samedi, novembre 30, 2013

Comment ai-je pu oublier ?

Hier soir, j'étais brutalement réveillé par un de mes rêves. Il y a quelque temps déjà, j'avais signé un bail pour un pas de porte de vente au détail à la station de Canyons, toute proche, et j'avais complètement oublié cette transaction.

Comme je me trouvais là pour la journée d'ouverture de la saison d'hiver, quelqu'un m'a demandé pourquoi je n'avais pas encore ouvert mon magasin ? J'étais abasourdi par la question, choqué par mon oubli et ne parvenais pas à trouver une bonne réponse ...

Comment avais-je pu oublier un truc pareil !

vendredi, novembre 29, 2013

Le danger des spatules basses

Hier, alors que je montais le télésiège , j'observais une paire de skis Völkl avec une spatule quasiment inexistante, et je pensais : «  Je me demande comment ce skieur peut bien faire pour éviter de se planter quand il tombe sur un changement de pente brutal ou se paye une vilaine bosse ? »

La réponse à cette question est que l'absence d'une spatule suffisamment bien formée amène un élément de danger qu'on ne peux ignorer. Un de mes potes est devenu quadriplégie quand sa spatule de ski Scott, a peine relevée, s'est plantée dans une grosse bosse et l'a violemment projeté vers l'avant , lui rompant ainsi les vertèbres cervicales.
Bien sûr, les grosses spatules d'autrefois ne sont plus du tout à la mode et les fabricants ne vont pas se gêner pour vous dire qu'une spatule basse offre moins de résistance en rotation en neige profonde, sans même parler d'un moment d'inertie réduit.

Je ne vais pas ajouter que c'est aussi beaucoup plus facile de fabriquer des planches toutes « plates » plutôt que des skis bien formés, mais en tant que skieur qui est passé trop souvent « au dessus du guidon » dans une multitude de conditions de neige et terrain, je dirais, faites-gaffe que vos spatules soient plutôt mieux formées avant de vous acheter votre prochaine paire de ski ...

jeudi, novembre 28, 2013

Voir la forêt au delà du seul arbre

Les petits détails finissent toujours par dérailler notre attention alors que nous devrions toujours être en mesure de maintenir celle-ci sur le grand tableau de bord de la vie.

Pourtant, la douleur brûlante du moment, la colère passagère ou la déception récurrente ne manquent jamais de nous faire dévier et nous égarer par rapport à ce qui compte le plus, quand il s'agit en fait d'un nid de poule mineur le long de notre route.

C'est bien là un autre domaine qui demande une bonne dose de discipline, une concentration de tous les moments pour se transformer en bonne habitude qui nous aidera à atteindre nos grands objectifs. Un sens inné de la perspective n'est pas une qualité native, mais une autre habitude fondamentale que nous devons maîtriser à travers un prise de conscience et une détermination bien quotidienne ...

mercredi, novembre 27, 2013

Commencer par ce qui n'est pas attrayant

Souvent, comme pour la grande majorité des gens, je gravite d'avantage vers les tâches ou les activités qui me plaisent le plus. Les choses qui m'attirent par rapport aux corvées que je redoute ou qui me rebutent.

C'est ça, je remets tâches et autres activités désagréables à plus tard au lieu de m'en débarrasser le plus rapidement possible. C'est précisément là où réside le problème : Nous nous laissons « distraire » par des activités attrayantes au détriment de ce qu'il faut expédier le plus rapidement possible.

Si nous laissons cet état de chose devenir la norme, nous nous mettons vite dans des situations inextricables, et le pire est que nous nous sentons constamment mal dans notre peau. Si j'ai réussi à maîtriser pas mal de techniques dans ma vie pratique quotidienne, j'ai toujours du pain sur la planche dans ce domaine particulier et il faut que je m'y attelle dès que possible.

Seul cet effort peut m'amener à près de 99% de paix intérieure. Si j'y parviens, ce sera merveilleux, et quand je dis cela, je suis absolument sérieux!

mardi, novembre 26, 2013

Banc d'essai (suite ...)

Dimanche après midi c'était au tour de mon autre paire de skis à caillasse, des Rossignol S3, à se mesurer aux conditions hivernales. Alors que le constructeur présente ces planches comme des skis toutes neiges, tous terrains avec une excellence portance, ils sont censés être « aussi bon en ski de piste qu'en hors-piste dans la poudreuse ... »

Pour moi ces skis étaient un peu plus stable et aussi plus lourd que les Salomons testés la veille. En toute logique ces derniers étaient plus légers, plus courts, donc plus réactifs et un peu plus maniables. Ce que j'ai retenu de mes tests du week-end c'est qu'acheter des planches à la foire aux ski est une bonne façon de s’équiper si l'on connaît un peu le matos et si l'on sait ce qu'on veut.

