jeudi, février 28, 2019

Le prix de l'essence continue de baisser !

Au début du mois, j'avais été choqué de constater à quel point l'essence était devenue bon marché.

Hier, alors que je remplissais à nouveau mon réservoir, je suis littéralement tombé sur les fesses quand j'ai découvert que le prix était encore tombé à 0,09€ le litre, en valeur équivalente pour l’année 1977, contre les 0,12€ payés à la pompe à cette même époque, quand je suis arrivé aux Etats-Unis.

Si le temps était venu de taxer les combustibles fossiles en Amérique, cela devrait l'être aujourd'hui et pourrait aider a renflouer notre dette, mais nous préférons regarder passivent notre planète s'autodétruire.

Tout à fait tragique, en effet, en attendant bien sûr que le prix continuent leur chute ...

mercredi, février 27, 2019

Vivre dans sa bulle ...

Beaucoup d'entre nous vivent dans une bulle et souvent l'ignorent pas ou ne s'en rendent pas compte.

En général, il s’agit d’une « bonne » bulle, où tout est routinier, ordonné, prévisible et proche de la perfection. Cela est lié avec l'endroit où nous vivons, l'activité que nous exerçons ou, comme dans mon cas, un statut tout simple de retraité.

Si vous êtes comme moi, nous ne sommes plus confrontés aux hauts et aux bas du milieu du travail ainsi qu'au stress et aux petites misères qui font partie de ce quotidien.

Il est donc facile d'ignorer le reste du monde, les embouteillages à l'heure de pointe, les rendez-vous ainsi que toutes les déceptions causées le long d'une journée passée au travail.

Est-ce bien ou mal de vivre ainsi dans sa bulle ? Cela peut sembler confortable, mais aussi risquer de nous donner une fausse impression que tout va bien, ou de ne pas nous fournir la vraie image du monde dans lequel nous vivons.

C'est pourquoi sortir de notre bulle de temps en temps, est une forme de renaissance. Non seulement un changement salutaire, mais une nécessité vitale.

mardi, février 26, 2019

Mon dernier jour dans l'armée de l'air

C'était il y a à juste cinquante ans, un mercredi pour être précis. Le lendemain, j'allais enfin être libéré de cet emprisonnement qu'était le service militaire obligatoire.

J’étais entré dans cette geôle le 3 novembre 1967, ce qui m'avait fait gaspillé presque 16 mois de ma vie.

À la veille de ma libération, je n'avais aucune idée de ce que serai mon avenir, si ce n'est peut-être de commencer un vrai travail, de faire quelque chose quelque part, ou encore de me lancer dans une carrière de rêve en tant que moniteur de ski, ce qui pourrait devenir une possibilité si je passais l'examen de « Capacité », un test technique de ski prévu dans semaines qui suivait.

Rien de sûr, j’étais quand même exalté, mais dans un état de flou total car ma vie avait été gelée pendant trop longtemps et j’avais besoin de la ressusciter …

lundi, février 25, 2019

Le livre que je devrais écrire sur le ski ...

La plupart des bouquins qu'on trouve sur le sujet du ski sont des traités techniques traitant en gros du transfert de poids, de la position du corps et du planté de bâton.

Tous disent peu ou rien de la vitesse. En fait, ils sont tous sur la tactique et ne disent pas beaucoup de stratégies.

Par exemple, la majeure partie de ce qui a été écrit est basée sur des surfaces de neige parfaites qui permettent de faire du beau « carving » et de faire des mouvements parfaitement précis, mais bien éloignées de la réalité pratique où le contrôle de la vitesse est crucial et où les irrégularités de la neige et les surfaces irrégulièrement ondulées abondent.

Donc, si je devais écrire un livre sur le ski, on y trouverai beaucoup moins de tactique (ou de technique, si vous préférez) et ou l'on verrai davantage de stratégies, comme les meilleurs outils pour maîtriser la peur ou pour s'adapter à un environnement qui change constamment dans ce sport si fugace où il faut s'adapter à une multitude de terrains et de conditions de neige, savoir être progressif et apprendre à maîtriser la vitesse.

En peu de mots, il s’agirait d’un ouvrage que chacun pourrait utiliser en essayer d’améliorer toute la satisfaction qu'on peu tirer d'une journée de ski.

Je pense que la pratique quantitative (le kilométrage) est plus importante pour acquérir un savoir-faire solide qu'une technique minutieuse, souvent difficile à intégrer dans la manière de skier d'une personne, et qui relève généralement de la loi des rendements décroissants ...

dimanche, février 24, 2019

Peter Keelty, 1942-2019

Peter Keelty est décédé des suites de maladie respiratoire à Salt Lake City alors que je skiais avec des amis à Jackson Hole.

