La semaine dernière, je me suis offert 5 tonnes de galets, calibrés entre 5 et 12 centimètres, pour jouer les paysagiste et réparer un certain nombres d'endroits autour de la maison que le professionnel que j'avais embauché pour faire le travail, deux ans auparavant, avait un peu bâclé les choses.
C'est donc ainsi que la semaine dernière, un gros camion de terrassement est venu vider sa benne à côté de l’entrée de mon garage. Depuis, je n'ai fait que manipuler des pierres du matin jusqu'au soir.
À ce stade, je dois avoir utilisé la moitié de la pile et ma femme reste confiante que nous allons pouvoir nous servir de tous ces mignons petits cailloux. Je suis d'accord avec son évaluation, mais remets un peu en question la sagesse de mon achat ainsi que l'ampleur de la tâche, par rapport à mon corps de sexagénaire. Il est un fait que j'adore faire ce travail et reste confiant que je vais voir la pile baisser et éventuellement disparaître.
Bon, c'est un travail qui n'est pas très intellectuel. Il demande juste un tout petit peu de patience, un certain doigté pour bien imbriquer les galets (on ne peut pas se contenter de vider le seau ; il faut bien s'assurer que tous ces petits cailloux sont parfaitement mis en place) ; de plus le travail réclame une endurance de bœuf pour pousser la brouette ou porter ces lourds seaux de pierre.
La nuit je dors parfaitement bien !
jeudi, juin 30, 2016
mercredi, juin 29, 2016
Faites attention aux vœux que vous faites ...
Maintenant que Brexit est une affaire réglée, il semblerait que la majorité des Britanniques sont déjà rongés de remords. Eh bien, s'il y a quelque chose d'impossible à réaliser, c'est de ménager parfaitement la chèvre et le choux, et c'est bien la leçon profonde que nous aura enseigné le récent référendum au Royaume Unis.
En fait, leurs dirigeants n'ont jamais pu se résigner à devenir des participants à part entière au sein l'Union européenne et ceci a continuellement envoyé un message très clair à leurs constituants tout en dressant le reste de l'Europe contre eux. Sans engagement, rien ne semble solide et rien ne dure ...
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mardi, juin 28, 2016
Chaussure de ski pour dames ...
Il y a quelques jours, alors que je quittais le parking souterrain de Park City, mon regard s'est posé sur un autocollant que j'avais créé il y a environ 33 ans. J'en avais complètement oublié l'existence et il constituait - je suppose – une preuve tangible et positive que j'avais travaillé pour les chaussures de ski Lange au cours de mon existence.
À cette époque, les chaussures Lange avaient un chaussant très étroit combiné avec un chausson aussi mince que du carton qui contenait ce produit quasi-magique appelé « flow » et qui devait se conformer aux contours du pied. Ces chaussures étaient particulièrement inconfortables pour des skieurs dont l'avant pied était assez large, ce qui en fait était le cas de la grande majorité des skieuses.
Pour en revenir à 1983, un livre très à la mode aux États-Unis à cette époque s'intitulait « Les vrais mecs ne mangent pas de quiche » et comme nos ventes de chaussures pour femmes n’étaient pas au zénith, en raison de leur manque de confort, je décidai – en qualité de jeune commercial - de paraphraser le titre de ce best-seller et en même temps, injecter un peu de testostérone dans notre communication, vantant l'image des femmes agressives et fortes skieuses.
Cela a t-il fonctionné ? Comme un charme ! Je me suis vu passer de chef du marketing à vice-président des ventes et du marketing dans les 12 mois qui ont suivit et n'ai jamais, mais jamais regretté cette inspiration fabuleuse ...
À cette époque, les chaussures Lange avaient un chaussant très étroit combiné avec un chausson aussi mince que du carton qui contenait ce produit quasi-magique appelé « flow » et qui devait se conformer aux contours du pied. Ces chaussures étaient particulièrement inconfortables pour des skieurs dont l'avant pied était assez large, ce qui en fait était le cas de la grande majorité des skieuses.
Pour en revenir à 1983, un livre très à la mode aux États-Unis à cette époque s'intitulait « Les vrais mecs ne mangent pas de quiche » et comme nos ventes de chaussures pour femmes n’étaient pas au zénith, en raison de leur manque de confort, je décidai – en qualité de jeune commercial - de paraphraser le titre de ce best-seller et en même temps, injecter un peu de testostérone dans notre communication, vantant l'image des femmes agressives et fortes skieuses.
Cela a t-il fonctionné ? Comme un charme ! Je me suis vu passer de chef du marketing à vice-président des ventes et du marketing dans les 12 mois qui ont suivit et n'ai jamais, mais jamais regretté cette inspiration fabuleuse ...
lundi, juin 27, 2016
Qui devrait être le ou la vice-président(e) de Hillary?
Aujourd'hui, le New York Times nous a offert un défi pour le moins intéressant: « Si vous faisiez partie du cercle intime de Mme Clinton, expliquez en 150 mots ou moins, quelle personne Hillary devrait choisir pour Vice-président,? »
Intéressant, n'est ce pas ? Je vais participer au challenge et voici ce que sera ma réponse :
"Madame Clinton, votre seul choix solide est celui de Bernie Sanders et faut que fassiez tout pour le convaincre de devenir votre partenaire. Il vous complète parfaitement et apportera un souffle d'énergie fabuleux, qui non seulement garantira votre victoire, mais le fera de manière écrasante.
Choisir M. Sanders aura également une influence capitale sur la composition du Congrès et vous donnera le soutien dont vous avez besoin pour diriger le pays et mettre en œuvre votre agenda. Bernie vous apportera le vote des jeunes qui vous fait si cruellement défaut et garantira également que ses supporters ne changeront pas de camp en déplaçant leurs voix au profit de Trump, ou ne s'abstiendront pas.
L'âge de Bernie Sanders fera également en sorte que vous aurez l'air beaucoup plus jeune et sa présence va ajouter à la crédibilité et la confiance qui vous font cruellement défaut. Un ticket Hillary-Bernie sera tout simplement irrésistible! "
Intéressant, n'est ce pas ? Je vais participer au challenge et voici ce que sera ma réponse :
"Madame Clinton, votre seul choix solide est celui de Bernie Sanders et faut que fassiez tout pour le convaincre de devenir votre partenaire. Il vous complète parfaitement et apportera un souffle d'énergie fabuleux, qui non seulement garantira votre victoire, mais le fera de manière écrasante.
Choisir M. Sanders aura également une influence capitale sur la composition du Congrès et vous donnera le soutien dont vous avez besoin pour diriger le pays et mettre en œuvre votre agenda. Bernie vous apportera le vote des jeunes qui vous fait si cruellement défaut et garantira également que ses supporters ne changeront pas de camp en déplaçant leurs voix au profit de Trump, ou ne s'abstiendront pas.
L'âge de Bernie Sanders fera également en sorte que vous aurez l'air beaucoup plus jeune et sa présence va ajouter à la crédibilité et la confiance qui vous font cruellement défaut. Un ticket Hillary-Bernie sera tout simplement irrésistible! "
dimanche, juin 26, 2016
Les français au pilori ?
