lundi, mars 10, 2025

Quand je ne suis pas à 100 % sur les skis ...

Il y a des jours où, même si je me sens bien, quand je vais skier, j'ai l'impression de skier comme un pied, j'ai peur, je me sens mal à l'aise et il y a quelque chose qui cloche. Comment expliquer cela ? C'est ce qui m'est arrivé vendredi dernier, un de ces jours où tout m’a semblé un peu « décalé », même si tout allait assez bien par ailleurs.

Ce phénomène n'est pas rare et je pense qu'il peut s'expliquer par une combinaison de facteurs, à la fois physiques et mentaux. Même si je me sens bien, mes muscles ou la coordination motrice peuvent avoir besoin de plus de temps pour « se réveiller ». Tout simplement, mon corps n’a pas envie d'entrer en phase avec ce que je veux qu’il fasse sur mes skis et a du mal à se mettre en route efficacement. Je suis convaincu que ma performance est intimement liée à mon mental. 

Quelques petites distractions, trop réfléchir ou juste douter un peu de soi (comme la peur de tomber ou de skier comme une patate) vont perturber mon flux naturel. Presque comme si je ne skiais qu’avec mon cerveau, et pas avec mon corps ! Il est vrai que la fatigue ou le stress peuvent aussi affecter la coordination physique sans que nous nous en rendions compte. 

Même si je ne suis pas totalement épuisé, ces facteurs vont nuire à ma fluidité sur les skis. Ce jour-là, la neige fraîche était parfaite, mais la visibilité laissait beaucoup à désirer, ce m’a sans doute forcé a y aller plus doucement. Cela a probablement entraîné une légère hésitation et a donc contribué à me mettre mal à l’aise. 

Bien que je n’aime pas trop l’admettre, je crains également que mon âge (77 ans) n’aide pas non plus les choses et que cela puisse signaler au mieux un plateau ou au pire, le début d’un déclin inexorable, indiquant à mon corps que l’intensité et la vitesse devraient être réduites pour continuer à skier en douceur et avec plaisir. Quand cela se confirmera, je ferai de mon mieux pour être un peu plus indulgent avec mon corps tout entier. 

Entre-temps, je vais me rappeler de me concentrer sur l’essentiel, d’y aller un peu doux et de laisser ma mémoire musculaire prendre le dessus. Je vais surtout éviter de juger mes performances à ski trop sévèrement. Je vais aussi garder en tête que les « jours sans » font bien évidemment partie de la nature de toutes activités sportives !

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