samedi, février 28, 2015

Peu de neige rend-il le ski plus intéressant ?

Quand le manteau neigeux est épais, cela efface toutes les bosses, tous les obstacles et autres détails que compte le terrain.

Une manque de neige généralisé crée un défi permanent quand aux passages où l'on peut skier, en évitant les obstacles un peu partout et rendant ainsi le sport beaucoup plus amusant.

Un faible enneigement nous force tous à skier dans des espaces plus resserré et à nous faire plaisir en étant constamment à la recherche de nouveaux coins, en devenant plus imaginatifs et en explorant tout le terrain en vue de trouver de nouveaux passages inédits.

Une couche de neige mince n'est jamais le grand bonheur, mais à terme cela procure beaucoup de plaisir.
De plus, cela nous oblige à être de fins skieurs, ce qui en fin de compte s’avère toujours bien utile !

vendredi, février 27, 2015

Bâtons de ski vieux de 35 ans

Au début Décembre, mes vieux bâtons Scott se sont cassés à la pointe après environ 500 bonnes et loyales journées de ski. En cherchant dans mon stock de « matos », j'ai trouvé une paire de bâtons qui semblaient flambants neufs et que j'avais mis de coté en 1980.

J'ai enlevé l'ensemble poignée-dragonne, non sans m'écraser l'ongle de mon pouce droit à coup de marteau en tentant d'enlever la vieille poignée (c'est à peine guéri aujourd'hui) et j'ai procédé à ré-installer les poignées et dragonnes qui étaient sur mes vieux bâtons Scott.
Ces bâtons de remplacement étaient fabriqués par Mecanotex, tout près d'Aoste, en Italie, dans une usine appartenant autrefois à Roy Skis et qui est maintenant exploité par Scott. Les avantages de ces bâtons sont leur excellente qualité et la taille de leur rondelle qui sert au moins à quelque chose en poudreuse.

C'est vrai que nous n'avons pas eu beaucoup de haute-neige cet hiver, mais la saison ne est pas encore finie et j'adore mes nouveaux (vieux) bâtons de ski !

jeudi, février 26, 2015

Le défi pour relier nos stations de ski du Wasatch

Le projet de liaison entre les sept stations de ski proches de Park City en Utah, connu sous le nom « One Wasatch », semble rencontrer de fortes oppositions, particulièrement de la part des randonneurs à ski qui voient leur espace d’évolution menacé par cette initiative.

C'est un problème qui a dut se également se produire sous une forme ou sous une autre dans les Alpes, du temps où les grandes liaisons à ski étaient projetées et en train de se construire. L'impasse actuelle devrait offrir aux promoteurs de « One Wasatch » l’occasion d'en apprendre un peu sur ce qui s'est passé dans les Alpes et de s'en inspirer !

mercredi, février 25, 2015

L'association « Mountain Accord » semeuse de zizanie ?

Mountain Accord est une association réunissant plus de 20 organisations et près de 200 intervenants afin de créer un plan pour préserver le futur de la région qui comprend principalement Salt Lake City et Park City en Utah.
La nuit dernière, je suis allé à leur première séance d’enquête d’utilité publique et j'en ai entendu des vertes et des pas mures venant d'un bouquet d'individus qui oublient de manière chronique que c'est précisément les revenus du tourisme qui continuent de rendre notre communauté si attrayante.

En plus, j'ai entendu que le projet de relier nos sept stations de ski ne semble pas occuper une place centrale dans ce processus de planification. Ce projet de liaison devrait pourtant soulager notre système de transit, améliorer notre environnement, stimuler l'économie locale et parfaire nos possibilités de loisirs...

Oh, oui, j'ai aussi appris que « Mountain Accord » avait déjà coûté 450 000 dollars financé ... vous l'avez deviné ... par nous, les contribuables !

mardi, février 24, 2015

Nouveaux skis, mauvaise chute et crise d'appendicite

Il y a 50 ans, je m’étais acheté ma première belle paire de skis. Il s'agissait de Dynastar Compound RG5, les premiers skis à boîte de torsion et fibre de verre avec carres cachées bien tranchantes, en taille 207 cm. Mon Dieu, que j'étais très fier de mon acquisition !

