Bien voir pour bien rouler !

Tout comme en ski, la visibilité joue un rôle capital quand on fait du VTT. Alors que l'Utah est en pleine canicule, nous faisons nos sorties de VTT très tôt le matin, quand l'air est encore frais et confortable.

Ce moment de la journée coïncide avec le lever du soleil et tend à créer d'énormes contrastes entre les zones obscurcies par l'ombre et les endroits où le soleil accomplit sa percée matinale. Il est alors impossible de voir ce qui se trouve dans ce sillon noir, encadrée de végétation parfois assez haute, qu'est le sentier étroit de VTT.

 Il pourrait y avoir des souches, de gros cailloux ou je ne sais trop quoi dans ce chemin et on ne peu rien voir, il pourrait y avoir aussi d'autres usagers venant dans la direction opposée que l'on ne serai guerre capable de voir qu'au tout dernier moment.

Il convient donc de bien ralentir, de bien signaler sa présence dans les virages sans visibilité et de se monter beaucoup plus prudent. Que faire d'autre? Rester sur les sentiers qu'on connait parfaitement bien et ne pas chercher à s'aventurer sur des de nouveaux itinéraires ou sur des chemin que l'on connait mal.

C'est ça, le VTT exige une concentration totale, n'est pas ? Quand la visibilité n'est pas de la partie, il faut juste se concentrer deux fois plus !

Farniente, un après-midi ensoleillé …

C'est tout à fait ça, vous avez reconnu le fameux « tube » des Kinks de 1967 « Lazing on a sunny afternoon ... » Ça y est, nous sommes en pleine canicule, avec 32 degrés hier à Park City, et 38 à Salt Lake City sans compter qu'aujourd'hui nous allons passer le cap des 30 jours consécutifs sans une seule goutte de pluie ! Chaud, chaud, chaud !

S'il l'on veut faire quelque chose, mieux vaut le faire tôt le matin, comme cette semaine, aller courir à 6h15 (presque un retour à mon jogging routinier à 6 heures du matin que j'ai maintenu religieusement pendant près de 30 ans) et du VTT d'aujourd'hui à 7h15 ... De bonne heure, il fait encore frais avec un minimum nocturne de 12 degrés et une brise bien agréable pour se mettre dans le coup !

Le reste de la journée, nous resterons bien gentiment à la maison, j'ai beaucoup de travail à faire sur mon ordi pour finaliser des meubles de cuisine, salle de séjour, chambre et salles de bains. Nous alternons entre l'environnement climatisé à l'intérieur de la maison et le climat plutôt tropical de notre terrasse couverte.

Comme je ne cesse de dire à mon épouse: « Ces journées caniculaires sont plutôt rares à Park City et ne durent pas bien longtemps ; profitons-en ! » Cet après-midi, quand j'aurai fini mon travail, je vais flemmarder sur notre terrasse, un grand verre de pastis bien frais à la main, en écoutant ma chanson préférée des Kinks ...

Ces Français qui veulent quitter le Titanic comme des rats ...

Après avoir élu François Hollande il y un peu plus d'un an, les Français commencent à paniquer, comme s'ils croyaient que leur président socialiste si jovial pourrait résoudre le dilemme économique qui d'une manière générale affecte tout le monde développé et l'Europe en particulier.

Un récent article paru dans "Le Point", un magazine hebdomadaire français, reproduisait la lettre d'un jeune fille de 20 ans qui menaçait de quitter la France, sa patrie bien-aimée, pour éviter de faire face à un avenir incertain. Ce que cette jeune personne n'a pas l'air de réaliser c'est que l'émigration n'est pas pour les mauviettes et certainement pas pour elle, car elle dévoile bien ses aspirations.

Celles-ci sont ancrées dans son besoin de sécurité et de certitude qui semblent être les droits inaliénables des Français. Désolé, ma petite dame, mais ces ingrédients n'ont plus cours que vous viviez à New York, New Delhi ou Newcastle. Ce dont cette jeune femme n'a aucune idée, c'est l'angoisse qui accompagne l'émigration, ou « expatriation » comme elle dit, sans travail arrangé d'avance dans le pays de son choix, avec un accent français qui va lui coller au palais pour la vie et une ignorance totale de la culture locale.

