Hier, nous avons fait une excursion dans le bayou où nous nous attendions à voir des alligators bondir de part et d'autre du bateau à fond plat sur laquelle nous étions embarqués. Nous avons pu voir qu'une demi-douzaine de ces créatures qui ne bougeaient pas beaucoup et ne semblaient même pas être tentées par les quelques morceaux de guimauve lancés par nos guides. Ceux-ci nous avait dit que des serpents accrochés aux branches des arbres allaient prendre un certain plaisir à tomber dans nos bateaux et nous mordre, mais cette terrible prédiction ne s'est elle aussi pas matérialisée. La taille de certains alligator mentionné par notre guide cajun n'a pas manqué de fortement nous impressionner avec quelques quatre mètres et demi de long pour le mâle dominant soit-disant en contrôle de la zone que nous explorions. Les rares espèces que nous avons pu voir étaient d'une longueur comprise entre un et trois mètres, de sorte que nous ne nous sommes jamais sentis vraiment menacés!
Mis à part tous ces sauriens qui tenaient le haut du pavé nous avons pu observer quelques échassiers dont des d'aigrettes, une buse et un assez grand nombre d'oiseaux sans trop grand intérêt ainsi qu'une paire de ratons laveurs qui se cachaient dans une barque proche de la nôtre. Coté insectes, nous avons vu quelques libellules, mais pas un seul moustique! Après quelques heures de navigation dans une végétation ressemblant à une espèce de jungle, nous nous en sommes sortis vivants et heureux d'avoir exploré ce qui au départ nous était décrit comme un lieu hostile mais qui était en fait un environnement autant pittoresque que dépaysant ...
jeudi, septembre 30, 2010
mercredi, septembre 29, 2010
Nouvelle-Orléans, premières impressions
Il est vrai qu'après plus de 30 années de résidence en Amérique, il était grand temps que nous visitions cette fameuse ville aux origines bien françaises. Au-delà de tous les commentaires déplaisants que nous avions entendu au fils des ans à propos de cette cité, nos premières impressions ont été plutôt positives et jusqu'à présent nous y avons passé d'assez bons moments. Certes, les habitants ne sont doute pas les plus accueillants qui soient dans le domaine touristique, mais il est difficile de battre l'accueil dont sont capable les Montagnes Rocheuses. Ceci dit, la scène de la rue Bourbon, typiquement touristique, assez mal famée et presque grotesque, n'a eu guère d'effets sur nous, et toute notre attention et notre plaisir sont allés en vers le patrimoine architectural assez remarquable qu'offre cette ville.
Nous avons été particulièrement chanceux d'avoir un temps relativement sec et frais qui a entre-autre rendu notre jogging matinal un peu plus supportable, même si notre parcours était étroitement limitée par le périmètre du Parc Waldenberg en bordure du Mississippi et nous a forcés à effectuer près de trois allers et retours pour nous offrir l'équivalent de la distance que nous couvrons normalement à Park City. La nourriture était passable et il nous a semblé que le touriste était piégé entre des prix raisonnables assortis d'une nourriture assez médiocre, et des tarifs beaucoup plus élevés pour une cuisine toujours très épicée et assez bien difficile a définir ...
Nous avons été particulièrement chanceux d'avoir un temps relativement sec et frais qui a entre-autre rendu notre jogging matinal un peu plus supportable, même si notre parcours était étroitement limitée par le périmètre du Parc Waldenberg en bordure du Mississippi et nous a forcés à effectuer près de trois allers et retours pour nous offrir l'équivalent de la distance que nous couvrons normalement à Park City. La nourriture était passable et il nous a semblé que le touriste était piégé entre des prix raisonnables assortis d'une nourriture assez médiocre, et des tarifs beaucoup plus élevés pour une cuisine toujours très épicée et assez bien difficile a définir ...
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mardi, septembre 28, 2010
Rêver de ... vélos
Chaque fois qu'il m'est arrivé de me souvenir de mes rêves, en tout ou en partie, il ne m'est presque jamais arrivé d'en tirer des idées fantastiques, sauf jusqu'à il y a quelques nuits de ça. J'ai en quelque sorte reçu une représentation bien claire d'un concept tout simple (les meilleures idées sont toujours celles qui sont les plus élémentaires!) Celui-ci a le potentiel de transformer la façon dont on utilise et dont on voit les VTTs ainsi que les autres vélos utilisés pour les loisirs. Une personne profondément religieuse pourrait appeler cela « révélation » ou « miracle; » pour moi, c'est tout simplement une inspiration étonnamment bonne.
Si cette voie est correctement développée, appliquée et commercialisée, celle-ci pourrait avoir des répercussions considérables sur le VTT ou le vélo en général, dans son rayonnement sur le public et dans son pouvoir à multiplier la participation et à fidéliser les mordus de ce sport. Alors, qu'est ce qui est tellement bien à propos de cette invention qui pourrait entièrement transformer ce sport? Je ne vais pas vous le dire tout de suite; je préfère prendre le temps de développer l'idée afin de vérifier qu'elle est avant tout possible et que l'enjeu en vaut la chandelle. Une fois de plus, permettez-moi donc de vous demander d'être bien patient et de suivre le reste de cette histoire!
Si cette voie est correctement développée, appliquée et commercialisée, celle-ci pourrait avoir des répercussions considérables sur le VTT ou le vélo en général, dans son rayonnement sur le public et dans son pouvoir à multiplier la participation et à fidéliser les mordus de ce sport. Alors, qu'est ce qui est tellement bien à propos de cette invention qui pourrait entièrement transformer ce sport? Je ne vais pas vous le dire tout de suite; je préfère prendre le temps de développer l'idée afin de vérifier qu'elle est avant tout possible et que l'enjeu en vaut la chandelle. Une fois de plus, permettez-moi donc de vous demander d'être bien patient et de suivre le reste de cette histoire!
lundi, septembre 27, 2010
Amérique « instantanée »
Après juste 20 mois aux rennes de la nation, de nombreux américains s'attendaient à ce que le président Obama soit en mesure de reconstruire tout ce qui avait été détruit par 8 années de règne irresponsable par notre ami George Bush, ce qui bien sûr n'est pas du tout réaliste. Nous savons tous que cela prend beaucoup de temps pour construire une maison, une carrière ou même une réputation, mais que tout cela peut facilement être détruit en une courte fraction de ce même temps. Toute reconstruction est toujours plus longue à moins de vivre un environnement virtuel, de jeux vidéo, ou de « jouets » électroniques. Obama aurait-il pu faire mieux? Probablement, mais encore une fois, il brille encore par rapport à la médiocrité ses collègues républicains, et il est grand temps que nos compatriotes retournent à la réalité et une bonne fois pour toutes, réalisent que faire quelque chose de durable (tout comme reconstruire, du reste) prend toujours « plus de temps … »
dimanche, septembre 26, 2010
Crevaison à VTT ...
Prendriez-vous votre voiture l'esprit tranquille, sachant que vous n'avez pas de roue de secours à l'arrière? Probablement pas, n'est ce pas? Pourtant, c'est ce que j'ai fait avec mon VTT jusqu'à ... hier! Je spéculais que les chances de crevaison étaient très faibles, et c'était sans doute vrai, car il m'a fallu près 6 ans de VTT et plus de 200 balades, pour faire l'expérience d'un pneu à plat alors qu'il me restait encore près de cinq kilomètres à parcourir. J'ai complètement démonté la roue sur le champ avant de découvrir que mon kit de réparation était nettement insuffisant et laissait partir mon épouse avant de terminer mon parcours en poussant et portant alternativement ma bécane.
Ce fut là une excellente leçon; arrivé à la maison, je tentais de réparer le pneu et découvrais que je ne n'avait apparemment pas touché d'objet pointu qui aurait pu percer la chambre à air. Le caoutchouc, était simplement devenu un peu trop vieux et cassant (c'est vrai, cette chambre avait déjà six ans.) La morale de cette histoire est que désormais, je vais me mettre à porter mon sac à dos qui a une poche d'hydratation, y mettre une pompe à main, une chambre à air de rechange et mon nécessaire de réparation, sans trop compter sur les rustines. C'est vrai qu'au bout du compte, entre ma femme et moi, nous avons désormais quatre roues et une espèce de « roue de secours, » juste comme une auto!
