Une récente étude en provenance de l'Université de l'Utah a été accepté pour être publiée dans la revue « Geophysical Research Letters, » et illustre la variabilité d'année en année des précipitations et températures dans nos montagnes du Wasatch en Utah où se perche Park City.
Jason Scalzitti, un étudiant diplômé en sciences atmosphériques, ainsi que les professeurs Court Strong et Adam Kochanski ont déterminé qu'au-dessus de 1980 mètres d'altitude, la neige accumulée au printemps est d'avantage liée aux quantités de précipitations qu'à la température.
En d'autres termes, il est plus important d'avoir une saison d'hiver bien enneigée que de basses températures. Cela dit, l’élévation graduelle des température revêt une très grande importance. Cela est du, bien sûr, au réchauffement climatique.
Curieusement, ces scientifiques ne mentionnent pas que toutes les particules créées par près de 7,5 milliards d'êtres humains salissent notre neige au printemps (ainsi que nos glaciers et nos calottes polaires) et accélèrent leur fonte de manière importante ; bon, je dois être le seul à me préoccuper de ce petit détail ...
Selon cette étude, à la fin du siècle, le seuil critique va grimper d'environ 250 mètres à Park City, ainsi que dans la chaîne du Wasatch, pour se retrouver à environ 2230 mètres d'altitude. Ce sera encore plus marqué dans la Sierra Nevada, les Cascades et d'autres zones des montagnes Rocheuses.
Je présume qu'a ce moment là, quand j'aurai autour de 150 ans, en fin de journée de ski, je vais laisser mes planches en haut avant de marcher ou de descendre en télésiège jusqu'à mon auto, à moins que d'ici là ils remontent le bas des pistes vers le haut. Bon, on verra bien !
mercredi, juin 15, 2016
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