Une fois de plus j'ai beaucoup apprécié ces quelques heures passées sur la neige et découvert que ces deux paires de skis passe-partout se comportaient comme des skis flambants neufs. Je vais donc les bichonner comme s'ils sortaient du magasin. Maintenant, où sont mes skis à caillasse ?

lundi, novembre 25, 2013

Banc d'essai : Skis à 30 Euros

Ce Samedi marquait l'ouverture de la saison de ski à Park City ; j'ai donc patiemment attendu jusqu'à 13h30 avant d'amener mon auto sur l'aire de stationnement de la station où j'ai trouvé une place qui venait juste d'être libéré par des skieurs qui était là depuis le début de la journée. Je n'ai eu qu'à marcher une vingtaine de mètres jusqu'au télésiège.

Mon principal objectif pour la journée était non seulement de vérifier si j'étais encore capable de tenir debout sur les ski et faire quelques virages, mais surtout d'essayer l'une des deux paires de skis « à caillasse » que j'avais acheté à la foire aux skis , au début du mois.

 Pour ce premier jour, j'avais pris la moins cher des deux paires, des Salomon XW Tornado qui ne m'avaient coûté que 40 dollars (soient 30 Euros) et qui présentaient une semelle et des carres en parfait état. Dessus, j'avais monté une vieille paire de fixations Look qui ont passé de skis à skis au cours de ces 12 dernières années .

Je dois dire que cette première journée de ski aura été un plaisir à tous points de vue. D'abord, le temps était si froid qu'il n'y avait pas trop de monde sur les pistes, la neige était excellente, je me sentais en forme comme à 20 ans et les skis à 40 dollars m'ont franchement épaté.

Comme je ne compte pas prendre le départ du Hahnenkamm cette saison sur ces planches, mais plutôt m'en servir pour me faufiler entre les arbres et dans la pouf magique de l'Utah, on dira qu'ils sont parfaits !

dimanche, novembre 24, 2013

Cinquantenaires en série (suite ...)

Aujourd'hui, c'est l'histoire d'un autre anniversaire, pas tellement observé, mais qui revêt tout autant d’importance pour moi. À l'époque, je vivais encore à quelques 8.586 km de Park City, dans un petit coin de Haute-Savoie qui lançait, lui aussi une nouvelle station au début de cette même saison de ski.

Un autre cinquantenaire ; celui d'Avoriaz , du fameux « repaire de skieurs » situé juste au dessus de Morzine, l’idée de Jean Vuarnet, l'enfant du pays et récent champion olympique de descente. Ces cinquante ans ne seront sans doute pas commémorés car toute l'attention allait se porter, non pas sur quelques remontées mécaniques, mais plutôt sur trois bâtiments, les Dromonds, le Sequoia et les Mélèzes, quelques années plus tard, quand l'architecture « mimétique » du site allait être enfin célébrée un peu partout.

Pour l'ouverture en 1963-64, on ne trouvait que le téléphérique « le plus rapide du monde, » un télésiège biplace ( Les Foillis ), un petit tire-fesses sur la Tête au Bœufs et un plus grand à Arare . Le seul problème était que cette saison allait connaître le pire enneigement que les Alpes aient vues de mémoire de skieur.

C’était en effet l'hiver pendant lequel les premiers Jeux olympiques d' Innsbruck eurent lieu ; à l'époque, l'armée autrichienne avait du mettre la main à la pâte et amener quelques 40.000 mètres cubes de neige au moyen de seaux sur les sites où avaient lieu les compétitions. À Avoriaz, le terrain particulièrement accidenté, pas encore travaillé par le bulldozer de Claude Pernet, ne permettait guère de skier, cette saison, avant Mars et Avril 1964, quand la neige se mit finalement à tomber en quantité suffisante pour couvrir toute cette rocaille.

C'est à la fin de cet hiver que j'ai du reste skié à Avoriaz pour la première fois ; j’étais fort impressionné au point que j'aurai bien aimé y travailler comme employé des remontées mécaniques. C'est à ce moment précis que j'ai du décider de faire tout mon possible pour un jour travailler la-haut ! Je me souviens particulièrement du téléski du « Plan Brazy » et de son tracé audacieux avec ce virage à angle droit brusque précédant une montée finale presque verticale !

Maintenant que vous savez tout cela, vous pouvez facilement comprendre pourquoi cette saison d'hiver a tant de signification pour moi!

samedi, novembre 23, 2013

Cinquantenaires en série ...

Après une longue commémoration du cinquantième anniversaire de l'assassinat tu président Kennedy, nous continuons aujourd'hui avec une autre série de cinquantenaires, mais cette fois, quand même plus joyeux.

Aujourd'hui c'est au tour de la station de Park City qui ouvre ses piste en cette nouvelle saison d'hiver et fête aussi son 50e anniversaire. Bien sûr, je n'étais pas là quand Park City est devenu une station de ski en 1963, mais j'ai entendu comment la localité, qui représentait alors le plus grand gisement d'argent en Utah, s'est métamorphosée en station de sports d'hiver pour devenir le plus grand domaine skiable que compte l'Utah (et en fait, toute l’Amérique du Nord) à ce jour.