Hier soir, nous avons vu un très bon documentaire sur le « French Bashing », soit la relation amour-mépris qui règne entre Français, Américains et Britanniques.
Nous avons très bien apprécié ce film puisqu'il était à notre image depuis j'ai choisi de venir m'installer aux Etats-Unis quatre décennies plus tôt.
Mon cas aura été très simple mais infiniment exemplaire ; dès mon arrivée, j'ai adopté un profil bas, j'ai bien avalé ma fierté gauloise, j'ai effacé mes traits français les plus caricaturaux que je pouvais avoir et j'ai suivi le mouvement.
Les gens avec qui je travaillait et ceux qui sont rentrés en contact avec moi, m'ont généralement donné le bénéfice du doute une fois que je leur avais prouvé ma valeur, mais d'autres n'ont pas fait de quartier et m'ont tout simplement détesté comme je m'y attendais.
En plus, j'ai du subir un barrage constant de questions au sujet de mon accent, de mes opinions et de mes origines. Cela dit, ce que j'ai du faire pour réussir dans ma carrière aura été de travailler au moins deux fois plus et deux fois mieux que mes homologues américains.
Travailler juste autant ne m'aurait donné qu'une place médiocre dans l’échelle sociale à moins que cela suffise à garantir mon retour en France dans les plus brefs délais. En plus, il n'y avait pas que moi ; mon épouse, française elle aussi, en a aussi vu des vertes et des pas mures.
Ce que nous pouvons dire aujourd'hui c'est que pour arriver à se faire une place au soleil en Amérique, il est nécessaire de travailler très, très dur !
Nous avons très bien apprécié ce film puisqu'il était à notre image depuis j'ai choisi de venir m'installer aux Etats-Unis quatre décennies plus tôt.
Mon cas aura été très simple mais infiniment exemplaire ; dès mon arrivée, j'ai adopté un profil bas, j'ai bien avalé ma fierté gauloise, j'ai effacé mes traits français les plus caricaturaux que je pouvais avoir et j'ai suivi le mouvement.
Les gens avec qui je travaillait et ceux qui sont rentrés en contact avec moi, m'ont généralement donné le bénéfice du doute une fois que je leur avais prouvé ma valeur, mais d'autres n'ont pas fait de quartier et m'ont tout simplement détesté comme je m'y attendais.
En plus, j'ai du subir un barrage constant de questions au sujet de mon accent, de mes opinions et de mes origines. Cela dit, ce que j'ai du faire pour réussir dans ma carrière aura été de travailler au moins deux fois plus et deux fois mieux que mes homologues américains.
Travailler juste autant ne m'aurait donné qu'une place médiocre dans l’échelle sociale à moins que cela suffise à garantir mon retour en France dans les plus brefs délais. En plus, il n'y avait pas que moi ; mon épouse, française elle aussi, en a aussi vu des vertes et des pas mures.
Ce que nous pouvons dire aujourd'hui c'est que pour arriver à se faire une place au soleil en Amérique, il est nécessaire de travailler très, très dur !
samedi, juin 25, 2016
La station de ski la plus peuplée au monde
Il n'existe pas à ma connaissance de plus grande station de ski, du point de vue de sa population permanente, que Park City en Utah. La seule qui s'en approche serait Davos, en Suisse, avec 11.500 habitants, suivie de Whistler au Canada, à 10.000, avant Chamonix en France et Kitzbühel en Autriche avec chacune 8.500 habitants.
C'est vrai que communauté de Park City a des limites un peu floues, D'abord, il y a la ville originale de Park City où je vis, avec une population de 8.500 qui est au centre d'un développement phénoménal sur sa périphérie qui utilise l'adresse postale de Park City.
C'est simple, vous avez d'abord la petite ville d'origine de Park City avec ses 8.500 personnes et son code postal 84060, entourée par des grappes de quartiers qui se réclament aussi du nom de Park City en raison de sa notoriété et aussi pour stimuler les valeurs immobilières. Son code postal 84098 est la seule différence.
Park City donne également son nom du district scolaire qui dessert l'ensemble de la communauté. Cette agglomération périphérique ajoute plus de 17.000 personnes à notre population et quand on fait les comptes, on arrive a 26.000 personnes qui habitent Park City !
Ensemble, nous faisons partie du comté de Summit en Utah. La population de Park City représente les deux tiers de l'ensemble du comté dont le nombre d'habitant se monte à 40.000. Notre comté est relativement peu peuplée quand je compare ses 4.875 kilomètres carrés avec les 4.388 kilomètres carrés de ma Haute-Savoie natale est ses 800.000 habitants !
C'est vrai que communauté de Park City a des limites un peu floues, D'abord, il y a la ville originale de Park City où je vis, avec une population de 8.500 qui est au centre d'un développement phénoménal sur sa périphérie qui utilise l'adresse postale de Park City.
C'est simple, vous avez d'abord la petite ville d'origine de Park City avec ses 8.500 personnes et son code postal 84060, entourée par des grappes de quartiers qui se réclament aussi du nom de Park City en raison de sa notoriété et aussi pour stimuler les valeurs immobilières. Son code postal 84098 est la seule différence.
Park City donne également son nom du district scolaire qui dessert l'ensemble de la communauté. Cette agglomération périphérique ajoute plus de 17.000 personnes à notre population et quand on fait les comptes, on arrive a 26.000 personnes qui habitent Park City !
Ensemble, nous faisons partie du comté de Summit en Utah. La population de Park City représente les deux tiers de l'ensemble du comté dont le nombre d'habitant se monte à 40.000. Notre comté est relativement peu peuplée quand je compare ses 4.875 kilomètres carrés avec les 4.388 kilomètres carrés de ma Haute-Savoie natale est ses 800.000 habitants !
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vendredi, juin 24, 2016
Brexit: Surprenant, mais logique
D'abord une devinette: Quelle est la différence entre participation engagement? C'est comme les œufs au bacon ; le poulet était impliqué, mais le cochon était engagé. Tel en était la relation du Royaume-Uni au sein de la Communauté européenne: un certaine participation, mais certainement pas d'engagement.
Aucun engagement sur l'euro, pas plus vis à vis des devoir en tant que membre, un sentiment d'être un cas particulier, comme si le Royaume-Uni devait avoir droit à un traitement préférentiel et ce constant piétinement avec un pied dedans et un pied dehors.
Ce manque d'engagement était plus fort que l'adhésion assez mole des Britanniques dans la Communauté Européenne. Les électeurs auront été les premiers à voir au travers de cette relation hypocrite et le résultat a été le message sans ambiguïté qu'il ont adressé à leur gouvernement.
Brexit va-t-il tuer l'Union Européenne ? Pas du tout ; les britanniques étaient tout simplement devenus un partenaire trop difficile à vivre ; la vie continuera très bien sans eux. Un coté probablement positif est que leur sortie servira d'avertissement aux membres du parlement européen qu'il est temps de se mettre sérieusement au travail pour le bien de leur électorat s'il tiennent à conserver leurs postes privilégiés.