Je dis cela parce que je l'ai vécu moi-même pendant plus de 36 années et continue de le vivre. Pour survivre et prospérer, il faut être une dure à cuire, être un peu plus talentueuse que la moyenne et aussi super-chanceuse.

Bien sûr, si vous êtes riches et célèbres, comme les quelques français qui ont « émigré » à Genève, ou comme Depardieu qui dit avoir choisi la Russie, cela semble une option très attrayante, mais si vous devez plier bagage et quitter la France en direction de l'Amérique du Nord, de l'Allemagne ou de la Chine, il vaudra mieux partir avec une sacrée chance en réserve, des talent hors du commun, une volonté de travailler comme une damnée, une endurance à toute épreuve, un moral de fer et tout ça pendant longtemps !

Summer concert displays

Our summer concerts are back and with them the opportunity to have a dinner picnic in the early evening sun in the wonderful Deer Valley amphitheater while listening to some music and... watching people.

You see, Park City population hasn't just exploded over the past 25 years, it has enriched itself, providing the eye with a pallet of beautiful, young, old, hip, and weird looking folks, so watching the crowd is by far the main attraction at these outdoors events.

By now, you've understood that this concerts aren't about the music that floats in the air, but the people that display themselves as if they were marketed or were performing on some fashion show runway. So there you've have from the sublime to the rough and the grotesque.

Of course you find the “usual suspects” who attend concerts after concerts and are dying for being seen at any cost, the occasional appearance and then us who dressed in our very ordinary t-shirts and shorts and can't seem to get enough of this human display of vanity...

Le meilleur de tous les âges ?

Hier, en fin d'après-midi, notre petit-fils est venu passer la soirée et la nuit avec nous. Nous avons énormément apprécié ces moments bien précieux. Quelle joie de l'avoir avec nous et quel merveilleux petit garçon est-il devenu ! Est-ce juste cet âge autour de cinq ans qui marque cette période idéale ?

Je crois que c'est ça. Son émerveillement face au monde qu'il découvre, son innocence et sa spontanéité, tous se combinent à la confluence d'éléments parfaits de sa vie qui éclosent de manière magique. Pour une fois, cela vaut la peine de ralentir un peu et de bien profiter de ces moments là !

Positivité et négativité au fil du temps

Dans un blog précédent, je m'interrogeais sur l'évolution des points de vue conservateurs et progressistes par rapport à l'âge du sujet. Aujourd'hui, c'est de notre tendances à voir notre verre à moitié vide ou à moitié plein.

Existerai-t-il une corrélation liée à âge entre ces deux points de vue? J'aurais tendance à penser qu'en devenant plus sage et moins stressés. nous laissons la peur s'échapper de nos pensées et évoluons vers une attitude beaucoup plus positive.

Est-ce là juste mon point de vue ou serai-t-il possible que cette orientation soit carrément génétique et d'avantage liée à des tendances dépressives, plutôt qu'à un simple trait de caractère sur lequel nous aurions un certain contrôle ? Je n'en suis pas vraiment sûr. Peut-être devrions-nous prendre le temps d'examiner cette question sous un éclairage aussi positive que possible !

Conservateur et progressiste au fil du temps

En vieillissant, la majorité des gens ont tendance à devenir plus conservateurs comme ils ont beaucoup plus à perdre et ont donc tendance à s'accrocher à ce qui leur est familier plutôt que de prendre des risques pour rencontrer le « diable » qu'ils ne connaissent pas du tout.

Ceux qui sont plus progressive lorsqu'ils sont jeunes, se déplacent lentement vers le centre tandis que ceux qui sont déjà conservateurs dès le plus jeune age vont vite devenir des dinosaures sclérosées. Où vous situez-vous dans cette évolution liée à l'âge et comment résistez-vous à cette invasion de peur qui contamine votre paix intérieure?