La troisième ou quatrième fois que je les sortais, j'ai fais une mauvaise chute et je n'ai pas fait mieux que de me couper l'artère du poignet droit. Je saignais abondamment, le secouriste avait noué un garrot autour de mon bras, m'avait mis sur le traîneau et amené chez le docteur Vuarnet.

Celui ci a recousu tout ce qu'il fallait et m'a renvoyé à la maison. Cette même nuit, l'émotion intense, tout ce sang qui avait giclé de toutes parts, plus tout le stress subit provoquaient une crise d'appendicite. Mes parents m'ont alors emmené à l'hôpital de Thonon en quatrième vitesse et j’étais opéré sur le champ.

Le simple fait de skier peut avoir des conséquences désastreuses, en cascade et tout à fait imprévisibles!

lundi, février 23, 2015

Les collisions à ski sont-elles faciles à juger ?

Si vous connaissez le code de la responsabilité à ski, il stipule clairement que « Le skieur qui descend doit suivre une trajectoire de façon à préserver la sécurité des usagers qui se trouvent en dessous de lui. » Est-ce que cette disposition est suffisamment claire ?

Pas nécessairement. Il y a environ une semaine, j'assistais à une collision à ski impliquant deux hommes d'âge mur qui skiaient tous deux très vite et évoluaient sur des trajectoires presque concentriques. Le terrain était très dégagé, mais sa configuration transversale était légèrement convexe, ne permettant pas nécessairement une bonne vue d'un skieur par rapport à l'autre, et ce, jusqu'à la dernière minute quand la collision était devenue inévitable.

Tous deux on chuté, mais comme ils évoluaient à peu près à la même vitesse et allaient dans la même direction, ils ne sont pas fait mal ; après avoir échangé quelques invectives, ils ont reprit leurs chemins respectifs.

La leçon de cette histoire est particulièrement utile pour tous ceux qui skient vite. D'abord, il leur faut toujours bien rester en bordure de piste, ensuite maintenir constamment un œil sur la périphérie, enfin, et surtout, ralentir quand il y a beaucoup de monde sur la piste !

dimanche, février 22, 2015

En ski, le terrain fait la différence !

On me demande constamment comment le ski autour de Park City se compare aux Alpes. Je leur dis souvent que les montagnes européennes sont plus raides, les vallées plus profondes et que tout cela offre souvent d'avantage de dénivelé, qu'il y a beaucoup de stations reliées, mais qu'il y a aussi beaucoup plus de monde sur les pistes et que les queues, aux remontées, sont anarchiques.

J'oublie aussi souvent d'ajouter que notre terrain n'a rien à envier aux Alpes et en fait est souvent beaucoup mieux. Je pense en particulier au ski dans les arbres, qui est ce qu'il y a de mieux ici. Quand la neige est mince, comme c'est le cas cette année, cela oblige les bons skieurs à explorer d'avantage, à devenir beaucoup plus créatifs en découvrant ainsi des coins et des passages uniques qui donnent de fortes sensations dont on se souvient pour toujours.

Comme j'aime à le dire à ceux qui veulent m’écouter, en cet hiver si peu enneigé, je n'ai jamais autant skié avec autant de plaisir !

samedi, février 21, 2015

Quand le rideau tombe sur TV5 Monde

Nous avons reçu la chaîne TV5 pendant environ 17 ans et la semaine dernière nous avons finalement jeté l'éponge et débranché le satellite qui nous l'apportait à domicile. Cette collection de programmation francophone était soit-disant un échantillonnage du moins mauvais de ce qui se trouvait sur les chaînes publiques de France, Suisse, Canada et Belgique.
Au bout du compte, nous ne regardions plus grand-chose car la programmation était franchement médiocre, la transmission n’était toujours pas en haute-définition et plus encore parce-que nous étions tout simplement fatigués de cette chaîne. À une époque où les gens « coupent le câble » et passent au « flux télévisé », il semblerait que TV5 devrait emboîter le pas, mais ça risque de prendre encore 5 ans avant que le consortium comprenne qu'il est temps de changer son fusil d’épaule !

vendredi, février 20, 2015

Moi et mes applications mobiles ...

