Les moments de notre vie où nous courrons le plus grand danger d'être influencés tombent pendant notre adolescence et au début de nos vingt-ans. Et selon ce que peut nous influencer en cette période de notre vie, les résultats peuvent avoir des effets dévastateurs sur nos existences.
Bien que pas vraiment exceptionnel, ce documentaire danois à propos des mouvements de jeunesse pro-Poutine, mets le doigt sur certains mauvais choix qui peuvent se produire à la confluence de recruteurs charismatiques et le désir des jeunes de se battre pour une idée ou encore de prendre les devants au profit d'une cause qui semble juste.
Beaucoup d'entre nous sont passés par ces moments déchirants et ces choix discutables, causés le plus souvent par un manque de comparaison objective et l'absence d'esprit critique !
dimanche, août 31, 2014
samedi, août 30, 2014
Avez-vous atteint votre top niveau ?
Quand atteignons-nous notre sommet physiologique? Est-ce à 30 ans comme les docteurs le disent, ou un peu plus tard - même si c'est en fait beaucoup plus tard, quand nous sentons vraiment que nous commençons à vraiment prendre « un coup de vieux ? »
Je pense que c'est quand même assez tard dans notre processus de vieillissement physique. Cela dit, il y a inévitablement un moment où cette chute s'amorce et où nous devons avoir l’honnêteté de le reconnaître. Nous ne sommes tout simplement plus au « top » et pour moi cela s'est passé après 63 ans.
Pour ceux d'entre vous qui ont l'âge d'en parler, quand avez-vous commencé à remarquer que vous aviez attaqué la grande descente ?
Je pense que c'est quand même assez tard dans notre processus de vieillissement physique. Cela dit, il y a inévitablement un moment où cette chute s'amorce et où nous devons avoir l’honnêteté de le reconnaître. Nous ne sommes tout simplement plus au « top » et pour moi cela s'est passé après 63 ans.
Pour ceux d'entre vous qui ont l'âge d'en parler, quand avez-vous commencé à remarquer que vous aviez attaqué la grande descente ?
vendredi, août 29, 2014
La joie de monter mes vidéos inachevées ...
Il y a quelques blogs de ça, j'expliquais qu'il me restait une pile de vidéos inédites languissantes dans mon dossier de « rushes. » Ces derniers jours, j'en ai monté un grand nombre, découvrant ainsi de nombreuses scènes que les gens normaux pourraient juste trouver « ordinaires », alors qu'elles sont tout à fait fabuleuses à mes yeux !
Monter mes vidéo de ski s'est révélé être particulièrement passionnant car j'ai trouvé un métrage merveilleux remontant à 2011, un hiver record à la fois en matière de quantité de neige et de pur plaisir. Visionner tout ce matériel a plus que jamais exacerbé mon envie de skier et maintenant j'ai une envie de ski comme je n'ai jamais ressentit à la fin d'un mois d'Août.
En plus, j'ai entendu dire que l’équivalent du « Messager Boiteux » en Amérique nous prédit un enneigement record, cette saison. Enfin, ça on verra !
Monter mes vidéo de ski s'est révélé être particulièrement passionnant car j'ai trouvé un métrage merveilleux remontant à 2011, un hiver record à la fois en matière de quantité de neige et de pur plaisir. Visionner tout ce matériel a plus que jamais exacerbé mon envie de skier et maintenant j'ai une envie de ski comme je n'ai jamais ressentit à la fin d'un mois d'Août.
En plus, j'ai entendu dire que l’équivalent du « Messager Boiteux » en Amérique nous prédit un enneigement record, cette saison. Enfin, ça on verra !
jeudi, août 28, 2014
Nous changeons en vieillissant
Je ne cours plus (ou pédale) aussi vite que quand j'avais 30 ans. Même si je ne suis pas vraiment capable de mesurer mon déclin réel, je peux vous garantir que je m'en rends parfaitement compte. Bien sûr, je peux encore skier assez vite ou descendre les pentes comme une balle sur mon vélo, mais cela n'a pas grand chose à voir avec l'usure de mon système cardio-vasculaire.
Cette réalité m'amène à discuter cette notion de consommation maximale d'oxygène (ou VO2 max, un truc qui s'apparente au carburateur de votre auto) mesurée en courant sur un tapis roulant motorisé, que ceux d'entre vous qui y sont passé connaissent sous le nom de « stress-test ». .
Je n'en ai toujours pas fais un, et n'ai pas l'intention de me tuer pour obtenir des statistiques que mon médecin ne sera même pas fichu d'analyser à mon avantage. Ce qu'il me suffit de faire est de jeter un un œil sur la table pour voir que « je ne suis plus tout à fait comme avant. »
Ma performance est en baisse d'environ 40% et peut-être plus. D'autre part, je n'ai pas la moindre idée du niveau auquel mon niveau de VO2 max était quand j'avais 30 ans. Eh oui, cette drôle d'unité qu'est le VO2 max représenterai le nombre de litres d'oxygène par minute (L/min), pondérée par le poids ou masse corporelle du sujet, pour déterminer un VO2max dit « spécifique », qui s'exprime en ml/min/kg.
Tout cela est tellement compliqué que je ne vais pas trop m'en préoccuper et vais donc avoir une bière à la place!
Cette réalité m'amène à discuter cette notion de consommation maximale d'oxygène (ou VO2 max, un truc qui s'apparente au carburateur de votre auto) mesurée en courant sur un tapis roulant motorisé, que ceux d'entre vous qui y sont passé connaissent sous le nom de « stress-test ». .
Je n'en ai toujours pas fais un, et n'ai pas l'intention de me tuer pour obtenir des statistiques que mon médecin ne sera même pas fichu d'analyser à mon avantage. Ce qu'il me suffit de faire est de jeter un un œil sur la table pour voir que « je ne suis plus tout à fait comme avant. »
Ma performance est en baisse d'environ 40% et peut-être plus. D'autre part, je n'ai pas la moindre idée du niveau auquel mon niveau de VO2 max était quand j'avais 30 ans. Eh oui, cette drôle d'unité qu'est le VO2 max représenterai le nombre de litres d'oxygène par minute (L/min), pondérée par le poids ou masse corporelle du sujet, pour déterminer un VO2max dit « spécifique », qui s'exprime en ml/min/kg.
Tout cela est tellement compliqué que je ne vais pas trop m'en préoccuper et vais donc avoir une bière à la place!
mercredi, août 27, 2014
Le mieux est l'ennemi du bien
Cette citation attribuée à Voltaire est un principe que j'endosse sans réserve. En retraçant ma carrière professionnelle, j'ai simplement regretté de n'avoir pas fait une utilisation plus libérale de ce principe dans tous les nombreux projets auxquelles j'ai pu participer.
Alors que mon perfectionnisme a souvent été motivé soit par la peur ou la culpabilité, j'ai toujours su - au fond – qu'une issue assez bonne était de loin préférable à la recherche maladive d'une perfection qui coûte toujours beaucoup trop cher en matière de temps et de ressources.