Le Royaume-Uni se tirera-t-il une épine du pied en sortant de l'Union ? Probablement pas, cela rendra la vie des sujets de sa majesté plus difficile et en particulier celle des "expatriés" qui profitaient à fond de la vie de château en Espagne, en France et en Italie, et utilisaient au maximum tous les avantages que leurs conféraient ces pays et pour qui ces largesses vont finalement s’arrêter !
Aucun engagement sur l'euro, pas plus vis à vis des devoir en tant que membre, un sentiment d'être un cas particulier, comme si le Royaume-Uni devait avoir droit à un traitement préférentiel et ce constant piétinement avec un pied dedans et un pied dehors.
Ce manque d'engagement était plus fort que l'adhésion assez mole des Britanniques dans la Communauté Européenne. Les électeurs auront été les premiers à voir au travers de cette relation hypocrite et le résultat a été le message sans ambiguïté qu'il ont adressé à leur gouvernement.
Brexit va-t-il tuer l'Union Européenne ? Pas du tout ; les britanniques étaient tout simplement devenus un partenaire trop difficile à vivre ; la vie continuera très bien sans eux. Un coté probablement positif est que leur sortie servira d'avertissement aux membres du parlement européen qu'il est temps de se mettre sérieusement au travail pour le bien de leur électorat s'il tiennent à conserver leurs postes privilégiés.
Le Royaume-Uni se tirera-t-il une épine du pied en sortant de l'Union ? Probablement pas, cela rendra la vie des sujets de sa majesté plus difficile et en particulier celle des "expatriés" qui profitaient à fond de la vie de château en Espagne, en France et en Italie, et utilisaient au maximum tous les avantages que leurs conféraient ces pays et pour qui ces largesses vont finalement s’arrêter !
jeudi, juin 23, 2016
« Live the Dream »
Cette expression américaine se traduit littéralement par « vivre le rêve » mais son vrai sens est un peu profond ; je vais vous l'expliquer.
Aujourd'hui, alors que nous étions en train de faire du vélo, un de nos amis nous a dépassés et j'ai bavardé quelques minutes avec lui tout en pédalant. Nous avons évoqué nos vie et tout ce qu'elle nous apportent en matière de plaisir quotidien, et nous sommes tombés d'accord que « we lived the dream ».
Cette expression est très utilisé aux États-Unis, mais souvent mal interprétée ou utilisé de façon sarcastique ; pour moi et pour beaucoup, elle signifie que nous vivons l'existence que la plupart des gens rêvent de vivre ou que nous vivons la vie dont nous avons toujours rêvé.
On pourrait traduire ça par « vivre une vie de rêve. » Cette expression me va parfaitement et s'applique bien à mon quotidien. Oui, je vis une vie de rêve !
Aujourd'hui, alors que nous étions en train de faire du vélo, un de nos amis nous a dépassés et j'ai bavardé quelques minutes avec lui tout en pédalant. Nous avons évoqué nos vie et tout ce qu'elle nous apportent en matière de plaisir quotidien, et nous sommes tombés d'accord que « we lived the dream ».
Cette expression est très utilisé aux États-Unis, mais souvent mal interprétée ou utilisé de façon sarcastique ; pour moi et pour beaucoup, elle signifie que nous vivons l'existence que la plupart des gens rêvent de vivre ou que nous vivons la vie dont nous avons toujours rêvé.
On pourrait traduire ça par « vivre une vie de rêve. » Cette expression me va parfaitement et s'applique bien à mon quotidien. Oui, je vis une vie de rêve !
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mercredi, juin 22, 2016
Le monde vu de Park City
Vers 1986, juste après que nous soyons arrivés à Park City, Saul Steinberg avait créé une réplique de sa fameuse couverture du magazine New Yorker (Le monde vu de la 9e Avenue) en appliquant ses principes à notre petite ville des montagnes rocheuses.
Steinberg était né en Roumanie, avait fait des études de philosophie pendant un an à l'Université de Bucarest avant d’étudier l'architecture à l’École Polytechnique de Milan. Pendant ses années à Milan, il s'était activement impliqué dans le magazine satirique Bertoldo.
Après avoir reçu son diplôme d'architecte en 1940, Steinberg a quitté l'Italie pour fuir le gouvernement fasciste de Mussolini et s'est dirigé vers l'Amérique. Là, il allait travailler toute sa vie au magazine New Yorker.
Steinberg est mort en 1999 après avoir créé 87 couvertures, 33 dessins pour le magazine et en laissant 71 portefeuilles contenant 469 dessins et plusieurs centaines d'autres ouvrages pour un total de plus de 1200 dessins, y compris la vue unique sur le monde que nous avons depuis Park City !
Steinberg était né en Roumanie, avait fait des études de philosophie pendant un an à l'Université de Bucarest avant d’étudier l'architecture à l’École Polytechnique de Milan. Pendant ses années à Milan, il s'était activement impliqué dans le magazine satirique Bertoldo.
Après avoir reçu son diplôme d'architecte en 1940, Steinberg a quitté l'Italie pour fuir le gouvernement fasciste de Mussolini et s'est dirigé vers l'Amérique. Là, il allait travailler toute sa vie au magazine New Yorker.
Steinberg est mort en 1999 après avoir créé 87 couvertures, 33 dessins pour le magazine et en laissant 71 portefeuilles contenant 469 dessins et plusieurs centaines d'autres ouvrages pour un total de plus de 1200 dessins, y compris la vue unique sur le monde que nous avons depuis Park City !
mardi, juin 21, 2016
Brexit et les colonies de montagnes françaises
Ce Jeudi c'est Brexit, et je me demande si les Britanniques vont dire non à l'Europe, redevenir insulaire, et retrouver toute leur indépendance. Je doute qu'ils auront le courage d'aller jusqu'au bout, mais j'aimerai bien qu'ils quittent la communauté européenne, juste pour leur donner une bonne leçon (je rigole !)
Tout d'abord, ces gens-là ne veulent que les avantages et aucune des contraintes liées à l'union ; ils ont commencé par cracher sur l'euro, ont envahi les stations de ski françaises et ont empêché les autochtones d'avoir accès à la propriété à moins que leur familles ait encore quelques biens foncier ça et là.
Avec peu exceptions, les « roastbeefs », comme les appellent mes potes de Morzine, ne se mélangent pas, refusent de parler français et de partager la vie de la population locale. Ils vivent dans l'auto-suffisance parfaite en faisant venir leur plombier de Londres, leurs moniteurs de ski d’Écosse et profitent aux maximum des avantages sociaux français.
Ils sont des parasites parfaits qui ne peuvent guère être tolérés que parce que certain commerces locaux continuent de s'enrichir par leur présence, mais ce calcul à ses limites et cette manne n'a plus beaucoup de futur. Amis anglais, pourquoi ne tirez vous pas votre révérence et retournez dare-dare sur votre île adorée ?
Tout d'abord, ces gens-là ne veulent que les avantages et aucune des contraintes liées à l'union ; ils ont commencé par cracher sur l'euro, ont envahi les stations de ski françaises et ont empêché les autochtones d'avoir accès à la propriété à moins que leur familles ait encore quelques biens foncier ça et là.
Avec peu exceptions, les « roastbeefs », comme les appellent mes potes de Morzine, ne se mélangent pas, refusent de parler français et de partager la vie de la population locale. Ils vivent dans l'auto-suffisance parfaite en faisant venir leur plombier de Londres, leurs moniteurs de ski d’Écosse et profitent aux maximum des avantages sociaux français.
