue des directives reçues.

Tout comme un Bernard Tapie, Donald Trump n'a pas son pareil pour présenter des concepts prédigérée et des idées qui ne sont généralement pas soutenues par des preuves tangibles. Il a de la chance d’être très intelligent et assez habile pour réduire sa philosophie en concepts brefs, simples, choquants, imagés et très compréhensibles qu'il délivre à la perfection.

Bien sûr, pour que tout cela marche parfaitement bien, il faut une audience dépourvue de sens critique, pas trop éduquée ou pas trop maligne, et qui ait aussi une admiration sans bornes pour son leader.

Généralement, tous ces gens ont été parfaitement apprêtés par une profonde foi religieuse introduite pas un lavage de cerveau précoce et complet et ne remettent jamais en question tout dogme quel qu'il soit.

Ceci est à mon avis pourquoi Trump a été en mesure de récolter près de 40% des intentions de vote et que cela brosse un tableau plutôt sombre de l'Amérique et de son électorat d’extrême droite, hyper-religieux.

C'est ainsi que quoi qu'il advienne, cette tranche de la population est trop radicalisée pour changer d’idée et sautera avec son chef le précipice ou prendre les armes s'il leur demande, au cas où rien ne se passe comme prévu ...

mardi, octobre 11, 2016

Les États-Unis d'Hypocrisie

Comme à l’accoutumée, cette saison électorale est une bonne occasion de nous rappeler que si notre beau pays regorge d'esprit d'entreprise ou d'innovation, nous sommes également largement en tête en matière d'hypocrisie.

Regardez simplement comme chaque américain cherche légalement à « éviter » de payer trop d’impôts comme un excellent exemple d'essayer de nous défiler quand il s'agit de participer équitablement aux programmes destinés pour le bien de la société.

Ensuite, il y a notre position vis-à-vis de la charité. Si celle-ci ne représentait pas une déduction fiscale, vous verriez la philanthropie américaine plonger au fin fond de l'abysse !

Comme de bien entendu, il y a toujours le racisme qui ne devrait plus exister ; au cours de ces 8 dernières années, Obama a été bloqué de tous les cotés par un congrès qui ne pouvait pas sentir la couleur de sa peau et nos flics ont continué leur méthode de « tirer pour tuer » quand il s'agissait de gens colorés, manque de pot, cette fois les gens ont eu le bon sens de filmer tout ça sur leur portables.

Et la démocratie, comme nous nous targuons d’être au centre de sa renaissance moderne ? Pas de problème, dans notre société, on ne peut plus commerciale, il n'y a qu'à « payer pour jouer » et il n'y a jamais eu autant d'argent mêlé à la politique pour étouffer la voix du peuple.

Bien sûr, n'oublions pas la religion, qui vient s'imposer jusque sur nos billets de banque avec son incontournable "In God We Trust" (en passant, je me suis toujours demandé pourquoi le gouvernement américain n'a pas demandé à Visa ou American Express d'imprimer ce slogan religieux sur leur cartes de crédit ?)

Je ne vais même pas évoquer la politique, les contradictions constantes proférées par nos candidats à la présidence; j'ai déjà beaucoup trop couvert ce sujet.

Enfin, il y a la « liberté » qui souvent à eu le mérite d'être une valeur très élastique du temps où la CIA appuyait le Shah d'Iran ou virait Allende en l'échangeant pour Pinochet. Il y a aussi notre record en matière de population carcérale dans le monde civilisé ...

Si l'hypocrisie était un sport olympique, nous battrions tous le monde à plat de couture ! Maintenant, dites-moi, si vous n'êtes pas américain, comment se porte l'hypocrisie dans votre propre pays?

lundi, octobre 10, 2016

Adolf Trump

Trump est en train de nous démontrer que l'intimidation, les insultes, les interruptions et les débordements en tous genres sont les outils de choix pour écraser les membres d'une société polie qui n'utilise pas les mêmes règles.

Pour utiliser un qualificatif à la mode, c'est un « disruptor » en anglais, un perturbateur en français. Cela dit, quel exemple dégoûtant pour nos jeunesse !

Les intimidateurs de son calibre germent habituellement pendant l'adolescence et continuent ainsi jusqu'à la trentaine pour certains. Avec Donald, on couvre la gamme complète jusqu'au grade de septuagénaire.

C'est ainsi qu'il a déjà écrasé ses 16 adversaires de la primaire et il semble encore croire que sa méthode marchera tout aussi bien pour détruire Hillary Clinton.

Il est temps d'appeler un chat, un chat : Ce type est un intimidateur déchaîné, une sale grande gueule, un mal-apprit, bref quelqu'un qui devrait vivre seul, sur une île déserte ou, dieu nous protège, prendre en main une république bananière et émuler les tirants les plus odieux qui ont jalonné l'histoire.

dimanche, octobre 09, 2016

Vieux, avide et amer

La description ci-dessus résume assez bien ce qu'est le personnage de Donald Trump et se situe assez loin de l'image de « gagneur » qu'il aimerait projeter. En réalité, la philosophie qu'il pratique c'est plutôt du genre « gagnant-perdant » mais sûrement pas « gagnant-gagnant ».
Comme nous sommes presque du même âge, je peux très bien me mettre à place d'un point de vue gériatrique, mais je n'arrive quand même pas à comprendre son ambition sans fond et son visage grimaçant d'irritation ou de colère.