À Park City, la dernière société de mines encore en activité, « United Park City Mines », s’était en quelque sorte réinventée et convertie en station de ski grâce à un prêt du gouvernement fédéral pour empêcher que le petit village de montagne ne finisse pas en « ville fantôme » comme il en existe un peu partout dans l'Ouest Américain.
Cet emprunt de 1,2 millions de dollars avait acheté une télécabine, deux « lodges » , ces restaurants-abris typiques aux stations de ski outre-atlantique - en bas ainsi qu'en haut des pistes - un télésiège biplace, un tire-fesses et un terrain de golf de neuf trous . La station avait été baptisée « Treasure Mountain » (La Montagne au Trésor).

Les dirigeants de la compagnie minière avaient alors suppliés les habitants de ne pas vendre leurs maisons et de ne pas déserter les lieux, leur demandant de s'accrocher à leurs propriétés et leur promettant qu'un jour « ça prendrait de la valeur ... »  À l'époque, les petites bicoques de Park City ne valait guère que 500 dollars la pièce …  

Demain, j'évoquerai un autre 50e anniversaire dans la branche du ski, tout aussi cher à mon cœur ...

vendredi, novembre 22, 2013

Penser « annulaire » (suite ...)

Après avoir étudié ces anneaux concentriques – un peu comme celles des arbres - j'ai découvert que c'était en fait l'une des nombreuses adaptations d'une représentation visuelle dite de Schneiderman. Ben Shneiderman est professeur en informatique à l'Université du Maryland et c'est à lui que l'on doit ce schéma, appelé « cercles de relations. »

Cela consiste en plusieurs ovales concentriques (centrées sur le sujet) qui illustrent comment la confiance a tendance à diminuer quand on se dirige vers l'extérieur. C'est çà, en nous éloignant de nos proches, nous nous méfions d'avantage. Généralement, ces « cercles de relations » sont définis par l'interdépendance , le partage des connaissances et la confiance.

Ils comprennent :
  • L'espace personnel (intimité, confidentialité et sécurité ) 
  • Famille et amis ( petit nombre de personnes avec une relation durable , un niveau élevé de confiance et d'ouverture ) 
  • Collègues et voisins ( plus grand groupe de personnes avec rencontres fréquentes , intérêts communs , moins de confiance ) 
  • Citoyens et Marchés - Culture ou nation ( moins d'interaction , peu en commun ) 
  • Certains suggèrent également un cinquième cercle représentant le monde extérieur qui nous est hostile ( étrangers , ennemis, peur et forte suspicion . ) 
Cette illustration est utilisée dans toutes sortes de ... cercles ( pardonnez le jeu de mots ! ) et adaptés à une variété d'utilisations allant de l'éducation enfantine à la planification urbaine ou aux théories sociales. Il peut également être adapté à une représentation en trois dimensions quand un paramètre supplémentaire doit faire partie de l'équation .

jeudi, novembre 21, 2013

Penser « annulaire »

Hier, totalement par hasard , je suis tombé sur une merveilleuse façon de visualiser nos relations. Tout est parti d'un article paru dans le Los Angeles Times sur la façon de communiquer avec ceux qui sont dans la peine ou qui souffrent de difficultés ou de maladie. J'ai trouvé que ce genre d'approche était à la fois innovatif et efficace, surtout avec l'illustration qui accompagnait le texte et aidait à bien visualiser le concept.

Ce que j'en ai retenu était que les individus ( dans ce cas, la victime ou la personne souffrante) qui se trouvaient dans l'anneau central pouvaient dire tout ce qu'ils voulaient à n'importe qui et n'importe où. Ils pouvaient se plaindre, geindre et gémir autant qu'ils voulaient. Bien sûr, tout autre personne située dans les anneaux périphériques pourrait également s'exprimer en toute liberté, mais seulement en direction de ceux qui étaient situés dans de plus grands anneaux.

L'idée était que si vous parliez à une personne dans un anneau plus petit que le vôtre, donc plus proche du centre de la « crise, » l'objectif était d'aider, sachant bien que dans la plupart des cas, une écoute attentive s’avérerait bien plus utile que de parler.

Fondamentalement, cela signifie que si vous allez aborder une personne située dans un anneau plus petit que celui dans lequel vous vous trouvez, posez vous d'abord la question : « est-ce que je suis sur le point de dire va offrir confort et soutient à cette personne ? » Si ce n'est pas le cas, fermez-là! Je trouve donc que c'est approche est autant utile qu'impressionnante et j'ai l'intention de creuser ce sujet un peu plus profondément.

Demain, je parlerai d'autre découvertes que j'ai fait à propos de cette représentation visuelle sous forme d'anneaux.

mercredi, novembre 20, 2013

Baisser la dose ...

Courir est bon pour des tas de choses, mais pas trop bénéfique pour les articulations. Jusqu'à présent, j'ai eu de la chance avec mes chevilles, mes genoux et mes hanches, mais je ne peux pas dire combien de temps mes articulations vieillissantes pourront absorber autant de chocs à répétition.

