lundi, mars 31, 2025

Un jour en retard et un dollar de moins ?

L'expression « un jour en retard et un dollar de moins » signifie simplement que quelque chose est à la fois en retard et est insuffisant ou inadéquat. Autrement dit, cela décrit une situation où une action ou un effort n’arrive non seulement pas à temps, mais manque également des ressources ou de la qualité nécessaires pour être satisfaisant. En fait, c'est « Trop peu, trop tard » à l'envers ! 

Un jour en retard et un dollar de moins ?
Cette expression populaire trouverait ses racines dans l'anglais afro-américain et a gagné en popularité au milieu du XXe siècle. Le dollar ayant un pouvoir d'achat considérable à cette époque, même un léger manque pouvait avoir de graves répercussions. 

La locution est probablement apparue comme un reflet poignant de cette époque, soulignant l'importance d'agir rapidement et de disposer de ressources adéquates. Il vaut donc mieux noter les échéances importantes sur votre agenda et être prêt à proposer quelque chose de suffisamment « costaud » lorsque vous vous en sentez l’obligation. 

Tout dépassement de ce délai préétabli et de la considération qui l’accompagne, si celle-ci est inférieur à ce qui est attendu, vous donnera une mauvaise image et aggravera considérablement un retard inexcusable !

dimanche, mars 30, 2025

Transformer imperfections ou erreurs en atouts !

Il nous arrive à tous de faire des erreurs et de créer des imperfections. Alors, existe-t-il un moyen de transformer tout cela en atouts ? Je le crois, si nous commençons par reconnaître que les erreurs et les imperfections font inévitablement partie de la vie en général, et de tout processus en particulier. 

Elles sont en réalité des opportunités d’apprentissage et d’amélioration. Il nous suffit d’aborder les erreurs avec curiosité plutôt qu’avec appréhension, d’identifier leurs causes profondes, en nous creusant un peu plus la cervelle et en nous posant des questions telles que : « Quels enseignements précieux avons-nous tirés de cette expérience et comment pouvons-nous les éviter à l’avenir ?» 

C’est, à mon avis, le strict minimum. Nous devrions également partager ces leçons avec d’autres pour éviter qu’ils ne reproduisent les mêmes erreurs et nous demander s’il existe un moyen de les transformer en innovations ou en idées ou en produits. 

Après tout, de nombreuses inventions et découvertes révolutionnaires, des Post-it à la pénicilline, sont le fruit d’erreurs accidentelles ou de résultats inattendus. Nous devrions également nous concentrer sur les solutions en utilisant les erreurs comme fruit d’expérience pour affiner nos processus, nos produits ou nos idées. 

En changeant notre perspective et en acceptant l'imperfection au lieu de blâmer nous ou les autres, nous adopterons une approche proactive face aux problèmes qui, de simples échecs, se transformeront en puissants catalyseurs de croissance et d'innovation. 

Accueillons donc ces « heureux accidents » et soyons ouverts aux découvertes fortuites qui pourraient naître de nos propres erreurs !

samedi, mars 29, 2025

Elle fini quand, la fête ?

Parfois, je me demande s'il y a des périodes dans la vie d'un homme, disons entre 60 et 100 ans, où l'on observe des phases critiques de dégradation à intervalles précis, ou si cela varie considérablement d'un individu à l'autre. Ce serait intéressant de le savoir, n'est-ce pas ? 

De toute évidence, la trajectoire du vieillissement varie considérablement d'un individu à l'autre, car la génétique, le mode de vie, l'environnement et l'accès aux soins jouent un rôle important dans la détermination du rythme et de la nature des changements physiques et cognitifs au fil des ans. Cela dit, certains scientifiques ont identifié certaines étapes du vieillissement qui sont relativement typiques. 

Entre 60 et 70 ans, les signes visibles du vieillissement, comme les rides, un temps de récupération plus lent et une endurance réduite, commencent à apparaître. La masse musculaire et la densité osseuse diminuent si cela n’est pas activement combattu par une activité physique régulière et une alimentation adaptée. Certains problèmes de santé, comme les maladies cardio-vasculaires ou le diabète, peuvent également s'aggraver. 

Vers 75 ans, la fragilité devient plus fréquente et de nombreuses personnes commencent à souffrir de problèmes articulaires ou de mobilité. Des troubles cognitifs, tels que de légers trous de mémoire, peuvent survenir, sans nécessairement être liés à la démence. 

À partir de 80 ans, le risque de maladies chroniques et d'invalidités se multiplie. Nombre d'entre nous ont besoin d'un soutien accru pour leurs activités quotidiennes. Le déclin cognitif commence à se manifester chez certains, et le risque de maladie d'Alzheimer ou d'autres formes de démence augmente considérablement. Cependant, les plus chanceux d'entre nous restent actifs, tant sur le plan cognitif que physique. 

Là encore, il n'existe pas de règle universelle. Certaines personnes de plus de 90 ans restent remarquablement indépendantes et actives, tandis que d'autres peuvent rencontrer des difficultés importantes bien plus tôt. Les progrès de la médecine, de la technologie et l'importance accordée aux mesures de santé préventives modifient ces schémas, aidant nombre d'entre nous à maintenir une qualité de vie même à un âge avancé. 

Alors, ne désespérez pas, continuez à bouger et accrochez-vous !

vendredi, mars 28, 2025

Glissement à ski, soleil et ombre

Depuis des décennies, je me demande comment expliquer que quand je skie en Utah au printemps, par temps relativement chaud (près de 10 à 15°C), la neige exposée au soleil me freine considérablement, mais que dès que je traverse une zone ombragée, l'accélération soit non seulement perceptible, mais impressionnante. Tout cela en comparaison avec des dates et des conditions similaires dans les Alpes ? 

Ayant ces jours derniers rencontré ce genre de conditions, je me suis replongé sur cette question et j’ai découvert quelques éléments nouveaux. Si cela vous intéresse, continuez votre lecture … L'angle et l'intensité du soleil semblent en être la principale raison. 

Dans les stations de ski du centre des Rocheuses, comme ici, à Park City, dans l'Utah, l'altitude plus élevée et l'air plus sec, comparé aux Alpes, signifient que les rayons du soleil sont plus intenses, surtout au printemps, lorsque l'angle du soleil est plus élevé. La latitude (plus basse dans les Rocheuses, 40 degrés Nord contre 46 degrés Nord dans les Alpes) accentue aussi cet effet. La filtration atmosphérique est également moindre, car l'air plus sec de l'Utah permet à davantage de rayons directs du soleil d'atteindre la surface de la neige. 

Dans les Alpes, l'humidité et la couverture nuageuse sont souvent plus importantes, ce qui filtre une grande partie de l'énergie solaire. Les journées printanières en Utah connaissent souvent de fortes variations de température. Le soleil réchauffe rapidement la surface de la neige, la rendant humide et fondante. La nuit, ou dans les zones ombragées, la température baisse et la neige mouillée regèle. Cela crée une surface de neige très collante au soleil. 

Comme je l'ai souvent expliqué, l'humidité de la neige est très faible en Utah. Un manteau neigeux plus sec, bien que fantastique en hiver, signifie qu'à la fonte printanière, la neige devient soudainement très humide, lourde et collante. C'est radicalement différent dans les Alpes, où la neige plus humide glisse bien et assez régulièrement au printemps. En fondant, la neige d'Utah a tendance à retenir l'eau davantage que la neige alpine, plus humide. 

Cette humidité crée un effet de succion, ralentissant considérablement les skis et créant cette différence considérable avec le ski dans l’arc Alpin. Apparemment, un soleil intense peut aussi former une « croûte solaire » à la surface de la neige, qui peut être très lente lorsqu'elle est molle et collante, mais je n'en suis pas convaincu. Je devrais plutôt farter pour ces conditions chaudes et humides, mais c'est un tout autre sujet ! 