Si vous avez un « smart phone » et que vous avez téléchargé des tas d'applications dessus, je me demande - si tout comme moi - vous utilisez au moins 20% de celles-ci. Vous voyez ce dont je veux parler, la célèbre règle de Pareto et des 20/80 s'applique-t-elle aussi à votre smart phone ?

Non seulement cela, mais si vous utilisez une application beaucoup plus souvent que les autres, dans quelle mesure de ses capacités l'utilisez-vous ? Juste 10 à 20% ? Tout comme la plupart de ceux d'entre nous qui utilisent un tableur Excel et ne profite que d'une infime partie de son potentiel ?

En ce qui me concerne, mon téléphone est littéralement encombré avec des applications en tout genres que je connais à peine et que je n'utilise jamais. C'est toujours le même problème. Chaque application exige que nous apprenions à nous en servir pour pouvoir l'utiliser, mais apprendre c'est dur et je dois être trop vieux pour ce genre d'activité !

jeudi, février 19, 2015

Le prix fantaisiste des abonnements techniques

Il y a juste 18 mois, je faisais déjà l'expérience de la volatilité des prix d'abonnement de services électronique avec la radio par satellite dans mon auto, et je viens juste d'avoir la même surprise quand je ai récemment renégocié mon service Internet à haut débit et aussi quand, il y a deux jours, j'ai annulé ma télévision par satellite.

Ces fournisseurs sont parfaitement préparés quand vous leur demandez de renégocier le coût d'un abonnement et vont tout faire pour que vous restiez. Il vont d'abord essayer d'ajouter des services gratuits supplémentaires à votre plan, et si vous insistez, il vont réduire leur prix de manière significative.

Mon abonnement internet à haut débit a été tout simplement coupé en deux après avoir marchandé avec le représentant et alors que je voulais annuler ma télévision par satellite, le représentant qui ne pouvait pas accepter mon refus de continuer m'a répondu qu'il allait réduire de moitié mon paiement mensuel pendant une année.

Un jour plus tard, après lui avoir presque crié aux oreilles que je voulais plus de son service, un autre représentant m'a de nouveau appelé pour m'offrir un abonnement d'un an à 40% du coût initial ! Qu'est-ce que tout cela signifie?

D'abord que les gens en ont probablement ras-le-bol de tous ces services coûteux, que beaucoup choisissent la télévision par flux à la place du câble ou du satellite; cela signifie aussi que le coût d'acquisition d'un client est énorme et qu'une fois dans un programme, il est très mal commode pour un abonné de s'en aller.

Enfin, cela démontre clairement que le coût d'utilisation réelle par client est quasiment nul. Essayez donc si vous avez le temps et l'envie. Je vous garantis que ça marchera !

mercredi, février 18, 2015

Skis larges et carving : Mauvais pour les genoux ?

Il y a presque un an, j'écrivais déjà un blog à ce sujet. Récemment, John Seifert, à la fois un skieur et un assistant professeur en santé et développement humain à l'Université d'État du Montana, a lancé une étude qui permettrait de mesurer les effets que pourraient avoir les nouveaux skis larges sur les genoux et les chevilles.