Ils sont des parasites parfaits qui ne peuvent guère être tolérés que parce que certain commerces locaux continuent de s'enrichir par leur présence, mais ce calcul à ses limites et cette manne n'a plus beaucoup de futur. Amis anglais, pourquoi ne tirez vous pas votre révérence et retournez dare-dare sur votre île adorée ?
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lundi, juin 20, 2016
Ça chauffe !
Aujourd'hui c'est l'été et nous avons marqué le solstice avec un bon 31 degrés à l'ombre. Juin peut être un mois chaud et c'est justement le cas cette année.
Cela ne fait que depuis 2007 que je note les températures qui règnent sur Park City. C'est habituellement Juillet qui bat tous les records, alors qu'Août est généralement beaucoup plus frais, sauf en 2012, quand nous avons enregistré un record de chaleur de 31 degrés les 10 Juillet et 12 Août.
Cette semaine promet d’être brûlante et j’espère que nous n'allons pas frôler les 33 degrés, le record que j'ai pour Park City, le 15 Juillet, 2007.
Cela dit, avec 10 degrés pendant la nuit et 10% d'humidité, c'est une vague de chaleur qui est assez bien dosée et suffisamment courte pour qu'on la supporte pendant une brève période de temps !
Cela ne fait que depuis 2007 que je note les températures qui règnent sur Park City. C'est habituellement Juillet qui bat tous les records, alors qu'Août est généralement beaucoup plus frais, sauf en 2012, quand nous avons enregistré un record de chaleur de 31 degrés les 10 Juillet et 12 Août.
Cette semaine promet d’être brûlante et j’espère que nous n'allons pas frôler les 33 degrés, le record que j'ai pour Park City, le 15 Juillet, 2007.
Cela dit, avec 10 degrés pendant la nuit et 10% d'humidité, c'est une vague de chaleur qui est assez bien dosée et suffisamment courte pour qu'on la supporte pendant une brève période de temps !
dimanche, juin 19, 2016
La mauvaise façon de faire du VTT
Aujourd'hui, je n’étais guère pressé, j'avais eu un peu de temps à perdre et j'ai décidé de modifier mon itinéraire de vélo tout-terrain en passant par « lah-di-dah », un sentier assez infernal qui est tout sauf lisse et devrait plutôt s'appeler « route vers l'enfer pavée de mauvaises intentions ».
Ce sentier est truffé d'énormes blocs de rochers malveillants qui semblent jaillir de tous les cotés et qui sont encadrés par une végétation très dense, dont beaucoup de chênes nains très rigides. Une véritable torture pendant un bon kilomètre !
Ce qui est étonnant, c'est que jusqu'en 2014, je prenais souvent ce chemin et, pire encore, y faisait passer mon épouse. Dans un univers normal, cela tomberait dans la catégorie de violence conjugale.
Après m’être frotté à pas mal d'arbres tout à fait inflexibles, j'ai survécu, suis rentré à la maison et me suis promis que « Lah-di-dah en VTT, c’était terminé ! »
Ce sentier est truffé d'énormes blocs de rochers malveillants qui semblent jaillir de tous les cotés et qui sont encadrés par une végétation très dense, dont beaucoup de chênes nains très rigides. Une véritable torture pendant un bon kilomètre !
Ce qui est étonnant, c'est que jusqu'en 2014, je prenais souvent ce chemin et, pire encore, y faisait passer mon épouse. Dans un univers normal, cela tomberait dans la catégorie de violence conjugale.
Après m’être frotté à pas mal d'arbres tout à fait inflexibles, j'ai survécu, suis rentré à la maison et me suis promis que « Lah-di-dah en VTT, c’était terminé ! »
samedi, juin 18, 2016
C'est quoi un balai de sorcière ?
Jusqu'à aujourd'hui, je ne savais guère ce que ça voulait dire en dehors du sens littéral. Par contre, je ne savais pas que ce terme s'appliquait au phénomène que je vais vous décrire.
Il y a dans mon jardin, un sapin qui n'a pas l'air en très bonne santé et qui souffre de cette maladie. Le problème est dû à un champignon (Melampsorella caryophyllacearum) qui produit une déformation dans la structure naturelle de l'arbre.
Une masse dense de pousses se développe à partir d'un point donné, et sa structure fait penser à un nid d'oiseau. Celui que nous voyons ici est composé d'aiguilles de pin saines qui dissimulent une énorme quantité de pommes de pin.
La branche qui tient le tout est squelettique et quasiment dépourvue d'aiguilles de pin. Je me demande combien de temps cet équipage fragile va tenir, surtout en périodes de vent et de neige ...
Il y a dans mon jardin, un sapin qui n'a pas l'air en très bonne santé et qui souffre de cette maladie. Le problème est dû à un champignon (Melampsorella caryophyllacearum) qui produit une déformation dans la structure naturelle de l'arbre.
Une masse dense de pousses se développe à partir d'un point donné, et sa structure fait penser à un nid d'oiseau. Celui que nous voyons ici est composé d'aiguilles de pin saines qui dissimulent une énorme quantité de pommes de pin.
La branche qui tient le tout est squelettique et quasiment dépourvue d'aiguilles de pin. Je me demande combien de temps cet équipage fragile va tenir, surtout en périodes de vent et de neige ...
vendredi, juin 17, 2016
Voiture autonome : un cauchemar !
Comme beaucoup de mes contemporains, j'attends avec impatience le jour où les voitures autonomes vont enfin être offertes au grand public. J’espère que cela arrivera à temps pour ce jour si redouté où je ne serai plus capable de faire renouveler mon permis de conduire.
Cela dit, la nuit dernière, j'ai fais mon premier cauchemar sur ce sujet. Je conduisais un 4x4 de location, quand, pour des raisons étranges, j'ai oublié de prendre le volant et le véhicule est parti sans moi.
Heureusement que quelqu’un m'a offert de monter dans son auto dans l'espoir un peu fou de rejoindre le véhicule en fuite. Bien évidement, nous ne pouvions pas le rattraper.
Après des kilomètres de poursuite, le 4x4 a mordu l'accotement et est parti en tonneaux dans la pente. Bien sûr, cela m'a réveillé ; il était environ 2 heures du matin. Je me demandais alors ce que j'allais bien dire à l'agence de location de voitures ; sur le coup, j'étais encore à moitié endormi et je n'arrivait pas à comprendre ce qui m'arrivait.
En fait ce n'est qu'au matin, quand je me suis réveillé pour de bon, que je me suis demandé pourquoi j'avais bien eu cette idée saugrenue de louer une auto autonome ?
Cela dit, la nuit dernière, j'ai fais mon premier cauchemar sur ce sujet. Je conduisais un 4x4 de location, quand, pour des raisons étranges, j'ai oublié de prendre le volant et le véhicule est parti sans moi.
Heureusement que quelqu’un m'a offert de monter dans son auto dans l'espoir un peu fou de rejoindre le véhicule en fuite. Bien évidement, nous ne pouvions pas le rattraper.