Né le 2 août 1942 en Nouvelle-Angleterre, skieur, patrouilleur-secouriste et finalement moniteur de ski à Stowe, dans le Vermont, Peter est ensuite devenu représentant pour les fixations Salomon à New York et dans Connecticut.

J'ai rencontré et travaillé avec Peter sur une vidéo mettant en scène l'ancien coureur de ski Andy Mill alors je travaillais pour Lange.

Toujours capable de se réinventer et écrivain doué, Peter a travaillé auprès de periodiques dans la branche du ski et a été l'un des cofondateurs de RealSkiers.com, une publication de ski-tests en ligne. Peter était un gars très gentil, passionné de ski et toujours prêt à raconter une bonne histoire.

Le 12 Juillet dernier fut le dernier entretien téléphonique que nous avons eu et je regrette beaucoup de ne pas lui avoir rendu visite à son domicile à Salt Lake City dans l’intervalle.

samedi, février 23, 2019

Remontées mécaniques et probabilités ...

On ne s'ennuie jamais avec les remontées mécaniques ...

Mercredi dernier, alors que je skiais en compagnie de mon épouse, nous avons pris deux fois la même remontée avec la même personne à deux occasions différentes ! Avez-vous compris ce que vous venez de lire ?

Permettez-moi de reprendre ce que je dis une remontée mécanique à la fois. D’abord nous nous sommes retrouvés en compagnie d'un skieur sur le télésiège quatre place débrayable d’Iron Mountain.

Appelons-le « l'Anglais », ensuite, deux pistes plus tard, un autre gars monte avec nous sur ce même télésiège, et nous allons appeler ce dernier « le pilote ».

Quand nous avons jugé que nous étions absolument gelés, nous avons décidé de rentrer chez nous, et pour cela nous nous sommes retrouvés sur le télésiège triplace qui s'appelle Shortcut et notre voisin n’était alors autre que « l'Anglais », qui nous a expliqué qu'après un séjour professionnel de quatre ans aux États-Unis, il était sur le point de rentrer en Angleterre.

Ensuite, à partir du pied des pistes aux Canyons, nous avons prit la télébenne débrayable qui transporte les skieurs en direction des parkings, et qui se trouvait à côté de nous ? « Le pilote » qui travaillait pour Fedex et allait bientôt s'installer en Europe pour travailler à partir de l’aéroport de Paris qui avec Milan est l'un des deux centres de distribution pour cette société en Europe.

 Maintenant, dites-moi, quelles sont les chances que ce genre de rencontre fortuite se produise plusieurs fois sur les 41 remontées qui comptent Park City Mountain ?

vendredi, février 22, 2019

Decathlon séduira-t-il les américains ?

Decathlon, le détaillant français d'articles de sport, qui avec 1 500 magasins dans 49 pays, dit représenter la plus grande chaîne sportive du monde, prévoit d'ouvrir un magasin de 4 350 mètres carrés à Emeryville, tout près de San Francisco, en avril 2019, sur l'emplacement d'un ancien magasin Toys R Us, après avoir ouvert son son propre « magasin-laboratoire » en plein San Francisco, un an avant.

À peu près en même temps, il ouvrira aussi son premier magasin canadien au Québec. C'est en fait la deuxième tentative de la chaîne française sur le marché américain. Decathlon a essayé une première fois en 1999 en achetant les actifs de MVP Sports Stores, un détaillant d'articles de sport de Nouvelle-Angleterre, comptant alors 20 points de vente.  Il avaient étés rebaptisés Decathlon, mais tous furent fermés entre 2003 et 2006.

Alors que plusieurs grandes chaînes de magasins d'articles de sport ont été également fermées aux États-Unis ces dernières années, l'enseigne Decathlon se distingue d'entre elles par le fait qu'elle ne vend que ses marques maison. Cette intégration verticale est l'une des raisons pour lesquelles elle justifie ses prix extrêmement bas.

Il sera intéressant de voir comment les sportifs américains vont accepter l’offre de Decathlon et sauront contenter de son manque d'image et de ses prix bas de gamme, et si la chaîne sera capable de motiver son personnel en le payant presque deux fois rien et en comptant sur des encouragement assez puérils pour le faire produire, comme c'est le cas en France.