Il aurait installé des capteurs sur les jambes de skieurs pour observer l'effet de tels skis sur leurs muscles et leurs articulations. Seifert affirme que sur neige dure, un ski dont la largeur sous le patin dépasse 80 mm, requiert un effort beaucoup plus importante pour pivoter et agit comme un bras de levier supplémentaire sur le genou et la cheville. Il affirme que ce seuil est situé à environ 85 mm et que la largeur supplémentaire accroît la tension sur la jambe.
Selon le chercheur, ce couple plus élevé met en danger genoux et chevilles. Cela dit, Seifert a pas de données capable de corréler ses observations avec des blessures subies par des utilisateurs de skis très larges, mais il va présenter le résultats de ses observations le mois prochain, lors de la conférence annuelle de la société internationale de la sécurité à ski, qui se tiendra à Cortina d'Ampezzo, en Italie.

D'ici là, nous pourrons peut-être avoir accès à ses données. Les observations de ce professeur semblent logiques dans la mesure où ces skis sont utilisés sur des neiges dures. Bien que l'effet du « carving » n'est pas inclus dans ce qu'annonce Seifert, je soupçonne que sa pratique sur des skis larges représente le même danger pour les articulations de la jambe, mais encore une fois, cela est basé sur des observations personnelles que j'ai pu faire en skiant et sur ce que j'ai pu en déduire intuitivement.

Ce qui est certain, c'est que, pour me sentir un peu plus en sécurité, je vais faire attention à la largeur de mes prochains skis et ne pas dépasser une largeur de 90 mm sous le pied.

mardi, février 17, 2015

Écouter son corps ...

Tôt le matin, alors qu'on se réveille tout doucement, est la meilleure occasion d'écouter son (vieux) corps et de vérifier s'il y aurait de bonnes raisons de s'en préoccuper.

Ce contrôle quotidien qui commence à l’extrémité des orteils et finit au bout du crâne, est un excellent moyen de repérer toute douleur ou autres signes de difficulté, ou encore de tout simplement dire « bonjour ! » à toutes ces nombreuses parties vitales que compte notre corps.

Je m'inquiète le plus pour mes chevilles, mes genoux et mes hanches. Les organes internes ne m'en disent jamais long pendant que mon dos et mes épaules continuent de me laisser tranquille. Parfois, je sens un soupçon de polyarthrite rhumatoïde, mais cela ne compte pas vraiment car c'est une douleur qui va et vient.

Après ces petites trois minutes d'examen, je me rends compte que mes « articulations de ski » semblent encore marcher et je suis l'homme le plus heureux du monde !

lundi, février 16, 2015

Les américains aux championnats du monde de ski 2015

Ted Ligety, Mikela Shiffrin, Lindsey Vonn et Travis Ganong ont réussi à decrocher cinq médailles. C'était en fait la deuxième meilleure performance des États-Unis à ces championnats, alors que l'Autriche terminait numéro un avec neuf médailles.

Ce succès américain nous vient d'une poignée d'athlètes exceptionnels, mais étonnamment, ils ne sont pas les arbres qui cachent la forêt, car il y a très peu d'espoirs derrière tous ces talents. La base de la pyramide de skieurs à laquelle on pourrait s'attendre manque simplement à l'appel, par comparaison à l'Autriche, la France et d'autres pays européens.
Où est l'effet émulation que tout ce talent et toutes ces victoires pourraient avoir sur la génération montante dans de telles conditions? Est-ce une particularité de la culture américaine et son culte de l'individualisme qui développe de tels athlètes, ou s'agirait-il d'une autre forme de l'exceptionnalisme américain ?

dimanche, février 15, 2015

Devrions-nous faire la sieste, comme Shiffrin ?

Hier, avant qu'elle nous fascine tous avec son style tranquille mais puissant, et qu'elle devienne champion du monde de slalom, Mikaela Shiffrin paraissait faire une bonne sieste, allongée sur la neige, tout près de la cabane de départ du slalom et « hiberner » ainsi pendant environ une demi-heure.

Quand je ai vu ça, je me suis fais du soucis pour la jeune skieuse et me suis même demandé si elle arriverait à retrouver ses esprits et sa combativité à temps pour sa deuxième manche, mais elle a finalement réussi à se réveiller, secouer la neige qui restait sur son anorak et a réussi à montrer au monde entier qu'elle faisait absolument tout pour gagner l’épreuve.