Ce fut là une excellente leçon; arrivé à la maison, je tentais de réparer le pneu et découvrais que je ne n'avait apparemment pas touché d'objet pointu qui aurait pu percer la chambre à air. Le caoutchouc, était simplement devenu un peu trop vieux et cassant (c'est vrai, cette chambre avait déjà six ans.) La morale de cette histoire est que désormais, je vais me mettre à porter mon sac à dos qui a une poche d'hydratation, y mettre une pompe à main, une chambre à air de rechange et mon nécessaire de réparation, sans trop compter sur les rustines. C'est vrai qu'au bout du compte, entre ma femme et moi, nous avons désormais quatre roues et une espèce de « roue de secours, » juste comme une auto!
samedi, septembre 25, 2010
Mes vues politiques
Celles-ci sont bien sûr susceptibles de changer et ne sont valable que pour la semaine. J'aimerais d'abord parler du mélange économie et politique. Ce mélange est envisageable, mais la politique ne peut affecter l'économie que dans le long terme (c'est à dire au moins cinq ans) et qu'il faudrait pour ça de bons économistes, qui malheureusement sont très rares surtout si l'on revient en arrière et examine ce que tous les soi-disant « bon économistes » proclamaient avant la crise financière de 2008. Nous savions que la plupart d'entre-eux étaient totalement incompétents.
Espérons simplement qu'il se cache quelque part une poignée de bons économistes remplis de bon sens pour donner des conseils à nos politiciens, ce qui du reste devait être le sujet principal de mon propos. J'ai voté pour les démocrates et pour Obama et comme beaucoup, je suis déçu par notre nouveau président à plusieurs titres: L'escalade de la guerre en Afghanistan, la nomination de Larry Summers et Tim Geithner aux finances, et la version édulcorée de la réforme de la santé, privée de son « option publique » qui aurait pu freiné de façon spectaculaire l'escalade des coûts en matière de santé.
Cela dit, tout aurait été bien pire si le pays avait élu let tandem McCain et Palin; nous serions probablement au niveau du Zimbabwe, même si à certains moments, notre « grande récession » ressemble d'avantage à une « petite dépression. » J'aimerais que nous ayons d'avantage de politiciens qui soient vraiment fiscalement conservateurs et socialement libéral, mais je pense que ce produit n'est pas encore disponible pour l'électorat ... Quant au groupe du « tea party, » il s'agit là d'une bande de fous à lier, ce qui me fait accepter à contrecœur le parti des Démocrates, comme étant le moindre de trois maux.
Espérons simplement qu'il se cache quelque part une poignée de bons économistes remplis de bon sens pour donner des conseils à nos politiciens, ce qui du reste devait être le sujet principal de mon propos. J'ai voté pour les démocrates et pour Obama et comme beaucoup, je suis déçu par notre nouveau président à plusieurs titres: L'escalade de la guerre en Afghanistan, la nomination de Larry Summers et Tim Geithner aux finances, et la version édulcorée de la réforme de la santé, privée de son « option publique » qui aurait pu freiné de façon spectaculaire l'escalade des coûts en matière de santé.
Cela dit, tout aurait été bien pire si le pays avait élu let tandem McCain et Palin; nous serions probablement au niveau du Zimbabwe, même si à certains moments, notre « grande récession » ressemble d'avantage à une « petite dépression. » J'aimerais que nous ayons d'avantage de politiciens qui soient vraiment fiscalement conservateurs et socialement libéral, mais je pense que ce produit n'est pas encore disponible pour l'électorat ... Quant au groupe du « tea party, » il s'agit là d'une bande de fous à lier, ce qui me fait accepter à contrecœur le parti des Démocrates, comme étant le moindre de trois maux.
vendredi, septembre 24, 2010
Caméra au poing?
J'adore filmer et éditer des vidéos et j'arrive à faire des films pas mal du tout avec des moyens très limités, en particulier à ski et sur mon VTT. Le problème est que mon matériel n'est pas à la hauteur de mes ambitions. Voyez plutôt: Le week-end dernier, j'ai filmé pendant plus de quatre minutes sans arrêt en suivant ma chère épouse dans un sentier étroit qui serpentait à travers arbres et buissons, avec des haut et des bas et des tas de virages serrés, en brandissant ma caméra de la main droite et en m'agrippant au guidon avec la gauche. Je me suis très vite trouvé à bout de souffle et ma prise de vue se terminait par une chute autant spectaculaire que douloureuse au moment où je ne pouvais plus du tout tenir. Mon fémur gauche absorba l'impact dans sa totalité et lorsque qu'il m'a fallu courir le lendemain matin, la douleur était telle que j'ai failli ne pas pouvoir y aller.
Bien sûr, ma femme m'a gentiment rappelé que faire du VTT en lâchant le guidon n'était pas bien malin, mais cela je le savais déjà, et tous ces évènements m'ont poussés à décider de remettre au goût du jour mon matériel vidéo portable en programmant l'achat d'un caméscope pour casque dans un avenir très proche. C'est une dépense dont je me passerai, mais c'est meilleur marché que d'aller à l'hôpital à chaque fois que j'ai envie de filmer quelque chose en faisant du vélo ou en skiant, et cela va m'amener inévitablement à acheter un casque pour le ski, afin d'y installer cette nouvelle camera. Ceci prouve une fois de plus que l'adversité est souvent la source d'une sécurité accrue!
Bien sûr, ma femme m'a gentiment rappelé que faire du VTT en lâchant le guidon n'était pas bien malin, mais cela je le savais déjà, et tous ces évènements m'ont poussés à décider de remettre au goût du jour mon matériel vidéo portable en programmant l'achat d'un caméscope pour casque dans un avenir très proche. C'est une dépense dont je me passerai, mais c'est meilleur marché que d'aller à l'hôpital à chaque fois que j'ai envie de filmer quelque chose en faisant du vélo ou en skiant, et cela va m'amener inévitablement à acheter un casque pour le ski, afin d'y installer cette nouvelle camera. Ceci prouve une fois de plus que l'adversité est souvent la source d'une sécurité accrue!
jeudi, septembre 23, 2010
Point de vue sur la récession aux États-Unis
On pourrait d'abord commencer par une question de choix de mots, à savoir devrait-on appeler la crise actuelle une « récession » ou bien une « dépression? » Je suppose que, le gouvernement ne veut pas complètement nous effrayer en ajoutant d'avantage de désespoir à l'humeur collective, et a pris une consciente décision de baptiser cette catastrophe économique « grande récession » plutôt que « petite ou moyenne dépression, » mais il s'agit là encore d'une simple parade de mots.
Ceci dit, ma première observation est que nous avons commencé, depuis la crise énergétique de 1974, à nous enterrer en continuant de faire comme si de rien n'était, sans prêter attention aux conséquences économiques qu'apportait notre sur-consommation de combustibles fossiles qui depuis s'est métamorphosée en une horrible bestiole à multiples têtes. Nous nous réveillons à peine et tentons juste de rattraper le temps perdu, ce qui promet d'être long et de se faire en compagnie d'une concurrence très accrue. Ensuite, nous nous sommes mis à systématiquement exporter notre expertise de fabrication au point qu'aujourd'hui il devient quasiment impossible de trouver un seul article fait aux USA quand nous faisons nos courses.
Avec le transfert technologique qui accompagne tous ces emplois expédiés à l'étranger, nous avons créé des concurrents puissants dans le monde entier et notre déficit commercial en fait état avec des règles de libre-échange qui ne sont plus en adéquation avec ce déséquilibre. Nous avons ensuite exporté nos méthodes d'enseignement et de créativité dans le reste du monde au point d'être rattrapés et parfois battus à plate couture par des tas d'autres pays. La capacité d'un pays à innover deviendra bientôt une fonction de sa population, quelle que soit sa culture ou son système économique. Enfin, depuis le milieu des années quatre-vingt-dix, nous avons dépensé en consommant de manière excessive et le retrait qui semble s'amorcer par rapport à cette pratique destructrice est fort douloureux et pèse considérablement sur nos efforts de redressement.
Alors qu'est-ce que tout cela signifie? Probablement que nous n'avons pas encore vu le fond de notre situation économique, qu'il nous faudra beaucoup de temps pour redresser la tête et que nos jours de domination globale sont très certainement derrière nous. Il nous faudra désormais commencer à partager et devenir un peu plus humble, ce qui finalement n'est pas si mal que ça …
Ceci dit, ma première observation est que nous avons commencé, depuis la crise énergétique de 1974, à nous enterrer en continuant de faire comme si de rien n'était, sans prêter attention aux conséquences économiques qu'apportait notre sur-consommation de combustibles fossiles qui depuis s'est métamorphosée en une horrible bestiole à multiples têtes. Nous nous réveillons à peine et tentons juste de rattraper le temps perdu, ce qui promet d'être long et de se faire en compagnie d'une concurrence très accrue. Ensuite, nous nous sommes mis à systématiquement exporter notre expertise de fabrication au point qu'aujourd'hui il devient quasiment impossible de trouver un seul article fait aux USA quand nous faisons nos courses.