Cette vérité s'applique encore plus en cette ère où tout change et évolue si vite. Il n'y a guère de temps disponible pour peaufiner si on ne veut pas être largué ! Dans le même ordre d’idée, j'ai trouvé cette autre citation de George Stigler, un économiste, sur Wikipedia: «Si vous n'avez jamais manqué l'avion, c'est que vous passez trop de temps dans les aéroports. »
Alors que mon perfectionnisme a souvent été motivé soit par la peur ou la culpabilité, j'ai toujours su - au fond – qu'une issue assez bonne était de loin préférable à la recherche maladive d'une perfection qui coûte toujours beaucoup trop cher en matière de temps et de ressources.
Cette vérité s'applique encore plus en cette ère où tout change et évolue si vite. Il n'y a guère de temps disponible pour peaufiner si on ne veut pas être largué ! Dans le même ordre d’idée, j'ai trouvé cette autre citation de George Stigler, un économiste, sur Wikipedia: «Si vous n'avez jamais manqué l'avion, c'est que vous passez trop de temps dans les aéroports. »
Libellés :
affaires,
citations,
philosophie,
travail
mardi, août 26, 2014
Méfiez-vous de vos rêves ...
Il y a vingt-neuf ans aujourd'hui, notre petite famille posait ses valises à Park City pour la première fois et trois quarts de celle-ci étaient profondément déçus de voir si peu d'arbres dans leur nouveau lieu de résidence.
Nous étions partis de Chappaqua, dans l’état de New York, où nous habitions parmi les arbres. Aujourd'hui, les choses ont changé pour le pire, car les arbres ont envahis tous les espaces qu'on leur a donné, bloquant ainsi les vues et transformant notre localité en épaisse forêt.
Morale bien évidente de cette anecdote : « méfiez-vous de vos rêves, ils pourraient se réaliser ! »
Nous étions partis de Chappaqua, dans l’état de New York, où nous habitions parmi les arbres. Aujourd'hui, les choses ont changé pour le pire, car les arbres ont envahis tous les espaces qu'on leur a donné, bloquant ainsi les vues et transformant notre localité en épaisse forêt.
Morale bien évidente de cette anecdote : « méfiez-vous de vos rêves, ils pourraient se réaliser ! »
lundi, août 25, 2014
On ne peut guère changer que l'avenir !
C'est toujours incroyable de voir combien de temps est gaspillé par le simple fait de remettre en question les événements passés et essayer de voir comment différents résultats auraient pu ainsi changer le cours des choses.
L'utilité de ce type de conduite au rétroviseur est d'apprendre de nos erreurs passées et c'est tout.
Les seules choses que nous pouvons influencer sont le présent et l'avenir et il y a suffisamment de travail à se concentrer sur ces deux périodes sans avoir a dépenser de l’énergie avec des « si j'avais su, pu ou voulu » …
L'utilité de ce type de conduite au rétroviseur est d'apprendre de nos erreurs passées et c'est tout.
Les seules choses que nous pouvons influencer sont le présent et l'avenir et il y a suffisamment de travail à se concentrer sur ces deux périodes sans avoir a dépenser de l’énergie avec des « si j'avais su, pu ou voulu » …
dimanche, août 24, 2014
Demander: Parfois difficile, toujours nécéssaire !
C'était il y a 45 ans, ou à peu près. Un jour d'Août en 1969 ; je travaillais au restaurant de mes parents, aux Lindarets, et Edmond Denis y déjeunait. Edmond était le directeur de l'école de ski d'Avoriaz et je rêvais d'y travailler.
Je ne le connaissais pas du tout, mais j'ai juste suivit les conseils de mon frère et rassemblé tout mon courage (ce qui à l’époque était très peu), je suis allé vers lui et lui ai demandé si je pouvais travailler à l'école de ski qu'il dirigeait.
Il m'a simplement dit: « Fais une demande écrite, présente-toi à la réunion Octobre et on te dira si ça marche. » C'est tout ce dont j'avais besoin; en mon for intérieur, je savais que c'était une des (nombreuse) étapes-charnières de ma vie ...
Je ne le connaissais pas du tout, mais j'ai juste suivit les conseils de mon frère et rassemblé tout mon courage (ce qui à l’époque était très peu), je suis allé vers lui et lui ai demandé si je pouvais travailler à l'école de ski qu'il dirigeait.
Il m'a simplement dit: « Fais une demande écrite, présente-toi à la réunion Octobre et on te dira si ça marche. » C'est tout ce dont j'avais besoin; en mon for intérieur, je savais que c'était une des (nombreuse) étapes-charnières de ma vie ...
Libellés :
ESF Avoriaz,
ski biz,
souvenirs
samedi, août 23, 2014
Expo de maisons à Park City
Tout comme l'an dernier, nous avons décidé d'assister à l'exposition de maison neuves qui nous permet de jouer les voyeurs et de découvrir l'intérieur de 18 maisons de rêve, réparties tout autour de Park City et sa périphérie.
Jusqu'à présent, nous avons vu à peu près la moitié de celles-ci et nous n'avons rien trouvé de quoi casser trois pattes à un canard, à l'exception peut-être d'une petite maison à l'architecture pleine de charme, mais fort peu pratique - d'un coté - et d'une résidence moderne et énorme comme un aéroport que nous n'aurions jamais les moyens de nous offrir à l'autre extrême!
Jusqu'à présent, nous avons vu à peu près la moitié de celles-ci et nous n'avons rien trouvé de quoi casser trois pattes à un canard, à l'exception peut-être d'une petite maison à l'architecture pleine de charme, mais fort peu pratique - d'un coté - et d'une résidence moderne et énorme comme un aéroport que nous n'aurions jamais les moyens de nous offrir à l'autre extrême!
vendredi, août 22, 2014
Des visiteurs de France !
Aujourd'hui, nous avons eu la chance d'avoir la visite de Jacques Guillaume qui est venu de France pour nous voir, en compagnie de sa femme, Jaja, après avoir sillonné les parcs nationaux situés au sud de Park City.
Je n'avais pas revu Jacques depuis plus de 30 ans et il n'a pas changé, sauf peut-être, , tout comme moi, pour quelques poils manquants à l’appel au dessus de sa tête. Comme toujours, nous nous sommes remémorés les bons moments passés chez Look et tous les gars avec qui nous avons travaillés.
Par contre, ce que j'avais totalement oublié, c'est que j'avais embauché Jacques en qualité de chef des tests sur neige. Un emploi de rêve qui l'a entraîné un peu partout dans le monde et lui a ouvert les portes de la branche du ski.
Aujourd'hui Jacques enseigne encore le ski, fait des courses de slalom et parcours 12000 km par an à vélo !
Je n'avais pas revu Jacques depuis plus de 30 ans et il n'a pas changé, sauf peut-être, , tout comme moi, pour quelques poils manquants à l’appel au dessus de sa tête. Comme toujours, nous nous sommes remémorés les bons moments passés chez Look et tous les gars avec qui nous avons travaillés.
Par contre, ce que j'avais totalement oublié, c'est que j'avais embauché Jacques en qualité de chef des tests sur neige. Un emploi de rêve qui l'a entraîné un peu partout dans le monde et lui a ouvert les portes de la branche du ski.
