mercredi, octobre 15, 2014

Est-ce que je tiens toujours le coup ?

Il y a quelques jours, je souhaitait l’anniversaire de Sven Coomer, un de mes amis Facebook. Sven a sept ans de plus que moi, mais au point où j'en suis maintenant ça ne compte plus pour grand chose, vrai ? Je lui ai juste dit que, tout comme le slogan de Mastercard qui est « inestimable, » son apparence physique était « éternelle ». C'est vrai, il n'a pas changé d'un iota. Voila ce que fut sa réponse: 

« Merci. Je me demande si "inestimable" veut dire "cher" ... Cela dit, le temps passe et tout comme avec une vieille deux-chevaux, on trouve de moins en moins de pièces de rechange ou d’éléments récupérables.

Aujourd'hui je paye le prix fort pour avoir passé trop de temps en plein air et pour m’être trop investit dans bien trop d’activités en tous genres, sans relâche, de l'aube au crépuscule, et pour avoir bossé comme un fou sur des cargos pour pouvoir voyager, bien avant que je puisse me payer l'avion.

Je n'ai jamais entendu parler ou je n'ai jamais été gâté par le genre de luxes que kinés, préparateur physiques, masseurs ou autres "practeurs" prodiguent leurs clients pour les aider à récupérer après toutes ces occasions où l'on ne pas peu pas atterrir sur ses pieds. C’était toujours "remonte et recommence". Et toi, ta mécanique tient-elle le coup ? »

Je lui ai répondu : 

« À part mes cheveux, tout marche encore assez bien. Bien sûr, je suis un peu plus "neuf" que toi, mais je n'ai jamais été non plus aussi costaud. J'ai toujours été un peu à la traîne en gym. Un exemple frappant et que j'ai toujours "suivis" mes skis au lieu de les "forcer", même chose pour la montagne ou le vélo.

Je suis devenu un "fin skieur" parce que, contrairement à toi, je n'avais ni le bâti, ni la capacité athlétique ou encore une grande témérité pour me permettre des exploits sportifs.

C'est seulement quand j'ai pu faire d'avantage de ski et de VTT, au début de ce siècle, quand j'étais encore dans ma cinquantaine, que j'ai commencé à avoir une série de gros pépins. J'essayais alors de repousser mes limites et d'aller vite, et cet effort répréhensible a duré jusqu'à ce que j'ai 63 ans, c’était mon sommet physique.

C'est là que j'ai réalisé qu'il était temps de ralentir, parce que d'abord je ne pouvais plus aller aussi vite et aussi parce que je devais épargner ma carcasse , si je voulais mourir - comme un de mes amis le dit si bien - en assez bonne santé »

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