Une chose est certaine : la neige « gros-sel » du printemps dans les Rocheuses centrales n'est jamais très bonne et n’est pas du tout comparable pas à son équivalent dans les alpes ! Sans oublier les conditions réelles que nous connaissons tous, comme en skiant dans les zones ombragées où la neige reste plus froide et plus sèche, ou regèle, une glisse plus rapide réapparaît aussitôt. L'orientation de la piste joue également un rôle crucial dans le timing du réchauffement, et c'est là que les skieurs avertis savent comment « suivre le soleil » au printemps. 

En résumé, un soleil intense sur un air sec et des cycles de fonte-gel rapides au printemps dans le Colorado et l'Utah créent des conditions de neiges uniques qui peuvent ralentir considérablement la progression dans les zones ensoleillées et accélérer tout autant dans les zones ombragées. Les Alpes, avec leur taux d'humidité plus élevé et leur ensoleillement moins intense, ont tendance à maintenir une neige plus homogène, même au printemps. 

Comme vous pouvez le lire, rien de bien nouveau sous un soleil intense !

jeudi, mars 27, 2025

L'extorqueur

Un extorqueur est quelqu’un n’hésite pas à de recourir à la violence, aux menaces, à l'intimidation ou à la pression exercée par une autorité, pour contraindre sa victime à lui remettre de l'argent (ou un bien quelconque) ou à faire quelque chose contre son gré. Le crime organisé a fréquemment recours à l'extorsion pour contrôler ses territoires, des entreprises ou des industries, et pour soutirer de l'argent ou autres biens à des particuliers ou des entreprises. 

Cela peut prendre la forme de rackets de protection, de chantage et de menaces de violence ou de préjudice. Il n'est pas rare que ces groupes criminels organisés demandent à être rémunéré afin de « protéger » des d'entreprises, extorquent de l'argent ou des biens à des particuliers, ou encore menacent de nuire à quelqu'un s'il ne se conforme pas à leurs exigences. 

Plus précisément, la mafia utilise couramment l'extorsion pour conduire ses affaires. Examinons maintenant la façon dont Trump gère les siennes. Est-il l’homme d'affaires brillant que certains admirent ou simplement un homme « transactionnel » ?

Ni l'un ni l'autre ne semble s’appliquer à son cas. Après avoir menacé et réduit pendant un certain temps l'aide militaire et le soutien des services de renseignement à l'Ukraine, ou après avoir lancé sa « valse tarifaire » avec la Chine, le Canada, le Mexique et l'Europe, sans parler de la menace « Primaire » qui pèse sur chaque membre du Congrès de son parti qui ne suivent pas sa ligne ou de tous les juges qu’il menace de destitution, c'est l'extorqueur décrit précédemment. 

Pourquoi emprunte-t-il cette voie ? Parce qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une raison valable, ni même légale, pour demander à quelqu'un de faire ce qu'on lui dit, et qu'il n'est pas nécessaire de le convaincre. C'est facile, rapide et ça marche à tous les coups ! 

Je présume que son père ainsi que ses propres expériences profondes et variées avec les horribles familles mafieuses de New York expliquent son choix de ce mode opératoire …

mercredi, mars 26, 2025

Avons-nous trois vies ?

Nous avons récemment vu le biopic « Joan Baez, I am a noise » (Joan Baez, je suis un bruit), un excellent documentaire sur la vie tourmentée de la fameuse chanteuse, dans lequel elle introduit le concept de trois vies distinctes : publique, privée et secrète. 

Cette idée, attribuée à Gabriel García Márquez, était nouvelle pour moi, car je connaissais les deux premières vies, et pensais que les « secrets » pouvaient relever de notre sphère privée. Après réflexion, il est tout à fait logique de leur attribuer leur propre domaine. Cette partition fascinante reflète la complexité de notre existence humaine. Bien qu'elle ne soit pas scientifiquement établie, elle peut faire écho à l'expérience de nombreuses personnes. 

Notre vie publique est l'image que nous projetons à l’extérieur. C'est en fait la façon dont nous nous projetons auprès de nos collègues, nos connaissances et la communauté qui nous entoure. Elle englobe nos activités professionnelles, nos interactions sociales et l'image que nous offrons, le tout étant souvent façonné par les attentes sociales et notre désir de maintenir une réputation donnée. 

Notre vie privée est celle que nous partageons avec nos proches, notre famille et, dans une certaine mesure, certains de nos amis. C'est l'espace où nous sommes perçus comme plus authentiques et vulnérables, et où nous avons l'occasion d'exprimer nos véritables pensées et sentiments. Elle reflète en réalité nos relations intimes, nos valeurs personnelles et notre vie de famille. 

Quant à notre vie secrète, elle est cachée aux autres, et souvent à nous-mêmes. C'est un mélange de nos désirs, peurs, fantasmes et aspects dissimulés au plus profond de notre personnalité. Cela peut inclure des pensées, des comportements ou des expériences dont nous pourrions avoir honte ou qui pourraient être jugés sévèrement.

Cela fait écho aux différents « masques » que nous portons dans différentes situations sociales pour nous intégrer ou nous protéger. Nous sommes tous complexes et multiformes, avec différentes facettes de notre personnalité, et nous ne les exprimons pas toujours ouvertement. De plus, une « vie secrète » nous procure une mesure de protection importante. 

Nous avons le droit de préserver certains aspects de notre vie, comme les pensées, les sentiments et les fantasmes qui constituent une part importante de notre identité afin de les garder privés. Bien sûr, ce qui limite nos « vies » sont assez fluides et vont évoluer et changer selon le contexte et nos relations. De même, accepter toutes les facettes de nous-mêmes, y compris notre jardin « secret », est essentiel à l'acceptation de soi et à l'épanouissement personnel, tant que notre « vie secrète » n'implique pas de comportement nuisible. 

Sans vouloir faire de jeu de mots, je peux certainement « vivre » avec mes trois vies pour y loger toutes les facettes de mon identité et comprendre comment naviguer dans un monde social si complexe !

mardi, mars 25, 2025

Classement Gallup du bonheur (2e Partie)

L'étude a mesuré les sept catégories suivantes : 

  • Le PIB par habitant exprimé en parité de pouvoir d'achat ajusté en dollars internationaux constants de 2021, tirés des Indicateurs du développement dans le monde de la Banque mondiale. 
  • L'espérance de vie en bonne santé, à la naissance, est construite, entre autres, à partir des données de l'Organisation mondiale de la santé. 
  • Le soutien social correspond à la moyenne nationale des réponses à la question du sondage mondial Gallup (GWP) : « Si vous étiez en difficulté, avez-vous des proches ou des amis sur lesquels vous pouvez compter pour vous aider en cas de besoin ?» 
  • La liberté de choisir sa vie correspond à la moyenne nationale des réponses à la question du GWP : « Êtes-vous satisfait ou insatisfait de votre liberté de choisir ce que vous faites de votre vie ?» 
  • La générosité est liée à la moyenne nationale des réponses du GWP à la question sur les dons : « Avez-vous fait un don à une association caritative au cours du mois dernier ?» 
  • La perception de la corruption correspond à la moyenne des réponses à deux questions du GWP : « La corruption est-elle généralisée au sein du gouvernement ?» et « La corruption est-elle généralisée au sein des entreprises ?» Lorsque les données de corruption gouvernementale sont manquantes, la perception de corruption des entreprises est utilisée comme mesure globale de perception de corruption. 
  • Dystopia est une mesure quelque peu déroutante car cela représente un pays hypothétique, car cette donnée affiche des valeurs égales aux moyennes nationales les plus basses du monde pour 2022-2024 pour chacune des six variables clés.
Après la majeure partie de l’Europe du Nord, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada, le plus étonnant est que les États-Unis ne se classent qu’au 24e rang, juste après le Royaume-Uni, et ce, avant l’arrivée au pouvoir chaotique du nouveau régime Trump ! 