Aujourd'hui Jacques enseigne encore le ski, fait des courses de slalom et parcours 12000 km par an à vélo !
jeudi, août 21, 2014
Prêt à réinvestir ?
Les places boursières américaines ont produit des résultats incroyables ces derniers temps. Je mesure bien mes mots : « incroyables ... » Il est évident que ces marchés sont désormais surévalués. De combien? D'environ 3%. Cette évaluation va-t-elle chuter ? (je n'ai pas dit le « marché », mais bien l’évaluation)? Probablement. Et après, est-ce que ça remontera ? Certainement.
D'accord, sur ces bases que peut donc faire notre investisseur ? Bien étudier les performances historiques; en cas de doutes rester investit sur le marché, si ce n'est pas le cas, acheter pendant le « creux de la vague » en vous rappelant bien que le plus grand « fossé » s'est produit en 2009 à 55% (c'est ça, le marché était alors à 45% en dessous de véritable valeur - une occasion en or pour acheter !)
Si vous voulez vendre, surveiller le marché jusqu'à ce que sa vrai valeur monte à 105% ou 106%, (c'est monté jusqu'à 114% pendant certaines « bulles ») puis attendez patiemment qu'il atteigne le creux de la vague pour acheter! Cela dit, acheter sur un « creux » est toujours un exercice particulièrement difficile !
D'accord, sur ces bases que peut donc faire notre investisseur ? Bien étudier les performances historiques; en cas de doutes rester investit sur le marché, si ce n'est pas le cas, acheter pendant le « creux de la vague » en vous rappelant bien que le plus grand « fossé » s'est produit en 2009 à 55% (c'est ça, le marché était alors à 45% en dessous de véritable valeur - une occasion en or pour acheter !)
Si vous voulez vendre, surveiller le marché jusqu'à ce que sa vrai valeur monte à 105% ou 106%, (c'est monté jusqu'à 114% pendant certaines « bulles ») puis attendez patiemment qu'il atteigne le creux de la vague pour acheter! Cela dit, acheter sur un « creux » est toujours un exercice particulièrement difficile !
mercredi, août 20, 2014
Bataille entre stations de ski à Park City
Aujourd'hui, le conflit entre Park City Mountain Resort (PCMR) est encore monté d'un cran quand le New York Times a consacré un article, tentant d'expliquer le conflit. Même s'il est généralement admis que « toute publicité est bonne publicité », je ne pense pas que cela aille tout à fait vers l’intérêt économique de Park City.
Cela dit, je reste confiant que la famille Cumming, propriétaire de PCMR, viendra à la table des négociations particulièrement bien préparée pour piquer un maximum de pognon à Vail Resorts. Même si son PDG Bob Katz est connu pour être un fin négociateur, Vail a désespérément besoin de ce qu'offre les Cummings pour justifier le « bail » faramineux que l'entreprise a accepté de verser à Talisker.
Au bout du compte, Ian Cumming, le patriarche, qui a le sens des affaires, est bien placé pour tirer un maximum de la vente ou de la location de ce qui lui reste auprès de son adversaire. Au final, je reste persuadé que le plus grand gagnant sera l'ensemble de la communauté de Park City !
Cela dit, je reste confiant que la famille Cumming, propriétaire de PCMR, viendra à la table des négociations particulièrement bien préparée pour piquer un maximum de pognon à Vail Resorts. Même si son PDG Bob Katz est connu pour être un fin négociateur, Vail a désespérément besoin de ce qu'offre les Cummings pour justifier le « bail » faramineux que l'entreprise a accepté de verser à Talisker.
Au bout du compte, Ian Cumming, le patriarche, qui a le sens des affaires, est bien placé pour tirer un maximum de la vente ou de la location de ce qui lui reste auprès de son adversaire. Au final, je reste persuadé que le plus grand gagnant sera l'ensemble de la communauté de Park City !
mardi, août 19, 2014
La France se laisse masser
L'individu qui fait la pluie, le beau temps et apporte le bien être dans le système de santé français n'est pas le médecin, le chirurgien ou l'infirmier ; c'est le masseur !
Tout protocole de traitement, récupération et ré-éducation semble inclure le traitement manuel de ces professionnels de la santé qui sont aussi répandus en France que l'Advil ou le Tylenol le sont en Amérique.
Le système de santé français qui est extrêmement libéral, toujours généreux et pratiquement complètement gratuit, vous masse à mort, vous emmène en taxi à l'hôpital le plus éloigné qui soit et crée une belle dépendance hédoniste jusqu'à ce que - c'est n'est juste qu'une question de temps – les caisses soient complètement vides !
Tout protocole de traitement, récupération et ré-éducation semble inclure le traitement manuel de ces professionnels de la santé qui sont aussi répandus en France que l'Advil ou le Tylenol le sont en Amérique.
Le système de santé français qui est extrêmement libéral, toujours généreux et pratiquement complètement gratuit, vous masse à mort, vous emmène en taxi à l'hôpital le plus éloigné qui soit et crée une belle dépendance hédoniste jusqu'à ce que - c'est n'est juste qu'une question de temps – les caisses soient complètement vides !
lundi, août 18, 2014
Gros retard, coté vidéo
Hier, alors que je me trouvais un peu désœuvré, j'ai soudainement réalisé que j'avais des « heures » de vidéo en gestation dans mon fichier « vidéo à monter ». C'est là que je me suis réveillé et que j'ai commencé à me mettre au travail pour organiser tout ce métrage en attente. J'ai commencé par Noël dernier et je travaille toujours sur des prises de vues hivernales.
Avec un peu de chance, je devrais avoir rattrapé tout ça d'ici à la fin du mois. La construction de notre nouvelle maison a non seulement eu un effet désastreux sur mon ski, mais a tout autant ralenti mes projets cinématographiques. Maintenant que je réalise la profondeur du gouffre dans lequel je me trouve, il est grand temps de faire le ménage.
Le bon coté de l'exercice est que je découvre le caractère fugace de mes souvenirs et comment certains épisodes, apparemment bien ancrés dans ma tête, il y a encore quelques mois, semblaient parfaitement effacés. Ce processus de préservation de souvenirs est une autre bonne raison de compléter tous ces petits films !
Avec un peu de chance, je devrais avoir rattrapé tout ça d'ici à la fin du mois. La construction de notre nouvelle maison a non seulement eu un effet désastreux sur mon ski, mais a tout autant ralenti mes projets cinématographiques. Maintenant que je réalise la profondeur du gouffre dans lequel je me trouve, il est grand temps de faire le ménage.
Le bon coté de l'exercice est que je découvre le caractère fugace de mes souvenirs et comment certains épisodes, apparemment bien ancrés dans ma tête, il y a encore quelques mois, semblaient parfaitement effacés. Ce processus de préservation de souvenirs est une autre bonne raison de compléter tous ces petits films !
dimanche, août 17, 2014
Devinez qui est venu dîner ?
Cela ne devrait pas être une surprise pour ceux qui lisent ce blog régulièrement. Je suis en contact assez fréquent avec Jésus grâce à Skype. Donc, ce n’était qu'une question de temps avant que Jésus accepte une invitation pour venir dîner chez nous. Contrairement à ce que vous pourriez croire, il n'a pas fait d'apparition.