On m'a dit et j'ai aussi lu un peu partout, pendant des années, qu'une bonne sieste a de nombreuses vertus bénéfiques, et je me demande si cela ne serait pas une bonne idée d'incorporer quelques bonnes siestes entre mes nombreux virages? Cela pourrait faire une énorme différence sur mon ski et rajeunir ma performance sur les planches d'au moins trois décennies.

Qui sait? Je vais aller faire une sieste pour y réfléchir ...

samedi, février 14, 2015

En défense du chasse-neige (2e partie)

Ce vieux sujet que j'adore a tout simplement été ressuscité jeudi dernier, alors que je regardais le slalom géant féminin lors des championnats du monde de ski à Beaver Creek au Colorado.

Anna Fenninger qui menait par 0,81 secondes après la première manche était en train de refaire la même chose dans la seconde, quand elle semble avoir fait une faute de carre, s'est retrouvée déséquilibrée et a vu son ski gauche se mettre en travers du chemin, la mettant ainsi dans une formidable position de chasse-neige qui allait ainsi bloquer la jeune championne.

Cette scène surréelle a semblé durer éternellement mais était en fait corrigée en une fraction de seconde. Quelques virages plus bas, Fenninger remportait l'épreuve avec près de deux secondes d'avance. Certains rigolos pourraient dire qu'elle voulait donner une fraction de seconde supplémentaire à ses concurrentes, ou encore qu'elle a vu une souris sur la piste, mais peu importe la raison, elle n'a pas laissé un petit coup de chasse-neige gâcher sa journée.

Pour moi, il ne se passe pas une seule sortie à ski sans que j'utilise cette technique sous une forme ou une autre, et je le fais toujours sans la moindre gêne. En conclusion, pratiquants du chasse-neige, où que vous soyez dans le monde, unissez-vous et soyez fier de cette belle technique qui ne se démodera jamais !

vendredi, février 13, 2015

Pourquoi skie-t-on toujours bien en vieillissant ...

Aujourd'hui, pendant mon jogging matinal, je me suis fais doubler par une jeune femme d'une vingtaine d’années. Elle n'a pas fait que me doubler, elle m'a littéralement laissé sur place ! Cela m'a d'abord vexé et puis je me suis vite ressaisi et j'ai alors réalisé à quel point j'étais chanceux d'être capable de skier aussi vite et bien (oui, en cette veille de St. Valentin, les fleurs ne sont pas chères ...) que je le fais encore - à mon âge.

Sur les skis, je larguerai probablement cette jeune dame sans aucun problème ! En fait, le ski est essentiellement une question de pilotage. Il s'agit de guider les skis là où on veut qu'ils aillent.

D'accord, il faut quand même être assez musclé pour résister aux efforts de compression, aux accélérations et pour bien prendre ses appuis, mais ce ne sont là que des effort essentiellement passifs, pas du tout du genre actif, comme ceux qu'il faut fournir pour la course à pied ou le vélo.

Bien sûr, il faut avoir une bonne technique et être capable d'interpréter le terrain, mais si on sait faire ça, il n'y a rien qui puisse nous arrêter. Donc, c'est bien ça ; le ski est un sport parfaitement adapté pour tous ceux qui vieillissent. Il faut juste s'assurer de ne pas trop endommager le vieux châssis !

jeudi, février 12, 2015

Combien de temps, docteur?

Avant-hier matin, j'écoutais la radio et il y avait ce médecin qui parlait de ses échanges avec ses patients se trouvant en phase terminale de vie. Il expliquait que quand il leur disait combien il leur restait à vivre, il leur citait généralement la valeur « médiane », celle qui se trouve à mi-chemin entre une mort rapide et une disparation le plus tard possible.

Comme tout un chacun, je n'ai pas le moindre désir de quitter ce monde, mais je suis de plus en plus conscient que je suis en train de foncer à plein gaz dans ce mur peu attrayant. Avec cette idée en tête, j'imagine le dialogue que je pourrais avoir avec le docteur juste à l'issue de mon prochain bilan de santé annuel en mai prochain.

