C'était il y a à juste cinquante ans, un mercredi pour être précis. Le lendemain, j'allais enfin être libéré de cet emprisonnement qu'était le service militaire obligatoire.
J’étais entré dans cette geôle le 3 novembre 1967, ce qui m'avait fait gaspillé presque 16 mois de ma vie.
À la veille de ma libération, je n'avais aucune idée de ce que serai mon avenir, si ce n'est peut-être de commencer un vrai travail, de faire quelque chose quelque part, ou encore de me lancer dans une carrière de rêve en tant que moniteur de ski, ce qui pourrait devenir une possibilité si je passais l'examen de « Capacité », un test technique de ski prévu dans semaines qui suivait.
Rien de sûr, j’étais quand même exalté, mais dans un état de flou total car ma vie avait été gelée pendant trop longtemps et j’avais besoin de la ressusciter …
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