Après des kilomètres de poursuite, le 4x4 a mordu l'accotement et est parti en tonneaux dans la pente. Bien sûr, cela m'a réveillé ; il était environ 2 heures du matin. Je me demandais alors ce que j'allais bien dire à l'agence de location de voitures ; sur le coup, j'étais encore à moitié endormi et je n'arrivait pas à comprendre ce qui m'arrivait.
En fait ce n'est qu'au matin, quand je me suis réveillé pour de bon, que je me suis demandé pourquoi j'avais bien eu cette idée saugrenue de louer une auto autonome ?
jeudi, juin 16, 2016
Un exercice de prévision
Prédire l'avenir, voir ce que le futur nous réserve, écouter mon intuition, sont quelques-uns de mes passe-temps préférés. Je ne prétends pas être un expert en la matière, mais j'adore ça et j'ai pu constater que si je pratique un peu, je m’améliore assez vite.
Donc, vous avez compris. À partir de ces prochains jours, je vais commencer à faire mes prédictions sur des sujets qui m'intéressent et cela pour un, deux et trois ans respectivement. Ma prévision traitera de ma petite ville de Park City, de mon pays, les États-Unis, et bien sûr, du monde tout entier.
Non, je ne couvrirai pas l'univers, car je n'ai pas la moindre idée comment ça marche!
Donc, vous avez compris. À partir de ces prochains jours, je vais commencer à faire mes prédictions sur des sujets qui m'intéressent et cela pour un, deux et trois ans respectivement. Ma prévision traitera de ma petite ville de Park City, de mon pays, les États-Unis, et bien sûr, du monde tout entier.
Non, je ne couvrirai pas l'univers, car je n'ai pas la moindre idée comment ça marche!
mercredi, juin 15, 2016
Bientôt à court de neige ?
Une récente étude en provenance de l'Université de l'Utah a été accepté pour être publiée dans la revue « Geophysical Research Letters, » et illustre la variabilité d'année en année des précipitations et températures dans nos montagnes du Wasatch en Utah où se perche Park City.
Jason Scalzitti, un étudiant diplômé en sciences atmosphériques, ainsi que les professeurs Court Strong et Adam Kochanski ont déterminé qu'au-dessus de 1980 mètres d'altitude, la neige accumulée au printemps est d'avantage liée aux quantités de précipitations qu'à la température.
En d'autres termes, il est plus important d'avoir une saison d'hiver bien enneigée que de basses températures. Cela dit, l’élévation graduelle des température revêt une très grande importance. Cela est du, bien sûr, au réchauffement climatique.
Curieusement, ces scientifiques ne mentionnent pas que toutes les particules créées par près de 7,5 milliards d'êtres humains salissent notre neige au printemps (ainsi que nos glaciers et nos calottes polaires) et accélèrent leur fonte de manière importante ; bon, je dois être le seul à me préoccuper de ce petit détail ...
Selon cette étude, à la fin du siècle, le seuil critique va grimper d'environ 250 mètres à Park City, ainsi que dans la chaîne du Wasatch, pour se retrouver à environ 2230 mètres d'altitude. Ce sera encore plus marqué dans la Sierra Nevada, les Cascades et d'autres zones des montagnes Rocheuses.
Je présume qu'a ce moment là, quand j'aurai autour de 150 ans, en fin de journée de ski, je vais laisser mes planches en haut avant de marcher ou de descendre en télésiège jusqu'à mon auto, à moins que d'ici là ils remontent le bas des pistes vers le haut. Bon, on verra bien !
Jason Scalzitti, un étudiant diplômé en sciences atmosphériques, ainsi que les professeurs Court Strong et Adam Kochanski ont déterminé qu'au-dessus de 1980 mètres d'altitude, la neige accumulée au printemps est d'avantage liée aux quantités de précipitations qu'à la température.
En d'autres termes, il est plus important d'avoir une saison d'hiver bien enneigée que de basses températures. Cela dit, l’élévation graduelle des température revêt une très grande importance. Cela est du, bien sûr, au réchauffement climatique.
Curieusement, ces scientifiques ne mentionnent pas que toutes les particules créées par près de 7,5 milliards d'êtres humains salissent notre neige au printemps (ainsi que nos glaciers et nos calottes polaires) et accélèrent leur fonte de manière importante ; bon, je dois être le seul à me préoccuper de ce petit détail ...
Selon cette étude, à la fin du siècle, le seuil critique va grimper d'environ 250 mètres à Park City, ainsi que dans la chaîne du Wasatch, pour se retrouver à environ 2230 mètres d'altitude. Ce sera encore plus marqué dans la Sierra Nevada, les Cascades et d'autres zones des montagnes Rocheuses.
Je présume qu'a ce moment là, quand j'aurai autour de 150 ans, en fin de journée de ski, je vais laisser mes planches en haut avant de marcher ou de descendre en télésiège jusqu'à mon auto, à moins que d'ici là ils remontent le bas des pistes vers le haut. Bon, on verra bien !
mardi, juin 14, 2016
« Peak performance ? »
À 3047 mètres d'altitude, le pic de Jupiter domine Park City et représente une randonnée très facile, surtout si l'on gare son auto à Empire Pass, qui est perché à 2700 mètres, et un peu moins de 4 kilomètres en suivant la ligne de crête.
On atteint le sommet en une heure alors que le retour ne prend guère que 40 minutes. Hier, ma fille et moi faisions cette petite grimpée, sauf qu'en route, nous nous sommes laissés surprendre par un combinaison d'orage et de grêle.
Le temps était déjà instable quand nous avons quitté la maison et soudainement tout a tourné au pire aussitôt après que nous avons atteint le but de notre randonnée. Pendant quelques minutes nous étions presque certains de finir foudroyés, mais nous avons esquivé le feu céleste pour nous faire lapider par une pluie de grêlons de 12 mm de diamètre !
On atteint le sommet en une heure alors que le retour ne prend guère que 40 minutes. Hier, ma fille et moi faisions cette petite grimpée, sauf qu'en route, nous nous sommes laissés surprendre par un combinaison d'orage et de grêle.
Le temps était déjà instable quand nous avons quitté la maison et soudainement tout a tourné au pire aussitôt après que nous avons atteint le but de notre randonnée. Pendant quelques minutes nous étions presque certains de finir foudroyés, mais nous avons esquivé le feu céleste pour nous faire lapider par une pluie de grêlons de 12 mm de diamètre !
lundi, juin 13, 2016
Pouvoir mental, prière et résultats
On peut se demander s'il est vrai que nous devenons ce que nous pensons et comment nos pensées pourraient bien arriver à influencer nos vies et celles des autres.
D'abord, je crois qu'avoir une saine image de soi, qui développe une forte assurance a fait ses preuves au fil du temps et constitue une recette incontournable pour atteindre les objectifs que nous nous fixons.
Plus nous nous concentrons positivement pour atteindre nos buts les plus important, plus il est possible d'y parvenir. Cette approche peut-elle être apparentée à une forme de prière? J'aurai tendance a dire oui, et à ajouter que de toutes les formes de prière, c'est probablement la seule qui marche.