C'est là une question que nous devrions tous nous poser de temps à autre. Je préfère ne pas me trop me scléroser et j'ai encore trop de temps pour devenir – comme le chantait si bien Jacques Brel - « vieux et con à la fois ! »

Quand le risque dépasse la raison

J'aime voler et j'adore l'aviation, mais les acrobaties aériennes m'ont toujours fait peur, peut-être est-ce le fait que j'ai fait mon service militaire à la base aérienne de Salon de Provence, là où la Patrouille de France s'entrainait, mais j'ai toujours pensé que faire des acrobaties aériennes tirées pas les cheveux et bien trop près au sol était de nature à inviter la catastrophe.

Hier, Jane Wicker, une belle femme de 46 ans, mère de deux adolescents, dont la spécialité était de marcher sur les ailes d'un biplan en vol n'a pas eu une seconde chance quand l'avion a soudainement décroché. Je sais que tout ce que nous faisons est dangereux, qu'il s'agisse de ski, de VTT, d'aller sur un toit et des tas d'autres choses, mais pour chacune de ces activités, la marge de sécurité varie considérablement. A mon âge, j'en préfère un peu plus que pas assez ...

Rester concentré ...

Le sujet n'est pas à propos du ski ou du VTT. Il s'applique au monde des affaires et au travail sérieux. Il s'agit la meilleure façon de surmonter le découragement, la tension et la fatigue, en restant bien focalisé sur le but à atteindre et tout faire pour y arriver.

C'est difficile, car nous avons toujours besoin de faire une petite pause et trop souvent, celle-ci prend la forme de … vacances à rallonges ! C'est là que les bons et les solides se démarquent par rapport à la masse, et font tout pour creuser le fossé entre eux et le concurrent le plus proche.

Cela demande de fournir l'effort supplémentaire nécessaire et exige que la passion continue à bien alimenter le processus sans jamais cesser de brûler. Peut-être, une bonne façon de se ressourcer est de faire des pauses assez courtes, mais fréquentes, et de ne jamais oublier de se remettre très vite au travail !

Quand le projet vidéo se complique ...

Un clip vidéo complexe n'est pas nécessairement celui qui raconte une longue histoire pleine de rebondissements, mais plutôt celui qui essaie de transmettre ou d'exprimer une plutôt une série d'événements démembrés et assez compliqués avec en plus un métrage fort limité. Parfois, quand ils sont tout simples, certains projets vidéo sont terminés en en trois coups de cuiller à pot. 

Parfois, ils n'en finissent pas, si l'histoire ne tient pas trop la route, le métrage disponible est mauvais ou insuffisant, ou encore si l'on s'y accroche parce que l'on est déterminé à créer quelque chose à partir de rien. Dans de telles situations, le processus créatif est garantit de prendre du temps, de l'inspiration, de la persévérance et du talent. C'est ce qui s'appelle « apprendre sur le tas ... »

Assis sur un nid de guêpes !

Une des éléments de notre jardin que nous préférons est un télésiège rénové que nous utilisons comme balançoire et qui dans le passé faisait partie du télésiège appelé « Supreme Lift » à la station de ski toute proche d'Alta.

Comme c'était aujourd'hui le début de la remise en état de ce siège historique qui intervient tous les six ans, j'avais démonté les lattes de bois qui constituent la partie inférieure du siège. En dessous de celui-ci, je pouvais accéder aux vis, couché sur le dos, à même les dalles installées tout autour. De là, je pouvais voir la potence tubulaire de 5 cm de diamètre, qui accrochée en haut du support soutient le siège.

Soudain j'ai remarqué au fond du tube quelque chose qui ressemblait à un nid de guêpes. Sans me dégonfler, j'ai fourré un tournevis dans l'ouverture et me suis mis à gratter l'intérieur du tube, laissant quelques guêpes s'échapper. Je retirai alors prudemment mon outil et après que quelques guêpes soient retournées à l'intérieur du trou pour inspecter les dégâts, j'ai bouché le l'ouverture au moyen d'un ruban adhésif et j'ai continué à démonter les lattes.

Tout cela pour dire que nous ne savons jamais sur quoi nous sommes assis sur, et qu'après avoir découvert cette petite colonie, je bien suis content que personne ne se soit jamais fait piquer !