Résultat, j'ai décidé de pécher par excès de prudence et d’économiser mon corps qui ne rajeunit plus en réduisant le dosage. De combien? Pas grand chose, vingt pour cent tout au plus. Ma carrière de coureur sera-t-elle être prolongée dans la même proportion?

Peut-être, mais comme je n'ai aucune idée de mon état actuel et de ce qui me reste en réserve, cette considération ne veut pas dire grand chose. Le temps que je passe à courir sera un peu raccourci, en tout cas pour l'instant !

mardi, novembre 19, 2013

Faire avancer des incapables ...

Il n'y a pas si longtemps, en arrivant au terme de ma carrière professionnelle, j'étais soulagé de ne plus avoir à diriger des gens, ou plutôt, de les « baby-sitter », comme j'avais l'habitude de le dire. J'ignorais alors que quelques années plus tard, je me retrouverai au beau milieu de gens qu'il me faudrait à nouveau « gérer » et ce dans la pire des situations jamais rencontrée!

Mon projet de construction actuel me mets face à des personnages qui ne sont pas du tout réalistes, qui sont particulièrement incompétents et semblent offrir un cas des plus désespérés qui soient. Pourtant, un contrat me lie avec eux et chercher à le résilier n'irait pas dans le sens de mes intérêts, donc je vais faire du mieux que je peux avec ce que j'ai et cela va exiger que je chemine sur la corde raide entre obtenir ce qui est juste et éviter de trop contrarier ces partenaires.

D'ici à quatre mois, je serai en mesure de révéler le secret de mon succès en matière de gestion. Bien sûr, j'ai tout à fait l'intention de gagner la partie !

lundi, novembre 18, 2013

Onze ans ...

C'est exactement le temps que nous avons vécu dans notre petite maison de Park City, après avoir passé les douze années précédentes dans un logement beaucoup plus grand. Cette maison, tout comme la petite « salt box » de nouvelle Angleterre que nous avons gardé cinq ans à Chappaqua, dans la banlieue nord de New York, auront été nos résidences préférées parmi les six que nous avons eu la chance de posséder entre la France et l'Amérique.
Notre maison actuelle est adorable, nous y avons beaucoup travaillé et nous apprécions beaucoup chaque instant que nous y passons. Aujourd'hui, il est presque certain que cette 12e année qui commence aujourd'hui, pourrait très bien être la dernière. Si c'est le cas, nous allons garder des souvenirs ineffables de cette charmante petite habitation.

dimanche, novembre 17, 2013

Remèdes miracles sur Internet ...

Je suis retombé dans le panneau ! Hier, un de mes amis m'envoyait un de ces mails « recyclé » moult fois, vantant quelque « truc magique », ou autre remède de bonne femme. Comme un imbécile j'ai mordu à l’hameçon et repassé ce même message à d'autres personnes. J'avais quand même averti que je n'avais pas essayé ce remède en personne.

Un de mes destinataires a eu la délicatesse de m'informer que ma suggestion n’était qu'un canular ; j'ai vérifié et me suis rendu compte que c'était vrai ; la communauté médicale avait depuis longtemps recommandé une marche à suivre beaucoup plus efficace, logique et bénéfique.

Cela m'a laissé avec une excellente résolution: ne jamais plus transmettre d'histoire douteuse sans d'abord la vérifier !

samedi, novembre 16, 2013

Comment je gère mes états d’âme ...

Quand je sens que mon humeur dérape, j'essaie de me concentrer sur ce sentiment de perte de contrôle qui caractérise le moment et je fais un effort de prendre bien mon temps et d'observer ce qui se passe. Je ne suis pas au volant sur une mauvaise route verglacée, donc je peux me permettre de prendre mon temps et de trouver la bonne stratégie pour répondre aux circonstances.

Un truc qui marche pour moi est d'imaginer des gens que j'admire, et de les placer dans les mêmes circonstances. Je vois d’emblée que ce qu'ils feraient serait probablement « cool », réfléchit, impliquerait un minimum d'efforts, mais les garderaient sur la bonne voie, à tel point que les témoins de la scène, tout comme moi s’écrieraient: Wow!

vendredi, novembre 15, 2013

Gestion d'humeur

Que l'on soit un athlète de haut niveau ou un professionnel chevronné, si l'on est capable de toujours avoir un esprit clair quel que soient les frustration et les ennuis que chaque instant nous apporte, c'est une assurance supplémentaire que l'on pourra toujours évoluer au « top niveau ».

Bien gérer ses humeurs en continu représente sûrement une clé du succès et reste un art si difficile à maîtriser que bien peu de gens tentent de l'apprivoiser et qu'il y a encore moins de ressources disponibles pour y arriver. Aides-toi, le ciel t'aidera !

jeudi, novembre 14, 2013

Sentiments, objectifs et stratégie

Parfois, sentiments et pulsions font irruption dans notre quotidien et ont tendance à tout bousculer, à colorer nos choix et à changer nos directions. En général, cela arrive d'avantage quand on est plus jeune et il nous est alors beaucoup plus facile de tomber dans le piège remplit de confusion en leur abandonnant nos décisions les plus importantes.