Moi, je fais ce que je peux pour apprécier et profiter de la vie au quotidien et suis pleinement satisfait de tout ce qu'elle m'apporte. Je suis rempli d'espoir et d'attentes positives. Si cela n'est pas ce que veulent la plupart des gens, tant pis car pour moi c'est bien suffisant et j'en suis parfaitement satisfait.

samedi, octobre 08, 2016

Grande gueule, ça ne dure pas ...

Intimider les gens à coup de gueule ne dure pas éternellement. Tout comme le sushi, l'intimidation souffre assez mal les périodes d'exposition prolongées à l'air libre, et le problème de Trump est que le cycle électoral américain est beaucoup trop long pour sa grande gueule.

orsque Donald Trump a tiré sa révérence lors de l'élection présidentielle de 2012, il en avait assez apprit pour se préparer au « Deuxième Round » de 2016, mais il a malheureusement sous-estimé que la course serait un véritable marathon, pas juste une demi-course.

Si toute la campagne, primaire comprise, n'avait duré que huit mois, il aurait pu gagner la présidence, mais la réalité est qu'un seule stratégie de coups de gueule et d'intimidation est comme une fusée d'appoint en balistique, ses effets ne durent pas longtemps avant que tous les étages retombent.

La consolation est que la classe politique qui a soutenu Donald de façon aussi surprenante aura apprit une inoubliable leçon ...

vendredi, octobre 07, 2016

La grande virée en Tesla …

Récemment, nous avons pris la route entre Park City et Banff, au Canada, au cours duquel notre itinéraire était improvisé au quotidien, et me je suis récemment demandé comment cette virée au coup par coup aurait été possible si nous avions conduit une auto électrique Tesla au lieu de notre voiture à essence.
Je présume que le simple fait de trouver des stations équipées pour recharger notre auto aurait largement défini notre parcours ainsi que nos étapes et nous aurions sans doute eu droit à un paysage très différent si nous avions été au volant d'une voiture tout-électrique.

D'abord, les stations Supercharger Tesla sont rares entre l'Utah, l'Idaho et le Montana et il n'y en avait qu'une seule près de Banff, en Alberta. Bien sûr, il y a un assez grand nombre de stations de recharge « ordinaire », mais cela prends un sacré bout de temps pour « remplir » les batteries et il faut être particulièrement conscient de sa vitesse maximale sur autoroute, de la météo, pour ne pas mentionner l'utilisation du chauffage si la température extérieure l'exige.

Alors que le modèle Tesla S est sensé offrir une autonomie de 320 km, il faut quand même 40 minutes pour la recharger à fond dans une station « Supercharger Tesla », et 7 heures pour faire la même chose à l'intérieur de votre garage si vous avez une prise de 400V. S'il vous faut compter sur une station de charge publique quand vous voyagez, comptez sur un taux de 35 km d'autonomie à heure.

Quand on réfléchit bien, recharger une Tesla n'est pas encore trop commode ou sans souci ; Je vais donc attendre un peu plus avant de m'en acheter une ...

jeudi, octobre 06, 2016

Caractéristiques d'une station de montagne sophistiquée

Récemment, alors que nous visitions le nord des montagnes rocheuses, je remarquai plusieurs éléments qui semblent toujours faire défaut dans une station de montagne prospère : le magasin de pièces détachées automobiles (les gens sont assez riches pour amener leur voiture au garage), les échoppes de coiffeurs messieurs (ces endroits s’appellent salons de beauté) et les établissements funéraires (personne ne meurt au paradis !)
Ai-je oublié quelque chose d'autre ?

mercredi, octobre 05, 2016

La bimbo, le vendeur et le croque-mort

C'etait la nuit dernière le tour des candidats à la vice-présidente de nous montrer tous leurs talents et d'essayer d'influencer les électeurs encore indécis.

Le modérateur était une speakerine de CBS, belle et jeune, qui pouvait à peine lire ses questions aux deux candidats et qui, de plus, était absolument incapable de les empêcher de s'interrompre mutuellement ou de rester dans les limites de leur temps imparti, sans oublier de leur rappeler de ne pas devier des questions auxquelles ils étaient censés répondre .
Un peu comme je m'y attendais, Tim Kaine était le marchand de tapis typique qui n’arrêtait pas d’interrompre et de bien décrire ce qu’était Trump tout en offrant un argument tout à fait compréhensible.

Quand au Républicain Mike Pence avait l'air sévère, rigide, ne se gênait pas pour déborder sur son temps de réponse et dont l'attitude me rappelait celle d'un croque-mort.

Bon, si je devais avoir une bière avec l'un des trois, je choisirais Kaine sans aucune hésitation!

mardi, octobre 04, 2016

Réponse aux e-mails tendancieux ...