Avec le transfert technologique qui accompagne tous ces emplois expédiés à l'étranger, nous avons créé des concurrents puissants dans le monde entier et notre déficit commercial en fait état avec des règles de libre-échange qui ne sont plus en adéquation avec ce déséquilibre. Nous avons ensuite exporté nos méthodes d'enseignement et de créativité dans le reste du monde au point d'être rattrapés et parfois battus à plate couture par des tas d'autres pays. La capacité d'un pays à innover deviendra bientôt une fonction de sa population, quelle que soit sa culture ou son système économique. Enfin, depuis le milieu des années quatre-vingt-dix, nous avons dépensé en consommant de manière excessive et le retrait qui semble s'amorcer par rapport à cette pratique destructrice est fort douloureux et pèse considérablement sur nos efforts de redressement.
Alors qu'est-ce que tout cela signifie? Probablement que nous n'avons pas encore vu le fond de notre situation économique, qu'il nous faudra beaucoup de temps pour redresser la tête et que nos jours de domination globale sont très certainement derrière nous. Il nous faudra désormais commencer à partager et devenir un peu plus humble, ce qui finalement n'est pas si mal que ça …
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mercredi, septembre 22, 2010
À quoi servent les journaux?
Par quel moyens obtenez-vous vos nouvelles quotidiennes; utilisez-vous toujours les bon vieux journaux? Chez nous, nous sommes passés depuis assez longtemps à la version électronique de l'objet, qu'un chien - si nous en avions un – pourrait nous apporter chaque matin, du pas de notre porte à la table du petit déjeuner. De temps en temps, cependant, quand cela nous prends, il nous arrive de nous procurer un « vrai » journal; soit la gazette locale, soit le vénérable New York Times, et je dois dire que nous prenons beaucoup de plaisir à tourner les pages, à découvrir des choses qui nous auraient probablement échappé en ligne, et de redécouvrir de manière rafraîchissante un contenu de façon « analogue. »
Donc, à part ces épisodes sporadiques pour se faire plaisir, qu'est qui pourrait bien encore nous manquer avec les journaux traditionnels? Je vous donne mon avis personnel et il concerne les anciens numéros. Je les trouve merveilleux pour nettoyer les champignons ou certains légumes et irremplaçables pour faire des travaux bien précis de bricolage et de peinture. Quand je m'en sers pour ça, j'en profite toujours pour lire quelques lignes et découvrir ainsi de (vieilles) informations qui m'auraient peut-être échappées pour toujours. Ceci dit, le jour où les journaux disparaitront pour de bon, ils vont me manquer pour toutes ces bricoles, mais tous les arbres qui auront ainsi été sauvés compenserons largement ce « manque ... »
Donc, à part ces épisodes sporadiques pour se faire plaisir, qu'est qui pourrait bien encore nous manquer avec les journaux traditionnels? Je vous donne mon avis personnel et il concerne les anciens numéros. Je les trouve merveilleux pour nettoyer les champignons ou certains légumes et irremplaçables pour faire des travaux bien précis de bricolage et de peinture. Quand je m'en sers pour ça, j'en profite toujours pour lire quelques lignes et découvrir ainsi de (vieilles) informations qui m'auraient peut-être échappées pour toujours. Ceci dit, le jour où les journaux disparaitront pour de bon, ils vont me manquer pour toutes ces bricoles, mais tous les arbres qui auront ainsi été sauvés compenserons largement ce « manque ... »
mardi, septembre 21, 2010
L'art de se faire une opinion
Être capable d'avoir ses propres opinions sur une variété de sujets n'est pas à mon sens totalement inné. Au cours de nos années de formation et jusqu'à l'âge adulte, nous avons tendance à graviter vers des références que nous connaissons bien, dans lesquelles nous avons confiance, afin de formuler nos propres opinions. Nous restons encore faciles à convaincre et à voir les choses d'une certaine manière et rester facilement influencés par ceux que nous suivons ou qui gardent un certain contrôle sur nos vies.
C'est en général après l'age de vingt ans que nous commençons à former nos propres opinions et ne comptons plus uniquement sur nos différents mentors et amis pour penser. Il existe un grand nombre de façons d'atteindre ce niveau; une vie autonome, le mariage ou la vie commune peuvent également aider, la vie professionnelle et la gestion de groupe au même titre que la recherche, la lecture, l'écriture ou la réflexion pure et simple. C'est ainsi que nous finissons par parvenir à créer nos propres opinions, quelque chose plus facile à dire qu'à faire. En dépit de tout ça, il reste encore beaucoup trop de gens qui ont un besoin désespéré de s'appuyer sur les opinions des autres, et ne parviennent jamais à devenirs vraiment autonomes ...
C'est en général après l'age de vingt ans que nous commençons à former nos propres opinions et ne comptons plus uniquement sur nos différents mentors et amis pour penser. Il existe un grand nombre de façons d'atteindre ce niveau; une vie autonome, le mariage ou la vie commune peuvent également aider, la vie professionnelle et la gestion de groupe au même titre que la recherche, la lecture, l'écriture ou la réflexion pure et simple. C'est ainsi que nous finissons par parvenir à créer nos propres opinions, quelque chose plus facile à dire qu'à faire. En dépit de tout ça, il reste encore beaucoup trop de gens qui ont un besoin désespéré de s'appuyer sur les opinions des autres, et ne parviennent jamais à devenirs vraiment autonomes ...
lundi, septembre 20, 2010
La fièvre des salons
Je ne crois pas que les rêves veulent dire grand chose, si ce n'est là un moyen pour notre subconscient de « faire peu de ménage, » remuer tout ce qu'il a sous la main, brasser pensées et idées dans un désordre absolu, nous choquer, nous terroriser ou, parfois encore, nous faire croire au bonheur absolu. Ceci dit, je dois cependant reconnaître que je suis la victime régulière de rêves qui m'entrainent dans l'univers des salons de sports d'hiver ou même des articles de sports en général, qu'il s'agisse d'un contexte moderne, ancien ou les deux à la fois. Cela se passe généralement entre l'Europe et les États-Unis, sans compter le Japon ou l'Australie et des tas d'autre lieux ou j'ai participé à des manifestations de ce genre au cours de ma vie professionnelle et qui ont dut, dans leur ensemble, m'avoir profondément marqués l'esprit .
Mes rêves mélangent les circonstance d'hier et d'aujourd'hui, des tas d'endroits sans aucun points communs, et un nombre impressionnant d'étranges situations que je ne vais pas commencer à décrire, mais qui font que ces manifestations nocturnes sont impossibles à ignorer. Il y a toujours beaucoup de stress, de problèmes avec des échantillons de produits, des mauvais choix vestimentaires et une multitude de clients en colère. Bien que je sache qu'il va me falloir faire face à ces rêves étranges pour le reste de ma vie, je suis content de ne plus avoir à travailler dans la branche du sport!
Mes rêves mélangent les circonstance d'hier et d'aujourd'hui, des tas d'endroits sans aucun points communs, et un nombre impressionnant d'étranges situations que je ne vais pas commencer à décrire, mais qui font que ces manifestations nocturnes sont impossibles à ignorer. Il y a toujours beaucoup de stress, de problèmes avec des échantillons de produits, des mauvais choix vestimentaires et une multitude de clients en colère. Bien que je sache qu'il va me falloir faire face à ces rêves étranges pour le reste de ma vie, je suis content de ne plus avoir à travailler dans la branche du sport!
dimanche, septembre 19, 2010
La meilleure saison pour le VTT
Oui, il existe une saison parfaite pour le VTT et c'est en ce moment. Septembre est en effet la meilleure période pour profiter pleinement du VTT dans les Rocheuses. Les matinées sont beaucoup plus fraîches, la chaleur de l'été a disparu et le temps est toujours assez beau, avec des journées encore longues et la luminosité reste dans le camp du cycliste. En plus, comme arbres et arbustes se défeuillent, la visibilité dans les virages serrés et les passages très boisée augmente de manière importante rendant les croisements avec d'autres utilisateurs plus faciles et plus sûr. Ceci est sans tenir compte de la cerise sur le gâteau que constitue de passage aux couleurs d'automne qui apporte un aspect chatoyant et magique à nos paysage de montagne!