Docteur: Go11, votre pronostic de vie n'est pas bon du tout.

Go11: Qu'entendez-vous par là Docteur ?

Docteur: Je viens de trouver que vous avez cette maladie mortelle appelée vie, et que malheureusement, vous ne serez pas en mesure d'y échapper.

Go11: Est-ce contagieux?

Docteur: Dieu merci, cela ne l'est pas, mais c'est génétique. Vous avez ça dans votre ADN. C'est tout. Je ne peux rien faire pour vous.

Go11: Combien de temps me reste-t-il à vivre ?

Docteur: Votre pronostic « médian » devrait vous emmener vers 2033.

Go11: Qu'entendez-vous par « médian » ?

Docteur: Cela signifie que votre espérance de vie est juste à mi-chemin entre une mort rapide, au pire, et une mort beaucoup plus tardive, dans le meilleur des cas.

Go11: Si je devais souffrir d'une « mort rapide », ce serai pour quand ?

Docteur: Entre ce soir et la semaine prochaine.

Go11: Qu'en est-il alors, dans le meilleur des cas ?

Docteur: Ça vous arriverait autour de 2051.

Go11: Très bien, merci Docteur, je file skier à Snowbird (rappelez-vous, on est en mai et tous les massifs de Park City sont fermés ...)

mercredi, février 11, 2015

La course de ski par équipes

Hier après-midi, j'ai choisi de perdre mon temps si précieux en regardant l’épreuve de ski par équipes lors des championnat du monde de ski à Vail, sous des conditions très printanières et à une heure bien trop tardive. Alors que le meilleurs skieurs ont gagné (les Autrichiens) je n'ai pas réussi – en dépit de cela – à me prendre au jeu de cette compétition qui me rappelais d'avantage un numéro de cirque qu'une course de ski.
D'une part de nombreuses équipes ne donnait pas l'impression de s’être bien entraînées pour la circonstances et certains athlètes n'avait pas trop l'air d'y croire. Dans le passé j'aimais pourtant bien les courses de ski parallèles du circuit professionnel, mais de toute évidence, cela m'a passé.

Pourquoi? Parce que le tracé est trop répétitif et bien ennuyeux, que la chance joue un assez grand rôle et que tous les meilleurs skieurs ne s'y trouvent pas nécessairement à l'aise. Ce genre de discipline demande des qualités très particulières.

Bien sûr, Hischer les possède, mais ce n'est pas une vérité universelle ; cela ne s'applique seulement qu'à quelques athlètes. C'est pourquoi lorsque j'entends dire que ce genre d’épreuve pourrait bien devenir olympique, je secoue la tête et je m'en fiche totallement. Je ne vais pas la regarder !

mardi, février 10, 2015

Que pouvons-nous apprendre d'un horrible hiver ?

Notre enneigement est désastreux et ne cesse de s'aggraver (mise à part le fait que j'ai quand même skié dans 20 cm de poudre toute fraîche ce matin). Manque de neige et météo de printemps ; une combinaison mortelle. Que doivent faire les stations ? Tirer tous les enseignements possible de cette situation apocalyptique.
Prévoir et approvisionner des réserves de neige dans les zones critiques de la station, attendre qu'il y ait suffisamment de neige naturelle avant de construire des half-pipes géantes, des sauts monumentaux et de nous débarrasser de tous ces joncs et autres petits arbustes qui pointent leurs nez sur les pistes.

Ce sont là juste deux idées bien évidentes, mais je suis certain qu'il en a encore des douzaines supplémentaires qui peuvent surgir de la réflexion. Les stations de ski vont-elles bien saisir le problème ?

J'ose l’espérer, mais ne parie rien ; entretemps, je vais juste aller laver ma voiture !

lundi, février 09, 2015

Quel est le problème avec l'islam ?