Comme un fonctionnaire du paradis me l'expliquais il n'y a pas très longtemps, « Nous ne laissons plus notre personnel dirigeant faire des 'apparitions'. C'est trop compliqué et cela nécessite beaucoup trop de paperasse après coup ; nous avons acheté quelques drones et nous nous en servons pour les emmener là où ils doivent se rendre. Pas besoin de pilote ou d'équipage, donc pas de chichi! »
Je n’étais donc pas du tout surpris quand j'ai vu une petite soucoupe volante de type drone se garer vers l'entrée de notre maison en fin d'après-midi d'hier. Nous étions tous assez tendus et j'avais préparé quelques sujet pour alimenter nos conversations pour cette occasion spéciale. Gaza, le virus Ebola, l'Ukraine et ISIS, pour n'en nommer que quelques-uns.
Puis nous avons dîné. Ma femme avait préparé un délicieux civet de lapin avec des pommes de terre sautées, des haricots verts frais du marché, de la salade de notre jardin potager et nous avons arrosé ça avec une bouteille de Malbec argentin. Pour le dessert, nous avons eu des glaces Häagen-Dazs.
Nous avons mangé sur notre terrasse couverte et quand il était temps de partir, Jésus nous a dit: « En vérité je vous le dis, le dîner était délicieux, mais la conversation barbante ! La vie n'est déjà pas marrante à la maison, aussi quand je fais l'effort de venir jusqu'à Park City, j'aimerai mieux parler de ski, de VTT et entendre quelques blagues grossières ! »
Alors qu'il refermait le sas du drone, il ajouta: « Vous pourriez quand même faire un petit efforts pour normaliser votre comportement et vos conversations... » Ne sachant trop que dire, j'ai répondu: « Nous allons essayer de faire de notre mieux ; c'est promis ! »
Comme un fonctionnaire du paradis me l'expliquais il n'y a pas très longtemps, « Nous ne laissons plus notre personnel dirigeant faire des 'apparitions'. C'est trop compliqué et cela nécessite beaucoup trop de paperasse après coup ; nous avons acheté quelques drones et nous nous en servons pour les emmener là où ils doivent se rendre. Pas besoin de pilote ou d'équipage, donc pas de chichi! »
Je n’étais donc pas du tout surpris quand j'ai vu une petite soucoupe volante de type drone se garer vers l'entrée de notre maison en fin d'après-midi d'hier. Nous étions tous assez tendus et j'avais préparé quelques sujet pour alimenter nos conversations pour cette occasion spéciale. Gaza, le virus Ebola, l'Ukraine et ISIS, pour n'en nommer que quelques-uns.
Puis nous avons dîné. Ma femme avait préparé un délicieux civet de lapin avec des pommes de terre sautées, des haricots verts frais du marché, de la salade de notre jardin potager et nous avons arrosé ça avec une bouteille de Malbec argentin. Pour le dessert, nous avons eu des glaces Häagen-Dazs.
Nous avons mangé sur notre terrasse couverte et quand il était temps de partir, Jésus nous a dit: « En vérité je vous le dis, le dîner était délicieux, mais la conversation barbante ! La vie n'est déjà pas marrante à la maison, aussi quand je fais l'effort de venir jusqu'à Park City, j'aimerai mieux parler de ski, de VTT et entendre quelques blagues grossières ! »
Alors qu'il refermait le sas du drone, il ajouta: « Vous pourriez quand même faire un petit efforts pour normaliser votre comportement et vos conversations... » Ne sachant trop que dire, j'ai répondu: « Nous allons essayer de faire de notre mieux ; c'est promis ! »
samedi, août 16, 2014
Hillary Clinton en 2016 ?
Je pense qu'Hillary est super intelligent et est probablement derrière l’élection de son mari en 1992, mais je ne piaffe pas d'impatience pour l'avoir comme mon président en 2016.
D'abord, je suis contre les « dynasties. » Cette de Bush était un excellent exemple démontrant que la théorie « tel père, tel fils » est chargée d'un danger intolérable.
Ensuite, je pense que la priorité d'Hillary est de se faire élire, pas de concocter un bon plan pour l'Amérique (pour l'instant, elle n'a du reste aucune idée de ce qu'elle va faire).
Enfin, elle a un sale côté méchant qui me déplaît énormément et qui efface tout respect que je devrais avoir pour elle.
Oh, oui, il y a aussi le fait que c'est une femme ? Nous avons des tas de femmes américaines plus qualifiées qu'elle, et ce n'est en soi pas une bonne raison pour être élu président.
Juste mon opinion de quatre sous.
D'abord, je suis contre les « dynasties. » Cette de Bush était un excellent exemple démontrant que la théorie « tel père, tel fils » est chargée d'un danger intolérable.
Ensuite, je pense que la priorité d'Hillary est de se faire élire, pas de concocter un bon plan pour l'Amérique (pour l'instant, elle n'a du reste aucune idée de ce qu'elle va faire).
Enfin, elle a un sale côté méchant qui me déplaît énormément et qui efface tout respect que je devrais avoir pour elle.
Oh, oui, il y a aussi le fait que c'est une femme ? Nous avons des tas de femmes américaines plus qualifiées qu'elle, et ce n'est en soi pas une bonne raison pour être élu président.
Juste mon opinion de quatre sous.
vendredi, août 15, 2014
"La Vallée Ronde»: Enfin du VTT facile !
À côté de ma maison, nous avons un merveilleux espace protégé qui s’appelle « Round Valley, » en français « La vallée ronde, » où nous allons surtout pour y pratiquer le VTT. Comme ce sport n'est pas des plus faciles et que nous n'avons plus vingt-ans, nous aimerions y voir d'avantage de pistes mieux adaptées à nos vieilles « carcasses. »
Je parle de sentiers à faible déclivité (jusqu'à 4-5% maximum) et en terre plutôt que sur des portions caillouteuses. Ajouter à cela, le fait qu'un tel terrain serait une merveilleuse plate-forme pour futurs vététistes, leurs permettant ainsi de se familiariser avec le sport et de développer leur technique pour aborder ensuite des sentiers plus difficiles.
Nous n'aurions pas besoin de construire une nouvelle piste, mais plutôt d'ajouter des points d'accès et « d'emprunter » les sections faciles existantes et de les relier ensemble, pour créer cette « Vallée Ronde. » Très juste cela rappelle « La Vallée Blanche ! »
Cette idée et cette vision me sont venues après presque une décennie de pratique du VTT en tant que personne d'age très mur, et cela constituerait un projet formidable, capable d'optimiser cet espace protégé et de vraiment faire de Park City, une véritable Mecque du vélo tout terrain. Affaire à suivre ...
Je parle de sentiers à faible déclivité (jusqu'à 4-5% maximum) et en terre plutôt que sur des portions caillouteuses. Ajouter à cela, le fait qu'un tel terrain serait une merveilleuse plate-forme pour futurs vététistes, leurs permettant ainsi de se familiariser avec le sport et de développer leur technique pour aborder ensuite des sentiers plus difficiles.