samedi, septembre 18, 2010
Planter un arbre
Vous rappelez-vous du genévrier qui penchait contre notre maison et était tombé sous ma hache en Juin dernier? Eh bien, non seulement cet arbre devait laisser un grand vide sentimental, mais aussi un espace visuel à combler; aussi, pour y remédier, j'avais prévu d'arranger ce coin avec une rocaille, des plantes locales et, éventuellement, quelques arbres. C'est vrai, il y déjà là deux pousses de trembles bien minuscules sur lesquels je ne me fait guère d'illusions car leur viabilité me paraît aussi mince que le diamètre actuel de leurs tiges. Comme cette semaine, que nous n'avions rien de mieux à faire, ma femme et moi rendions visite à notre pépinière aux Canyons pour voir ce qu'il leur restait en stock, et étions assez choqués par la forêt d'invendus qu'il leur restait. En bons consommateurs, nous avons posé tes tas de questions et notre choix s'est finalement porté sur un acer grandidentatum, une espèce d'érable natif de notre région, communément appelé « Big Tooth Maple » qui se trouvait juste à l'entrée de la pépinière et dont le feuillage commençait déjà de changer avec plein de reflets dorés. Nous avons donc réglé l'érable et sommes revenus le lendemain avec notre remorque pour le charger et le ramener à la maison. Hier était le jour choisi pour planter notre nouvelle acquisition et après l'avoir bien situé, j'ai creusé un grand trou (pour une fois j'ai tout fait dans les règles de l'art,) j'ai bien centré les racines et j'ai rempli l'espace vide avec de l'humus vieilli à la maison et voilà! Nous avons maintenant un remplacement pour ce genévrier que nous avons placé assez loin de la maison pour qu'il ne pousse pas dans le toit!
vendredi, septembre 17, 2010
Mon (nouvel) accord avec Fidel
Fidel Castro était mon héros pendant six semaines quand j'avais treize ans, et le même était valable pour son acolyte Ernesto Guevara, mais il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre que les deux farfelus étaient armés et dangereux et que leur façon de faire la révolution n'était pas du tout ma tasse de thé. En tout cas, le vieux révolutionnaire et moi sommes restés amis, avons partagé un bon cigare de temps en temps, et j'ai récemment passé un accord avec Fidel pour lui importer notre bon capitalisme à l'américaine en échange pour le genre de tyrannie qu'il maitrise mieux que personne et qui serait utilisée pour mettre au pas tous les chiens qui trainent un peu partout à Park City, les amener dans l'État de droit (ou de laisse?) et leur insuffler toute l'obéissance et toute la discipline qui leur font largement défaut. C'était juste après l'entretien qu'il venait d'accorder à Jeffrey Goldberg, journaliste au magazine « The Atlantic » dans lequel il avait juste reconnu que « le modèle cubain ne fonctionnait plus. » Il a accepté mon offre, donc attendez-vous à voir le vieux révolutionnaire en tenue de combat ou en survêtement Adidas faire la chasse aux chiens mal élevés, dans toutes les rues de Park City, dans un avenir très, très proche ...
jeudi, septembre 16, 2010
Le marché de Park City
Depuis quelques années maintenant, nous avons droit à un marché hebdomadaire aux Canyons, la troisième station de ski du coin, juste à 3 kilomètres de chez nous, tous les mercredis, de la fin du printemps, jusqu'à l'automne. Mon épouse pense que ce marché est assez loin de ce que l'on peu trouver dans le genre en Europe, étant donné que la plupart des marchands n'ont pas grand chose à offrir qui soit purement comestible; à la place, on y trouve plutôt des objets en tous genres, des vêtements, des bijoux faits main, ainsi que toutes sortes d'articles à la fois rustiques et bizarres que l'ont trouverait dans des expositions artistiques itinérantes.
Bien sûr, il y a des légumes, des fruits, du fromage, du miel, du poisson et même de la viande, mais les « vrais » fruits et légumes n'apparaissent guère qu'en fin de saison, quand les agriculteurs de la vallée de Salt Lake commencer à récolter leurs propres cultures qui sont vraiment « made in Utah ... » Ceci dit, nous apprécions beaucoup cette sortie hebdomadaire, et pendant tout le mois de Septembre et le début Octobre qui marque la fin de ce marché populaire, nous faisons de notre mieux pour y être chaque semaine, regarder tout ce qui s'y passe, et pourquoi pas, rencontrer quelqu'un qu'on connais et bavarder un peu ...
Bien sûr, il y a des légumes, des fruits, du fromage, du miel, du poisson et même de la viande, mais les « vrais » fruits et légumes n'apparaissent guère qu'en fin de saison, quand les agriculteurs de la vallée de Salt Lake commencer à récolter leurs propres cultures qui sont vraiment « made in Utah ... » Ceci dit, nous apprécions beaucoup cette sortie hebdomadaire, et pendant tout le mois de Septembre et le début Octobre qui marque la fin de ce marché populaire, nous faisons de notre mieux pour y être chaque semaine, regarder tout ce qui s'y passe, et pourquoi pas, rencontrer quelqu'un qu'on connais et bavarder un peu ...
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mercredi, septembre 15, 2010
Nos « jouets » préférés ...
Nous avons tous acheté des tas d'objets en pensant qu'ils allaient nous apporter beaucoup de plaisir, mais quand nous y réfléchissons bien, nous n'utilisons ceux-ci que quelques fois et nous finissons par en être propriétaire sans jamais sans resservir. C'est en somme tout ce qui fini par encombrer nos garages et nos greniers et pour quoi nous nous demandons si souvent « à quoi pouvais-je bien penser quand j'ai acheté ce truc ... » La plupart de ces objets sont ce que j'appellerais « des jouets » ou des gadgets; en fait, beaucoup d'articles de sport tombent dans cette catégorie. Prenez le VTT par exemple; en 1991, nous avions acheté deux vélos Kästle pour l'équivalent de 650 Euros, nous nous en étions servi deux ou trois fois et c'est tout. Le reste du temps, et jusqu'en 2002, ceux-ci sont restés pendus à l'intérieur de notre garage en attendant une autre sortie qui n'est jamais venue. Nous les avons laissé là lorsque nous avons vendu notre grande maison cette même année. En 2005, mon bon ami Dirk Beal parvenait à me convaincre de reconsidérer le VTT, la technologie ayant progressé avec les suspensions avant et arrière, les freins à disques, et l'énorme réseau de sentiers qui venaient d'être créés tout autour de Park City. Tout cela suffisait pour me mettre l'eau à la bouche ...
C'est ainsi qu'en fin de saison d'été, nous achetions pour juste 1.000 Euros, deux vélos de location d'occase, peu utilisés et en excellent état. Mon épouse et moi doutions quand même que nous allions profiter pleinement de ce matériel, mais aujourd'hui, nous en sommes à notre sixième année de pratique du VTT. Ne vous faites pas d'illusions, il nous a fallu apprendre le sport qui n'est pas aussi intuitif que de faire du vélo sur route goudronnée. Depuis que nous avons ces VTT modernes, nous avons déjà fait entre 180 et plus de 200 sorties. Ils sont donc entièrement amortis (pas de jeu de mots à propos de leur suspension intégrale!) Avec suffisamment de soins et un entretien régulier nous espérons bien nous en servir encore plusieurs saisons. Sans conteste, il s'agit là des meilleurs « jouets » que nous n'ayons jamais eu!
C'est ainsi qu'en fin de saison d'été, nous achetions pour juste 1.000 Euros, deux vélos de location d'occase, peu utilisés et en excellent état. Mon épouse et moi doutions quand même que nous allions profiter pleinement de ce matériel, mais aujourd'hui, nous en sommes à notre sixième année de pratique du VTT. Ne vous faites pas d'illusions, il nous a fallu apprendre le sport qui n'est pas aussi intuitif que de faire du vélo sur route goudronnée. Depuis que nous avons ces VTT modernes, nous avons déjà fait entre 180 et plus de 200 sorties. Ils sont donc entièrement amortis (pas de jeu de mots à propos de leur suspension intégrale!) Avec suffisamment de soins et un entretien régulier nous espérons bien nous en servir encore plusieurs saisons. Sans conteste, il s'agit là des meilleurs « jouets » que nous n'ayons jamais eu!
mardi, septembre 14, 2010
L'ensemble et les détails
Comme il est quasiment impossible de tout connaître et d'avoir une vue bien informées sur l'univers qui nous entoure, la plupart d'entre nous acceptent de traverser la vie avec une compréhension tronquée de leur environnement et misent plutôt sur leur familiarité avec les éléments que ceux-ci connaissons le mieux. Il est en effet très difficile de tout savoir et d'être en mesure de prétendre avoir une opinion universelle sur tout. À la place, nous nous raccrochons à des bribes de connaissance et c'est ce qui colore nos opinions, nos idées et notre façon de voir et d'apprécier le monde qui nous entoure. Nous voyons à partir du ras des pâquerettes au lieu de voir ce qui nous entoure depuis 10.000 mètres d'altitudes, ou mieux encore, depuis le vide spatial.