Je ne suis sûrement pas un érudit en matière de religion musulmane, mais voici juste ce que j'en pense. D'abord, voici une religion tout à fait primitive qui n'a pas du tout évolué depuis que le Prophète Mahomet l'a inventée.

Je reçois des mises à jour d'iTunes toutes les deux semaines. Pourquoi tout ça ? Pour commencer il n'y a pas de direction centralisée capable de mettre à jour ce conte des mille et une nuits. Il faudrait donc établir une direction centralisée pour que cette forme de croyance soit enfin mise en ordre, organisée et rendue un peu plus crédible.

Je ne parle même pas de la triste réalité concernant les luttes intestines entre chiite et sunnite qui semble parfaitement injustifiées. Au moins Martin Luther avait de bonnes raisons d'en vouloir à Rome. Donc, pour moi, le monde musulman n'est qu'un tas de gens arriérés dans leur façon de faire et de penser et qui doivent mettre à jour de toute urgence leur vision du monde qui est encore 500 ans à la traîne. Bonne chance !

dimanche, février 08, 2015

Une solution pour tout ?

J'aurais tendance à penser et à croire que des objectifs clairs, une persévérance à toute épreuve, des principes éprouvés ainsi que l'aide de la technologie peuvent amener à résoudre à peut près tout. Suis-je donc un « solutioniste » ?
Probablement et je pense que l'ennemi dans ce cas est la polarisation à outrance, l'impartialité totale et l’énorme ego. J'ai toujours eu foi dans le progrès par petits pas au lieu de grands sauts spectaculaires, du moins en ce qui nous concerne, nous les citoyens lambda.

C'est en grande partie pourquoi je crois fermement à toujours proposer des solutions, aussi minimes soient-elles, pour faire de ce monde une bien meilleure place.

samedi, février 07, 2015

Accepter ce que nous ne contrôlons pas

Voici là une sacré gageure ! Pourtant, accepter le résultat d'événements que nous ne contrôlons pas, dont nous ne voulons pas, que nous n'aimons pas vraiment ou qui sont survenus par accident ou par la faute d'une tierce personne, est extrêmement difficile voire impossible.

La réaction typique est de gaspiller notre temps et notre énergie à refuser la réalité ou de blâmer ce qui semble être la cause de nos malheurs.

Accepter est extrêmement difficile et pourtant, cela ouvre la porte à des solutions et des alternatives qui permettent de faire face au problème créé.

S’entraîner à accepter est un exercice qu'on n'a pas le droit d'ignorer ...

vendredi, février 06, 2015

Soixante ans sur les skis

L'autre jour, j'ai réalisé que ça fait maintenant soixante ans que je skie.

J'ai commencé quand j'étais tout gamin (ça, on s'en douterai ...) et tout de suite, j'ai eu le coup de foudre pour ce sport.

À tort ou à raison, le ski s'est fermement plantée dans ma vie en devenant une véritable obsession. J'en ai fait ma carrière et j'ai choisi de vivre dans les montagnes à cause de lui. Je ne regrette rien.

Bien sûr, si je pouvais tout refaire, j'irai encore plus loin dans le domaine du ski, mais c'est probablement pousser le cochonnet un peu trop loin !

jeudi, février 05, 2015

Pourquoi j'ai tendance à être positif ...

Ces derniers temps, je suis devenu de plus en plus positif. Cette transformation n'est pas liée au hasard et n'est pas quelque chose qui m'est arrivé spontanément. Cela m'a effectivement demandé un effort conscient et continu.
 
Pourtant, les raisons qui justifient ma meilleure attitude sont à la fois très simples et tout à fait logiques :

1. Je règle mon bouton d'attitude en position « positive » quand je me lève le matin et le maintiens ainsi toute la journée.

2. Ça ne me coûte absolument rien d'être positif.

3. Une bonne attitude est beaucoup plus agréable qu'une attitude détestable.

4. À long terme, je suis garantis d'avoir au moins 50% de chance de réussir grâce à mon point de vue positif.

mercredi, février 04, 2015

On ne finit jamais d'apprendre !