Bien sûr, nos objectifs - si nous avons prit le soin de les établir - peuvent nous maintenir sur les rails grâce à la stratégie que nous aurons prit soin de développer pour les accompagner. Les influences des sentiments et des pulsions en tous genres sont alors beaucoup moins puissantes en présence d'un plan bien boulonné et si on a les yeux rivetés sur ce à quoi l'on tient.
S'il vous arrive donc de vous trouver tiraillé par des idées contradictoires, des expériences déroutantes ou encore des sentiments parfaitement irrationnels, gardez toujours la tête bien froide, rappelez-vous vos objectifs, suivez bien la stratégie qui leur est assortie, ajustez le mélange s'il le faut absolument et vous devriez être sur la bonne voie !

mercredi, novembre 13, 2013

Aller de l'avant...

Pour moi, le secret d'une vie heureuse et réussie est d’être capable de voir les corvées sous forme de nouveaux projets, les efforts déplaisants comme des défis à relever, les situations terrifiantes comme des occasions de mesurer notre vrai courage.

Si nous sommes capables de voir ce qui nous entoure de cette manière à tout moment, nos vies seront beaucoup plus radieuses. En fait, cette approche est à la fois mon credo et mon modus operandi. Ce n'est pas que je ne me sente jamais anxieux, appréhensif ou même déprimé.
Cela m'arrive de temps en temps, comme cela arrive à la plupart des gens, mais je m'efforce d’écourter ces instants et de revenir le plus vite possible à un etat d'esprit positif où je rebondis et me rappelle qu'il faut continuer d'avancer plutôt que de rêvasser, d’espérer mollement ou de m'abandonner aux peurs du moment.

Avancer est mon moteur de vie et j'espère bien que cela va durer jusqu'à mon dernier souffle. Toujours résoudre les problèmes, anticiper les étapes, être prêt, présent,et impatient de participer dans cette vie passionnante qui est la nôtre ...

mardi, novembre 12, 2013

Offre, demande et ventes immobilières

Aujourd'hui, dans mon petit quartier de Park Meadows à Park City, il n'y a que 3 maisons à vendre en dessous d'un million de dollars et ... 14 résidences offertes entre 1 et 2 millions de dollars.

Si vous souscrivez à l'idée (logique) qu'il existe une pyramide du pouvoir d'achat où les acheteurs potentiels les plus nombreux sont a la base de celle-ci, vous pourriez vous demander pourquoi tant de maisons beaucoup chères ne trouvent pas acquéreur.

La réponse toute simple est que notre marché l'immobilier local a un sérieux problème d'offre totalement inversé par rapport à une demande tout à fait normale!

lundi, novembre 11, 2013

Foire aux skis : Les skis comme les pneus ...

Ce week-end, j'ai fais un tour à la foire aux skis de Park City, une manifestation qui prend chaque année un peu plus d'ampleur. Mes deux paires de skis à caillasse étant foutus, il fallait bien que je les remplace.

J'ai trouvé une paire de Rossignol 186 cm, avec fixations, et une paire de Salomon 180 cm nus et les deux paires m'ont coûté moins de 250 dollars. La semelle et les carres étaient en parfait état et c’était pour moi l'essentiel.

Pour moi les skis sont comme les pneus de voiture ; vous pouvez être un fan de Michelin ou préférer Continental, mais soyons honnêtes, quand vous avez conduit avec des nouveaux pneus pendant un certain temps, si les trains sont de bonne qualité, qui va vraiment se soucier de leur performances et qui peut vraiment sentir la différence ?

C'est tout à fait vrai, nous nous adaptons à tout et je suis content de bientôt m'adapter à mes nouveaux skis à caillasse. Il y a de fortes chances que je vais finir par m'en servir beaucoup plus que mes « nouveaux skis », même si nous sommes ensevelis sous des tonnes de neige cet hiver !

dimanche, novembre 10, 2013

La saga de l'école de ski d'Avoriaz

6e et dernier épisode 

Après de nombreuses consultations auprès du Syndicat des Moniteurs de Ski accompagnées d'interventions par notre avocat, une ultime réunion avait lieu le 17 Décembre 1973, à l'école de ski . Je ne pouvais pas m'y rendre car j'étais encore retenu en Allemagne jusqu'à la fin de mon stage linguistique.

Lors de cette réunion, un vote eu lieu pour décider si les membres exclus de l'école de ski pourraient être enfin réintégrés au sein du groupe ou démarrer une école de ski parallèle (ce qui n'était pas une option prévue, mais qui aurait été une conséquence inévitable). Le vote fut assez serré , mais cette fois la raison prévalu et nous, les trois membres exclus retrouvèrent leur statuts au sein de l’école.

