vendredi, septembre 23, 2016

Un motel comme à l'armée

Le motel « Japan House » à Coeur d’Alêne, en Idaho est tout à fait unique en matière de l'accueil qu'il offre au voyageur non averti.

J'ai réservé cet hôtel sur Expedia parce que la plupart des commentaires étaient élogieux, et en particulier ceux à propos de la qualité du petit déjeuner ; c'est donc avec une confiance absolue que j'ai tiré sur la gâchette et réservé l'hôtel.
Quand nous sommes arrivés, l'extérieur n’était pas vraiment attrayant, il s'agissait juste là du motel américain traditionnel. A la réception, le propriétaire m'a demandé de remplir un formulaire de commande très compliqué pour le petit déjeuner du lendemain matin. Il m'a fallu cinq bonnes minutes pour le comprendre, le remplir avec exactitude et sélectionner un temps très précis pour nous rendre à la salle à manger.

Ensuite, nous sommes montés dans la chambre. Le Wifi ne marchait pas bien, donc je suis descendu et j'ai commencé à râler. Nous avons réussi à mettre au point le signal. Dans la chambre, la télé était un vieux modèle à tube cathodique, basse définition que nous n'avons pas utilisé, mais qui n'a pas marqué des points avec nous. Toute possibilité de vue était bloquée par la cage d'escalier, mais le lit « king size » était très confortable.

Le lendemain matin, notre rendez-vous pour le petit-dej avait été fixé à 7h30 précises. Le problème est que nous sommes venus directement depuis le nord, de la Colombie-Britannique, et nous pensions qu'étant en Idaho (correct) nous étions encore dans la même zone horaire (faux), parce que Coeur d’Alêne bat à l'unisson avec le cœur de Spokane et son fuseau horaire de la zone Pacifique. Allez savoir !

Comme nous étions réveillés depuis 6h00, nous mourrions de faim et attendions impatiemment le temps alloué pour notre petit déjeuner, c'est pourquoi à 8h00, (zone Montagne), je suis descendu pour plaider un temps plus avancé comme 7h30, zone Pacifique. En attendant, ma femme se demandait si nous aurions au moins deux tranches de pain et me voulant toujours rassurant, je lui ai dit que « tout allait bien se passer. »

La dame de la maison qui préparait les petits déjeuners n'a pas été très enthousiaste à propos de mon désir de changer l'horaire et m'a simplement dit qu'avec des clients comme moi, il était dur de tenir son commerce. Magnanime, elle m'accordait cependant une dérogation et m'autorisait à dire à mon épouse qu'elle nous ferait le repas à 8h00.

Quand nous sommes arrivés, tout était mesuré au millimètre près. C'était en fait une version lilliputienne du petit-déjeuner. Les tasses à café étaient petites, les saucisses minuscules et nous avons eu deux tranches de pain chacun, faites avec le tiers d'une tranche normale. Certes, on nous offert un peu plus de café que nous accepté avec joie et ce n'est guère que lorsque nous avons prit congé de nos hôtes que ceux-ci sont devenus très agréable.

Les emmerdeurs étaient enfin partis !

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