Beaucoup de concepts Européens, allant du Club Med à Ikea, ont eu grand mal à s'adapter avec succès au consommateur d'outre Atlantique. Espérons que ce géant de la distribution aura appris quelque chose après ses déboires du début de siècle sur ce même marché américain !

jeudi, février 21, 2019

Mentalité de l'ère glaciaire à la FIS

Dans une interview accordée au journal suisse Tages-Anzeiger, Gian Franco Kasper, président de la Fédération internationale de ski (FIS), âgé de 75 ans, a montré une fois de plus qu'il était plus un dinosaure qu'un PDG en phase avec son temps.
Il avait commencé à faire des déclarations déjantées il y a 13 ans en affirmant que « le saut à ski ne convenait pas aux femmes d'un point de vue médical » et a récemment continué à affirmer ses points de vue iconoclastes sur les dictateurs et le changement climatique.

A propos des tyrans, Kasper aurait tout d'abord déclaré: « Les dictateurs peuvent organiser des événements… sans demander la permission aux gens » et « d'un point de vue d'organisation, je dis: je préfère ne travailler qu'avec des dictateurs. Je ne veux pas m’engueuler avec les environnementalistes. »

Dans cette même interview, il a également évoqué le « soi-disant »changement climatique. Pour étayer son propos, il a mentionné le froid sévère qui a sévit pendant les Jeux olympiques d’hiver l’an dernier en Corée, comme une preuve, montrant que tout comme Trump, il confondait la météo avec le climat.

Enfin, il aurait été jusqu'à postuler que les immigrés sont à l'origine du déclin des sports d'hiver en Suisse. Depuis, il s’est excusé du fait que ses propos aient été pris en dehors de leur contexte, mais tout cela ne lui a pas fait beaucoup d’amis dans la branche du ski où nombreux sont ceux qui on reclamés sa démission.

Mikaela Shiffrin, Petra Vlova, Marcel Hirscher et Clément Noël méritent tous mieux que cela. Quand est-ce que la FIS va-t-elle enfin avoir un PDG intelligent, moderne et âgé de moins de 60 ans ?

mercredi, février 20, 2019

A-Basin « divorce » Vail Resorts

Arapahoe Basin, la station de ski du Colorado réputée pour rester ouverte jusqu'à la fin mai ou juin, mettra fin à son programme de partenariat vieux de 20 ans pour le forfait saison « Epic » de Vail Resorts.
La raison officielle de la séparation annoncée par A-Basin est que cet accord commercial commun a créé « des contraintes en matière d'espace de stationnement disponible et en surchargeant ses installations » et qu'en raison de cela, « Arapahoe Basin pense que son personnel sera mieux à même de bien prendre soin de sa clientèle en se séparant de Vail Resorts », a poursuivit le communiqué.

Pour moi, il n’y a pas que ces raisons un peu bidon pour justifier cette rupture et cela pourrait être symptomatique des fissures qui pourraient bien jaillir de cette expérience de forfait impliquant une multitude de stations.

Ce qui est assez frappant est que le directeur d’A-Basin, Alan Henceroth, a ajouté que dans les mois à venir, « il compte discuter de certaines opportunités de collaboration avec d'autres stations ou groupes de stations de ski », et qu’un prétendant possible pourrait bien être Alterra ...

mardi, février 19, 2019

La croissance, antithèse de la conservation

C'est toujours la même histoire, les pays qui connaissent une baisse de leur natalité, comme le Japon ou l'Italie par exemple, semblent condamnés à la récession économique ou à la régression.

Cela voudrait dire que pour maintenir un certain niveau de confort économique et de prospérité aujourd'hui, le monde est condamné à la croissance et, par extension, à la destruction demain de tout son environnement.

Une autre façon de voir les choses est qu'une croissance soutenue répond à nos besoins hédonistes à court terme, alors que notre avenir à long terme est menacé par une destruction massive et irréversible, mais nous choisissons de faire l'autruche et de donner la priorité au plaisir du moment présent quel qu'en soit l’énorme coût que nous finirons par payer beaucoup plus tôt que nous le pensions ...

lundi, février 18, 2019

Emblématique ou efficace ?

Il y a beaucoup trop de choses dans ce monde qu'on admire mais qui sont terriblement inefficaces.

Je parle aujourd'hui de remontées mécaniques et de cette image d’Épinal du bon vieux téléphérique, à la suite de ma récente sortie de ski à Jackson Hole, dans l'etat du Wyoming.

Certains américains voient dans ces téléphériques la meilleure remontée mécanique qui puisse exister, mais elle ne peut guère que transporter 650 passagers à l'heure au maximum, sur un dénivelé de 1 262 mètres.

Il convient donc de le comparer à ce qui se fait de mieux aujourd'hui, à savoir la nouvelle télécabine 3S, avec ses deux câbles porteurs fixes et son chariot débrayable tiré par un câble tracteur. Le résultat n'est pas favorable au bon vieux téléphérique.