Cultiver ... l'espoir

L'espoir d'améliorer notre quotidien et de voir quelque chose de nouveau et de différent, est un élément motivant de premier ordre. L'espoir titille notre curiosité, nous maintient bien éveillés et nous amène à agir, à faire quelque chose de concret au lieu de faire la boule dans un coin et d'attendre que ça se passe.

L'espoir est particulièrement important pour ceux d'entre nous qui n'ont plus 20 ou 30 ans et reste un carburant vital essentiel. Enfin, ce ne sont pas les raisons d'espérer qui manquent. De la santé à la richesse jusqu'au plaisir, il existe toujours une bonne raison d'être surpris au détour du chemin ...

Alors, espérons que vous puissiez vous aussi tomber sous le charme de l'espoir !

Léger, détendu, agile et super-concentré !

Qu'est-ce que ça veut dire ? Je dirai que cela s'applique parfaitement au VTT et au ski ... Peut-être même encore d'avantage au VTT qu'au ski. Aujourd'hui, en arrivant au sommet de mon itinéraire habituel, je suis tombé sur deux autres gars en vélo que je connaissais bien.

Chacun de ces deux gaillards est respectivement deux et cinq ans plus jeune que moi. Je leur ai demandé si je pouvais faire la descente avec eux et comme je ne voulais pas avoir l'air d'une lavette, j'ai décidé de chercher à les impressionner sans prendre de trop de risques et sans me casser la figure.

Pour ça j'avais décidé de rester très détendu, bien léger sur mon vélo, de faire preuve d'une belle agilité ça et là et au dessus de tout, rester parfaitement concentré à cent-pour-cent et faire super-attention là où j'allais.

Tout a fonctionné à merveille. J'ai attendu mes deux copains en bas, pendant trois bonnes minutes ...

VTT ? Pas si vite !

Il y a quelques jours, alors que j'étais sur mon VTT, je me suis littéralement trouvé nez à nez avec de vieilles connaissances qui arrivaient à pied, en sens inverse, sur le même sentier. Je me suis arrêté et nous avons bavardé pendant une demie heure à propos de la vie, des affaires et du VTT. Ils m'ont dit qu'il n'utilisaient plus leurs vélos tout-terrain parce qu'ils trouvaient ça bien trop dur et après avoir essayé quelques fois, ils avaient simplement jeté l'éponge.

C'est alors que j'ai répondu, et qu'à m'a surprise je leur ai dit, que le VTT n'était pas une affaire d'une ou deux tentatives mais que pour bien s'y faire il fallait au moins s'y atteler sérieusement pendant trois saisons complètes. Quoi que peuvent en dire les professionnels du VTT, qu'il s'agissent des loueurs ou vendeurs de vélos ou des moniteurs de VTT qui prétendent inculquer en trois petites heures les rudiments du sport, c'est juste une petite orientation bien superficielle.

La sobre vérité est qu'il faut en effet deux à trois saisons pour se sentir à l'aise, pour assez bien maîtriser la technique et se faire plaisir. Une fois de plus, c'est à la fois une question de temps et de patience !

Stratégie de prix (suite ...)

Je suis en train de me bagarrer avec des devis de construction. C'est ça des devis d'entrepreneurs en bâtiment. Certains sont raisonnables et – à mon avis - assez honnêtes. L'un d'entre eux a choisit une approche différente en « rembourrant » aux maximum ses prévisions de coûts. Il ne l'a pas fait que juste un peu, mais y est allé sans se gêner, créant ainsi un fossé profond par rapport à ses concurrents. Son tarif est tout simplement hors de proportions et totalement déraisonnable.

Je me demande ce qui a bien pu lui passer par la tête ? Pensait-il que le client était totalement stupide, qu'il ne verrait pas la différence énorme et allaient lui donner automatiquement le travail, ou voulait-il simplement prendre un risque inconsideré en espérant que le client n'y verrait que du feu ? Je me le demande, mais tout ce que je peux dire c'est qu'il est imprudent d'en rester à un seul devis quand on s'apprête à faire un gros investissement car cela peut avoir des conséquences tout à fait désastreuses. 