Même s'ils appartenaient au « camp adverse », Anselme Baud et Danielle Couttet, sa future épouse, votèrent en notre faveur et firent toute la différence. Sans leurs votes , nous serions sans doute toujours des Zombies du ski! Nous recevions alors une autre lettre qui nous avisait de notre réintégration. Que de temps et d'énergie gaspillés !

L'épreuve était enfin terminée et avec elle, ma motivation pour poursuivre mon métier. Dès cet instant, je me suis mis à travailler sérieusement en vue de trouver une bonne stratégie de sortie. Dans les mois qui suivirent, je m'employais à trouver un travail dans la branche du ski qui mettrait un terme définitif à ma carrière de « vendeur de virages ».

À bien des égards , je regarde ces moments comme une chance inouïe qui m'a fait sortir de cette activité saisonnière et m'a ouvert tout grand les portes d'une carrière passionnante et diversifiée. Une initiative qui , avec le recul, était la plus importante que j'ai pu prendre au début de ma vie professionnelle.

Aujourd'hui, cette histoire est bien loin derrière moi et toutes les rancunes et autres ressentiments se sont effacés depuis bien longtemps, tout est pardonné et nous voici rendus au terme de notre longue histoire !

samedi, novembre 09, 2013

La saga de l'école de ski d'Avoriaz

5e épisode 

La lettre écrite la veille m'avait été envoyé, il y a juste quarante ans, le 9 Novembre 1973. Elle m'informait de mon expulsion de l'école de ski d'Avoriaz, sans raison apparente. Je n'ai jamais été viré pendant toute ma vie active, sauf dans ce cas précis. De plus, chaque membre d'une école de ski était un travailleur indépendant et son directeur était élu par chaque moniteur.

Rien dans les statuts de notre école ne permettait à Claude Pernet de m'exclure unilatéralement, arbitrairement, sans avertissement et sans entretient préalable comme il l'avait fait . Je n’était du reste pas la seule victime de ce « licenciement. » Xavier Guiot, mon futur beau-frère, et Henri Marullaz avaient reçu la même lettre. 
Sur le coup, je me suis demandé ce qui avait bien pu se passer dans la tête de M. Pernet quand il avait mit ces lettres à la poste ? Probablement pas grand-chose de bon, car je pensait qu'il fallait vraiment être bête, méchant et lâche pour composer de tels avis et les expédier ainsi à ses collègues. Ma mémoire reste plutôt vague sur tout cet épisode. Aujourd'hui, je ne parviens toujours pas à me rappeler des sentiments que j'ai pu ressentir en prenant connaissance de cette missive.

J'ai du penser que la situation n’était pas si grave que ça, et que nous allions nous débrouiller pour tous nous en sortir et retrouver nos places dans l'école de ski . Je ne me souviens pas m'être trop inquiété . J’étais peut-être déjà parti pour Tübingen, en Allemagne, quand la lettre recommandée est arrivée chez moi, et pendant un certain temps il valait autant en ignorer le contenu. J'étais juste très en colère !

À suivre ...

vendredi, novembre 08, 2013

La saga de l'école de ski d'Avoriaz

4e épisode

Les détails de la saison d'hiver 1972-1973 m’échappent encore aujourd'hui ; peut-être est-ce le fait que les luttes intestines qui continuaient au sein de l’école avait fini par vicier complètement l’atmosphère au point que ma mémoire n'avait plus envie de s'encombrer de souvenirs aussi désagréables.

La seule bonne nouvelle avait été ma nomination dans l'équipe de démonstration du ski français. Cet automne là, j'avais participé à un stage de formation et je m’étais rendu en Suède début Décembre. Cette distinction avait au moins eu pour effet de renforcer mon statut au sein de l'école de ski.

Quoi qu'il en soit, j'étais arrivé au printemps totalement épuisé , autant physiquement que moralement. J'avais initialement prévu de retourner à Mount Buller en Australie et y travailler pour le compte de l'école de ski autrichienne, mais au vu de ma forme, je décidais finalement de rester en Europe. Je me rendais d'abord à Paris pour vendre les skis Duret pendant un mois (il s'agissait d'avantage de prospection plutôt que de vente) ; en fait, je n'ai pas vendu une seule paire de ski, mais j'ai beaucoup appris et découvert que mon futur pourrait bien s'orienter sur la commercialisation du matériel de ski.

En Juin , je décidais de « pousser » jusqu'à Grainau, en Bavière, pour y apprendre l'allemand . J'avais trouvé un emploi de serveur dans cette station de montagne, mais je ne m’étais pas suffisamment « accroché » aux difficultés que comprenait le projet, je m’étais « dégonflé » et j’étais vite revenu en France pour aider mon frère dans son magasin de souvenirs.

