Même si aucun candidat à la présidentielle ne veut aborder ce point délicat, la plupart d'entre nous comprennent la gravité de notre endettement. Pour arrondir, la dette total du marché du crédit aux États-Unis est de 40 000 milliards de dollars. La dedans, la dette publique est de 17 000 milliards, laissant la dette privée autour des 23 000 milliards.
Certains disent que la dette publique va monter à 30 000 milliards tandis que la dette privée va baisser vers les 20 000 milliards, ce qui reste encore toujours trop élevé.
Ce scénario d'endettement est mauvais, mais si l'on tient compte de nos engagements futurs, comme la retraite et les soins de santé, on peut aisément ajouter 40 000 milliards de plus à endettement total.
Au moment où nous, la génération de l’après-guerre aura prit sa retraite, nous passerons de 40 millions de personnes âgées à 72 millions. Si ces chiffres ne font pas peur à nos enfants et petits-enfants, je me demande ce qui pourrait bien les faire paniquer ...
La principale raison pour l'assouplissement quantitatif qu'a opéré notre banque fédérale était le soutient de l'économie.
De toute évidence, cela n'a pas bien fonctionné ; les entreprises conservent leur trésorerie et le reste de la population fait la même chose. Ce qui devrait ce produire est une circulation de l'argent pour stimuler l'économie ; on appelle ça vélocité. Cette mesure est calculée en divisant le PIB de la nation par la masse monétaire totale.
La vitesse de circulation de l'argent est également ralentie quand les taux d'intérêt sont bas; les gens s'accrochent à leur sous au lieu de les investir. Cette situation est exactement là où le Japon se trouve coincé depuis 1989.
Aura-t-on droit au même scénario ? Avec un peu de chance, nous pourrions être surmonter le ralentissement annoncé et nettoyer nos finances afin que nous extirper de ce pétrin plus tôt que trop tard ...
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