Mon petit boulot en tant que blogueur pour la station de ski de Deer Valley m'apprend beaucoup dans des domaines qui me sont familier de manière superficielle, mais dont j'ignore les détails essentiels.

Au fil des ans, jai appris des tas de choses sur la fabrication de neige artificielle, la préparation des pistes et l'entretien des pistes de skis entre autres sujets que la plupart des skieurs observent au quotidien, mais en connaissent pratiquement rien en terme de processus, d'équipement et de personnel qui participent à leur existence.
Hier, c'était pour moi une autre aventure de découverte en enquêtant sur l'univers des chiens d'avalanche et des travaux d’élagage en forêt. C'est juste merveilleux ; je ne peux pas m’empêcher d'apprendre sur des tas de nouveaux sujets !

mardi, février 03, 2015

Prise de risque et égoïsme

La neige tombe dans les Alpes et sont donc les skieurs à avalanches. Ce ne sont pas seulement les touristes inexpérimentés, mais chevronnés populations montagnardes locales ainsi, qui semblent connaître la montagne mieux et sont (apparemment) capable de lire son esprit.
Le problème est, personne ne sait pour sûr, et comme mon frère me disait récemment, ces gens sont égoïstes irresponsable. Il avait assurer un point. Mon sentiment est que toute prise de risque toujours implique une certaine acceptation du risque, alors où allons-nous tracer la ligne de ce qui est trop de risques et trop d'égoïsme?

lundi, février 02, 2015

La fin et le meilleur de Sundance

Cette année, le festival du film de Sundance aura été minimaliste pour nous. Y compris notre part de bénévolat pendant trois jours, nous n'avons vu que trois films.

Sur les deux documentaires que nous avons regardé, nous avons bien aimé « The Russian Woodpecker » plus, même si le spectacle comportait certaines bizarreries superflues. Il traitait de la guerre Russo-Ukrainiaine et lançait un cri d'alarme contre l'esprit conquérant et sans jusq'au-boutiste de Poutine. L'autre documentaire, « la meute de loups » était un peu plus tiré par les cheveux et paraissaient un peu trop « bricolé » pour un film supposé montrer une certaine réalité de la vie.

Le meilleur film que nous avons vu était en fait le drame (qui a fini par remporter à la fois les premiers prix du grand jury et Prix du public) ; il s'agissait d'une histoire merveilleuse, extrêmement bien ficelée « Me and Earl and the dying girl ». Nous essayerons de voir plus de films l'an prochain si nous nous organisons un peu mieux et avons assez d’énergie pour ça !

dimanche, février 01, 2015

Alors que persiste le manque de neige ...

Comme je ne cesse de le dire, je fais de mon mieux pour supprimer toute attente en matière de chutes de neiges, mais vu que je suis un optimiste-né, il reste toujours une petite lumière dans un coin de mon esprit me donnant un bon espoir que de grosses chutes de neige vont finir par arriver.

Pourtant, nous commençons Février avec les pires conditions d'enneigement dont je peux me souvenir à Park City au cours de ces trente derniers hivers. Dans ces conditions, que fait un skieur passionné ? D'abord, garder l'espoir, bien sûr, et le plus important c'est de bien accepter ce que la Nature nous a servi jusqu'à présent.

C'est précisément le moment où le ski n'est plus juste un plaisir, mais devient un véritable jeu. C'est le moment où il faut rechercher activement les bonnes pistes, celles qui sont intéressantes et offrent la possibilité de travailler sur la technique et de perfectionner tous ces petits gestes qui deviennent nécessaires pour éviter les cailloux, les souches et toutes sortes d'autres obstacles.

Tout cela avec la crainte permanente que cette maigre couverture de neige n'arrive pas tout à fait à durer jusqu' à la mi-Avril, si le temps continue à faire des siennes. Voila ce que j'appelle le côté « créatif » du ski ...