Cette nouvelle remontée débrayable offre à la fois performance et fiabilité grâce à ses cabines de plus de 30 passagers qui, bien que se déplaçant un peu moins vite que la cabine de Jackson (8,5 mètres par seconde contre 10 pour ce dernier) offre quand même un débit de plus de 2 000 passagers par heure ainsi qu'une grande stabilité même sous très fort vent.

Il existe également de nombreux modèles de funiculaires qui pourraient être mieux adaptés à l'environnement et ceux-ci peuvent également offrir de hauts débits de l'ordre de 2 000 passagers à l'heure, évitant ainsi de retourner aux énormes queues que nous connaissions au 20ème siècle et qui semblent être le quotidien du téléphérique de Jackson Hole ...

dimanche, février 17, 2019

Enfin, un hiver normal!

Ce n'est guère que ces derniers jours que j'ai pu skier Park City dans des conditions optimales.
Désormais, plus de cailloux ou de troncs à accrocher quand je m'aventure dans mes itinéraires préférés!

Il semblait que tous ces obstacles de débuts de saison sous forme de cailloux agressifs, de branchages intrusifs et autres formes d'obstacles on constitués l'acompte à payer pour arriver à des conditions d'enneigement parfaites. 
Alors que j'en suis à ma 34e saison de ski à Park City, je dirai peut-être dire que si 50% des saisons étaient médiocres, 35% auront été moyennes comme celle-ci avec seulement 15% d'hiver exceptionnels.

Bon, attendez un peu, la saison n'est pas encore terminée !

samedi, février 16, 2019

La fin de l'Airbus A380

Il y a quelques jours, Airbus annonçait la fin de production de son avion A380 à quatre réacteurs et double-pont pour 2021.

À ses débuts, la compagnie anglo-franco-germano-espagnole rêvait avec son avion géant de remplacer le Boeing 747 et de métamorphoser les transports aérien du 21e siècle.

Les spécialistes du marketing de Boeing n’étaient pas d’accord l'idée des Européens et pensaient plutôt que l’avenir de l’industrie appartenait à des avions plus petits, plus agiles, offrant une plus grande flexibilité en termes de capacité et plus en phase avec une utilisation « point-par-point » que centrée sur le concept du « hub » (plaque tournante) comme le croyaient les chefs du produit chez Airbus.

Je ne mentionne pas sa consommation 30% supérieure à celle du Boeing 787 et tous les aménagements aéroportuaires exigés par la tailles et les deux ponts de l'appareil.
Au bout du compte, le A380 ne s'est vendu en masse qu’à Emirates, une riche compagnie aérienne arabe qui se moquait des préoccupations économiques qu'ont tous les transporteurs « normaux », tandis qu'Air France et Lufthansa n’allaient acheter que respectivement 10 et 20 de ces avions géants à un « prix conseillé » de 450 millions de dollars (le prix réel étant plus près des $250 millions).

J'aurais pensé qu'Airbus savait ce qu'il faisait, mais leur concurrent américain avait bien mieux saisit la situation. Airbus était tout simplement tombé amoureux de son produit, sans tenir compte de sa viabilité commerciale, tout comme le Concorde qui lui aussi avait été une chimère commerciale.

Malgré les bons bénéfices globaux d’Airbus, l’aventure de l’A380 a coûté à la compagnie environ 900 millions d’euros de pertes.

La décision de stopper la fabrication de l'avion a été prise quand Emirates, son plus gros client, a annoncé à Airbus qu'elle réduisait les commandes de 162 à 123 avions, laissant l'entreprise sans commandes à long-terme et donc sans bonnes raisons de maintenir sa production.

L'arrêt de celle-ci pourrait non seulement affecter 3 500 emplois, mais coûtera également à Airbus 463 millions d'euros, avec cependant un milliard d'euros de prêts du gouvernement européen annulés, c'est-à-dire payés par les contribuables.

Tout compte fait, une énorme erreur de conception de produit ...

vendredi, février 15, 2019

Un compliment crédible


Il y a quelques jours, alors que je skiais à Park City Mountain en compagnie de mon épouse, nous nous sommes retrouvés dans la nouvelle télécabine QuickSilver en compagnie d'un autre couple en provenance de Whistler-Blackcomb, au Canada.

Ils nous ont dit qu'ils étaient très impressionnés par l’étendue du domaine skiable de Park City, ainsi que par la grande variété des pistes de ski qu'ils ont découvertes au cours de leur visite. Bien sûr, ils ont aussi adoré la vieille ville de Park City.
Cela en dit long, surtout quand il s'agit de personnes vivant dans ce que je considère la meilleure station de ski en Amérique du Nord !

jeudi, février 14, 2019

Comment va l'amour ?