La France arrive à une piètre 33e place, juste devant Singapour, tandis que l’Espagne et l’Italie se classent respectivement 38e et 40e. Le Japon n’est que 55e. La Russie n’est que 66e, la Grèce 81e. La plupart des pays africains se classent en queue de classement, l’Afghanistan étant bon dernier. 

Vous disposez désormais de suffisamment d’informations pour sélectionner votre prochain pays de résidence, si vous le souhaitez !

lundi, mars 24, 2025

Classement Gallup du bonheur des pays ...

Le récent sondage Gallup classant les pays du monde selon leur niveau de bonheur m'a rappelé l'équation du bonheur : « Bonheur = Réalité moins Attentes ». Cela signifie que les nations les plus heureuses du monde, soit gèrent très bien leurs attentes, soit obtiennent bien plus que ce que leurs citoyens espèrent recevoir. 

Quoi qu'il en soit, le Rapport mondial sur le bonheur 2024, fruit d'un partenariat entre Gallup, l'Oxford Wellbeing Research Centre, le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies et le comité de rédaction du Rapport mondial sur le bonheur, est devenu une ressource essentielle pour comprendre l'impact du bonheur sur les politiques publiques dans les différents pays et la capacité de nos dirigeants politiques à délivrer de bonnes performances. 

Ce rapport évalue l'état actuel du bonheur dans le monde et explore ses variations à l'échelle mondiale et nationale. L'édition 2025 se concentre sur l'effet que l'attention et le partage ont sur le bonheur des gens, bien plus que sur l'équation simplette que je mentionnais plus tôt, car l'attention et le partage sont des valeurs trop souvent oubliées dans le monde fou dans lequel nous vivons. 

Demain, nous essaierons d'analyser les résultats, donc pour l'instant, sachez simplement que la Finlande était n°1 et l'Afghanistan, bon dernier.

dimanche, mars 23, 2025

Avez vous vu « La passion de Dodin Bouffant » ?

Lors de sa récente visite à Park City, notre fille nous a suggéré de regarder « La passion de Dodin Bouffant », film adapté du roman éponyme de 1924 de l'auteur suisse Marcel Rouff. 

Ce drame romantique historique écrit et réalisé par Trần Anh Hùng met en vedette Juliette Binoche et Benoît Magimel. L'histoire, qui se déroule en 1889, raconte la relation amoureuse entre une cuisinière et le gourmet qui l'emploie. 

Le film avait été présenté en avant-première au Festival de Cannes 2023 et sélectionné pour concourir pour la Palme d'or dans sa section principale, où Tran Anh Hung a remporté le prix de la meilleure mise en scène. 

J'ai adoré ce film pour sa photographie, sa composition et surtout son ton éminemment positif, une rupture bienvenue par rapport au chaos politique néfaste que nous infligent actuellement Trump et ses lécheurs de bottes. Si vous n’avez pas encore vu ce bijou de film, regardez-le en streaming, louez-le, mais en tout cas, profitez-en maintenant ! 

samedi, mars 22, 2025

Gérer la colère …

Si la politique actuelle vous énerve ou vous met en colère, c’est que vous y prêtez attention et, rassurez-vous, vous n'êtes pas seul. Je ressens exactement la même chose. Cela dit, comment contrôler au mieux ce type de colère et ne pas la laisser nous empoisonner la vie ? Évidemment, cela peut être une réaction courante et légitime, surtout quand les enjeux nous touchent de près. Une façon de gérer la colère est de la canaliser de manière constructive plutôt que de la laisser nous consumer.

D’abord, cherchons à identifier ce qui la déclenche. En politique, s'agit-il d'une décision particulière, d’actions d'un dirigeant, de son discours ou de son adéquation avec nos valeurs ? Identifier la cause profonde de notre colère nous aidera à savoir où concentrer notre énergie. Étant un battant, je suis toujours motivé à transmuter ma frustration en action tangible. 

Je commence par élaborer un message créatif, concis et percutant que j'utilise pour écrire ou exprimer ma position auprès de mes représentants politiques. Plus important encore, je demande à mes amis de faire de même. En faisant cela, je m'assure que mon message est clair, direct et respectueux plutôt qu'agressif (ma réaction instinctive). 

Comme une surconsommation d'actualités politiques aggrave mon irritation, je limite mon temps à lire, écouter ou voir les infos politiques. Je fais surtout bien attention à identifier correctement d’où viennent ces nouvelles ! 

Lorsque je partage mes réflexions avec des personnes partageant mes idées, voire même des opinions divergentes, j'essaie de privilégier la compréhension à la confrontation. Les conversations constructives, et surtout des questions pertinentes, peuvent être enrichissantes, seront plus efficaces et moins épuisantes émotionnellement. 

Enfin, je me concentre sur ce que je peux contrôler. Parce que tant de choses sont hors de notre contrôle personnel, il faut se concentrer là où nous pouvons faire la différence, que ce soit dans notre communauté ou notre vie personnelle.

vendredi, mars 21, 2025

Suis-je convaincant ? (2e partie)

Entre exactitude factuelle et attrait émotionnel, comment devenir encore plus persuasif ? Comment concilier ces deux éléments ? Peut-être que la solution est de combiner des idées qui tiennent la route à un style engageant ? 

Explorons ces options pour voir si elles vont réussir à mieux convaincre. Les traits les plus convaincants chez un individu reposent souvent sur des qualités qui inspirent confiance, admiration et respect. Pour les alimenter, une personne capable de convaincre a besoin de trois ingrédients clés : Passion, Enthousiasme et Conviction. 

On retrouve ces trois ingrédients dans le charisme, ce charme intangible ou ce magnétisme que dégagent les meilleurs vendeurs (et ceux qui savent persuader). Il s'agit souvent d'un mélange de bonne communication, de chaleur humaine et d'énergie. L'authenticité contribue également à cette impression, tout comme une touche d'empathie et une bonne dose d’assurance.

Bien sûr, si vous êtes l'antithèse de Trump et de ses alliés, il est important d'y ajouter l'intégrité : vivre selon des principes moraux solides renforce la crédibilité. Il est difficile de ne pas faire confiance à ceux qui agissent constamment avec honnêteté et équité. 

D'autres qualités renforcent encore la capacité de convaincre et de motiver, comme la capacité de rebondir face à l'adversité, l'ouverture aux nouvelles idées, l’aisance avec laquelle certains vont naviguer avec aisance parmi le changement, quand tout se complique, ainsi qu'une soif inépuisable d'apprendre et de comprendre, et à trouver où se trouve le bon côté des choses, même les plus insignifiantes. 

L'une de ces qualités vous parle-t-elle et vous motive-t-elle à promouvoir vos bonnes idées ? Si la réponse est « oui », il est temps de vous lancer !

jeudi, mars 20, 2025

Suis-je convaincant ?

Souvent, quand il le faut, je fais de mon mieux pour être convaincant, et je me concentre d’abord sur les sujets ou les idées que je souhaite promouvoir auprès des autres ou défendre ceux-ci lorsqu'ils sont attaqués. Pourtant, après réflexion, convaincre est davantage une question de style et d'approche que de légitimité de l'élément que je défends. 

Autrement dit, je suis beaucoup trop technique, alors que je devrais prêter attention à l'impact émotionnel du problème traité. Cela soulève un point fascinant, mais contre-intuitif : être convaincant repose souvent davantage sur la manière dont nous présentons nos idées que sur leur justesse ou leur bien-fondé intrinsèque.

En effet, la persuasion opère bien plus sur le plan émotionnel que logique. Si la vérité ou la justesse peuvent faire appel à la logique, les relations humaines, les préjugés et les perceptions réagissent souvent davantage en fonction du style, ton et présentation de l’ensemble. Une façon d'illustrer cela est de comparer une personne présentant une idée avec assurance, empathie et clarté, ce qui paraît plus crédible, même avec des arguments un peu bancals, comme c'est souvent le cas chez les politiciens. 