Prenez bien votre temps, retournez ciel et terre et si les prix sont toujours mauvais, remettez-vous à chercher. C'est aussi simple que cela …

Ventes, marketing et b.a.-ba en stratégie de prix ...

Certains sont bons à la vente, d'autres excellent en marketing, un peu moins brillent dans les deux domaines, mais peu importe où se situe votre talent, si vous n'avez pas de stratégie de prix, vous perdez votre temps.

Par exemple, j'étais en train de rechercher une location meublée dans mon coin natal de Haute-Savoie ; j'ai fais part de mes besoins à une quinzaine de propriétaires. Très peu ont répondu par retour, et parmi les personnages exceptionnels qui l'ont fait, leurs propositions de prix étaient « n'importe quoi. »

J'ai donc trié leurs offres et choisi la meilleure qualité-prix qui est environ 135% moins cher que la plus déjantée de celles-ci ! Qu'auraient du faire ces gens qui m'ont ainsi « manqué ? » Étudier leur concurrence et ajuster leurs prix en conséquence. Comme je louais pendant la basse saison, 500 euros dans la poche étaient préférables à rien du tout et leurs exigences astronomiques ont fort peu de chance d'aboutir.

On pourrait penser qu'à l'ère transparente d'Internet, ces vendeurs devraient être un peu plus intelligent, mais là encore ces spécimens qui en veulent trop sont encore loin du niveau de sophistication qui caractérise leur semblables en Amérique du Nord !

Un oiseau qui a belle allure

Je ne suis pas un ornithologue, mais j'adore observer les oiseaux et j'en viens souvent à envier leur mode de vie. Quand je cours le matin, je passe dans un coin qui a été récemment transformé en une série d'étangs par les castors, et là, chaque printemps et en début d'été, je vois toujours un bel oiseau noir, de taille moyenne avec des taches rouge et jaunes sur les ailes.

J'ai fais un peu de recherche et j'ai découvert qu'il s'agissait du carouge à épaulettes mâle (Agelaius phoeniceus), un passereau qui vit entre l'Amérique du Nord et une grande partie de l'Amérique centrale. Selon Wikipédia, il peut hiverner dans une grande partie des États-Unis, mais ses populations qui vivent au nord en été sont généralement migratrices et filent vers le sud du continent quand il neige.

Cet oiseau serait l'oiseau le plus abondant et le mieux étudié de toute l'Amérique du Nord. Alors que le mâle est très beau, son épouse est beaucoup moins élégante, elle est simplement vêtue d'une robe brun foncé assez ordinaire. Les deux se nourrissent de graines et d'insectes et sont parfaitement heureux.

Le parfum du lilas

Récemment, un de mes bons copains qui s'est mis récemment à la motocyclette me disait qu'un des plaisirs qu'il trouvait sur sa machine était de pouvoir sentir tout ce qui flottait dans l'air en circulant. Cela n'était pas le cas quand il était au volant de sa voiture, même avec les vitres ouvertes. J'ai tout de suite pensé que c'était là une belle vérité, et exactement ce que nous ressentions en VTT, en courant ou en marchant dans notre quartier.

Ce qui est regrettable, ici en Utah, c'est que l'air est bien trop sec pour conduire toutes ces senteurs naturelles au fin fond de nos narines comme c'est le cas dans tout le reste du monde. Ces jours, avec les lilas toujours en fleur, nous avons encore le privilège d'attraper une bouffée de ce délicieux parfum quand nous courrons à pied le long d'une longue rangée de lilas fleuris tout près de notre maison !

Marques de bronzage saisonnières ...

L'autre jour, alors que j'étais en train de me doucher, j'ai remarqué que j'avais déjà mes marques de bronzage « VTT » parfaitement bien définies. Celle-ci sont beaucoup plus spectaculaire que celles d'hiver qui s'arrêtent au milieu du cou. Ces bordures assez strictes définissent les limite de mes efforts en matière de bronzage.

