La rencontre de vendredi dernier entre Trump, Vance et Zelenskyy m’a rappelé ces réunions de mafieux que l’on voit dans les films, où une victime du crime organisé est intimidée et « secouée » par deux hors-la-loi. Compte tenu des origines new-yorkaises de Trump, il est facile de faire un parallèle et d’apprécier l’énorme expérience qu’il a acquise en traitant avec, et en côtoyant la mafia new-yorkaise.
Cette culture a sans doute commencé avec le père de Trump ainsi que Roy Cohn, l’avocat vicieux que Trump avait embauché pour le guider l’univers impitoyable de l’immobilier dans cette grande ville, et pourrait expliquer pourquoi Trump a plongé dans cette culture de gangsters.Plusieurs mécènes de la mafia que Cohn connaissait bien, parmi les syndicats du bâtiment à New York, auraient été sollicités par Trump pour les autorisations dont il avait besoin pour ses projets.
On dit qu’il a utilisé des entreprises appartenant à des mafieux pour construire la Trump Tower et son complexe résidentiel Trump Plaza à Manhattan. Il s’agissait d’acheter du béton à un prix exorbitant auprès d’une entreprise qui aurait appartenu aux chefs mafieux Anthony « Fat Tony » Salerno et Paul Castellano. Trump avait déclaré en 2004 à un panel au Musée de la télévision et de la radio de Los Angeles : « Vous savez, les mafieux n’aiment pas, comme ils le disent, avoir des caméras un peu partout dans une pièce. Ça irait à la télévision, mais pas chez eux. »
L’épouse de Roy Cohn venait d’une famille ukrainienne et il avait fréquenté les quartiers ethniques russes de Brooklyn quand il était adolescent. Il s’était vanté auprès d’un invité lors d’un mariage qu’il appartenait à la mafia russe. L’ami ne l’a pas cru, mais Cohen a été envoyé pour négocier un accord d’hôtel pour Trump à Moscou. Il avait approché des gens peu scrupuleux et offert à Poutine un penthouse au dernier étage.
Cependant, Trump qui ment comme il respire a constamment nié les faits, s’est contredit et a fait des déclarations trompeuses lorsqu’il a été interrogé sur ses liens avec la mafia. Il semble qu’il ait carrément menti sur ces affiliations. Salvatore « Sammy the Bull » Gravano, ancien sous-chef de la famille Gambino, l’a même soutenu, affirmant que l’Amérique « n’a pas besoin d’un rat de bibliothèque comme président, elle a besoin d’un chef de mafia ».
Enfin, dans l’émission de David Letterman, Trump a admis avoir rencontré des mafieux « à l’occasion ». « Ce sont des gens très gentils », a-t-il déclaré. « Vous ne voulez simplement pas leur devoir du pognon. » Maintenant, vous savez de quoi je parle…
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