Nous n'aurions pas besoin de construire une nouvelle piste, mais plutôt d'ajouter des points d'accès et « d'emprunter » les sections faciles existantes et de les relier ensemble, pour créer cette « Vallée Ronde. » Très juste cela rappelle « La Vallée Blanche ! »
Cette idée et cette vision me sont venues après presque une décennie de pratique du VTT en tant que personne d'age très mur, et cela constituerait un projet formidable, capable d'optimiser cet espace protégé et de vraiment faire de Park City, une véritable Mecque du vélo tout terrain. Affaire à suivre ...
jeudi, août 14, 2014
Quand le soleil est l'ennemi et le temps couvert, parfait
Si vous faites du VTT, il y a de grandes chances que vous y allez tôt le matin ou en fin d'après-midi, quand le soleil est souvent au bas de l'horizon, aveuglant et projette de longues ombres contrastant violemment entre zones ensoleillées et ombragées, limitant sérieusement la visibilité, notamment dans les chemins étroits entourés de végétation.
Comme la visibilité joue un rôle majeur en VTT, c'est toujours avec plaisir que nous accueillons un temps couvert car cela permet une vue bien contrastées. Dans l'Ouest américain où le soleil est roi de Juin à Octobre, faire du VTT sous un ciel gris et couvert n'a pas de prix !
Comme la visibilité joue un rôle majeur en VTT, c'est toujours avec plaisir que nous accueillons un temps couvert car cela permet une vue bien contrastées. Dans l'Ouest américain où le soleil est roi de Juin à Octobre, faire du VTT sous un ciel gris et couvert n'a pas de prix !
mercredi, août 13, 2014
Un produit bien pensé !
Je viens d'acheter une étagère en acier chez un gros détaillant en fournitures de bâtiment qui avait l'air bien et semblait parfaitement adapté pour mon garage. Après avoir réussi à faire rentrer la boite du kit assez grande dans la Mini de mon épouse, je pensais que j'allais, une fois de plus, me « tirer des balles » en montant ce puzzle d'acier.
À ma grande surprise, j'ai déballé et étalé les différentes pièces détachées ma le sol de mon garage, impeccable avec sa couche d'époxy toute fraîche, et me suis vite rendu compte que je n'avait besoin que d'un maillet pour assembler le tout.
C'est ça, de l'assemblage au marteau ! Ensuite, j'ai bien lu la notice et suivis les instructions à la lettre sans utiliser une seule vis, boulon ou écrou - juste mon maillet en caoutchouc.
En moins de temps qu'il m'a fallu pour écrire ce blog, l'ensemble était monté et complètement fini. Quel génie créatif d’ingénierie ! Je n'arrive toujours pas à en croire mes yeux !
À ma grande surprise, j'ai déballé et étalé les différentes pièces détachées ma le sol de mon garage, impeccable avec sa couche d'époxy toute fraîche, et me suis vite rendu compte que je n'avait besoin que d'un maillet pour assembler le tout.
C'est ça, de l'assemblage au marteau ! Ensuite, j'ai bien lu la notice et suivis les instructions à la lettre sans utiliser une seule vis, boulon ou écrou - juste mon maillet en caoutchouc.
En moins de temps qu'il m'a fallu pour écrire ce blog, l'ensemble était monté et complètement fini. Quel génie créatif d’ingénierie ! Je n'arrive toujours pas à en croire mes yeux !
Libellés :
créativité,
design,
technologie
mardi, août 12, 2014
Le docteur du vélo consulte à domicile ...
Ces trois dernières années, j'avais remarque ce fourgon Mercedes parqué près d'une maison dans mon quartier, dont la peinture proclamait : « Pignon Ailé, réparation de vélo à domicile ».
Cela ne m'avais jamais beaucoup travaillé, jusqu'à ce que se produisent deux événements : D'abord, un de mes amis, qui est aussi un voisin, m'avait dit d'essayer ce service, et puis, samedi dernier, alors que nous étions partis pour une autre virée matinale en VTT, un bruit terrible s'est manifesté autour de ma roue arrière sans que je puisse trouver de quoi il s'agissait.
Un vététiste qui descendait dans la direction opposée s'arrêta alors et proposa de m'aider ; après avoir brièvement examiné mon vélo, tiré une clé six-pans de sa poche et desserré quelques vis, il m'a dit « tes plaquettes de freins sont foutues. »
Je venais de rencontrer le « docteur Pignon Ailé ! » Je rentrai alors à la maison et la première chose que j'ai fait fut de prendre un rendez-vous avec ce spécialiste pour le lundi suivant. Hier, à 14 heures, Troy Michaud parquait son fourgon devant ma maison et prenait soin de mon vélo. Il n'a pas réparé que les freins arrière, mais aussi ceux de devant, changé le disque du frein arrière qui était fin comme du papier à cigarette et a aussi remplacé les câbles de freins qui étaient usés. Il a fait tout ça sur place, devant ma maison et à la perfection!
Troy partage également le même nom de famille que mon beau-frère, Jean-Marc Michaud, qui vit en France, mais en connaît beaucoup moins sur les vélos. C'est que Troy a fait de la compétition à bicyclette avant de devenir un mécano et ce merveilleux médecin de famille pour deux-roues n’hésite pas à consulter à domicile pour gagner sa vie ...
Cela ne m'avais jamais beaucoup travaillé, jusqu'à ce que se produisent deux événements : D'abord, un de mes amis, qui est aussi un voisin, m'avait dit d'essayer ce service, et puis, samedi dernier, alors que nous étions partis pour une autre virée matinale en VTT, un bruit terrible s'est manifesté autour de ma roue arrière sans que je puisse trouver de quoi il s'agissait.
Un vététiste qui descendait dans la direction opposée s'arrêta alors et proposa de m'aider ; après avoir brièvement examiné mon vélo, tiré une clé six-pans de sa poche et desserré quelques vis, il m'a dit « tes plaquettes de freins sont foutues. »
Je venais de rencontrer le « docteur Pignon Ailé ! » Je rentrai alors à la maison et la première chose que j'ai fait fut de prendre un rendez-vous avec ce spécialiste pour le lundi suivant. Hier, à 14 heures, Troy Michaud parquait son fourgon devant ma maison et prenait soin de mon vélo. Il n'a pas réparé que les freins arrière, mais aussi ceux de devant, changé le disque du frein arrière qui était fin comme du papier à cigarette et a aussi remplacé les câbles de freins qui étaient usés. Il a fait tout ça sur place, devant ma maison et à la perfection!
Troy partage également le même nom de famille que mon beau-frère, Jean-Marc Michaud, qui vit en France, mais en connaît beaucoup moins sur les vélos. C'est que Troy a fait de la compétition à bicyclette avant de devenir un mécano et ce merveilleux médecin de famille pour deux-roues n’hésite pas à consulter à domicile pour gagner sa vie ...
lundi, août 11, 2014
Tour de l'Utah : Arrivée à Park City!
Parmi les cinq grandes courses cyclistes Pro d'Amérique du Nord cette année, le Tour de l'Utah prenait fin ce dimanche dans notre petite ville. Réunissant quelques-unes des équipes les plus prestigieuses du monde pendant sept jours, il commençait à Cedar City le 4 Août et montait vers le nord pour atteindre Park City ce 10 Août.
