dimanche, mars 02, 2025

« Ugly American » de retour !

Beaucoup ont entendu parler du stéréotype négatif qui décrit le comportement des Américains, en particulier ceux qui voyagent à l’étranger. Il trouve son origine dans « The Ugly American » (l’affreux Américain), un roman de 1958 sur la diplomatie américaine en Asie du Sud-Est. 

Il dépeint des citoyens américains affichant un comportement bruyant, arrogant, égocentrique, dégradant, irréfléchi, ignorant et ethnocentrique à l’étranger, mais aussi chez eux. Bien que le terme soit généralement associé ou appliqué aux voyageurs et aux touristes, il est également employé pour les entreprises américaines impliquées sur la scène internationale. 

La politique n’échappe pas non plus à cette caractérisation : en mai 2008, la sous-commission de la Chambre des représentants des États-Unis avait adopté un projet de loi qui permettrait à davantage de mannequins étrangers de travailler aux États-Unis, et celle-ci avait été surnommée le « projet de loi sur l’affreux Américain ». 

En effet, George W. Bush était souvent surnommé « The Ugly Américain » en raison de ses positions en politique étrangère et de son invasion de l’Irak. Quand il était candidat à la présidence, John McCain a présenté une série de mesures visant à faire reculer la politique de Bush et à contrer l’image de « The Ugly American ». 

Plus récemment, de nombreux articles d’opinion dans les principaux journaux ont accusé le président Donald Trump de se comporter d’une manière qui correspond à ce stéréotype. Des idées comme s’accaparer du Canada ou du Groenland, contrôler le canal de Panama ou encore coloniser Gaza, ont contribué à raviver ce surnom péjoratif. 

Même chose pour son vice-président, JD Vance, qui fustige les dirigeants de l’Union européenne en faisant ainsi état de sa plus grande ignorance en matière d’étiquette mondiale et de relations diplomatiques, ou encore, avec Trump en humiliant le président Zelensky . 

Le style de communication transactionnelle de Trump confirme encore davantage ce modus operandi éhonté et ne lui vaut aucun nouvel ami, hormis les chefs d’État des régimes totalitaires. Certaines personnes sont irrécupérables !

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