On peut aller plus loin et postuler qu'il est possible d'influencer ceux qui nous entourent en créant les conditions propices qui peuvent les aider à agir de manière à la fois favorable pour eux et aussi pour nous, pendant que nous y sommes ! C'est peut-être possible, mais cette fois, l'issue espérée n'est plus un élément que nous pouvons totalement contrôler.
Disons donc qu'il s'agit là d'une probabilité des plus incertaines qui soient. Que se passe-t-il maintenant si nous voulons influencer des personnes ou des événements que nous contrôlons absolument pas ? Peut-on prier pour avoir du beau temps, de la chance en sport ou faire de bonnes affaires si nous n'avons pas accès aux leviers qui contrôlent tout ça ?
La réponse à ce que l'on pourrait assimiler à la prière traditionnelle est très claire pour moi: N'y comptez pas !
D'abord, je crois qu'avoir une saine image de soi, qui développe une forte assurance a fait ses preuves au fil du temps et constitue une recette incontournable pour atteindre les objectifs que nous nous fixons.
Plus nous nous concentrons positivement pour atteindre nos buts les plus important, plus il est possible d'y parvenir. Cette approche peut-elle être apparentée à une forme de prière? J'aurai tendance a dire oui, et à ajouter que de toutes les formes de prière, c'est probablement la seule qui marche.
On peut aller plus loin et postuler qu'il est possible d'influencer ceux qui nous entourent en créant les conditions propices qui peuvent les aider à agir de manière à la fois favorable pour eux et aussi pour nous, pendant que nous y sommes ! C'est peut-être possible, mais cette fois, l'issue espérée n'est plus un élément que nous pouvons totalement contrôler.
Disons donc qu'il s'agit là d'une probabilité des plus incertaines qui soient. Que se passe-t-il maintenant si nous voulons influencer des personnes ou des événements que nous contrôlons absolument pas ? Peut-on prier pour avoir du beau temps, de la chance en sport ou faire de bonnes affaires si nous n'avons pas accès aux leviers qui contrôlent tout ça ?
La réponse à ce que l'on pourrait assimiler à la prière traditionnelle est très claire pour moi: N'y comptez pas !
dimanche, juin 12, 2016
Le numéro de cirque de Vail
La mauvaise idée qu'a eu Vail Resorts de lancer un dépôt de marque pour « Park City » a secoué la communauté toute entière et a ravivé les sentiments anti-Vail qui se sont développés depuis que la méga-station a finalement acheté la station de ski locale en 2014.
En fait, la bagarre s'est juste intensifiée ces derniers jours. Bill Rock, le directeur de station, ne savait pas qu'il ouvrirait un panier de crabes quand il a obéit aux ordres de son grand patron et a osé déposer cette marque qui n'est autre que le nom de notre patelin.
Encore une fois, je pense que c’était là une idée idiote alors qu'un grand nombre de Parkites (habitants de Park City) n'avait pas encore digéré le fait que Vail ait prévalu dans l'épique bagarre qui avait eu lieu lors de la prise de contrôle des lieux.
Sans parler du fait que ce dépôt de marque était une excellente occasion pour les politiciens locaux de récupérer l'attention générale, il y a encore une grande partie de la population qui n'a toujours pas digéré que Vail ait prit le contrôle de nos deux stations (Canyons et Park City) et les ait réduite en une seule en les reliant.
M. Rock aurait dû savoir que rien que ce changement était déjà beaucoup trop pour les gens du coin et que cela prendra au moins dix ans avant qu'ils s’en remettent.
Peut-être que Vail aurait du déposer le nom de l'Utah à la place ?
En fait, la bagarre s'est juste intensifiée ces derniers jours. Bill Rock, le directeur de station, ne savait pas qu'il ouvrirait un panier de crabes quand il a obéit aux ordres de son grand patron et a osé déposer cette marque qui n'est autre que le nom de notre patelin.
Encore une fois, je pense que c’était là une idée idiote alors qu'un grand nombre de Parkites (habitants de Park City) n'avait pas encore digéré le fait que Vail ait prévalu dans l'épique bagarre qui avait eu lieu lors de la prise de contrôle des lieux.
Sans parler du fait que ce dépôt de marque était une excellente occasion pour les politiciens locaux de récupérer l'attention générale, il y a encore une grande partie de la population qui n'a toujours pas digéré que Vail ait prit le contrôle de nos deux stations (Canyons et Park City) et les ait réduite en une seule en les reliant.
M. Rock aurait dû savoir que rien que ce changement était déjà beaucoup trop pour les gens du coin et que cela prendra au moins dix ans avant qu'ils s’en remettent.
Peut-être que Vail aurait du déposer le nom de l'Utah à la place ?
samedi, juin 11, 2016
Sentiers de VTT de rêve
Un jour, il sera peut-être possible de rouler en VTT sur des sentiers étroits dans des conditions agréables, régulières et sans à-coups. Ils pourraient être un peu raides par endroits, mais il n'y aurait ni rocs, ni gravier, ni racines et autres obstacles qui ne manquent jamais d'envenimer les choses et conspirent à désarçonner les plus braves d'entre-nous.
Ce serait bien, mais dès le départ, le vélo tout-terrain n'a pas été conçu pour les femmelettes. Il a été développé pour séduire des athlètes entre 18 et 35 ans, assoiffés d'adrénaline. Qui sommes-nous, ces vététistes qui avons de la bouteille et espérons trouver des parcours « civilisés » quand nous quittons l'asphalte ?
Tailler un sentier étroit pour VTT coûte facilement entre 12 et 75 euros par mètre linéaire, ce qui représente entre 12.000 et 75.000 euro au kilomètre selon le terrain, sa composition et le nombre de virages. Une proposition sacrement coûteuse, à moins que ces gens plus âgés et moins aventureux montent soudainement au créneau et se battent pour cette cause, ce qui n'est pas près de se produire.
Ne rêvez pas trop, vététistes en mal de confort !
vendredi, juin 10, 2016
Ah, si on m'avais conseillé !
Quand je déroule le film de ma vie, je me rends désormais compte que j'aurai pu utiliser une foule de bon conseils tout au long de mon parcours personnel. En fait je n'ai jamais eu de guide pour me conseiller et m’éviter tous les écueils qui ont émaillé mon existence.
Ah, des interdictions et des ultimatums j'en ai eu des tas, mais jamais un mentorat de qualité. Parfois, je me demande pourquoi il faut tout apprendre sur le tas alors qu'il y a tout ce savoir si près de nous, mais si difficile à trouver et quasiment impossible à demander tant cette démarche nous semble autant maladroite qu'impossible ...
Ah, des interdictions et des ultimatums j'en ai eu des tas, mais jamais un mentorat de qualité. Parfois, je me demande pourquoi il faut tout apprendre sur le tas alors qu'il y a tout ce savoir si près de nous, mais si difficile à trouver et quasiment impossible à demander tant cette démarche nous semble autant maladroite qu'impossible ...
jeudi, juin 09, 2016
Plus vous approfondissez ...
... Et plus vous découvrez de nouvelles choses et vous tombez sur des connaissances dont vous ne soupçonniez même pas l’existence.
Traduction, cela vaut la peine d'être toujours très patient et bien attendre avant de prendre la plupart des décisions importantes auxquelles nous sommes confrontés, dans la mesure où l'on peut se permettre un certain délai.