Tout comme le Tour de France se termine sur les Champs-Elysées, il était donc normal que la dernière étape de cette course commence et se termine sur notre grande rue historique, au terme d'un parcours de 1212 km, le tout à très haute altitude, après avoir avalé quelques 17 375 mètres de dénivelé !
Cette dernière étape de 125 km quittait Park City en direction de routes rurales qui allaient bientôt laisser place à quelques montées très éprouvantes à près de 3000 mètres d'altitude. Une foule immense était au rendez vous dans « Main Street » Park City pour saluer tous les coureurs.
L'Australien Cadel Evans, de l'équipe BMC Racing Team remportait l'ultime étape, tandis que l'Américain Thomas Danielson, de l'équipe Garmin-Sharp gagnait l'épreuve. Si vous avez manqué le Tour de l'Utah cette année, ne faites pas la même erreur l'été prochain ; ça vaut le déplacement !
Tout comme le Tour de France se termine sur les Champs-Elysées, il était donc normal que la dernière étape de cette course commence et se termine sur notre grande rue historique, au terme d'un parcours de 1212 km, le tout à très haute altitude, après avoir avalé quelques 17 375 mètres de dénivelé !
Cette dernière étape de 125 km quittait Park City en direction de routes rurales qui allaient bientôt laisser place à quelques montées très éprouvantes à près de 3000 mètres d'altitude. Une foule immense était au rendez vous dans « Main Street » Park City pour saluer tous les coureurs.
L'Australien Cadel Evans, de l'équipe BMC Racing Team remportait l'ultime étape, tandis que l'Américain Thomas Danielson, de l'équipe Garmin-Sharp gagnait l'épreuve. Si vous avez manqué le Tour de l'Utah cette année, ne faites pas la même erreur l'été prochain ; ça vaut le déplacement !
dimanche, août 10, 2014
La différence entre ce que j'aime et déteste faire ...
J'adore la plupart des choses que je fais. C'est assez logique ; si cela n'était pas vrai, je n'aurai aucune raison de les faire. Mais ce qui est important, c'est que tout ce que j'aime faire est aussi quelque chose que je sais bien faire. Ce que j'adore faire, je connais ça profondément et peux l'exécuter à la perfection.
Cela bien sûr, me laisse avec toutes les autres tâches qui ne m'inspirent pas. D'une façon générale, ce n'est pas parce que ces « corvées » soient horribles, c'est tout simplement que je ne sais pas comment m'y prendre ou je n'ai pas encore développé un système pour les prendre en main.
Pour aimer tout ce que la vie m’amène, je dois donc m’éduquer sur toutes les marches à suivre que j'ignore. Quelle perspective, quel programme et quel concept !
Cela bien sûr, me laisse avec toutes les autres tâches qui ne m'inspirent pas. D'une façon générale, ce n'est pas parce que ces « corvées » soient horribles, c'est tout simplement que je ne sais pas comment m'y prendre ou je n'ai pas encore développé un système pour les prendre en main.
Pour aimer tout ce que la vie m’amène, je dois donc m’éduquer sur toutes les marches à suivre que j'ignore. Quelle perspective, quel programme et quel concept !
samedi, août 09, 2014
Le terrain vague
Il y a plus d'un an et demi, nous portions nos regards sur un terrain à bâtir qui convenait parfaitement pour la construction d'une nouvelle maison. À cette époque, c'était juste un concept assez vague. Ce terrain n'avait jamais été construit depuis que le lotissement a été créé, vers la fin des années soixante-dix.
Il y a deux voisins sur chaque côté de la parcelle qui ont respectivement acheté leur maisons il y a entre six et onze ans, et jusqu'à ce que nous ayons commencé à construire sur cet espace de 1100 mètres carrés, celui-ci constituait un merveilleux terrain vague où leurs chiens pouvaient jouer, faire tous leurs besoins, et où il était possible de jeter toutes sortes de déchets végétaux, arbres de Noël et j'en passe.
Évidemment, quand nous avons commencé à perturber ces libertés au début des travaux, et puis éventuellement le jour où nous avons emménagé pour de bon dans notre nouvelle maison, les bons vieux jours furent souvent difficiles à oublier et il nous arrive parfois de palper un certain ressentiment de la part de nos voisins.
Comme ma femme l'a suggéré à l'un d'eux : « Pourquoi n'avez-vous pas acheté ce terrain ? » Évidemment, ils ont manqué le coche et aujourd'hui, ils doivent vivre avec leur mauvais choix, une habitation et nous en prime ...
Il y a deux voisins sur chaque côté de la parcelle qui ont respectivement acheté leur maisons il y a entre six et onze ans, et jusqu'à ce que nous ayons commencé à construire sur cet espace de 1100 mètres carrés, celui-ci constituait un merveilleux terrain vague où leurs chiens pouvaient jouer, faire tous leurs besoins, et où il était possible de jeter toutes sortes de déchets végétaux, arbres de Noël et j'en passe.
Évidemment, quand nous avons commencé à perturber ces libertés au début des travaux, et puis éventuellement le jour où nous avons emménagé pour de bon dans notre nouvelle maison, les bons vieux jours furent souvent difficiles à oublier et il nous arrive parfois de palper un certain ressentiment de la part de nos voisins.
Comme ma femme l'a suggéré à l'un d'eux : « Pourquoi n'avez-vous pas acheté ce terrain ? » Évidemment, ils ont manqué le coche et aujourd'hui, ils doivent vivre avec leur mauvais choix, une habitation et nous en prime ...
vendredi, août 08, 2014
« Scotché » sur l'époxy
Les résines époxy sont une classe de polymères et prépolymères réactifs (wow!) Ces résines peuvent soit réagir avec elles-mêmes, soit par homopolymérisation catalytique avec une grande variété de co-réactifs. Ces co-réactifs sont souvent connus en tant que durcisseurs ou agents de polymérisation, et la réaction qui en découle est communément appelée polymérisation.
L'industrie du ski, grâce à mon bon ami Michel Duret, m'a introduit à ce matériau qui sent intensément fort et colle obstinément à vos doigts bien avant qu'il ne durcisse enfin. Un pote de l’école de ski d'Avoriaz appelait ça « du sperme de mammouth. » L'époxy n'est pas né de la dernière pluie; il a été inventé en 1927, puis sa licence de fabrication a été vendue à Ciba, en Suisse, en 1936, avant qu'elle ne soit cédée au groupe Huntsman Chemical, une société d'Utah.
Tous les skis utilisant de la fibre de verre sont collés à l'époxy. Hier et aujourd'hui, je baigne littéralement dans l'époxy car je suis en train de revêtir le sol de mon garage de deux couches de ce matériau magique; vraiment une sale corvée, mais qui au final en vaut la peine et, en prime, il y a cette senteur qui me rappelle à 100% le ski - mon activité préférée !