À l'inverse, un argument parfaitement valable peut s'effondrer s'il est présenté de manière hésitante ou désorganisée. Cela ne diminue en rien l'importance de promouvoir des idées véridiques et pertinentes ; au contraire, cela montre combien il est crucial d'associer la substance avec une approche attrayante. 

Demain, nous explorerons comment y parvenir…

mercredi, mars 19, 2025

À quel point sommes-nous uniques ?

Je me demande parfois ce qui nous rend uniques, et si ce trait peut encore s'accroître et s'enrichir avec l'âge. C'est une question assez fascinante qui touche à de nombreux aspects de notre humanité. 

Aujourd'hui, nous comprenons tous que tout commence par notre ADN, qui définit nos traits et nos prédispositions physiques. Ensuite, le parcours de chacun est différent, façonné par des rencontres, des relations et des événements uniques. Ces expériences façonnent nos perspectives, nos croyances et nos valeurs. 

Même avant cela, ma personnalité, par exemple, a été façonnée par mon environnement, mes parents, mes multiples professions, mes voyages et l'évolution de mes valeurs, qui ont tous influencé mon interaction avec le monde. J'ai également interprété et compris cela en fonction de mes expériences et de mes croyances. 

Chaque fois que j'ai changé de travail ou que j'ai tenté de me « réinventer », j'ai acquis de nouveaux savoir-faire et de nouveaux talents, développés par la pratique, l'apprentissage et mes capacités innées. Au fil des années, de mes emplois et de mes déménagements, j'ai tissé un réseau de relations qui a contribué à forger ma propre identité et a façonné ma façon d'interagir avec le monde. 

Enfin, l'âge et toutes ces années passées ont enrichi ce capital d'expériences, ce qui a diversifié mes perspectives et enrichi ma compréhension du monde. Toutes mes erreurs m'ont également permis de mieux me comprendre, de mieux apprécier mes forces et, bien sûr, mes faiblesses. 

Je dois aussi souligner que vieillir m'a permis d'acquérir une conscience de qui je suis plus authentique et plus significative, une plus grande sagesse et une compréhension plus nuancée des situations complexes. Globalement, malgré certaines limites, notre singularité peut s'épanouir et s'enrichir avec l'âge. 

Cela engage un processus continu de développement et de découverte de soi, donc pourquoi ne pas continuer à le cultiver si c'est quelque chose qui vous intéresse !

mardi, mars 18, 2025

Ma passion pour le ski continue !

Alors que la saison de ski à Park City se termine dans moins d'un mois, j'essaie déjà d’en faire le bilan. Si celle-ci ne battra aucun record en termes du nombre de journées et de dénivelé, elle aura été excellente en matière de qualité, malgré un début tardif et un enneigement moyen. 

Ce dont je suis encore plus reconnaissant, c'est qu'à 77 ans, je peux toujours skier vite, partout, dans toutes les conditions de neige, et probablement mieux et plus efficacement qu'il y a 51 ans, quand j'aurais pu me considérer comme au sommet de ma forme. 

Certes, le matériel a évolué dans le bon sens, notamment en ce qui concerne les skis, mais je reste tout de même stupéfait et extrêmement reconnaissant face à cette réalité.

Je suis tellement heureux d'avoir décidé, il y a 40 ans, de m'installer dans ce petit paradis qu'était Park City, et qui, malgré une croissance débridée, continue toujours de l’être !

lundi, mars 17, 2025

La douleur est inévitable, la souffrance est optionnelle 

En lisant récemment le livre de Haruki Murakami « What I Talk About When I Talk About Running  » ( De quoi je parle quand je parle de course à pied) j’ai découvert que si « la douleur est inévitable, la souffrance est facultative ». Cela m’a paru logique. 

Bien sûr, je me suis demandé d'où cela venait. J'ai ainsi découvert que c’était souvent attribué à la tradition bouddhiste, bien qu'il soit difficile d'en identifier la vraie origine. Cela fait écho aux enseignements fondamentaux du bouddhisme, notamment ceux liés aux Quatre Nobles Vérités et à la nature de la souffrance. 

Ce principe souligne que si la douleur (physique ou émotionnelle) fait naturellement partie de nos vies, la souffrance est un choix qui dépend de la façon dont nous la traitons et y réagissons. Par exemple, une personne peut faire face à des difficultés, mais choisir de se concentrer sur le développement personnel et la résilience, réduisant ainsi son impact émotionnel. 

C'est un excellent rappel que nous pouvons utiliser notre capacité de relativiser et nos aptitudes pour trouver du sens ou la paix, même dans les circonstances les plus difficiles. Un élément à bien retenir quand les choses se corsent !

dimanche, mars 16, 2025

Un court voyage à Salt Lake très coûteux !

Le 30 décembre 2024, nos ambulanciers locaux sont venus me ramasser à domicile car je ne me sentais plutôt mal. Ils avaient diagnostiqué à tort une crise cardiaque et m'ont emmené illico presto au centre cardiaque d'un des principaux hôpitaux de Salt Lake City, 53 kilomètres plus bas. 

Quinze minutes dans le trajet, j'étais de nouveau moi-même et je me sentais bien, mais il était trop tard ; les deux ambulanciers à bord et le chauffeur étaient déterminés à m'emmener pour me faire réparer. Je venais de tomber sur les fesses et de me cogner un muscle, ce qui a déclenché une bonne sciatique. 

Mais personne, des ambulanciers aux spécialistes qui m'ont confirmé que je n'avais pas de problème cardiaque, n'ont été foutu de me dire que mon nerf sciatique était le problème. J'ai donc cherché la cause et je l'ai trouvée. À la demande des pompiers, on m'a demandé mes informations d'assurance début janvier, je les leur ai fournies et mon assurance les a payées le 12 février. 

Bon, il y a quelques jours, j'ai reçois une facture de 3 886,74 dollars ! Une trajet plutôt onéreux ! Heureusement, mon assurance a remboursé 979,65 dollars de cette somme et je n'ai eu qu'à débourser les 290 restants pour satisfaire les pompiers. Ceci dit, le coût négocié ne représentait que le quart de ce que quelqu'un sans assurance aurait dû payer. 

Encore une fois, de vrais brigands nos pompiers !

samedi, mars 15, 2025

Ma super vieille doudoune !

Ma vieille doudoune Moncler a plus de 50 ans (52 pour être exact) et cette semaine, ma fille l'a portée car elle avait besoin de quelque chose de chaud pour se protéger du retour de l'hiver. L'origine de ce vêtement et son nom méritent d'être rappelés. 

Moncler est en fait l'abréviation de Monestier-de-Clermont, un village de montagne près de Grenoble. C'est ici qu'en 1952, René Ramillon et André Vincent ont fondé l'entreprise qui a créé cette doudoune désormais emblématique, offrant alors une résistance et une protection élevées contre les climats les plus rudes et testée lors de diverses expéditions en montagne. 

En 1954, les doudounes Moncler étaient choisies pour équiper l'expédition italienne au K2, au cours de laquelle Achille Compagnoni et Lino Lacedelli ont atteint le second plus haut sommet du monde. 

Connue pour son succès dans les années 1980, la marque a commencé à perdre du terrain et a été rachetée en 2003 par l'Italien Remo Ruffini, qui l’a transformé en produit de luxe vendu aujourd'hui aux États-Unis pour environ 1 500 dollars. 

J'ai achetée la mienne quand j'étais moniteur de ski à Avoriaz à l'automne 1973 pour beaucoup moins cher, et elle est encore presque toujours aussi neuve. Quelle qualité !

vendredi, mars 14, 2025

Hé, taxi !

Quand les prochains Jeux olympiques d'hiver se retrouverony à nouveau à Salt Lake City en 2034, j'aurai tout juste 86 ans et j'aurai peut-être besoin d'un moyen de transport rapide et facile pour me rendre aux différentes épreuves. Si vous avez déjà vu ces projets de science-fiction où des taxis volants permettent aux gens de se déplacer d'un endroit à un autre, en volant plutôt qu'en roulant (même en voiture autonome si celles-ci pourront fonctionner parfaitement d'ici là), alors le taxi aérien sera le moyen de transport rêvé ! 