Tout comme les millénaires tranchent les vallées glaciaires, le temps fait mûrir nos idées, nous fait bien réfléchir et reste l'engrais de choix pour arriver aux meilleures décisions. Il n'y a pas erreur ; plus on prends son temps, mieux c'est. La seule erreur consiste à aller trop vite …
Traduction, cela vaut la peine d'être toujours très patient et bien attendre avant de prendre la plupart des décisions importantes auxquelles nous sommes confrontés, dans la mesure où l'on peut se permettre un certain délai.
Tout comme les millénaires tranchent les vallées glaciaires, le temps fait mûrir nos idées, nous fait bien réfléchir et reste l'engrais de choix pour arriver aux meilleures décisions. Il n'y a pas erreur ; plus on prends son temps, mieux c'est. La seule erreur consiste à aller trop vite …
mercredi, juin 08, 2016
Quand l'exercice s'adoucit
Si vous êtes de nature compétitive, il y a des chances qu'il cela se retrouve dans la façon dont vous approchez le sport en général, qu'il s'agisse du vélo, de la course à pied ou du ski.
Quand c'est le cas, cette approche dure très longtemps, en tout cas tant que votre corps reste d'accord de jouer le jeu. Dès que l'on passe le sommet de sa forme physique et qu'on attaque la pente descendante, le rythme ralentit soudainement, la vitesse se réduit et les forces font ce qu'elles peuvent.
Tout devient alors moins une question de rapidité et d'endurance, que de pur plaisir et d'amusement. Le résultat est plutôt positif : En prenant de l'âge, on échange toute cette compétitivité et cette adrénaline pour une bonne dose de pur plaisir dans nos activités de prédilection.
Pourquoi n'avons-nous pas fait ça bien plus tôt ?
Quand c'est le cas, cette approche dure très longtemps, en tout cas tant que votre corps reste d'accord de jouer le jeu. Dès que l'on passe le sommet de sa forme physique et qu'on attaque la pente descendante, le rythme ralentit soudainement, la vitesse se réduit et les forces font ce qu'elles peuvent.
Tout devient alors moins une question de rapidité et d'endurance, que de pur plaisir et d'amusement. Le résultat est plutôt positif : En prenant de l'âge, on échange toute cette compétitivité et cette adrénaline pour une bonne dose de pur plaisir dans nos activités de prédilection.
Pourquoi n'avons-nous pas fait ça bien plus tôt ?
mardi, juin 07, 2016
C'est le projet qui compte!
... Pour moi, ce n'est ni la taille, ni le rendement potentiel d'un projet qui le rend attrayant. C'est d'abord et avant tout le défi qu'il représente, l'attrait de sa complexité et la possibilité de s'attaquer à quelque-chose de difficile, qui font l’intérêt de l'exercice.
Au moins, cela est la façon dont je le vois. Bien sûr, tout est toujours une question de priorités. L'urgence du moment devra être adressée et le projet va soudainement passer au second plan, mais celui-ci restera dans la cible jusqu'à ce qu'il soit réglé avec succès. Maintenant, attaquons !
Au moins, cela est la façon dont je le vois. Bien sûr, tout est toujours une question de priorités. L'urgence du moment devra être adressée et le projet va soudainement passer au second plan, mais celui-ci restera dans la cible jusqu'à ce qu'il soit réglé avec succès. Maintenant, attaquons !
lundi, juin 06, 2016
Mieux que le revenu de base garanti
L’échec ce week-end dernier en Suisse, de l'initiative consistant à payer les inactifs à ne rien faire m'a fait beaucoup réfléchir et m'a convaincu une fois de plus que le chômage, un terrible fléau, devra éventuellement être solutionné par les États qui se sont toujours montrés incapables ou désireux de faire quoi pour résoudre le problème.
Nous savons tous que le chômage est un mal dévastateur qui conduit au désespoir, au crime et à une foule de problèmes. Je suis aussi convaincu qu'à notre époque, le droit au travail est lui aussi un droit inaliénable.
Maintenant, si la société moderne avec sa productivité de plus en plus élevée et une automatisation tous azimuts créé d'avantage de chômage, l’État a le devoir moral d'offrir des emplois dans son secteur public, à des fins utiles et nécessaires, comme par exemple d'encadrer sa jeunesse (garde d'enfants et éducation), de prendre soin de ses personnes âgées ou handicapées, et de créer des infrastructures utiles, tout en maintenant et en remplaçant celles qui existent déjà.
Le financement de cet effort se ferait grâce aux contribuables ; l'État offrirait ces emplois aux chômeurs capable de travailler en leur permettant ainsi de gagner décemment leur vie. Bien sûr, ceux-ci pourrait refuser ce travail et dépérir, car le « filet social » n'existerait plus.
Les contribuables en auraient pour leur argent et toutes ces personnes remises au travail retrouveraient leur amour-propre, se perfectionneraient dans leur nouvelles activités et seraient éventuellement en mesure de passer de ces emplois publics de dépannage à des postes plus lucratifs dans le privé. Tout le monde travaillerai, y compris les plus fainéants qui aurait plus d'autre choix pour survivre ...
Nous savons tous que le chômage est un mal dévastateur qui conduit au désespoir, au crime et à une foule de problèmes. Je suis aussi convaincu qu'à notre époque, le droit au travail est lui aussi un droit inaliénable.
Maintenant, si la société moderne avec sa productivité de plus en plus élevée et une automatisation tous azimuts créé d'avantage de chômage, l’État a le devoir moral d'offrir des emplois dans son secteur public, à des fins utiles et nécessaires, comme par exemple d'encadrer sa jeunesse (garde d'enfants et éducation), de prendre soin de ses personnes âgées ou handicapées, et de créer des infrastructures utiles, tout en maintenant et en remplaçant celles qui existent déjà.
Le financement de cet effort se ferait grâce aux contribuables ; l'État offrirait ces emplois aux chômeurs capable de travailler en leur permettant ainsi de gagner décemment leur vie. Bien sûr, ceux-ci pourrait refuser ce travail et dépérir, car le « filet social » n'existerait plus.
Les contribuables en auraient pour leur argent et toutes ces personnes remises au travail retrouveraient leur amour-propre, se perfectionneraient dans leur nouvelles activités et seraient éventuellement en mesure de passer de ces emplois publics de dépannage à des postes plus lucratifs dans le privé. Tout le monde travaillerai, y compris les plus fainéants qui aurait plus d'autre choix pour survivre ...
dimanche, juin 05, 2016
Où est mon revenu de base garanti ?
Si j'habitais en Suisse, j'aurai peut-être pu être déçu que l'initiative populaire sur le revenu de base garanti ne soit pas passé.
Si cela avait été le cas, j'aurai touché 2250 euros par mois pour ne faire strictement rien et si j'avais encore de jeunes enfants à charge, j'aurai eu 560 euros de plus pour chacun d'eux.
En réalité, j'aurai probablement voté contre l'idée, à moins que le salaire mensuel ait été assorti de 40 heures hebdomadaire de service public obligatoire. C'est juste mon point de vue.