Souvent, nous recevons des e-mails tendancieux qui, sous le couvert du bon sens, se permettent de dire des choses assez détestables (voir traduction du texte ci-contre). Nous pouvons soit, les ignorer ou comme cela m'est arrivé ce matin, y répondre en mettant les points sur les i :

« Je suis désolé pour celui qui a écrit ce document ainsi que pour tous ceux qui s'y reconnaissent. Je prends cela comme un aveu que, pour certains, le changement est insupportable et que tout allait bien mieux autrefois. 

Ce refus de changer peut-être une des raisons derrière la disparition de l'homme de Neandertal il y a environ 30 mille ans ; moi, ce qui m’intéresse, sont ceux qui transforment nos vies en sautant dans le train du changement. 

Des gens comme Bill Gates, Steve Jobs et aujourd'hui, Elon Musk ou Mark Zuckerberg. La plupart d'entre nous qui ont travaillé dans la vente [comme celui qui m'a envoyé le message] peuvent s'identifier avec ceux qui cherchent à aller plus loin, à faire progresser nos vie, même si cela veut dire parfois qu'il y aura des échecs, qu'il va falloir se relever et repartir de plus belle. 

Je ne serais d'ailleurs pas surpris si l'auteur de ce texte ne se trouvait pas aux alentours de Woodstock en août 1969 et s'est depuis laissée allé en se trouvant aujourd'hui prêt à tomber pour les Donald Trumps du monde qui proposent de nous ramener vers les années 50. 

Cela n'est pas du tout mon truc ; je suis encore trop curieux, tellement investis dans la vie que je n'ai qu'un désir, celui de continuer d'aller de l'avant ! »

lundi, octobre 03, 2016

Les périls du charisme

Hier soir, nous avons regardé « Holy Hell » un documentaire présenté au festival de Sundance en 2016 qui couvrait la vie réelle d'un gourou de culte et de ses adeptes entre 1985 et 2007.

Le thème en était la puissance destructive de la croyance religieuse ou spirituelle, du charisme magnétique d'un leader et surtout, de l'attachement tenace de ses adeptes aux « vérités » qu'on avait pu leur inculquer, en dépit de la rigueur de l'épreuve vécue.

Cela m'a fait rappelé que les religions organisées, les convictions politiques et les mouvements de toutes sortes ne sont pas tellement différents de ces cultes destructeurs, et quand les adeptes ont été parfaitement endoctrinés sur une idée des plus bizarres, il est très difficile de croire qu'il puisse faire demi-tour.

Je pense aux nazis, aux vieux communistes de l'ex-URSS, aux évangélistes sous toutes leurs formes, aux adeptes de Trump ou à des ex-catholiques comme moi. Se libérer de telles convictions semble toujours très difficile, voire totalement impossible.

Jusqu'à présent, je pensais que la religion ou toute autre forme de contamination mentale n'était que l’équivalent d'un « poison », c'est aussi celui d'une « prison ».

dimanche, octobre 02, 2016

Malin le Donald, il paye pas d’impôts !

C'est en tout cas ce que notre Intimidateur-en-Chef a eu le culot de répondre à Hillary au cours de leur premier débat quand elle a insinué que notre grande gueule nationale pourrait bien ne pas avoir payé un seul impôt.
Étant donné que ce soupçon est en train de confirmer, ce qui rend Donald si malin fait des autres 320 millions d’américains une bande de dupes, y compris tous les imbéciles qui le soutiennent.

Pas étonnant alors qu'avec zéro effort de la part Trump et de ses acolytes hyper-riches, nos aéroports ne sont plus à la hauteur de ses goûts de snob et que, toujours selon lui, les États-Unis sont en plein déclin.

Je pense qu'il est temps de délivrer à Trump son visa de sortie pour qu'il aille finir ses jours en compagnie de Poutine au Kremlin. C'est là où il devrait enfin se sentir bien.

samedi, octobre 01, 2016

Voyage à l'improviste

Début Septembre, avant l'équinoxe d'automne, nous avons décidé de sauter dans notre auto et nous diriger vers le nord pendant que la lumière était encore bonne, le temps plaisant et les touristes parti – ce qui n’était pas tout à fait le cas ...

Nous n'avions aucun itinéraire en tête. L’idée était de nous diriger vers le nord, jusqu'au Canada. Notre périple s'est développé au jour le jour. Chaque soir, nous décidions où le lendemain nous emmènerait, nous avons fait nos réservation pour cette nuit-là, nous sommes mis au volant et avons fait de notre mieux pour absorber le paysage qui défilait devant nos yeux.

C’était juste comme en ski ou à vélo, l'instant présent capturait toute notre attention et le reste était oublié ; qui nous étions, ce que nous faisions et tout nos soucis du moment. Nous avons traversé des paysages spectaculaires, rencontré des gens intéressants, fait des expériences mémorables et surtout jamais vu le temps passer ni les kilomètres défiler.

Vivement le prochain voyage !