Mon épouse me dit toujours qu'un excès de soleil n'est pas bon pour ma peau et je suis ses conseils à la lettre. Au point où j'en suis dans mon parcours de vie, je ne peux plus qu'espérer que ces marques de bronzage ne vont pas reculer et qu'elle reviendront saison après saison, pendant tout le temps que je serai en possession de mon corps ...

La paranoïa si couteuse de nos services d'espionnage

Personnellement, je me fiche totalement que la NSA écouter mes appels téléphoniques ou de lise mes e-mails, mais j'aimerai quand même le savoir et je déteste les réponses ambiguës et hypocrites de notre gouvernement à ce sujet.

Je suis tout aussi ambigu à propos d'Ed Snowden, le jeune homme qui a divulgué toute cette histoire à la presse. De toute évidence il n'a aucun principe, mais ce qu'il a fait aura au moins eu le mérite d'entrainer un débat.

Quant à la NSA, je pense que cette entité maléfique gaspille l'argent des contribuables en amassant des tonnes d'informations dont elle ne sait pas quoi faire avec. Si cela avait été le cas, la NSA était parfaitement bien placée pour attraper les auteurs de l'attentat de Boston bien avant qu'ils aient remplit leurs cocottes-minute d'explosifs.

Une fois de plus, nos service de renseignements et notre gouvernement n'ont pas réussi à m'impressionner dans leur « guerre » contre le terrorisme ...

Choisir un chemin moins fréquenté ...

Nous adorons tous nos petites habitudes et aimons faire ce qui ne les bouscule pas trop. Le VTT tombe parfaitement bien dans cette catégorie, car c'est là un sport où la familiarité avec un parcours donné, ses caractéristiques bien particulières et ses petites bizarreries jouent un rôle énorme sur notre performance athlétique et sur notre plaisir.

Quand il m'arrive de faire du VTT seul, j'essaie toujours de faire l'effort (ce qui ne veut pas dire que ça marche tout le temps) de prendre un nouveau tracé, de changer la direction du parcours ou d'ajouter une étape à mon itinéraire habituel afin d'apporter du piment à ma sortie.

Ce n'est jamais facile, mais cela apporte plein d'expériences inédites, parfois quelques surprises, des trucs techniques et en fin de compte, beaucoup plus de plaisir!

Trembles: arbre de merde ou arbres merdiques ?

Les gens qui vivent sur la côte Est des États-Unis se lamentent à propos du retour des cigales après dix-sept ans de vie souterraine et en font tout un plat, alors qu'ici, dans les Montagnes Rocheuses, nous devons nous farcir la la routine annuelle de tous ces chatons qui tombent de la quarantaine de trembles qui ombragent notre jardin.

Ceux-ci lâchent leur duvet flottant qui ressemble d'avantage à des giboulées de neige en plein mois de Juin qu'à un processus de reproduction qui du reste me parfaitement inutile quand on sait que ce genre d'arbre se reproduit beaucoup mieux par le biais de ses racines tentaculaires qui envoyent de nouvelles pousses pour remplacer les arbres prêts à tourner de l'œil, le tout pouvant continuer avec le même arbre, donc le même ADN pendant des milliers d'années.

 

Tout cela me fait une belle jambe car au bout du compte, il va falloir tout nettoyer, d'abord autour de la maison, puis monter sur le toit et enfin plonger la main au fin fond des gouttières. Oh, oui, j'oubliais, il y a aussi toute ces sécrétions huileuses en provenance des feuilles de ce même arbre qui salissent tout ce qu'elles peuvent toucher, mais enfin, comme nous n'y sommes pas encore tout à fait, je réserve tout ça pour un prochain blog ...

Patience, persévérance, acharnement ...

Ces trois éléments sont essentiels à tout nouveau projet qui est complexe et peu familier. Alors que la patience et l'acharnement peuvent paraitre aux antipodes l'un de l'autre, ils parviennent à jouer ce rôle crucial qui consiste à générer une sorte de force de gravite qui garde toutes les éléments qu'on jongle bien en l'air ...

La patience est la bien évidemment la première vertu, car c'est toujours elle qui est l'antidote à l'imprévu et à tout ce qui vient fracasser le meilleur plan d'action. Quand tout se met à déraper - et ça ne manque jamais d'arriver - la patience remets les compteurs à zéro et fourni toujours un argument imparable pour ce qui semble inexcusable ou déraisonnable.