Que signifie alors tout cela? Nous ne pouvons tout simplement pas tout savoir; devrions-nous alors abandonner et nous débrouiller de notre mieux avec nos connaissances fragmentées, ou devrions-nous plutôt systématiquement sortir de notre routine afin d'élargir nos horizons? Cette dernière option me plait d'avantage, et si par exemple notre vie est centrée sur les affaires et le sport, pourquoi ne pas faire l'effort de découvrir un peu mieux le monde des arts ou du voyage? Si seule la littérature et l'histoire nous intéressent, pourquoi ne pas faire l'effort de se pencher un peu sur la technologie? En un mot, nous devons sortir de notre zone de confort et faire un effort systématique pour embrasser des domaines qui nous sont peu familiers. Nous n'allons peut-être pas gagner un savoir encyclopédique du jour au lendemain, mais nous serons placés sur un chemin qui nous éclairera sur le monde qui nous entoure et nous rendra plus conscient des réalités de la vie et beaucoup plus riches!
Que signifie alors tout cela? Nous ne pouvons tout simplement pas tout savoir; devrions-nous alors abandonner et nous débrouiller de notre mieux avec nos connaissances fragmentées, ou devrions-nous plutôt systématiquement sortir de notre routine afin d'élargir nos horizons? Cette dernière option me plait d'avantage, et si par exemple notre vie est centrée sur les affaires et le sport, pourquoi ne pas faire l'effort de découvrir un peu mieux le monde des arts ou du voyage? Si seule la littérature et l'histoire nous intéressent, pourquoi ne pas faire l'effort de se pencher un peu sur la technologie? En un mot, nous devons sortir de notre zone de confort et faire un effort systématique pour embrasser des domaines qui nous sont peu familiers. Nous n'allons peut-être pas gagner un savoir encyclopédique du jour au lendemain, mais nous serons placés sur un chemin qui nous éclairera sur le monde qui nous entoure et nous rendra plus conscient des réalités de la vie et beaucoup plus riches!
lundi, septembre 13, 2010
Potentiel et ressources
Nous avons tous différents potentiels et différentes ressources à notre disposition et il me semble que ce jeu que représente la vie est d'optimiser les deux au quotidien, peu importe la nature de ces deux ingrédients et la façon dont ceux-ci vont évoluer tout au long de nos parcours. J'aurai du penser à tout cela il y a bien longtemps, mais cela m'a échappé, et bien qu'il soit déjà un peu tard dans ma vie, j'ai décidé d'adopter cette vue des choses pour tout le temps qui me reste à vivre.
Il se pourrait bien que cette philosophie incarne une des raisons d'être les plus importantes qui soit, et nous permette de jouir à la fois d'une existence autant productive qu'enrichissante. En tout cas, je suis convaincu que cette approche est garantie de porter ses fruits de l'instant où nous faisons nos premiers pas jusqu'au moment où nous rendrons l'âme. Que pourrais-je ajouter? Pas grand chose; cette idée est assez forte pour m'occuper toute la journée et - je l'espère fermement - la vie entière!
Il se pourrait bien que cette philosophie incarne une des raisons d'être les plus importantes qui soit, et nous permette de jouir à la fois d'une existence autant productive qu'enrichissante. En tout cas, je suis convaincu que cette approche est garantie de porter ses fruits de l'instant où nous faisons nos premiers pas jusqu'au moment où nous rendrons l'âme. Que pourrais-je ajouter? Pas grand chose; cette idée est assez forte pour m'occuper toute la journée et - je l'espère fermement - la vie entière!
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dimanche, septembre 12, 2010
Chercher ...
Hier, nous sommes allés dans les Uintas, un massif de plus de 4.000 mètres d'altitude, situé à l'est de Park City, pour y chercher des champignons. Dans l'Utah, ceux-ci se cachent entre 2.500 et 3.000 mètres d'altitude et cette année étant une autre année bien sèche, ils sont durs à trouver. C'est ainsi qu'il est très facile de se décourager car après une demie-heure de recherche, il semblait bien que nous n'allions pas trouver un seul bolet et devrions rentrer bredouille à la maison. Peu de temps après, Evelyne trouvait un énorme cèpe et à mon tour j'en repérerais quelques autres beaucoup plus petits et ainsi de suite. La morale de cette histoire est qu'il ne faut jamais désespérer et toujours demeurer très patient.
Chercher des champignons ça n'est pas comme effectuer une recherche sur Google. Il faut de la foi, de la persévérance et du temps, tout comme pour la plupart des efforts que nous faisons dans notre vie. En cette ère de résultats instantanés et de réponses-éclair, il est important de ne pas perdre notre instinct de patience alors que nous recherchons des objets, des idées et de l'inspiration, et oublier un peu tous ces miracles et tous ces raccourcis. Les mauvaises idées, le livres douteux et les films ratés sont généralement le résultat d'une inspiration dévoyée par trop d'impatience. La créativité est un puits sans fond qui prend du temps à explorer et à exploiter. Chaque fois que je serai à l'affut d'une belle idée, je me souviendrai de mes cueillettes de champignons ...
Chercher des champignons ça n'est pas comme effectuer une recherche sur Google. Il faut de la foi, de la persévérance et du temps, tout comme pour la plupart des efforts que nous faisons dans notre vie. En cette ère de résultats instantanés et de réponses-éclair, il est important de ne pas perdre notre instinct de patience alors que nous recherchons des objets, des idées et de l'inspiration, et oublier un peu tous ces miracles et tous ces raccourcis. Les mauvaises idées, le livres douteux et les films ratés sont généralement le résultat d'une inspiration dévoyée par trop d'impatience. La créativité est un puits sans fond qui prend du temps à explorer et à exploiter. Chaque fois que je serai à l'affut d'une belle idée, je me souviendrai de mes cueillettes de champignons ...
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samedi, septembre 11, 2010
Bâtir est difficile, détruire si facile ...
En ce 9e anniversaire du 11 Septembre, je pense aux difficultés et au temps important liés à la construction de tout ce qui est essentiel dans nos vies par opposition à la facilité et la rapidité avec laquelle tout cela peut-être détruit. Construire demande une planification attentive, beaucoup de temps, des sacrifices, de la ténacité et de la patience, alors que toute démolition est le plus souvent extrêmement rapide et horriblement spectaculaire. Les ingrédients qui font que des esprits mesquins entreprennent de tout détruire ne se trouvent pas seulement dans des actes de terrorisme, mais dans toutes les guerres, dans la plupart des actes de vengeance, de représailles, de jalousie, dans les actes lâches de tous les jours, et illustrent bien les seules choses que ces mentalités particulièrement pauvres et bien malades sont capables de faire;
se satisfaire en créant des plaisirs infâmes à la fois rapides et faciles. La voie vers le pacifisme pourrait être de montrer tous ces belligérants sous leur vrai jour: une collection de gens bêtes, méchants et dépassés par la marche du monde.
vendredi, septembre 10, 2010
À l'abri de la religion
Toutes ces menaces de bruler des Corans ont bien montré, une fois de plus, que la religion peut être un élément diviseur important dans notre société. Sans remonter au temps de l'Inquisition, le mélange de la religion et de la politique dans les temps modernes a refait surface il y a neuf ans, le 11 Septembre. A cette époque et lors de ces évènements, aucun des grands leaders religieux n'avaient le courage, ni le bon sens d'apaiser toutes les passions avant qu'elle ne commencent à faire rage, en appelant cet acte un incident isolé, qui n'avait rien à voir avec l'esprit religieux mais qui aurait dû être relégué à une vile exploitation de la foi. La même chose s'est produite cette semaine avec ce prédicateur dérangé de Gainesville, en Floride, qui a décidé de brûler des livres saints. D'abord, les médias ont donné aux actions de cet individu beaucoup trop de poids et ensuite le monde religieux est resté assis sur ses mains bien trop longtemps. Il semblerait que chacun adore un « bien meilleur » Dieu, ce qui va bien entendu à l'encontre de l'esprit religieux et du tronc commun qui réuni les religions dites Abrahamiques, mais en réalité, la concurrence entre toutes ces confessions ou branches est à la fois vive et indéniable, du genre: « mon Dieu est supérieur au votre. »
Face à cette dysfonction, les chefs de gouvernement ont été forcés de se manifester, de prendre des positions et de demander l'instigateur de calmer son jeu, mais cela ne devrait jamais être le cas. Je soupçonne que Sarah Palin, Glenn Beck et tout les membres les plus fondamentaux du parti républicain doivent avoir jeté de l'huile sur le feu de ce conflit et l'ont soutenu dans la mesure où cela leur était possible, mais cela n'a pas vraiment d'importance. Il devrait y avoir une vraie séparation entre l'État et la religion et les gens comme moi, qui sont soit agnostiques, soit non-religieux, ne devraient en aucun cas être pris dans ce feu croisé totalement improductif. Nous ne sommes pas encore une théocratie et n'avons aucun désir d'en devenir une, donc, une fois pour toutes, gardons nos idées religieuses pour le domaine privé.