En cette Saint-Valentin, j'ai fais le plein de phrases réconfortantes dès que j'ai allumé la radio ce matin.

Certaines ont attiré mon attention plus que d'autres: « Viens vivre au creux de mon cœur et tu ne paiera pas de loyer » ou « Tu n'épouses pas quelqu'un avec qui tu peux vivre, tu l'épouses parce que tu ne peux pas vivre sans cette personne. »

Mais mon préféré était une version modifiée d'une citation à propos de la vie : « L'amour est comme le jeu d'échecs. Tu ne peux pas gagner si tu ne bouges pas ta pièce ! »

Joyeuse Saint-Valentin!

Comment éviter de susciter l'envie ?

Ne rien dire, ou en dire très peu, est un excellent moyen d’éviter de susciter l’envie.

C'est vrai, nous avons tous tendance à parler beaucoup trop de nous-mêmes et il est si difficile de s'abstenir de ramener « sa science ».

Pourtant, lorsque nous faisons des allusion à propos de notre nouvelle auto, d'une maison encore plus grande, d'un VTT avec cadre en fibre de carbone, ou encore du fait que nos enfants sont intelligents et ont bien réussit, nous suscitons souvent l'envie et bien sûr le ressentiment qui l'accompagne.

La solution consiste donc à rester discret, à en dire peu ou à se taire, et nous ne laissons aucune chance à cette colère et cette envie qui empoisonnent la plupart de nos relations.

mercredi, février 13, 2019

Pourquoi es-tu resté en Amérique ?

C'est une question que l'on me pose souvent.

Les gens imaginent que la vie en France est bien meilleure, beaucoup plus sociale et plus amusante qu'ici, en Amérique.

Ils ont probablement raison à bien des égards quand ils disent cela.

Pourtant, j'y réponds souvent de manière un pu choquante, et pas nécessairement en ces termes.

Je leur dit : « Je suis resté ici à cause de l'argent ! »

C'est pourtant vrai que l'argent est plus abondant et bien plus facile à gagner aux États-Unis que dans mon pays d'origine.

Cela peut sembler assez dur, mais c'est pourtant vrai.

En tout cas, tant que l'on reste en bonne santé et que l'on ne se prends pas une balle perdue dans la tête ...

mardi, février 12, 2019

Où positionner ces sacrées fixations?

Maurice Muffat, mon voisin français d'antan, travaille chez Dynastar et a commencé à m'aider à résoudre les questions que je me pose quand à la bonne façon de positionner les fixation sur mes skis.

Je n'ai pas encore trouvé la réponse dont j'ai besoin, mais je compte continuer d'y travailler. Tout semble tourner autour de la marque du centre longitudinal de la semelle de la chaussure de ski, une norme poussée bien trop hâtivement par le DIN (Deutsches Institut für Normung), l'institut allemand des normes.

À mon avis, c’était là une très mauvaise idée car ce point central est arbitraire et ne tient compte d'aucun élément anatomique. Ce qui devrait servir de repère, serait l’axe de la jambe ou de la cheville qui sont à peu près indépendamment de la longueur du pied et donc de la semelle.

Le repère du milieu de la chaussure n'est pas bon car il place les longues semelles de chaussures beaucoup trop en arrière sur le ski.

À ce stade, je n’ai pas encore de bonne réponse quant à la meilleure méthode à utiliser, mais j’ai l’intention d'y réfléchir et de m'en rapprocher en observant et évaluant bien ce qui se passe et en procédant aussi par ajustements progressifs.

lundi, février 11, 2019

Les « Silicone Valleys » de la musique

Hier soir, nous avons fait l'effort de regarder une grande partie des Grammy Awards, ces récompenses concernant la musique.

Même si nous n'avons pas ete particulièrement impressionnés par la qualité de la musique qui nous y était présentées, en tant qu'homme, j'ai été frappé par le grand nombre de décolletés plongeants et par l'absence totale de soutiens-gorge parmi le contingent féminin et particulièrement de la part d'Alicia Keys qui animait la manifestation.
Elle offrait une telle présence que je me suis surpris à beaucoup l'apprécier, d'avantage je dois dire que la composante musicale du spectacle. Comme on dit parfois, elle etait à vous couper le souffle.

Pour moi, c'est elle qui a raflé tous les Grammys!

dimanche, février 10, 2019

Sun Valley & Snowbasin deviennent « Epic »!