Même en Suisse, où tout semble (presque) parfait, il y a encore des tas de choses qui peuvent et doivent être faites, alors pourquoi ne pas mettre tout le monde au travail ? Ce service public serait compensé selon les compétences de l'individu qui pourrai postuler pour les taches qui l'attirent le plus.
Que ce soit en matière d'infrastructures ou de service publics en tout genre, y compris les soins de santé, il y a tellement à faire ! Eh oui, les contribuables payeraient pour tout ça, mais au moins, ils en auraient pour leur argent !
Ceci, à mon avis, est la seule façon qu'un tel élan de générosité puisse trouver un sens et obtenir le soutien populaire !
Si cela avait été le cas, j'aurai touché 2250 euros par mois pour ne faire strictement rien et si j'avais encore de jeunes enfants à charge, j'aurai eu 560 euros de plus pour chacun d'eux.
En réalité, j'aurai probablement voté contre l'idée, à moins que le salaire mensuel ait été assorti de 40 heures hebdomadaire de service public obligatoire. C'est juste mon point de vue.
Même en Suisse, où tout semble (presque) parfait, il y a encore des tas de choses qui peuvent et doivent être faites, alors pourquoi ne pas mettre tout le monde au travail ? Ce service public serait compensé selon les compétences de l'individu qui pourrai postuler pour les taches qui l'attirent le plus.
Que ce soit en matière d'infrastructures ou de service publics en tout genre, y compris les soins de santé, il y a tellement à faire ! Eh oui, les contribuables payeraient pour tout ça, mais au moins, ils en auraient pour leur argent !
Ceci, à mon avis, est la seule façon qu'un tel élan de générosité puisse trouver un sens et obtenir le soutien populaire !
samedi, juin 04, 2016
L'art de voyager à travers la vie ...
De l'instant où nous sommes nés et commençons à comprendre la vie, nous avons essentiellement trois options à notre disposition.
La première est de bien se laisser aller et suivre le courant en laissant le destin, notre environnement, famille, amis et ennemis, décider tout pour nous. Nous finirons par atteindre la ligne d'arrivée, mais nous n'aurons eu aucun contrôle sur nos circonstances et le voyage risque de ne pas être toujours très amusant.
La troisième façon de voyager à travers notre existence est de chercher ce que nous voulons faire, comprendre ce que nous préférons, décider où aller, comment vivre, sans avoir jamais peur d'essayer quelque chose de nouveau et résister aux compromis de pacotille. Ceci est la façon la plus aventureuse et la plus stimulante de compléter le parcours.
La première est de bien se laisser aller et suivre le courant en laissant le destin, notre environnement, famille, amis et ennemis, décider tout pour nous. Nous finirons par atteindre la ligne d'arrivée, mais nous n'aurons eu aucun contrôle sur nos circonstances et le voyage risque de ne pas être toujours très amusant.
Une autre façon d'organiser notre excursion à travers la vie est de faire des choix dès qu'une bifurcation se présente. Certains choix seront mieux que d'autres et si nous tirons un bon enseignement des décisions que nous prenons, nous allons apprendre à faire de meilleurs choix au fur et à mesure que nous avançons dans la vie et gagnons de l’expérience. Cette voie sera beaucoup plus gratifiante et nous offrira aussi un plus grand sentiment de contrôle et de satisfaction.
La troisième façon de voyager à travers notre existence est de chercher ce que nous voulons faire, comprendre ce que nous préférons, décider où aller, comment vivre, sans avoir jamais peur d'essayer quelque chose de nouveau et résister aux compromis de pacotille. Ceci est la façon la plus aventureuse et la plus stimulante de compléter le parcours.
vendredi, juin 03, 2016
Positif ou constructif ?
Nous entendons souvent ce rappel à l'ordre de « penser positivement », mais il me semble que ces mots ne sont pas aussi bien choisis qu'ils pourraient l’être et je me demande si le terme « constructif » ne serai pas préférable à « positif » dans le contexte de tout ce que nous faisons et pensons au quotidien et qui constituent la texture de nos vies.
« Positif » me semble à la fois trop général et théorique, alors que le terme « constructif » est lui-même beaucoup plus pratique et appel au concret pour tout ce qui doit colorer nos attitudes et nos pensées ...
« Positif » me semble à la fois trop général et théorique, alors que le terme « constructif » est lui-même beaucoup plus pratique et appel au concret pour tout ce qui doit colorer nos attitudes et nos pensées ...
jeudi, juin 02, 2016
Première sortie en VTT
Un peu comme le ski ces temps-ci, ma première sortie en vélo tout-terrain était quelque chose qui m’inquiétait un peu. Sans doute la peur de grimper ou tout simplement de me ramasser une sale gamelle ?
Je ne sais pas trop, mais je ne me sentais pas très sûr de moi. La sortie m'a pris un peu peu plus de temps que d'habitude, mais aura été quand même assez agréable.
Combien de temps vais-je être en mesure de poursuivre cette activité assez chaotique dans l'avenir? J'en sais trop rien, mais je vais essayer de faire de mon mieux cette saison !
Je ne sais pas trop, mais je ne me sentais pas très sûr de moi. La sortie m'a pris un peu peu plus de temps que d'habitude, mais aura été quand même assez agréable.
Combien de temps vais-je être en mesure de poursuivre cette activité assez chaotique dans l'avenir? J'en sais trop rien, mais je vais essayer de faire de mon mieux cette saison !
mercredi, juin 01, 2016
Histoires de noms
Vail Resorts aimerai déposer la marque « Park City », en tant que station de montagne.
Pour moi, cela paraît bien audacieux et ramène à ma mémoire la saison 88/89 quand la Chambre de Commerce de Park avait lancé une campagne publicitaire sous le thème : « Park City, Colorado » ... Bien ironique n'est ce pas ?
Bien sûr, si quelqu'un devrait déposer la marque « Park City », ça devrait être d'abord notre propre municipalité, sûrement pas Vail Resort. Qu'attends donc notre conseil municipal ?
Si Vail Resorts sont tellement paranoïaque au sujet de leurs droits en matière de propriété intellectuelle, ils devraient renommer "Park City Mountain" pour quelque chose comme « Vail West » ou peut-être même « Über Vail » pour rester fidèle au thème faussement autrichien de leur station d'origine et reconnaître que leur nouvelle station d'Utah est vraiment au dessus de leur création originale!
Pour moi, cela paraît bien audacieux et ramène à ma mémoire la saison 88/89 quand la Chambre de Commerce de Park avait lancé une campagne publicitaire sous le thème : « Park City, Colorado » ... Bien ironique n'est ce pas ?
Bien sûr, si quelqu'un devrait déposer la marque « Park City », ça devrait être d'abord notre propre municipalité, sûrement pas Vail Resort. Qu'attends donc notre conseil municipal ?
Si Vail Resorts sont tellement paranoïaque au sujet de leurs droits en matière de propriété intellectuelle, ils devraient renommer "Park City Mountain" pour quelque chose comme « Vail West » ou peut-être même « Über Vail » pour rester fidèle au thème faussement autrichien de leur station d'origine et reconnaître que leur nouvelle station d'Utah est vraiment au dessus de leur création originale!
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