samedi, juin 07, 2014

Le ski de compétition français peut-il retrouver sa gloire ?

Récemment, un ami français m'apprenait qu'il était en train d'écrire un article sur la (brève) période glorieuse qu'avait connu l'équipe de France de ski et sur la façon dont dont ce retour en forme pourrait éventuellement se manifester du fait que la France a toujours été parmi les pays de ski à la pointe du nombre de visites annuelles et devrait receler le plus grand et le plus impressionnant réservoir de talents à ski, par comparaison, par exemple, à l'Autriche.
Mon analyse rapide est que la machine de ski autrichienne est parfaitement bien huilée, très disciplinée et reste attachée à une formule de production de coureurs qui reste toujours inégalée par ses homologues alpins. L'Autriche est le Toyota du ski de compétition.

Je vois le succès français d'avantage comme un accident créatif, un feu de paille, qui s'est produit grâce au leadership peu orthodoxe et non-conformiste d'Honoré Bonnet à un moment où les programmes des autres fédérations n'etaient pas très sophistiqués.

Pourrait-on recréer cet état de grâce ? C'est bien peu probable, car la Fédération Française de Ski est devenue beaucoup plus sclérosée, bureaucratique et beaucoup moins innovatrice. Elle réagit d'avantage comme la SNCF et sa politique intérieure reste le plus grand obstacle à une politique adaptative, avec des membres qui privilégient l'individualisme sur la collaboration, à la différence du modèle Toyota qui travaille main dans la main avec des collaborateurs beaucoup plus disciplinés et cherchant à œuvrer pour le bien collectif.

Juste mon point de vue, bref et simple.

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