Face à cette dysfonction, les chefs de gouvernement ont été forcés de se manifester, de prendre des positions et de demander l'instigateur de calmer son jeu, mais cela ne devrait jamais être le cas. Je soupçonne que Sarah Palin, Glenn Beck et tout les membres les plus fondamentaux du parti républicain doivent avoir jeté de l'huile sur le feu de ce conflit et l'ont soutenu dans la mesure où cela leur était possible, mais cela n'a pas vraiment d'importance. Il devrait y avoir une vraie séparation entre l'État et la religion et les gens comme moi, qui sont soit agnostiques, soit non-religieux, ne devraient en aucun cas être pris dans ce feu croisé totalement improductif. Nous ne sommes pas encore une théocratie et n'avons aucun désir d'en devenir une, donc, une fois pour toutes, gardons nos idées religieuses pour le domaine privé.
jeudi, septembre 09, 2010
Mon jean de chez Costco
En mai 2007, je m'étonnais du faible coût de mes jeans Levi's. Alors que je ne payais que 15,20 Euros pour une paire en 1977, ils ne coutaient toujours pas plus de 34,70 Euros en 2007! Bien sûr, ceux-ci n'était déjà plus fabriqués aux États-Unis, mais quelque part en Amérique Centrale, et étaient toujours une tres bonne affaire. Un peu plus tôt cet été, je mettais enfin un terme à cette idylle de quelques cinquante ans avec Levi Strauss en passant aux jeans ...Kirkland, une marque appartenant à Costco, qui m'allaient comme un gant et qui de plus étaient encore meilleur marché; voyez un peu; je payait moins de 11 Euros pour ma nouvelle paire de pantalons, ce qui en fait était trois fois moins que mes chers Levi's!
C'est bien évidemment le jean le moins cher que j'ai jamais porté et vous pourriez croire qu'à ce prix, ce vêtement devait être fabriqués en Chine! Pas du tout, il était toujours fait Amérique du Nord, chez nos voisins mexicains. Comme il n'existe qu'un seul modèle et qu'une seule couleur, tout est devenu beaucoup plus facile car franchement, je n'ai jamais bien compris la différence entre les modèles 501 , 505 et 550 que j'ai porté alternativement sans trop bien réaliser l'impact réel qu'ils pouvaient avoir sur mon image personnelle. Bien sûr, ils sont bleus, très bleus, en fait, il n'y a pas a discuter, se sont des « blue jeans, » sans prétention, sans fausse usure ou blanchiment prématuré et sans aucune fioriture. Ils sont tout à fait ordinaires, ils me vont parfaitement bien et on verra bien s'il dureront aussi longtemps que les produits de ce qui était encore, il n'y a pas si longtemps, ma marque de prédilection. Pour l'instant, je les aime et c'est ce qui compte!
C'est bien évidemment le jean le moins cher que j'ai jamais porté et vous pourriez croire qu'à ce prix, ce vêtement devait être fabriqués en Chine! Pas du tout, il était toujours fait Amérique du Nord, chez nos voisins mexicains. Comme il n'existe qu'un seul modèle et qu'une seule couleur, tout est devenu beaucoup plus facile car franchement, je n'ai jamais bien compris la différence entre les modèles 501 , 505 et 550 que j'ai porté alternativement sans trop bien réaliser l'impact réel qu'ils pouvaient avoir sur mon image personnelle. Bien sûr, ils sont bleus, très bleus, en fait, il n'y a pas a discuter, se sont des « blue jeans, » sans prétention, sans fausse usure ou blanchiment prématuré et sans aucune fioriture. Ils sont tout à fait ordinaires, ils me vont parfaitement bien et on verra bien s'il dureront aussi longtemps que les produits de ce qui était encore, il n'y a pas si longtemps, ma marque de prédilection. Pour l'instant, je les aime et c'est ce qui compte!
mercredi, septembre 08, 2010
Ma chère imprimante …
Vous souvenez-vous de mon dimanche en Inde, fin août? Eh bien, hier, j'ai du refaire un autre voyage en Asie au moment où ma nouvelle imprimante wi-fi s'est soudainement bloquée, suite à une mise à jour de HP, alors que je tentais d'imprimer un reçu pour un paiement en ligne que je venais d'effectuer. Bien naturellement, il m'a fallu appeler HP, et j'étais de nouveau transporté au fin fond de Inde, ou une technicienne totalement inapte et à l'accent incompréhensible me prenait en main pendant 80 longues minutes. J'interrompais la séance pour faire une pause-déjeuner et j'étais repris en main un autre technicien un peu plus doué, situé aux Philippines pour 90 minutes de plus.
Celui-ci me déclarait que la première installation (mon premier voyage en Inde) avaient pas été faite correctement; il nous a alors fallu tout effacer et recommencer l'installation à partir de zéro. Ce même technicien a du reste eu le culot de me demander d'acheter une garantie prolongée de trois ans, et quand il a sentit ma résistance, s'est contenté de suggérer une seule année, mais là encore, je lui ai dit un « non » sans aucune équivoque. J'ai alors parlé à son superviseur et lui dit que HP devrait être plus sensibles aux temps de ses clients, mais je ne me suis fait aucune illusion quand aux résultats de ma remarque. J'espère seulement que ce travail de re-configuration est bien le tout dernier que j'ai à faire car mon investissement dans ce qui était censé être une imprimante à prix abordable approche les 1.000 Euros si je compte tout le temps que j'y ai passé!
Celui-ci me déclarait que la première installation (mon premier voyage en Inde) avaient pas été faite correctement; il nous a alors fallu tout effacer et recommencer l'installation à partir de zéro. Ce même technicien a du reste eu le culot de me demander d'acheter une garantie prolongée de trois ans, et quand il a sentit ma résistance, s'est contenté de suggérer une seule année, mais là encore, je lui ai dit un « non » sans aucune équivoque. J'ai alors parlé à son superviseur et lui dit que HP devrait être plus sensibles aux temps de ses clients, mais je ne me suis fait aucune illusion quand aux résultats de ma remarque. J'espère seulement que ce travail de re-configuration est bien le tout dernier que j'ai à faire car mon investissement dans ce qui était censé être une imprimante à prix abordable approche les 1.000 Euros si je compte tout le temps que j'y ai passé!
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mardi, septembre 07, 2010
Musique froide ...
Hier soir était la soirée choisie pour notre dernier concert en plein air et cela devait tomber sur une belle journée, mais très, très froide. La température n'est jamais montée à plus de 15 degrés au cours de l'après-midi et était déjà descendue à 10 degrés vers 18 heures, quand le concert a commencé avec Crooked Still et leur ensemble bluegrass. Nous n'avons pas été enthousiasmé par ce groupe, mais l'artiste suivante, Sara Watkins, devait s'avérer être la meilleure prestation de la soirée, entre sa voix, son répertoire, sa présence sur scène et son frère qui l'accompagnait à merveille. Nous avions beaucoup entendu parler de Ryan Bingham, l'artiste vedette de la soirée, qui avait juste gagné un Oscar en 2010. Nous avons aimé un bon nombre de ses chansons et la musique remplie de puissante de son orchestre, les Dead Horses, mais il faisait si froid que cela a gelé l'audience, l'atmosphère générale et notre disponibilité à participer pleinement. La température joue un rôle important dans ces concerts nocturnes en plein air, surtout à haute altitude au début Septembre. Le froid peut être extrême, même si l'on s'habille chaudement comme nous l'avions fait (anoraks de ski, bonnets et après-ski ...) Comme c'était notre dernier et onzième concert de l'été, ce fut une excellente manière de clôturer la saison!