À la fin du mois d'août, je me demandais quelle société, d'Altera ou de Vail Resorts, achèterait Snowbasin et Sun Valley.

Bien qu'il ne s'agisse pas d'une acquisition au pur sens du terme, une alliance est prévue pour 2019/2020 qui va inclure ces deux stations de ski dans le forfait Epic qu'offre Vail. J'avais bien vu cet alignement se profiler…

C’est aussi une bonne nouvelle pour moi, car je pourrai visiter ces deux stations d’ici un an, en particulier à Snowbasin, qui n'est située qu'à une heure de route de Park City!

samedi, février 09, 2019

Sélectionner les camarades de ski parfaits ...

Hé les gars! Vous envisagez de faire une sortie de ski de plusieurs jours avec vos potes? Voici quelques conseils que j'aimerais partager et qui pourraient vous être très utiles pour planifier votre voyage et vous éviter de mauvaises surprises.

D'abord, faites-la avec des amis que vous connaissez bien. Trop d'incertitudes en matières de comportements inattendus qui se révèlent au beau milieu du séjour peuvent affecter votre expérience au point de la gâcher complètement.

Assurez-vous aussi de bien connaître les capacités de ski, le genre de terrain de prédilection et les préférences de neige de chacun, avant de vous lancer; Cela vous aidera à concevoir un programme qui conviendra à tous les participants.

Cela m'amène bien sûr au point suivant: si vous voulez que tout se passe bien, choisissez des skieurs qui soient à peu près du même niveau et qui partagent les mêmes préférences.

Réfléchissez aussi à l’aspect social de votre séjour, de votre logement, au types de lits disponible, y compris le genre nourriture et la boissons, cela vous permettra de faire une sortie qui ne vous donnera pas de maux de tête pendant et après ...

Enfin, donnez plus que vous recevez, restez toujour cool, très sympa et ne comptez pas vos efforts pour en faire « assez » ; être généreux dès le départ est une disposition indispensable quand on se trouve en groupe. L'inverse n'est jamais une option acceptable.

Amusez-vous bien!

vendredi, février 08, 2019

Ski et souvenirs…

Bien que mes camarades ne pouvaient guère skier que sur du « damée », le ski à Jackson a dépassé mes attentes ainsi que les leurs.

Aujourd'hui ne fut pas une exception. La météo était restée généralement assez bonne et, mis à part le froid et le vent, nous avons pu nous amuser au maximum.

Nous avons skié suffisamment et quand mes potes ont jeté l’éponge et décidé de rentrer, nous avons alors passé l'après-midi à évoquer les souvenirs du bon vieux temps dans nos Alpes d’origine et plus particulièrement en Haute-Savoie où Philippe Mollard avait partagé le même style de vie pastorale que moi depuis son village des Contamines jusqu'aux alpages voisins.

Pour conclure la journée sur ce thème chaud en souvenir, j’ai branché mon ordi à la télévision et nous avons alors visionné de vieilles vidéos françaises montrant les champions de ski et les stations que nous avions tous connus 50 ans auparavant ...

jeudi, février 07, 2019

Enfin, de l'assez bon ski !

Aujourd'hui, le ciel s'est finalement un peu éclairci et malgré un thermomètre affichant - 22, tout semblait aller pour le mieux.

Après la séance de déneigement habituelle et une dispute avec un voisin, résident permanent des appartements, qui n’appréciait pas le fait que ma voiture bloque sa Toyota 4Runner pendant que je chargeais tout notre matos, nous avons parcouru les 13 km qui nous séparaient de la station de Teton Village sans toute la foule du jour précédent (chacun avait du y aller à coup « d’arrêt maladie ! »

Nous avons fait des séries de montées et descentes sur la télécabine Bridger et ses 900 mètres de dénivelé avant de faire une heure de queue pour prendre le téléphérique.

Celui-ci est flambant neuf et constitue un symbole iconique de Jackson Hole, mais bien qu'il soit peint en rouge, est en fait un gros éléphant blanc quand on pense que sa construction et son exploitation coûtent une fortune pour ne transporter 650 passagers à l'heure au maximum, contre plus de 2 000 avec une télécabine moderne comme celle de Bridger !

Les pistes de Jackson Hole sont toutes, très, très raides et sont entrecoupées de traversées pour ramener les skieurs en bas vers le centre station et le point de départ des remontées. Je n'ai jamais vu quelque chose d'autant soutenu dans aucune autre station de ski.

Au final, ce que j’ai apprit aujourd’hui, c’est que le ski comportait trois éléments primordiaux: D'abord, bien connaître les pistes et le terrain, jouir d'une excellente visibilité et enfin avoir 10 ans de moins pour en profiter encore plus.