Mardi dernier, un accord a été signé entre BETA Technologies, constructeur d'avions électriques, et 47G | Utah Aerospace & Defense, pour introduire la technologie et des bornes de recharge pour taxis aériens en Utah. Ces nouveaux taxis volants électriques pourraient transporter jusqu'à cinq passagers, ou 565 kg de fret. Selon le site web de BETA Technologies, ces taxis peuvent se recharger complètement en un peu moins d'une heure et parcourir plus de 560 km par voyage, atteignant une vitesse d'environ 250 km/h. 

Le 13 novembre, BETA Technologies a réalisé le premier vol d'un tel avion électrique construit sur sa petite chaîne d’assemblage, dans son usine de 18 000 m² à South Burlington, dans le Vermont, où tout semble prêt pour lancer la production. 

Une fois construit, l'avion a ensuite été certifié par la FAA et mis en service. Les taxis aériens, qui ont reçu le soutien de l’admnistration des transports en Utah et la benediction du gouverneur lui-même, devraient être opérationnels dans tout l'État à temps pour les Jeux olympiques d'hiver de 2034. D'ici début 2026, l'Utah prévoit de transporter du fret avant de passer aux passagers. 

Un porte-parole de BETA a déclaré : « Dès le début de l'an prochain, nous commencerons par le fret et la logistique médicale, puis nous passerons aux vols passagers au cours des années suivantes. D’ici la fin de la décennie, nous transporterons du fret et des passagers médicaux, à la fois en… décollage conventionnel — atterrissage d’aéroport à aéroport — et en décollage vertical, atterrissage d’un vertiport à un autre dans des avions électriques silencieux et propres. » 

Nous verrons bien si le plan se développe dans les temps pour que je puisse l’utiliser, si jamais j’atteint mes 86 barreaux ! 

jeudi, mars 13, 2025

Suis-je un produit de l’adversité ?

Ces dernières années, j’ai toujours soutenu qu’une bonne dose d’adversité peut être salutaire lorsqu’elle est bien répartie dans la vie. Avant d’entamer la discussion, je tiens à souligner qu’il est ici question d’adversité, pas de traumatisme. 

Dans cette optique, je suis convaincu que le défi nous rend plus fort, nous apprend tout ce dont nous avons besoin et, au final, nous rend beaucoup plus heureux. En repensant à ma propre expérience, l’adversité m’a obligé à m’adapter et à surmonter une foule de défis. Ce faisant, elle a renforcé ma résilience, m’a permis de faire face plus facilement aux difficultés futures et m’a appris que j’étais plus fort que je ne le croyais, renforçant ainsi la confiance en moi.

D’un point de vue plus personnel, elle m’a amené à mieux me connaître, à comprendre plus profondément mes forces et mes faiblesses, m’a incitée à réévaluer mes priorités et mes valeurs et m’a aidée à grandir un peu plus. Une bonne dose de défis m’a également aidée à apprécier pleinement les bons moments et à renforcer mes sentiments de gratitude et de joie. 

Si je n’avais pas rencontré tous ces obstacles, je n’aurais pas appris les précieuses leçons de vie que j’ai vécues. Cela a également renforcé ma sagesse et mon empathie, ce qui m’a permis d’être plus compatissante envers les autres. Pour les gens plutôt compétitifs comme moi, l’adversité a également agi comme un puissant facteur de motivation, car surmonter tous ces obstacles m’a donné un grand sens d’accomplissement. 

De nombreux points de vue psychologiques et philosophiques soutiennent ma conviction qu’une adversité bien équilibrée peut être bénéfique. Bien sûr, surmonter les obstacles n’est pas une panacée pour tous, car nous réagissons tous différemment en fonction de facteurs tels que personnalité, systèmes de soutien, vulnérabilité ou mécanismes d’adaptation. 

Comme je l’ai mentionné plus haut, une adversité « bien répartie » est cruciale. Si elle arrive au mauvais moment ou exerce une pression constante et trop écrasante, la recette ne va pas fonctionner. Néanmoins, si elle est bien dosée, elle renforcera la résilience, favorisera la croissance personnelle et améliorera notre appréciation de la vie.

mercredi, mars 12, 2025

La main de Trump

 


Tout comme il existe le tiercé gagnant des « 3 R » dans l’éducation américaine, qui signifient phonétiquement en anglais lectuRe, écRiture et aRithmétique (Reading, ‘Riting & ‘Rithmetic), Trump en temps que grande célébrité voudrait sans doute être défini par quelque chose de plus fort, « 3 T » n’étant pas assez impressionnant, j’ai donc pensé au moins à un quintet, comme « 5 T », ou une main au poker, comme dans « Trump » qui signifierai Tuer la vérité, Trahison, Terreur, Tyrannie et, vous l’avez deviné, Tarifs douaniers ! 

Parlons de tous ces traits « Toxiques ! » 

  • Tuer la vérité est un euphémisme pour mentir et avec des dizaines de milliers de mensonges enregistrés depuis son entrée en politique il y a moins de 10 ans, l’ancien habitant de New York est imbattable. Tous ses discours en sont truffés de toutes sortes et tailles. Les gens intelligents ne font généralement pas confiance aux menteurs. 
  • Trahir est un fait évident lorsque Trump livre les conditions de reddition de l’Ukraine à Poutine sur un plateau d’argent ou ordonne à son ambassadeur à l’ONU de voter avec la Chine, la Corée du Nord et la Russie contre la condamnation de l’invasion de l’Ukraine. Il en est de même des deux fois où il a juré sur la Bible qu’il appliquera la Constitution américaine et ne l’a pas fait. 
  • Terreur veut dire terroriser les gens avec la plus grande cruauté, des immigrants aux employés du gouvernement et à quiconque s’oppose à ses projets. L’Amérique tend à mépriser les actes terroristes. 
  • Tyrannie, c’est ce que notre nouveau chef d’État admire et s’associe avec. Il n’adore que les autres tyrans, et se moque et méprise les règles et n’y réfléchit pas à deux fois avant de les piétiner, à moins d’être empêché par l’application d’une loi qu’il préférerait enfreindre. En tant que démocratie, l’Amérique n’a pas de place pour les tyrans. 
  • Tarifs dans le monde douanier, sont une baguette magique qui, selon Trump, peut générer de l’argent facile pour payer n’importe quoi, et comme il l’a récemment déclaré, « remplacer l’impôt sur le revenu », et il va jusqu’à croire que les revenus de sa Carte d’Or absorberont le déficit budgétaire américain. 

L’homme, soit-disant un « homme d’affaires légendaire », ne connaît pas grand chose à « l’aRithmétique », ce qui nous ramène au propos du début de ce blog…

mardi, mars 11, 2025

Vail Resorts détruit-il le ski ?

Depuis plus d’une décennie, la façon dont le ski est « consommé » a radicalement changé en Amérique du Nord, avec le développement d’un modèle économique partagé par deux mastodontes, Vail Resorts et Alterra, qui ont littéralement « forcé » les consommateurs à acheter des mois à l’avance leurs forfaits saisonniers et ont renforcé cette habitude en renchérissant le prix de leur forfait journalier au point d’augmenter de 263 % rien qu’à Park City depuis 2011. 

Nous avons ces deux acteurs à Park City avec Deer Valley (Alterra) et Park City Mountain (Vail Resorts), nous sommes donc bien placés pour observer tout cela. Plus remarquable encore, ils ont également rendu leurs forfaits utilisables dans un grand nombre de domaines skiables, créant ainsi une forme de ski itinérante jamais vue dans le passé et exacerbant des coûts d’hébergement déjà presque inabordables avec des foules de skieurs jamais vues auparavant, d’où l’accusation de détruire le ski comme le montre cette vidéo.  