La fête des mineurs
En Amérique, contrairement au reste du monde, la fête du travail a lieu le premier lundi de Septembre et non pas le 1er mai. À Park City, cette fête s'appelle différemment puisqu'il s'agit de la fête des mineurs. Au dix-neuvième siècle ceux-ci exploitaient le minerai d'argent contenu dans nos montagnes; aujourd'hui, nos massifs sont minés pour extraire tout le plaisir que nos visiteurs peuvent y trouver! La parade traditionnelle rend donc honneur à tous les travailleurs du coin et ma femme et moi n'avions plus assisté à celle-ci après que nous et nos enfants soient arrivés en ville il y a 25 ans. Nous avions pris cette manifestation pour acquise pendant les 24 autres années, j'imagine. Y retourner hier a été une surprise complète, particulièrement de voir la rue principale envahie par des milliers de spectateurs impatients.
Il y avait très, très peu de visages que nous étions capable de reconnaitre. La plupart étaient tout simplement inconnus. Nous avons pris l'autobus pour nous y rendre et sommes rentrés de la même manière. J'ai même tourné une vidéo pour immortaliser l'événement. C'était donc une célébration du travail et après avoir vu tous les chars et tenté d'attraper cadeaux et bonbons qui étaient lancés de partout, nous étions tous deux épuisés; après tout, nous aurions dû bien nous douter qu'il s'agirait uniquement de boulot!
Il y avait très, très peu de visages que nous étions capable de reconnaitre. La plupart étaient tout simplement inconnus. Nous avons pris l'autobus pour nous y rendre et sommes rentrés de la même manière. J'ai même tourné une vidéo pour immortaliser l'événement. C'était donc une célébration du travail et après avoir vu tous les chars et tenté d'attraper cadeaux et bonbons qui étaient lancés de partout, nous étions tous deux épuisés; après tout, nous aurions dû bien nous douter qu'il s'agirait uniquement de boulot!
lundi, septembre 06, 2010
De retour sur la Great Western Trail
Ce sentier assez unique en son genre est une merveilleuse façon de trekker au dessus des deux vallées de Park City et Big Cottonwood Canyon, là où sont situées les stations de ski de Brighton et de Solitude. Pour la plus grande partie du parcours, le sentier reste à l'horizontale juste en dessous des 3.000 mètres d'altitude et offre des panoramas assez incroyables. Autrefois, c'était notre lieu de prédilection pour toutes nos randonnées pédestres et nous étions même allés une fois tout en bas, jusqu'à Salt Lake City, en passant par le canyon de Mill Creek.
Hier était une journée parfaite pour ce type d'excursion, même si n'avons parcouru qu'un peu plus de 12 kilomètres, aller et retour; appelons ça une mise en jambe, mais rendu à mi-chemin, notre pique-nique n'a jamais été aussi délicieux! La seule partie difficile est bien sûr l'accès à cette haute-route, avec l'incontournable « montée à vomir » mais à pied c'est toujours bien faisable; en VTT c'est une toute autre histoire, d'où le surnom donné à ce passage; nombreux sont les vététistes qui finissent en poussant leur vélo tout le long de cette montée impitoyable. Notre prochain projet est précisément d'enfourcher nos VTT et de refaire cette merveilleuse balade de Gardsman Pass jusqu'à Salt Lake; il nous faudra juste réfléchir un peu pour organiser notre navette-auto ...
Hier était une journée parfaite pour ce type d'excursion, même si n'avons parcouru qu'un peu plus de 12 kilomètres, aller et retour; appelons ça une mise en jambe, mais rendu à mi-chemin, notre pique-nique n'a jamais été aussi délicieux! La seule partie difficile est bien sûr l'accès à cette haute-route, avec l'incontournable « montée à vomir » mais à pied c'est toujours bien faisable; en VTT c'est une toute autre histoire, d'où le surnom donné à ce passage; nombreux sont les vététistes qui finissent en poussant leur vélo tout le long de cette montée impitoyable. Notre prochain projet est précisément d'enfourcher nos VTT et de refaire cette merveilleuse balade de Gardsman Pass jusqu'à Salt Lake; il nous faudra juste réfléchir un peu pour organiser notre navette-auto ...
dimanche, septembre 05, 2010
Matériel roulant ...
Je lisais récemment un article dans la revue américaine Skiing Heritage à propos du damage des pistes de ski au moyens de rouleaux à neige, pratique qui était encore en vigueur jusqu'à la fin des années cinquante en Amérique et presque jusqu'au milieu des années soixante dans les Alpes françaises. Je m'en souviens bien, car mon frère Gaston, à l'époque, était ce qu'on appelait un « pisteur secouriste » dont le travail consistait à damer les pistes et secourir les blessés. Comme je l'ai récemment appelé à l'occasion de son 70e anniversaire, je lui ai demandé de rafraichir ma mémoire sur son expérience de damage au moyen de ces fameux rouleaux.
Un jour de neige, les pisteurs sautaient dans la benne de 7 heures au téléphérique du Pleney, à Morzine. Arrivés au sommet, ils préparaient leur matériel et se mettaient au travail par équipe de deux. Sur pentes moyennes, les choses allaient assez bien quand les conditions étaient normales. S'il y avait beaucoup de neige fraîche la situation pouvait être fort différente. La piste « B » par exemple était longue et en pente douce, et si la neige était abondante, cela pouvait prendre trois bonnes heures pour tout damer. La première équipe de rouleaux était parfois freinée jusqu'à l'arrêt complet dans certaines parties assez plates, tandis que l'équipe suivante qui chevauchait légèrement la trace précédente avait plus d'élan et pouvait dépasser tout le monde sans avoir à s'arrêter et tirer les rouleaux. Sur les pistes plus raides, c'était une toute autre histoire où contrôler la vitesse devenait impératif, en particulier le gars qui était à l'avant de l'équipage devait avoir entière confiance en son co-équipier arrière; la sécurité des employés n'était pas encore une priorité! Derrière, le co-équipier avait comme mission de ne jamais lacher le brancard pour éviter que le rouleau ne passe devant le pilote dans les pentes raides; le plus souvent ce même brancardier arrière ne voyait absolument rien et effectuait la descente entièrement aveuglé par les projections de neige continuelles en provenance du rouleau.
Les rouleaux étaient munis de freins internes qui étaient actionnés en appuyant fort sur les bras avant et arrière, nécessitant parfois un effort important, surtout à grande vitesse et les accidents n'était pas rares. En fait, les meilleurs moyens pour bien contrôler la vitesse, restaient encore un chasse-neige « athlétique » ainsi qu'un puissant dérapage latéral.
La qualité du damage était aussi loin d'être parfaite, car elle dépendait beaucoup de la qualité de la neige, de son humidité, de sa température, et les quelques centaines de kilos d'un rouleau étaient bien léger comparés à une dameuse moderne, et ne pouvaient guère faire mieux que rendre la piste praticable aux premiers skieurs de la journée . Une fois damée, la neige ne pouvait plus être modifiée ou travaillée par ces rouleaux primitifs comme c'est le cas aujourd'hui avec les machines beaucoup plus lourdes et puissantes. La station d'Avoriaz avait tenté de passer des grillages sur les pistes pour briser les rails et autres parties gelées sans toutefois jamais atteindre les résultats obtenus de nos jours. Arrivé à la station de départ du téléphérique, bras et rouleaux étaient démontés et chargés dans la cabine, et dans le cas d'Avoriaz sur les télesièges bi-place des Foillis ou d'Arare, pour une autre séance de damage ou pour être à pied d'œuvre pour la prochaine chute de neige. Des plus petits rouleaux équipés d'une seule paire de bras étaient également utilisés pour damer de plus petites surfaces, y compris les pistes de montée des téléskis.
La fin des années soixantes allait voir la fin du damage au moyen de rouleaux sur la massif du Pleney, les dameuses de marque Ratrac - une adaptation des chenillettes américaines Thiokol - faisant alors leur débuts dans les Alpes et allant ainsi révolutionner l'art du damage dans nos stations de ski ...
Un jour de neige, les pisteurs sautaient dans la benne de 7 heures au téléphérique du Pleney, à Morzine. Arrivés au sommet, ils préparaient leur matériel et se mettaient au travail par équipe de deux. Sur pentes moyennes, les choses allaient assez bien quand les conditions étaient normales. S'il y avait beaucoup de neige fraîche la situation pouvait être fort différente. La piste « B » par exemple était longue et en pente douce, et si la neige était abondante, cela pouvait prendre trois bonnes heures pour tout damer. La première équipe de rouleaux était parfois freinée jusqu'à l'arrêt complet dans certaines parties assez plates, tandis que l'équipe suivante qui chevauchait légèrement la trace précédente avait plus d'élan et pouvait dépasser tout le monde sans avoir à s'arrêter et tirer les rouleaux. Sur les pistes plus raides, c'était une toute autre histoire où contrôler la vitesse devenait impératif, en particulier le gars qui était à l'avant de l'équipage devait avoir entière confiance en son co-équipier arrière; la sécurité des employés n'était pas encore une priorité! Derrière, le co-équipier avait comme mission de ne jamais lacher le brancard pour éviter que le rouleau ne passe devant le pilote dans les pentes raides; le plus souvent ce même brancardier arrière ne voyait absolument rien et effectuait la descente entièrement aveuglé par les projections de neige continuelles en provenance du rouleau.