Cela dit, en dépit des ces facteurs manquant souvent à l'appel, mon expérience à ce jour aura bien valu le long voyage et toutes les petites misères des jours précédents !

mercredi, février 06, 2019

Journée folle à Jackson

La journée a assez mal commencé quand nous nous sommes rendu compte qu'il etait encore tombe 40 cm de neige et que la première chose à faire fut de dégager la voiture.

Philippe est aussitôt arrivé pour m'aider et ensemble, nous étions enfin prêts à aller skier. Nous avons chargé les skis ainsi que le reste du matériel et somme partis en direction de Teton Village, la principale station de ski de Jackson Hole.

Nous nous sommes vite retrouvés à la queue leu leu avec des centaines d'autres voitures allant dans la même direction et dont les passagers avaient tous envie de s'éclater dans la neige fraîche.

Cela nous a prit une éternité pour trouver une place de stationnement et quand nous l'avons fait, j'ai réalisé que j'avais oublié mon casque à l'appartement.

J'ai mis le blâme sur moi ainsi que sur mes camarades mais n’eus d'autre choix que de laisser mes deux amis sur les pistes, rentrer à l'appartement, recommencer à faire une queue encore plus longue en direction du parking et quand j'y suis arrivé, la matinée était presque terminée.
Comme il continuait de neiger, la visibilité était inexistante, mais la poudreuse était profonde et superbe. Puis après quelques pistes, Philippe s'est trouvé mal et nous n’avions pas d’autre alternative que de rentrer à l’appartement.
En fait, lui et Jean-Louis étaient « crevés » et le passage du niveau de la mer où ils vivent à 2000 mètres d’altitude n'avait rien arrangé.

À ce moment-là, je dois dois dire que j'étais un peu furieux de me trouver à Jackson Hole sans pouvoir skier. Comme je ne suis pas du genre à abandonner, nous sommes tombés d'accord avec Jean-Louis pour qu'il reste à l'appartement et surveille Philippe.

Je suis retourné skier seul, j'ai même vu le ciel s'éclaircir pendant une heure et j'ai fais de la poudreuse de rêve, dans les arbres et des endroits super accidentés.

Quand je suis rentré sous une tempête de neige qui ne voulait pas s’arrêter, mes deux potes s'affairaient à dégager un espace pour garer mon auto.

Nous sommes descendus faire des course à l’épicerie et au retour, avons regardé Trump faire son discours sur l’État de l’Union tout en avalant notre dîner ...

mardi, février 05, 2019

En route pour Jackson Hole…

En hiver, Jackson Hole n'est pas la porte à coté de Park City, surtout quand il neige et que le vent souffle en tempête, les 415 km qui séparent les deux localités peuvent être difficiles à négocier.

Avec Jean-Louis et Philippe, nous avons quitté Park City sous la neige et sommes arrivés à Jackson près de 6 heures plus tard dans plus de 30 cm de neige fraîche.

D'abord, nous n'avons pas pu trouver notre appartement, tous se ressemblaient avec des noms qui étaient à peine lisibles. Très vite, nous nous sommes retrouvés coincés avec mon auto qui n'avait pas de pneus neige et il a fallu pelleter pour la dégager.

Quand nous avons finalement trouvé notre appartement, nous n'avons pas trouver mieux que de nous enfermer dehors en laissant les clés à l’intérieur !

Nous n'avons pas eu d'autre choix que d'attendre qu'un employé qui était rentré chez lui vienne nous secourir une heure plus tard et nous réfugier dans la voiture en sirotant une bière. Il faisait alors complètement nuit et tout à coup, un gros élan s'est approché de l'auto et s'est mis à ronger un tronc d'arbre.

Il a pourtant fallu que je sorte de la voiture pour rejoindre l'employé qui était venu nous ouvrir, mais j'avais peur ce cet énorme animal. J'ai finalement prit mon courage à deux mains et par chance, l'animal s'est enfui au galop.

Épuisés, nous avons finalement transféré toutes nos affaires à l'intérieur du logement, sommes repartit en direction de Jackson à 13 km de notre logement pour acheter de quoi manger avant de finalement nous restaurer un peu tout en nous remettant de nos émotions ...

lundi, février 04, 2019

Mon pote, l'écrivain ...

Beaucoup d'entre nous, y compris moi-même, « menaçons » souvent nos amis et le reste du monde, d'écrire au moins un livre qui marquera les foules, mais très peu y parviennent, et bien sûr, je fais parti de ces beaux parleurs.