En fait, la véritable raison du mécontentement des clients est l’encombrement des pistes causée à la fois par cette nouvelle façon de commercialiser le ski et l'incompétence pathétique de Vail Resorts en opérant ses stations, qui gagne la plus grosse portion de son argent grâce à d'énormes économies d'échelle systématiques empêchant les directions locales d'agir en unisson avec les intérêts de chaque communauté et de donner la qualité d'expérience que ses usager devraient recevoir. 

Alterra, avec son mode de fonctionnement beaucoup plus décentralisé, fait un bien meilleur travail à cet égard. La question est évidemment de savoir si le dentifrice peut être remis dans le tube et si la situation va empirer avant de s'améliorer. 

Avec des avancées encore limitées en Suisse par Vail Resorts (Andermatt-Sedrun et Crans-Montana), cette horrible épidémie atteindra-t-elle les Alpes ? C'est bien sûr la question qu'on est en droit de se poser !  Comme le dit la vidéo (en anglais, malheureusement), le duopole Vail Resorts - Alterra contrôle désormais l'ensemble du ski chez nous avec des pistes bondées, des repas trop chers, un portefeuille vide et des dirigeants qui ne finissant pas de s’enrichir ! 

lundi, mars 10, 2025

Quand je ne suis pas à 100 % sur les skis ...

Il y a des jours où, même si je me sens bien, quand je vais skier, j'ai l'impression de skier comme un pied, j'ai peur, je me sens mal à l'aise et il y a quelque chose qui cloche. Comment expliquer cela ? C'est ce qui m'est arrivé vendredi dernier, un de ces jours où tout m’a semblé un peu « décalé », même si tout allait assez bien par ailleurs.

Ce phénomène n'est pas rare et je pense qu'il peut s'expliquer par une combinaison de facteurs, à la fois physiques et mentaux. Même si je me sens bien, mes muscles ou la coordination motrice peuvent avoir besoin de plus de temps pour « se réveiller ». Tout simplement, mon corps n’a pas envie d'entrer en phase avec ce que je veux qu’il fasse sur mes skis et a du mal à se mettre en route efficacement. Je suis convaincu que ma performance est intimement liée à mon mental. 

Quelques petites distractions, trop réfléchir ou juste douter un peu de soi (comme la peur de tomber ou de skier comme une patate) vont perturber mon flux naturel. Presque comme si je ne skiais qu’avec mon cerveau, et pas avec mon corps ! Il est vrai que la fatigue ou le stress peuvent aussi affecter la coordination physique sans que nous nous en rendions compte. 

Même si je ne suis pas totalement épuisé, ces facteurs vont nuire à ma fluidité sur les skis. Ce jour-là, la neige fraîche était parfaite, mais la visibilité laissait beaucoup à désirer, ce m’a sans doute forcé a y aller plus doucement. Cela a probablement entraîné une légère hésitation et a donc contribué à me mettre mal à l’aise. 

Bien que je n’aime pas trop l’admettre, je crains également que mon âge (77 ans) n’aide pas non plus les choses et que cela puisse signaler au mieux un plateau ou au pire, le début d’un déclin inexorable, indiquant à mon corps que l’intensité et la vitesse devraient être réduites pour continuer à skier en douceur et avec plaisir. Quand cela se confirmera, je ferai de mon mieux pour être un peu plus indulgent avec mon corps tout entier. 

Entre-temps, je vais me rappeler de me concentrer sur l’essentiel, d’y aller un peu doux et de laisser ma mémoire musculaire prendre le dessus. Je vais surtout éviter de juger mes performances à ski trop sévèrement. Je vais aussi garder en tête que les « jours sans » font bien évidemment partie de la nature de toutes activités sportives !

dimanche, mars 09, 2025

« Ukraine GoFund me »

Quand Zelenskyy s’est retrouvé coincé par les deux mafieux américains de la Maison Blanche, la semaine dernière, l’idée m’était venue : « Pourquoi ne pas lancer un ‘GoFund me’ mondial géant au profit de l’Ukraine, et faire ce que Trump refuse de faire de peur de contrarier son ami Poutine ? » 

J’adore le concept, mais je me demande comment il pourrait se concrétiser. C’est là que je me suis souvenu que cela revenait à relancer les campagnes « Stand With Ukraine », qui ont permis de récolter des dizaines de millions de dollars pour soutenir l’aide humanitaire et les efforts de secours il y a trois ans, mais cette fois-ci la turbocharger, pour ainsi dire, afin de compenser le retrait traître de Trump. 

J’aimerais voir une répétition cent fois plus forte que la première, mais je ne sais pas trop vraiment par où commencer, pour qu’elle prenne des proportions gigantesques et mondiales. La campagne originale avait démontré le pouvoir de ce genre collecte de fonds en ligne en temps de crise internationale et c’est pourquoi elle mériterait d’être reprise. 

Il s’agirait certainement d’un événement de grande envergure et d’une occasion pour le monde libre de s’exprimer haut et fort contre les plans destructeurs de Trump et de Poutine. Cela attirerait l’attention et la participation du public, susciterait l’empathie et la compassion nécessaires, motiverait les gens à faire des dons en exploitant les plateformes de médias sociaux after d’amplifier la portée de cette campagne. 

Avez-vous des idées sur les façons dont nous pourrions relancer cette action ?

samedi, mars 08, 2025

Que faire pour refuser le mensonge (2e partie) ?

Si vous ne vous faites pas avoir par les menteurs et ce qu’ils racontent, comment pouvez-vous aider tous ceux qui se font piéger ? Le plus simple et bien évidemment de les aider à développer un scepticisme à toute épreuve et à passer au crible les informations qu’ils reçoivent, en particulier quand elles proviennent de sources manipulatrices. 

Montrez-leur d’où viennent ces attaques, quels points de vue elles mettent en avant et leurs différentes origines, pour les aider à avoir une compréhension plus équilibrée et plus nuancée de ce que les gens racontent. Mais surtout, apprenez-leur à vérifier toutes les informations qu’ils reçoivent avant qu’ils les suivent ou les partagent en les transmettant à leurs amis ! 

Montrez-leur aussi ce que sont les sites de vérification des faits et comment s’y retrouver dans l’actualité. Parlez-leur des préjugés des médias ; toute source médiatique ayant un certain degré de partialité, apprenez-leur à identifier les différents types de préjugés et comment ceux-ci peuvent influencer l’information rapportée. 

Expliquez-leur comment et où trouver des reportages fondés sur de vraies preuves et évitez tout ce qui attire l’attention au moyen de titres sensationnels et d‘appels émotionnels. Dites-leurs de soutenir le journalisme d’investigation qui expose la corruption et la malhonnêteté. Assurez-vous qu’ils sont en droit d’exiger transparence et responsabilité de la part des dirigeants de gouvernement, d’entreprises et d’autres institutions qui entrent en contact avec eux. 

Faites-leur également comprendre que l’honnêteté et l’intégrité sont la seule façon de mener sa vie et encouragez-les à dénoncer les mensonges et la désinformation lorsqu’ils en sont confrontés. N’oublions pas de repérer les techniques de persuasion utilisées dans la publicité, le marketing et les campagnes politiques et établissons également des limites claires dans nos relations et nos interactions avec les autres. 

N’ayons pas peur de dire « non » ou de remettre en question les informations qui nous semblent suspectes. Gardons à l’esprit que même si les gens préfèrent parfois être induits en erreur, cela leur est néfaste, ainsi qu’à toute la société dans son ensemble. En cultivant l’esprit critique, en connaissant mieux les médias auxquels nous sommes confrontés et en favorisant une culture d’honnêteté, nous pouvons tous créer une société mieux informée et plus honnête.

vendredi, mars 07, 2025

Aimons-nous qu’on nous mente et qu’on nous trompe ?

Question à la fois intéressante et pas du tout évidente, car je pensais qu’il fallait y répondre par un « NON ! » retentissant, mais je ne me basais que sur ma propre opinion. 