Début Septembre, nous élisions un nouveau comité de gestion avec les résultats duquel nous n’étions pas d'accord et protestions une fois de plus. Le 27 Septembre 1973, nous étions convoques au siège du syndicat des moniteurs, à Grenoble, pour essayer de débloquer l'impasse dans laquelle nous nous trouvions, malheureusement sans résultats. Le 11 Octobre, de guerre lasse, je démissionnais enfin du comité de gestion. .

Comme les tensions continuaient de s'intensifier à l’école de ski, je décidais de retourner en Allemagne à l'automne, pour y suivre des cours d'allemand intensifs pendant six semaines. Tous mes projets d'entre-saison commençaient à laisser entrevoir un sérieux tournant dans ma carrière !

À suivre ...

jeudi, novembre 07, 2013

La saga de l'école de ski d'Avoriaz

3e partie 

Les nouvelles élections qui eurent lieu a St. Gervais firent basculer les forces en présence et donnèrent l'avantage au clan d'Edmond Denis. Ce 3 Juin, Claude Pernet était élu à la tête de l'école de ski avec Jacques Simon comme directeur technique. Je me représentait et était à nouveau élu au comité de gestion. Nous protestions alors avec véhémence contre le processus électoral et les résultats qui en résultaient, mais nos revendication restaient lettre morte auprès du Syndicat des moniteurs. .


Le samedi 12 Août 1972 alors que j'enseignais le ski une saison de plus en Australie, je recevais un télégramme m'informant de la mort de Dominique Mollaret , celui qui avait été très brièvement notre nouveau directeur d'école de ski. Le télégramme était en retard et le pauvre Dominique allait être enterré à Morzine le jour même. L'accident était survenu sur le versant italien du Mont -Blanc alors qu'il faisait une course en solo sur la face nord de l'Aiguille de Peuterey.

J’étais non seulement attristé parce que je connaissais un peu Dominique mais aussi profondément atterré parce que nous venions de perdre un leader qualifié pour continuer notre lutte. Quand je suis rentré en Octobre, c'était de nouveau la panique générale, avec encore plus de ressentiment de tous côtés. Après avoir retenu un avocat pour nous représenter, nous adressions le 17 Octobre 1972, une lettre de protestation officielle auprès du Syndicat de moniteurs.



À partir de là , je ne pouvais guère entrevoir qu'une rétribution systématique, mais je choisissais de maintenir le combat en restant membre du comité exécutif . Inconsciemment , je savais que ma carrière de moniteur n'allait plus durer éternellement et pour la première fois de ma vie, je me suis préparé mentalement à planifier ma sortie.

Je continuais à travailler dur en devenant l'un des moniteurs les plus productifs de l'école et à jongler avec mon rôle de chef de file de la nouvelle minorité. Un autre hiver bien déplaisant se déroulait ainsi, présageant un futur assez sombre ...

À suivre .

mercredi, novembre 06, 2013

La saga de l'école de ski d'Avoriaz

2e épisode 

Quand je suis rentré de ma saison de ski en Australie, j'étais vite mis au courant de l'achat « en douce » de l'espace commercial par quelque uns de nos collègues. Débordant de verve, de passion et de détermination, je n'hésitais pas un seul instant et plongeais à pieds joints dans la controverse. Je n'étais encore qu'un moniteur Auxiliaire, mais tous m’encourageaient à me battre sans me soucier de mon statut professionnel.
Instantanément, un énorme fossé se formait entre les deux camps opposés et l'atmosphère plaisante qui régnait autrefois dans notre école de ski se transformait en ambiance empoisonnée. Les liens familiaux et les affinités avaient créé deux factions presque égales.

À l'époque je rigolais fort, mais travaillais tout autant, donnant 8 heures de leçons par jour, mais je trouvais quand même assez d'énergie pour devenir particulièrement investit au sein du comité de direction. Au terme d'une saison particulièrement déplaisante, un nouveau directeur était élu le 21 Avril 1972 par une faible majorité et les «délinquants» mis sur la touche. Dominique Mollaret, un guide de haute montagne devenait notre nouveau directeur d'école de ski pendant qu'Henri Marullaz était élu directeur technique.

Ce vote allait être contesté par le camp opposé qui adressait une protestation auprès du Syndicat de Moniteurs. Dans sa lettre du 22 Mai 1972, ce dernier déterminait que si la procédure électorale suivie était bien conforme au règlement intérieur de l’école d'Avoriaz, elle n’était pas en accord avec ce que préconisait le Syndicat. Une nouveau vote, avec de nouvelles règles, était donc programmé pour le 3 Juin suivant. .


À suivre ...

mardi, novembre 05, 2013

La saga de l'ESF d'Avoriaz.

1er épisode

Comme de nombreux lecteurs de ce blog savent sans doute, j'ai enseignee le ski à l'école de ski d'Avoriaz, tout pres de Morzine pendant plusieurs saisons.