Les rouleaux étaient munis de freins internes qui étaient actionnés en appuyant fort sur les bras avant et arrière, nécessitant parfois un effort important, surtout à grande vitesse et les accidents n'était pas rares. En fait, les meilleurs moyens pour bien contrôler la vitesse, restaient encore un chasse-neige « athlétique » ainsi qu'un puissant dérapage latéral.
La qualité du damage était aussi loin d'être parfaite, car elle dépendait beaucoup de la qualité de la neige, de son humidité, de sa température, et les quelques centaines de kilos d'un rouleau étaient bien léger comparés à une dameuse moderne, et ne pouvaient guère faire mieux que rendre la piste praticable aux premiers skieurs de la journée . Une fois damée, la neige ne pouvait plus être modifiée ou travaillée par ces rouleaux primitifs comme c'est le cas aujourd'hui avec les machines beaucoup plus lourdes et puissantes. La station d'Avoriaz avait tenté de passer des grillages sur les pistes pour briser les rails et autres parties gelées sans toutefois jamais atteindre les résultats obtenus de nos jours. Arrivé à la station de départ du téléphérique, bras et rouleaux étaient démontés et chargés dans la cabine, et dans le cas d'Avoriaz sur les télesièges bi-place des Foillis ou d'Arare, pour une autre séance de damage ou pour être à pied d'œuvre pour la prochaine chute de neige. Des plus petits rouleaux équipés d'une seule paire de bras étaient également utilisés pour damer de plus petites surfaces, y compris les pistes de montée des téléskis.
La fin des années soixantes allait voir la fin du damage au moyen de rouleaux sur la massif du Pleney, les dameuses de marque Ratrac - une adaptation des chenillettes américaines Thiokol - faisant alors leur débuts dans les Alpes et allant ainsi révolutionner l'art du damage dans nos stations de ski ...
samedi, septembre 04, 2010
Prochaines provinces annexées par le Canada ...
Depuis très longtemps, la plaisanterie fût que le Canada soit en fait le 51e État des États-Unis. Dans l'économie actuelle, les rôles sont maintenant inversés et notre voisin du Nord est maintenant en passe de nous donner des leçons formidables dans la bonne gestion d'un pays. Sa monnaie ne cesse de se renforcer, son économie est saine et la qualité de vie de ses citoyens est devenu l'envie du monde développé. Quand on considère tout cela, pourquoi ne serait-ce pas aujourd'hui le Canada qui annexerai les États-Unis en les tournant en une ou plusieurs provinces supplémentaires. Nous abandonnerions notre dollar faiblissant en faveur d'une nouvelle devise appelée « Puck » - comme en hockey - et l'élargissement du Canada permettrait enfin d'éliminer la vieille monarque britannique qui figure encore sur ses billets de banque.
Pendant que nous sommes sur le sujet, le hockey deviendrait notre nouveau sport national, nous serions le plus grand pays dans le monde, en terme de superficie totale, nous aurions un merveilleux système de santé et nous pourrions alors envoyer Sarah Palin et ses « tea-party » fanatiques, ainsi que tous les républicains convaincus dans un pays comme le Paraguay où ils pourraient prêcher leurs théories économiques, continuer à faire la guerre et répandre leur évangile d'ordre moral. Les autre bons cotés de ce Canada élargit serait que les deux langues que je pratique deviendraient maintenant officielles et que nous utiliserions enfin tous le système métrique!
Pendant que nous sommes sur le sujet, le hockey deviendrait notre nouveau sport national, nous serions le plus grand pays dans le monde, en terme de superficie totale, nous aurions un merveilleux système de santé et nous pourrions alors envoyer Sarah Palin et ses « tea-party » fanatiques, ainsi que tous les républicains convaincus dans un pays comme le Paraguay où ils pourraient prêcher leurs théories économiques, continuer à faire la guerre et répandre leur évangile d'ordre moral. Les autre bons cotés de ce Canada élargit serait que les deux langues que je pratique deviendraient maintenant officielles et que nous utiliserions enfin tous le système métrique!
vendredi, septembre 03, 2010
Chaque chose en son temps
Les années qui ont précédé notre crise économique ont donné de bien mauvaises habitudes à beaucoup trop de gens. Un simple exemple: Il y a justes quelques semaines, je rendais visite à un architecte du coin pour lui travailler demander un devis sur ce que me couterai l'agrandissement d'un bâtiment existant coûterait. Appelez-ça si vous voulez une étude de faisabilité. L'architecte était d'accord, m'a expliqué ce que seraient ses honoraires - montant sur lequel j'étais parfaitement d'accord - mais m'a demandé de conduire au préalable un relevé topographique et une vérification de l'emplacement des parcelles se trouvant sur les lieux avant qu'il puisse se mettre à l'ouvrage.
Il m'avait donné le nom de trois géomètres et hier je me suis mis à les appeler pour savoir ce que leurs services allaient me couter. Les émoluments demandés par ces experts m'a paru difficile à digérer car ils représentaient près de trois fois ce que l'architecte m'avait demandé, rendant le coût du devis quasi-astronomique. J'ai alors rappelé l'architecte en lui demandant s'il ne pouvait pas établir son estimation sans avoir recours aux documents fournis pas les géomètres, comprenant qu'un léger manque de précision affecterait sans doute la précision de ses chiffres. Il accepta à contrecœur, sans pouvoir donner de bonnes raisons pour ce qu'il préconisait. Certaines personnes, et en particulier tous ces soi-disant « experts » ne font pas preuve de beaucoup de bon sens dans leur façon de mener leurs affaires, le bon ordre logique des choses, et mettent encore trop souvent leurs propres petits intérêts et ce qui les arrange bien avant ceux de leurs clients ...
Il m'avait donné le nom de trois géomètres et hier je me suis mis à les appeler pour savoir ce que leurs services allaient me couter. Les émoluments demandés par ces experts m'a paru difficile à digérer car ils représentaient près de trois fois ce que l'architecte m'avait demandé, rendant le coût du devis quasi-astronomique. J'ai alors rappelé l'architecte en lui demandant s'il ne pouvait pas établir son estimation sans avoir recours aux documents fournis pas les géomètres, comprenant qu'un léger manque de précision affecterait sans doute la précision de ses chiffres. Il accepta à contrecœur, sans pouvoir donner de bonnes raisons pour ce qu'il préconisait. Certaines personnes, et en particulier tous ces soi-disant « experts » ne font pas preuve de beaucoup de bon sens dans leur façon de mener leurs affaires, le bon ordre logique des choses, et mettent encore trop souvent leurs propres petits intérêts et ce qui les arrange bien avant ceux de leurs clients ...
jeudi, septembre 02, 2010
Inspiration matinale
Vous entendez ça tout le temps: Des tas de gens ont leurs meilleures idées qui leur sont soufflées quand ils sont dans la douche ou dans d'autres lieux et circonstances bien précis. Pour moi, c'est toujours la même chose: si un sujet me préoccupe beaucoup, je vais me réveiller au petit matin, souvent avec une solution toute faite ou dans la plupart des cas, sur le point d'être résolue. C'est mon meilleur temps de réflexion et c'est certainement dans ces heures que je suis le plus créatif. Je suppose que cela fonctionne de la façon suivante: je m'endors avec une énigme à résoudre, mon subconscient se met au travail et quand il est prêt avec une réponse, il me réveille et révèle ses solutions ou tout au moins quelques bonnes filières utiles à suivre ... Et vous?
mercredi, septembre 01, 2010
Le discours du président
Le discours du président Obama la nuit dernière m'a profondément déçu, son ton était pessimiste et il n'a pas eu le courage d'appeler l'invasion de l'Irak et l'occupation qui a suivit ce qu'elles étaient vraiment: Inutiles et ruineuses. Je ne pense pas qu'essayer encore d'appeler à une coexistence productive entre les deux grands partis est quelque chose sur lequel il devrait encore s'acharner, mais qu'il devrait plutôt s'attaquer à l'obstructionnisme Républicain qui - avec succès – l'a si bien descendu dans les sondages. Cela serait ce qui pourrait s'appeler du courage politique, mais M. Obama est bien parti pour étouffer sa présidence en essayant de compromettre et en tentant d'apaiser ses détracteurs.
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