Mes recherches m’ont montré – à ma grande surprise – qu’il existe effectivement de nombreux cas où les gens semblent préférer qu’on leur fasse avaler des mensonges, et qu’il existe de nombreuses raisons pour justifier ces comportements. Pour commencer, les mensonges peuvent à la fois conforter et sécuriser en protégeant les gens des dures réalités ou des vérités désagréables de la vie, apportant ainsi apaisement et bien-être. 

Lorsque les gens ont des croyances ou des valeurs contradictoires, les mensonges peuvent aider à « faire passer la pilule » en fournissant des justifications plus simples et plus acceptables. Les mensonges peuvent également protéger ceux qui souffrent émotionnellement, sont déçus ou encore anxieux, en offrant une échappatoire temporaire à toutes ces émotions éprouvantes.

Sur le plan social, les « pieux mensonges » ou les fausses apparences s’avèrent utiles pour maintenir l’harmonie sociale, éviter les conflits ou protéger les relations. Il y a aussi tous les vœux pieux largement utilisés par les religions, où des contre-vérités ainsi que des déclarations sans fondement peuvent correspondre à des espoirs, des désirs ou des croyances préexistantes, même s’il n’existe aucune preuve tangible pour les soutenir. 

Enfin, il y a le côté sombre de la manipulation et de l’exploitation dans lequel certains mauvais acteurs induisent intentionnellement en erreur les autres pour dominer, contrôler ou exploiter toutes sortes d’avantages personnels. Maintenant, si nous devions quantifier le pourcentage de la population qui accepte tous ces mensonges, il est très difficile de le faire, car il est difficile de mesurer tout ça. 

Il suffit de dire que si nous prenons par exemple la croyance en la « vie après la mort », nous parlons d’une partie non négligeable de la population, il est donc probable que d’autres catégories s’avèrent également assez importantes. Vu sous cet angle, il est difficile de ne pas être surpris ou même choqué, n’est-ce pas ? 

Demain, nous verrons ce qui peut être fait à ce sujet ...

jeudi, mars 06, 2025

Politique américaine, chiffres et perspectives

En politique, les statistiques sont des éléments qui retiennent toujours toute mon attention. J’aimerais que les « Democrats » américains soient plus attachés à ces données et puissent les tourner à leur avantage, mais ils ne le font pas et laissent les « Republicans » s’en tirer avec toutes sortes de pirouettes faites de gros mensonges. 

Commençons d’abord par le pourcentage d’électeurs inscrits par parti. Personnellement, ma femme et moi sommes inscrits en tant qu’« Independents » alors qu’en fait nous finissons presque toujours par voter pour un candidat progressiste. 

Aux États-Unis, comme vous le savez, les chiffres se décomposent toujours en « Republicans, Independents & Democrats », à chaque fois personne ne sait quel pourcentage ces catégories représentent parmi ceux qui votent. 

Intuitivement, j’ai toujours pensé que leurs chiffres se répartissaient respectivement en 40 %, 20 % et 40 %. Comme vous le verrez sur le tableau, ce n’est pas du tout la réalité, car les « Independents » représentent plus de 50 % des deux principaux partis.

Cela signifie que lorsque l’on nous dit que 88 % des républicains approuvent Trump, cela représente en fait moins de 25 % de l’ensemble des électeurs potentiels ! Un autre gros mensonge est que Trump « aurait obtenu un mandat » en 2024. Faux ! L’homme n’a obtenu que 77 millions de voix alors que Joe Biden en avait obtenu 81 millions quatre ans auparavant ! 

En fait, en 2024, Harris a obtenu près d’un million de voix de plus que Trump en 2020. Enfin, la participation a été plus importante en 2020 qu’en 2024, avec 66 % des électeurs éligibles ayant voté contre seulement 64 % en 2024. 

Les démocrates qui ont soutenu Biden lors de l’élection de 2020 n’ont pas pris la peine d’aller voter ou d’envoyer leur bulletin par la poste car ils estimaient que leur candidat était tout simplement trop vieux et que sa remplaçante (Harris) n’était pas à la hauteur de la tâche et ne méritait pas leur vote. 

Tout cela pour dire que seulement 31,9 % des électeurs éligibles ont soutenu Trump en 2024, ce qui est loin d’être un « mandat écrasant » par rapport aux 33,9 % de Biden lors de l’élection de 2020, un mandat bien plus fort ! 

Oui, les chiffres, s’ils ne sont pas discutés et clairement expliqués, peuvent être extrêmement trompeurs !

mercredi, mars 05, 2025

Cas de figures et collisions à ski

Il y a environ 10 ans, j’écrivais à propos d’une collision à skis dont j’ai été témoin alors que je skiais à Deer Valley. Dimanche dernier, j’en ai vu une autre par hasard à Park City Mountain, dans la zone d’attente assez restreinte du télésiège Super Condor. 

Cet incident dans lequel personne n’a été blessé était différent de celui que j’avais rapporté en 2015, en ce sens qu’au lieu de se produire sur des trajectoires concentriques, s’est produit sur des trajectoires tangentielles. 

Laissez-moi vous expliquer : 

Comme le montre la figure 1, lorsque les skieurs sont engagés dans un virage, ils regardent vers l’intérieur du rayon, très rarement vers l’extérieur, qui est la direction opposée à celle vers laquelle ils se dirigent. Alors maintenant, imaginons deux skieurs positionnés à des niveaux similaires sur une pente et venant l’un vers l’autre, mais prévoyant de tourner chacun dans des directions opposées (figure 2).

Ils pourraient se voir, mais à ce point, ne menacent pas de se percuter, d’autant moins que chacun a l’intention de changer de direction, mais personne ne peut évidemment deviner quelles sont leurs intentions respectives. 

Ils ont donc engagé leur virage apparemment à l’écart l’un de l’autre et regardent maintenant, comme nous l’avons vu auparavant, à l’intérieur de leur virages respectifs. Selon le rayon de leur virage, ils pouvaient maintenant être sur une trajectoire de collision, et c’est exactement ce qui s’est produit ce jour-là. 

Le skieur n’est pas tombé, mais la skieuse s’est retrouvée sur les fesses, sans pour autant se blesser. Elle furieuse contre le gars, mais celui-ci est resté calme et composé, s’est bien excusé et l’incident était clos, mais cela a montré qu’étant donné la complexité des trajectoires de chacun sur une pente, tout peut arriver et parfois, sans que ce soit la faute d’un ou l’autre intervenant !

mardi, mars 04, 2025

Évaluation de mi-saison de Vail Resorts

Ce qui suit est la réponse du questionnaire que j'ai retourné à la direction de Park City Mountain en réponse à leur dernière demande d’évaluation : 

« La gestion désastreuse de la grève des pisteurs secouristes de ski de Park City reste définitivement le point bas de la saison et a à la fois établi et confirmé l'incompétence de la haute direction de Vail Resorts (VR). Les points positifs de cette saison ont été le « rasage » des broussailles dangereuses qui hérissaient les pistes de Thaynes et entre le télésiège Crescent et Silver King, avec beaucoup plus encore à couper un peu partout. Il était également bon de voir de la neige artificielle sur la piste « Another word ». 

En dehors de cela, il semble que VR soit dangereusement négligent en matière de maintenance, Crescent étant actuellement en panne et Pioneer « en attente d'une pièce détachée » depuis le Nouvel An environ, sans parler des poulies bruyantes sur Super Condor qui ont servi de musique pendant plusieurs jours en janvier. VR doit mettre au rancart ses anciennes remontées mécaniques à pinces fixes et les remplacer par des télésièges débrayables modernes. 

Le Kazakhstan achète des télésièges débrayables d'occasion en France ou en Autriche ; Peut-être que l'entreprise devrait y réfléchir si elle ne veut pas épuiser excessivement ses profondes réserves de trésorerie... 

Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, la direction de VR à Broomfield bénéficierai beaucoup en travaillant pendant au moins 6 semaines dans un magasin Costco pour apprendre ce qu’est le bon service à la clientèle. De plus, en payant son PDG 6,2 millions de dollars par an, pour une entreprise de sa taille, VR insulte et démoralise ses employés les moins bien payés. 

Costco prend grand soin de ses collaborateurs de bas niveau et tout le monde en profite. Bien traiter le personnel de base « fait flotter tous les bateaux », y compris la rentabilité pour tous les actionnaires de VR. En ce qui concerne l'application Epic, le suivi des statistiques ne fonctionne pas de manière fiable et reflète un manque évident d'intérêt, d'incompétence ou de disponibilité du personnel pour résoudre ces petits problèmes. 

Le conseil d'administration de VR devrait sérieusement évaluer et reconsidérer sa haute direction à Broomfield et laisser davantage de prise de décision au directeur de chaque complexe comme le fait Alterra, au lieu de s’accrocher à une approche à l'emporte-pièce qui permet d'économiser beaucoup d’argent mais irrite et éloigne toute la clientèle de VR. »

lundi, mars 03, 2025

La « culture mafieuse » de Trump

La rencontre de vendredi dernier entre Trump, Vance et Zelenskyy m’a rappelé ces réunions de mafieux que l’on voit dans les films, où une victime du crime organisé est intimidée et « secouée » par deux hors-la-loi. Compte tenu des origines new-yorkaises de Trump, il est facile de faire un parallèle et d’apprécier l’énorme expérience qu’il a acquise en traitant avec, et en côtoyant la mafia new-yorkaise. 

Cette culture a sans doute commencé avec le père de Trump ainsi que Roy Cohn, l’avocat vicieux que Trump avait embauché pour le guider l’univers impitoyable de l’immobilier dans cette grande ville, et pourrait expliquer pourquoi Trump a plongé dans cette culture de gangsters. 

Plusieurs mécènes de la mafia que Cohn connaissait bien, parmi les syndicats du bâtiment à New York, auraient été sollicités par Trump pour les autorisations dont il avait besoin pour ses projets. 

On dit qu’il a utilisé des entreprises appartenant à des mafieux pour construire la Trump Tower et son complexe résidentiel Trump Plaza à Manhattan. Il s’agissait d’acheter du béton à un prix exorbitant auprès d’une entreprise qui aurait appartenu aux chefs mafieux Anthony « Fat Tony » Salerno et Paul Castellano. Trump avait déclaré en 2004 à un panel au Musée de la télévision et de la radio de Los Angeles : « Vous savez, les mafieux n’aiment pas, comme ils le disent, avoir des caméras un peu partout dans une pièce. Ça irait à la télévision, mais pas chez eux. » 

L’épouse de Roy Cohn venait d’une famille ukrainienne et il avait fréquenté les quartiers ethniques russes de Brooklyn quand il était adolescent. Il s’était vanté auprès d’un invité lors d’un mariage qu’il appartenait à la mafia russe. L’ami ne l’a pas cru, mais Cohen a été envoyé pour négocier un accord d’hôtel pour Trump à Moscou. Il avait approché des gens peu scrupuleux et offert à Poutine un penthouse au dernier étage. 

Cependant, Trump qui ment comme il respire a constamment nié les faits, s’est contredit et a fait des déclarations trompeuses lorsqu’il a été interrogé sur ses liens avec la mafia. Il semble qu’il ait carrément menti sur ces affiliations. Salvatore « Sammy the Bull » Gravano, ancien sous-chef de la famille Gambino, l’a même soutenu, affirmant que l’Amérique « n’a pas besoin d’un rat de bibliothèque comme président, elle a besoin d’un chef de mafia ». 

Enfin, dans l’émission de David Letterman, Trump a admis avoir rencontré des mafieux « à l’occasion ». « Ce sont des gens très gentils », a-t-il déclaré. « Vous ne voulez simplement pas leur devoir du pognon. » Maintenant, vous savez de quoi je parle…

dimanche, mars 02, 2025

« Ugly American » de retour !

Beaucoup ont entendu parler du stéréotype négatif qui décrit le comportement des Américains, en particulier ceux qui voyagent à l’étranger. Il trouve son origine dans « The Ugly American » (l’affreux Américain), un roman de 1958 sur la diplomatie américaine en Asie du Sud-Est. 

Il dépeint des citoyens américains affichant un comportement bruyant, arrogant, égocentrique, dégradant, irréfléchi, ignorant et ethnocentrique à l’étranger, mais aussi chez eux. Bien que le terme soit généralement associé ou appliqué aux voyageurs et aux touristes, il est également employé pour les entreprises américaines impliquées sur la scène internationale. 

La politique n’échappe pas non plus à cette caractérisation : en mai 2008, la sous-commission de la Chambre des représentants des États-Unis avait adopté un projet de loi qui permettrait à davantage de mannequins étrangers de travailler aux États-Unis, et celle-ci avait été surnommée le « projet de loi sur l’affreux Américain ». 

En effet, George W. Bush était souvent surnommé « The Ugly Américain » en raison de ses positions en politique étrangère et de son invasion de l’Irak. Quand il était candidat à la présidence, John McCain a présenté une série de mesures visant à faire reculer la politique de Bush et à contrer l’image de « The Ugly American ». 

Plus récemment, de nombreux articles d’opinion dans les principaux journaux ont accusé le président Donald Trump de se comporter d’une manière qui correspond à ce stéréotype. Des idées comme s’accaparer du Canada ou du Groenland, contrôler le canal de Panama ou encore coloniser Gaza, ont contribué à raviver ce surnom péjoratif. 

Même chose pour son vice-président, JD Vance, qui fustige les dirigeants de l’Union européenne en faisant ainsi état de sa plus grande ignorance en matière d’étiquette mondiale et de relations diplomatiques, ou encore, avec Trump en humiliant le président Zelensky . 

Le style de communication transactionnelle de Trump confirme encore davantage ce modus operandi éhonté et ne lui vaut aucun nouvel ami, hormis les chefs d’État des régimes totalitaires. Certaines personnes sont irrécupérables !

samedi, mars 01, 2025

Trump, les maths et sa Gold Card

Fin février, Donald Trump a proposé une « Gold Card » de 5 millions de dollars pour obtenir la résidence permanente aux États-Unis. Celle-ci comprend également une échappatoire fiscale dans laquelle ses détenteurs ne seraient pas soumis à l’impôt sur leurs revenus à l’étranger. « Je pense que ça va se vendre comme des petits pains, c’est une bonne affaire. », a déclaré Trump lors de la première conférence de presse de son Cabinet.

Dominic Volek, qui gère les fortunes des riches à travers le monde chez Henley & Partners, dit avoir déjà reçu des appels de clients souhaitant acheter cette fameuse carte. Il a ajouté qu’environ 135 000 millionnaires du monde (ayant un patrimoine d’au moins 1 million de dollars) devraient migrer vers un nouveau pays en 2025. Les Émirats arabes unis et les États-Unis sont généralement en tête de liste des destinations (mais pas toutes !). 

Cela dit, il n’y a que 8,5 millions de personnes dans le monde qui ont un patrimoine supérieur à 5 millions de dollars, ce qui n’est évidemment pas suffisant pour acheter cette Gold Card de 5 millions de dollars car il ne leur resterait plus un sou pour vivre. Il faudrait, disons, au moins 10 millions de dollars pour y parvenir, et il n’y a que 2,8 millions de personnes qui sont aussi riche dans le monde. Un patrimoine plus « confortable » serait 20 millions de dollars, mais il n’y a que 250 000 personnes dans cette categorie. 

Cela n’a pas empêché Trump de se vanter que son idée de Gold Card pourrait effacer l’intégralité du déficit budgétaire de 36 000 milliards de dollars, il a simplement oublié de mentionner qu’il faudrait vendre 7,4 millions de cartes de ce type. Bonne chance !