L'industrie du ski, grâce à mon bon ami Michel Duret, m'a introduit à ce matériau qui sent intensément fort et colle obstinément à vos doigts bien avant qu'il ne durcisse enfin. Un pote de l’école de ski d'Avoriaz appelait ça « du sperme de mammouth. » L'époxy n'est pas né de la dernière pluie; il a été inventé en 1927, puis sa licence de fabrication a été vendue à Ciba, en Suisse, en 1936, avant qu'elle ne soit cédée au groupe Huntsman Chemical, une société d'Utah.
Tous les skis utilisant de la fibre de verre sont collés à l'époxy. Hier et aujourd'hui, je baigne littéralement dans l'époxy car je suis en train de revêtir le sol de mon garage de deux couches de ce matériau magique; vraiment une sale corvée, mais qui au final en vaut la peine et, en prime, il y a cette senteur qui me rappelle à 100% le ski - mon activité préférée !
Libellés :
construction,
ski biz,
technologie
jeudi, août 07, 2014
Fête de quartier extraordinaire
La maison de nos voisins n'a pas sa pareille pour dominer le pâté de maison qui l'entoure. Ses vues sont imprenables, c'est la plus grande et aussi la plus décorée, sans parler de toute l’impressionnante rocaille paysagée qui l'entoure tel un infranchissable rampart autour d'un château fort !
Ainsi, ce mardi, autour de 150 personnes, amis et voisins, étaient invités à célébrer la fin des majestueux travaux paysagistes autour de cette demeure, et, par la même occasion, le point d'orgue de l'été.
Grande fête, avec « Motherlode », le groupe musical local qui joue tous les airs approuvés par la communauté de Park City, pour le plus grand plaisir d'une audience des plus diverses. Le temps orageux - toujours capricieux - envoya quelques feux d'artifice ici et là, nous gratifia d'un double arc-en-ciel, mais ne nous empêcha pas de bien nous amuser ...
Ainsi, ce mardi, autour de 150 personnes, amis et voisins, étaient invités à célébrer la fin des majestueux travaux paysagistes autour de cette demeure, et, par la même occasion, le point d'orgue de l'été.
Grande fête, avec « Motherlode », le groupe musical local qui joue tous les airs approuvés par la communauté de Park City, pour le plus grand plaisir d'une audience des plus diverses. Le temps orageux - toujours capricieux - envoya quelques feux d'artifice ici et là, nous gratifia d'un double arc-en-ciel, mais ne nous empêcha pas de bien nous amuser ...
mercredi, août 06, 2014
Conflits actuels vus par des extraterrestres ...
Parfois, nous sommes tellement près, tellement biaisés et tellement « guidées » en matière d'actualité internationale que nous n'arrivons plus à penser sainement. C'est là qu'il pourrait nous être utile de nous mettre dans la peau d'un habitant d'une autre planète qui verrait ce qui se passe dans notre monde pour la première fois.
Que penserait cet être du massacre de Gaza, des interventions de Poutine en Ukraine par procuration ou de ces milliers de gamins qui envahissent les États-Unis ? Cet extra-terrestre pourrait réagir d'une manière choquante ou peut-être encore, pleine de sagesse.
Nous serions très certainement surpris en comparant les réactions de ce petit homme vert par rapport à ce que nous pensons et ce que les médias essaie de nous raconter ...
Que penserait cet être du massacre de Gaza, des interventions de Poutine en Ukraine par procuration ou de ces milliers de gamins qui envahissent les États-Unis ? Cet extra-terrestre pourrait réagir d'une manière choquante ou peut-être encore, pleine de sagesse.
Nous serions très certainement surpris en comparant les réactions de ce petit homme vert par rapport à ce que nous pensons et ce que les médias essaie de nous raconter ...
Libellés :
affaires étrangères,
societé
mardi, août 05, 2014
Mini Cooper contre basset
Hier, alors que ma femme revenait du bureau de poste, elle a croisé un homme d'une soixantaine d’années qui poussait une voiture d'enfant, tout en tenant son chien en laisse alors qu'il parlait sur son portable coincé entre son épaule et son oreille.
Elle ralentit d'avantage et alors qu'elle passait à leur niveau, elle reconnu le grand-père d'un bébé de sept mois qui est en fait le fils de notre voisin. Soudain, elle entendit un bruit sourd sur le côté droit de sa Mini Cooper et quand elle regarda dans son rétroviseur, elle vit quelque chose qui ressemblant à un ours en peluche au beau milieu de la chaussée.
Immédiatement, elle stoppa son véhicule et marcha en direction de l'endroit où l'impact s’était produit et se rendit compte qu'il s’agissait du chien basset du même voisin qui divaguait tout en accompagnant le reste du groupe. Il avait traversé la route sans regarder, avait bondit en plein dans la roue droite de l'auto de mon épouse et s’était fait coincer entre le bas de caisse et le goudron. Ce chien, qui s'appelait du reste « Chance » - Je ne plaisante pas - n'avait vraiment pas eu de pot !
Quand elle et le grand-père eurent examiné le pauvre chien, il ne pouvait plus marcher, tout son arrière train était littéralement pelé et son bassin semblait gravement touché. Contrairement à ce qu'indiquait la plaque d'immatriculation de la Mini, ce n’était pas du tout « rigolo... » Le grand-père restait malgré tout optimiste et déclarait « pas de problème, il s'en sortira ! » Par chance la voiture n'avait pas été cabossée, ce qui a prévenu un autre échange très gênant avec le voisin.
Naturellement, nous l'avons informés de notre version des faits en lui envoyant un message. Il nous répondait peu après: « Le chien aurait dû être en laisse, c'est de la faute à personne. Malheureusement, il n'a pas survécu. Il avait 11 ans et a eu une belle vie. C'était le bon moment pour qu'il nous quitte. S'il vous plaît, dites à Evelyne que ce n'était pas sa faute. Ces choses arrivent ... »
Sa réponse nous a réconforté et nous pouvons imaginer que lorsque le vétérinaire a expliqué au propriétaire du pauvre chien l'ampleur des dégâts et le coût de la réparation, l'euthanasie s'est avéré de loin l'issue la plus économique ...
Elle ralentit d'avantage et alors qu'elle passait à leur niveau, elle reconnu le grand-père d'un bébé de sept mois qui est en fait le fils de notre voisin. Soudain, elle entendit un bruit sourd sur le côté droit de sa Mini Cooper et quand elle regarda dans son rétroviseur, elle vit quelque chose qui ressemblant à un ours en peluche au beau milieu de la chaussée.
Immédiatement, elle stoppa son véhicule et marcha en direction de l'endroit où l'impact s’était produit et se rendit compte qu'il s’agissait du chien basset du même voisin qui divaguait tout en accompagnant le reste du groupe. Il avait traversé la route sans regarder, avait bondit en plein dans la roue droite de l'auto de mon épouse et s’était fait coincer entre le bas de caisse et le goudron. Ce chien, qui s'appelait du reste « Chance » - Je ne plaisante pas - n'avait vraiment pas eu de pot !