Heureusement, il existe de vrais écrivains qui font ce qu'ils promettent et pondent le prochain grand roman que l'on va s'arracher. C’est le cas de mon ami William Bocq, qui a déjà écrit plusieurs livres et cela à un rythme impressionnant.

Son dernier roman, « Le Nécromantique » mêle une charmante histoire d'amour à ce qui semble être un complot assez sombre.

Si vous aimez les bons romans, vous adorerez ses personnages terre-à-terre qui animent une histoire pleine de détails croustillants. Vous vous retrouverez bien vite en train de dévorer ce livre, impatients de découvrir qui est ce personnage mystérieux qui déclenche une chaîne d’événement que rien ne peu arrêter et qui va tout changer !

dimanche, février 03, 2019

Championnats du monde de freestyle

Cette semaine, Park City accueille les championnats du monde de freestyle 2019. Suis-je emballé à la perspective de cette manifestation ? Pas vraiment !

Au fil des ans, je me suis éloignée des sauts périlleux et des bosses. Il faut dire que je n’étais jamais un fan du board- ou du ski-cross, et encore moins du « slope-side » et de son folklore.

Pourquoi cette attitude que certains pourraient taxer de « vieux-jeu » ? Tout simplement parce que cela ne représente pas le genre de ski que je pratique et que j’aime. Je vois cela davantage comme une promotion commerciale et une perversion du sport que j'adore, et pas comme une représentation saine de ce que des gens ordinaires peuvent espérer accomplir sur des planches.

Bien sûr, je suis impressionné quand je vois ces athlètes se tortiller et se retourner dès qu'ils se trouvent en l'air, mais c'est là où s’arrête mon admiration.

Maintenant, à l’opposé de ce point de vue, comment se peut-il que j'aime toujours regarder des courses de ski alpin quand j'en ai l'occasion ?

Tout simplement parce que j’ais franchi suffisamment de portes en slalom et en géant quand j’étais jeune et que cela a fait partie de ma formation de skieur.

Cela dit, je préférerais de loin assister à une compétition de ski extrême, mais ce genre d’épreuve n'est pas vraiment populaire et ne reçoit pratiquement aucune attention médiatique. C'est pourtant la forme de ski la plus proche de ce qu'expériencent la plupart des gens qui skient !

Vais-je regarder ces championnats du monde à Park City ? Non, je préfère aller skier.

samedi, février 02, 2019

Mon seul film du festival de Sundance

Jeudi, je suis allé voir mon seul film pour marquer le coup lors de cette édition 2019 du Festival du Film de Sundance à Park City, et suis ravi de pouvoir dire que c'était un très bon film.

Bien tranquillement, le documentaire raconte une année complète au cours de laquelle Alison Klayman, réalisatrice, cinéaste et productrice à elle toute seule, a pu obtenir un accès complet auprès de Steve Bannon lors de sa croisade qui a fait suite à sa proche collaboration auprès de Trump.

Le film montre tous les efforts mis en œuvre par Bannon pour défendre son agenda d'extrême droite sans sourcilier, du Brexit à Trump, en passant par la grosse défaite de la droite aux élections de novembre et l'amorce des « Gilets Jaunes » français.

On voit finalement qui si Bannon a eu de la chance avec Trump, il n’est pas facile de décliner son évangile nationaliste et fascite, surtout parmi les Européens d’extrême droite qui n’apprécient pas forcement son style autant rustre et brutal de communication et sa profonde incompréhension de cultures au dela de la sienne. .


vendredi, février 01, 2019

Au pays de l'essence bon marché

Je suis arrivé en Amérique en 1977. À cette époque, le prix de l'essence était d'environ 0,12€ le litre. Il y a quelques jours, j'ai rempli mon réservoir d'essence et me suis rendu compte que je ne payais que 0,10€ le litre.

Maintenant, si je tiens compte de la différence de coût de la vie entre ces deux périodes, je constate que les prix à la consommation sont aujourd'hui 4,17 fois plus élevés qu'auparavant.

Cela signifie que ce j'ai payé correspondrai juste à 0,10€ en 1977, soient 17 pour cent de moins que le prix de cette époque!

Tout cela pour montrer que ce carburant, en devises d'aujourd'hui, coûte encore moins cher qu'il y a 42 ans et continue d'empoisonner notre planète.

Bien sûr, il n'y avait alors que 4,25 milliards de gens qui y vivaient, et aujourd'hui nous sommes 7,67 milliards, soit une augmentation de 80 pour cent, ce qui montre à quel point les grandes compagnies pétrolières contrôlent la plupart des gouvernements en général, et celui des États-Unis en particulier ...