La persistance garantit que le moteur va continuer de tourner quoi qu'il arrive, et c'est le genre de cache-oreille ou de bandeau sur les yeux qu'il convient de porter afin de continuer à avancer et ne pas se mettre à écouter la logique pleine de bon sens, ou les bonnes raisons pour tout laisser tomber, par ceux qui ont déjà jeté l'éponge.

Enfin l'acharnement est ce qui maintient ce sens d'urgence si important pour aller au devant des priorités que l'on s'était fixées.

S'atteler à n'importe quel projet sans le soutient de ces trois assistants c'est aller droit au casse-pipe. Leur faire confiance, la tâche arrivera à bon port comme prévu. C'est aussi simple que ça ...

Productivité et chômage ...

... Voici deux facteurs qui travaillent bien en concert mais vont dans des directions opposées. Quand la productivité s'améliore, bien d'avantage peut être réalisés par le même individu, et il faudrait donc que la croissance du PIB suive au moins ce même taux positif pour que tout reste en équilibre.

De toute évidence ce n'est pas le cas, même dans des grands pays émergents comme la Chine ou le Brésil. Évidemment, nos soi-disant « économistes » et nos chers dirigeants politiques ne semblent pas comprendre ou même reconnaître ce principe et le reste d'entre nous sommes maintenant confrontés à cette terrible réalité.

Si on mettait tout ça en termes plus simples, on dirait que nous venons de scier la branche sur laquelle nous étions tous assis ...

Comparaisons géographiques ...

Grâce aux ressources cartographiques de Google, il est désormais devenu possible, facile, et rapide de comparer diverses zones géographiques. Je viens de m'y amuser ce matin en comparant deux stations de montagne qui me tiennent à cœur: Morzine en Haute-Savoie et Park City dans l'état de l'Utah.

Les deux ont à peu près la même superficie, Park City est juste un peu plus étendue avec 45,5 km2 tandis que Morzine n'est pas loin avec 41,1 km2. La population permanente de Morzine s'élève à 2.908 âmes alors que celle de Park City en revendique 7.558. Même si l'altitude de Park City qui commence à 2.042 mètres, atteints 3.047 mètres, le terrain y est beaucoup plus plat et beaucoup moins accidenté qu'à Morzine qui part de 875 mètres pour atteindre 2.466 mètres.

Intéressant, n'est ce pas ?

Vos commentaires seront très appréciés ...

Voici quelque chose qui cadre bien avec nos temps modernes. De plus en plus de sites internet ont une section dans laquelle le PDG ou autre grand ponte demande l'avis de la clientèle sur la qualité des prestations offerte par la firme, mais quand celles-ci ne sont pas trop bonnes, on a la nette impression qu'ils n'ont rien lu.

 

Par exemple, notre clinique locale m'encourage à lui faire part de mes commentaires sur ses services, ses employés et ses docteurs. Ils veulent savoir comment ceux-ci sont reçus par leurs patients. Parfait, il y a environ 3 jours, j'ai déposé une plainte au sujet de leur système informatique qui est arriéré et ne me convient pas du tout.

J'attends toujours la réponse de leur grand patron. Je devrais sans doute abaisser mes espérances et aussi être aussi – en tant que patient idéal - beaucoup, beaucoup plus patient?

Raison pour Vail Resorts de venir à Park City ...

Tous ceux qui ont suivi les récents développements entre Canyons (Talisker), Park City Mountain Resort (PCMR) et Vail Resorts ont sans doute un peu de mal à bien comprendre les motivations de Vail Resorts qui s'est engagé à payer 25 millions de dollars en loyer annuel pour le troisième massif que compte Park City en Utah.