Quand elle et le grand-père eurent examiné le pauvre chien, il ne pouvait plus marcher, tout son arrière train était littéralement pelé et son bassin semblait gravement touché. Contrairement à ce qu'indiquait la plaque d'immatriculation de la Mini, ce n’était pas du tout « rigolo... » Le grand-père restait malgré tout optimiste et déclarait « pas de problème, il s'en sortira ! » Par chance la voiture n'avait pas été cabossée, ce qui a prévenu un autre échange très gênant avec le voisin.
Naturellement, nous l'avons informés de notre version des faits en lui envoyant un message. Il nous répondait peu après: « Le chien aurait dû être en laisse, c'est de la faute à personne. Malheureusement, il n'a pas survécu. Il avait 11 ans et a eu une belle vie. C'était le bon moment pour qu'il nous quitte. S'il vous plaît, dites à Evelyne que ce n'était pas sa faute. Ces choses arrivent ... »
Sa réponse nous a réconforté et nous pouvons imaginer que lorsque le vétérinaire a expliqué au propriétaire du pauvre chien l'ampleur des dégâts et le coût de la réparation, l'euthanasie s'est avéré de loin l'issue la plus économique ...
lundi, août 04, 2014
Les ski-tests peuvent-ils être objectifs ?
Hier soir, alors que nous nous dînions avec des connaissances, une des conversations a dérivé sur la question inévitable en station de ski de « quel est le meilleur ski ? » Cette question m'a instantanément rappelé la difficulté, la bizarrerie et l'absurdité des tests de skis comme je les ai vu pratiqués quand j'étais encore actif dans la branche du ski.
Peu importe le profil du testeur ou ses capacités techniques, tout le monde apportait son parti-pris. Par exemple, si vous skiez d'habitude sur des skis de slalom, de géant ou des planches super larges, vous allez projeter vos préjugés sur le ski vous testez. La référence reste votre ski de tous les jours ; un matériel auquel vous êtes bien adapté.
Le nouveau ski que vous testez sera inévitablement comparé à ce « ski quotidien. » Vous pouvez me raconter tout ce que vous voulez, mais personne n'échapper à cet écueil. Nous nous adaptons à nos skis et tombons tous dans cette ornière. Il suffit de bien garder cette réalité en tête quand vous vous mettrez à lire les résultats des ski-tests cette saison. Ceux-ci sont bourrés d'affirmations fantaisistes. Restez méfiant, lisez bien à travers les lignes et ne vous en laisser pas raconter !
Peu importe le profil du testeur ou ses capacités techniques, tout le monde apportait son parti-pris. Par exemple, si vous skiez d'habitude sur des skis de slalom, de géant ou des planches super larges, vous allez projeter vos préjugés sur le ski vous testez. La référence reste votre ski de tous les jours ; un matériel auquel vous êtes bien adapté.
Le nouveau ski que vous testez sera inévitablement comparé à ce « ski quotidien. » Vous pouvez me raconter tout ce que vous voulez, mais personne n'échapper à cet écueil. Nous nous adaptons à nos skis et tombons tous dans cette ornière. Il suffit de bien garder cette réalité en tête quand vous vous mettrez à lire les résultats des ski-tests cette saison. Ceux-ci sont bourrés d'affirmations fantaisistes. Restez méfiant, lisez bien à travers les lignes et ne vous en laisser pas raconter !
dimanche, août 03, 2014
Un Festival des Arts de plus ...
Ce week-end est très important pour Park City, car c'est là qu'a lieu l’édition annuelle de son Festival des Arts dans la rue principale. Nous y sommes allés vendredi soir pour découvrir le travail de plus de 200 artistes, dont 70 qui y exposaient leurs œuvres pour la première fois.
Alors que nous aurions bien aimé trouver un objet d'art pour habiller un espace disponible à la maison, nous ne savions pas exactement ce que nous voulions et, bien sûr, ne l'avons pas trouvé !
J'ai bien aimé certaines sculptures d'animaux « transparents » montrant leurs organes intérieurs et leur bio-mécaniques distinctives, mais cela pas du goût de mon épouse. J'ai bien peur qu'il faille que je crée ce futur chef-d’œuvre moi-même !
Alors que nous aurions bien aimé trouver un objet d'art pour habiller un espace disponible à la maison, nous ne savions pas exactement ce que nous voulions et, bien sûr, ne l'avons pas trouvé !
J'ai bien aimé certaines sculptures d'animaux « transparents » montrant leurs organes intérieurs et leur bio-mécaniques distinctives, mais cela pas du goût de mon épouse. J'ai bien peur qu'il faille que je crée ce futur chef-d’œuvre moi-même !
samedi, août 02, 2014
Récupérer ma part de goudron
La semaine dernière, alors qu'une société de goudronnage était en drain de déposer une couche d’enrobé dans le quartier, ils ont garé un de leur véhicules à côté de notre maison. Une fois le travail terminé, le camion a quitté son aire de stationnement, mais au lieu de tourner autour du pâté de maison - une manœuvre très facile - son chauffeur paresseux a choisi de faire demi-tour dans notre entrée, sur nos pavés flambants neufs.
Bien sûr, les pneus enduits d'asphalte frais ont laissé leur traces et après tout un manège de communication avec l'entreprise de goudronnage et la municipalité, j'ai reçu un chèque de bonne taille pour la peine de nettoyer les résidus de goudron laissés sur mon entrée. Morale de l'histoire : Réagissez fermement, tout de suite, faites valoir vos droits et récupérez vos billes !
Bien sûr, les pneus enduits d'asphalte frais ont laissé leur traces et après tout un manège de communication avec l'entreprise de goudronnage et la municipalité, j'ai reçu un chèque de bonne taille pour la peine de nettoyer les résidus de goudron laissés sur mon entrée. Morale de l'histoire : Réagissez fermement, tout de suite, faites valoir vos droits et récupérez vos billes !
vendredi, août 01, 2014
Voir Tabiona avant de mourir !
Dans nos WC, il y a ce livre intitulé « 1000 sites à voir avant de mourir », un peu comme « voir Venise et mourir. » Je trouve juste qu'il manque le 1001e et c'est Tabiona, un, petit village typique de l'Utah, perdu au milieu de nulle part.
Ainsi hier, alors que je n'ai toujours pas visité Persipolis, nous avons finalement fait le déplacement en direction de Tabiona qui est situé à 75 minutes seulement de Park City. Un de mes amis, qui y est propriétaire d'une résidence secondaire, avait inspiré la visite de cette localité de moins de 200 habitants.
Nommé ainsi pour rappeler la mémoire du chef d'une tribu Ute, Tabby-To-Kwanah, cette oasis plantée au milieu des montagnes et de la garrigue ne nous a pas encore inspiré à y revenir de sitôt !
Ainsi hier, alors que je n'ai toujours pas visité Persipolis, nous avons finalement fait le déplacement en direction de Tabiona qui est situé à 75 minutes seulement de Park City. Un de mes amis, qui y est propriétaire d'une résidence secondaire, avait inspiré la visite de cette localité de moins de 200 habitants.
Nommé ainsi pour rappeler la mémoire du chef d'une tribu Ute, Tabby-To-Kwanah, cette oasis plantée au milieu des montagnes et de la garrigue ne nous a pas encore inspiré à y revenir de sitôt !
Inscription à :
Articles (Atom)