À l'automne 1971, une crise profonde allait dresser les deux moitiés de ce qui était jusqu'alors un lieu de travail incroyablement sympatique, les uns contre les autres. La raison pour tout ce bouleversement etait tout simplement, qu'un peu plus tôt, Edmond Denis, le directeur de l'école de ski à l'epoque, avait laissé entendre que ce serait une bonne idée si tous les membres de l'école de ski se mettaient ensemble pour acheter un pas de porte, à côté de l'école de ski, qui avait ete désigné pour etre un bar, juste sur la place superieure du telepherique.

Je ne me souviens pas avoir entendu cette promesse de la bouche même d'Edmond ; elle m'avait simplement rapportée et il se peut que cela se soit passé alors que j'effectuais mon stage de moniteur auxiliaire, à l'ENSA de Chamonix, en Mars de cette même année. Fin Mai 1971, je partais enseigner le ski à Mt. Buller en Australie pour la saison d’été australe. J’étais prêt à mordre à pleine dents dans l’aventure qui m'attendais, tout en espérant parfaire mon anglais.

Pour d'obscures raison, l'acquisition de cet emplacement allait se faire dans l'été ou l'automne 71 et ne comprenait pas tous les moniteurs de l'école de ski, comme cela semblait entendu, mais plutôt 3 ou 4 membres de celle-ci, dont Edmond Denis.

Cette situation allait déclencher la fureur de deux autres moniteurs, Henri Marullaz et François Baud, qui se mirent a remuer ciel et terre afin de rallier les opposants à ce qui était perçu par beaucoup comme une trahison ...

À suivre ...

lundi, novembre 04, 2013

L'Islam modéré n'est qu'un leurre

Le clip ci-dessous (malheureusement disponible qu'en anglais) est un bon rappel que l'islam, comme la plupart des religions, est profondément perverti et qu'en prétendant faire le bien, cette religion veut nous imposer ses vues et ses règles.

 Dans cette vidéo, le salafiste Fahad Ullah Qureshi pose une série de questions fondamentales à une audience composée de musulmans sunnites, en Norvège, qui ne se considèrent pas comme des radicaux ou des extrémistes.

Pourtant, quand il leur demande si la ségrégation entre hommes et femmes est une bonne chose, tous les hommes et femmes présents l'acceptent). Tous sont en faveur de la lapidation ou tout autre châtiment que l'Islam ou Mahomet ordonnent pour adultère ou tout autre crime qui la justifie.

Enfin, tous pensent que ces pratiques barbares devraient être appliquées dans le monde entier. Cela prouve bien, s'il le fallait, que l'extrémisme fait partie intégrante de l'Islam.

dimanche, novembre 03, 2013

Premières traces, dernier tour à VTT ?

Ce matin était un de ces jours d'hiver typique quand il neige à Park City ; après une belle balade en VTT hier, je décidais de remettre ça pour ce qui pourrait être la dernière sortie de la saison. Il s'agissait en fait de ma 68e sortie, ce qui signifie que j'aurai encore fait plus de sorties cette année que j'ai d’années au compteur !

Faire du vélo sur un tapis de 2-3 cm de neige est une expérience incroyable qui en plus me permettait de faire les « premières traces » tout le long du chemin ; mis à part un petit dérapage (34e seconde sur la vidéo) tout s'est merveilleusement bien passé.

 Il se pourrait bien cependant qu'il soit désormais temps de changer de véhicule et de passer du vélo aux skis !

samedi, novembre 02, 2013

Force créative

Il y a un truc dans ma maison qui m'agace depuis longtemps. Je ne vais pas entrer dans les détails de ce que c'est, mais il suffit de dire qu'il s'agit d'un appareil installé sans tenir compte de sa commodité d'emploi.

Pendant des années, je me suis creusé la cervelle en vue de trouver une solution pour améliorer ce dispositif sans toutefois réussir à trouver une solution élégante. C'est alors, qu'hier, alors que je me penchais à nouveau sur le problème et que j’étais bien décidé à le résoudre, une solution m'est soudainement apparue, évidente, formidable et sans aucun rapport avec mes idées antérieures.

En fait, l'inspiration allait à l'opposé de ce à quoi j'avais pensé ! C'était le genre de révélation qui nous fait dire « pourquoi n'y avais-je pas pensé avant ? » Vous voyez ce que je veux dire: la merveille qu'est la créativité!

vendredi, novembre 01, 2013

Statistiques d'Halloween

La fréquentation que nous observons le soir d'Halloween doit être considérée comme une bonne mesure de la vitalité d'une communauté en particulier de de l’économie américaine en général. Comme je n'ai de toute façon pas grand chose à faire, c'est quelque chose que je peux mesurer, et en fait, je fais ça depuis 2006.

Cette année, je suis heureux d'annoncer une hausse significative sur l'an passée, après avoir touché le fond en 2009, crise financière oblige.

Qu'est-ce que cela signifie? D'avantage d'enfants, de jeunes familles, une croissance saine, une reprise économique lente mais régulière, l’arrivée de Vail à Park City entre autres bonnes raisons pour cette résurgence de fréquentation en cette soirée d'Halloween. En somme, un signe de bon augure pour l'avenir de Park City!