C'est pourtant vrai, pour ce prix très élevé, Canyons a très peu de notoriété auprès des skieurs et souffre d'un très mauvais accès pour ses usagers. Le seul élément intéressant étant PCMR qui représente le joyaux de cette équation. À l'heure actuelle, la famille Cumming – qui est le propriétaire de PCMR - est littéralement coincée à cause d'une erreur toute bête de n'avoir pas su renouveler une des option de son bail avec Talisker. Elle devra donc désormais, soit accepter les conditions dictées par Vail ou tout abandonner, ce qui n'est pas vraiment un bon choix. Cela doit être très difficile pour Ian Cumming, le milliardaire-patriarche qui avait personnellement acheté PCMR pour ses fils, dans les années quatre-vingt-dix.

 

À mon avis, la stratégie de Vail est d'éventuellement se saisir de PCMR et fusionner ce massif avec Canyons, sous le nom beaucoup plus commercial de « Park City » faisant ainsi de ces deux entités combinées la plus grande station de ski d'Amérique du Nord en superficie, passant ainsi facilement devant Whistler Blackcomb avant de pouvoir battre son concurrent canadien en matière de journées-skieurs ...

GoPro sur VTT ?

Les caméras vidéo embarquées sont généralement aussi stable que l'utilisateur et comme la qualité de l'image varie en fonction du sport ou des activités, les secousses sont loin d'être toutes filtrées. Bien sûr, les services de vidéo tels que Youtube offrent des solutions de stabilisation d'image, mais tout texte ou autre élément graphique est alors déformé par cette correction.

 Filmer sur un VTT est parmi le pire des cas qui peuvent se présenter. Mettre la caméra vidéo sur le casque n'est souvent pas l'idéal car celle-ci est assez lourde, a beaucoup d'inertie et il y a toujours trop de jeu entre le casque et l'attachement de la camera ainsi qu'entre le casque et la tête, de sorte que toute secousse est amplifiée et donne vite le mal de mer à quiconque visionne le clip.

Quelles sont les solutions? Placer la caméra sur le vélo offre un couplage extrêmement rigide qui transfère toutes les secousses à l'image. La bonne approche consiste peut-être à utiliser le harnais qui se monte sur la poitrine. Nous allons essayer cela la prochaine fois ; vous pourrez alors juger !

Que faire quand tout se resserre ?

Je veux parler du temps qui passe et dont la réserve ne fait que diminuer, de la force physique en chute libre et du tarissement des projets ou des responsabilités qui nous maintiennent occupés. Tous ces changements font partie du vieillissement et si nous sommes encore la chance d'avoir une bonne santé, comment pouvons-nous gérer toutes ces ressources menacées en en tirant le meilleur parti possible ?

Je me pose cette question tous les jours et me bat comme un lion pour faire en sorte que mon temps personnel ne soit pas gaspillé, pour continuer à faire du sport à chaque occasion possible et toujours remplir mon agenda avec des tas de projets qui me passionnent et font que je ne m'ennuie pas un seul instant.

Avec un tel cocktail, mon seul problème est de n'avoir jamais assez de temps pour faire tout ce que je voudrai et alors que cela est bien regrettable, c'est essentiellement vital, donc je vais maintenir ce régime !

Quand on est adulte et qu'on apprend seul …

Je ne pourrais appeler cela « le syndrome du mode d'emploi. » Il me semble en effet très difficile de mettre de côté le temps requis pour apprendre quelque chose de nouveau, notamment en tant qu'adulte devenu à la fois paresseux et un peu trop sur de lui ! Je me bat en ce moment en vue de maîtriser l'utilisation de Sketchup, ce programme de dessin assisté par ordinateur.

J'ai acquis ce strict minimum qui couvre 80% de mes besoins, mais qui reste bien insuffisant car je dois faire avec les 20% que j'ignore et ce faisant, je perds très vite les quelques avantages que me donne ce puissant logiciel. Cela me coûte du temps, de la frustration et cela truffe mes créations d'erreurs qui vont me rattraper un peu plus tard alors que je les peaufine.

 

Quelle est donc la solution? Réviser les cours que j'ai déjà pris et en prendre de nouveaux. Bien sûr je mettre en pratique ce que j'apprends – chose que j'adore, mais pas en prenant un gros raccourci par rapport à l'apprentissage nécessaire. Cela prend une certaine force mentale que je dois encore apprendre à mettre en œuvre !