Si vous avez vraiment envie de durer, soyez toujours prêt pour le changement et ne vous faites jamais prier. En d'autres termes, ne vous accrochez jamais pour essayer de rester dans le coup ; vous n'y arriverez pas ! De plus vous allez gêner tout le monde - y compris vous-même – et vous allez vous sentir extrêmement malheureux!
Arrangez vous pour toujours avoir - ou pour créer - quelque chose qui va vous passionner et, ce faisant, ne vous dites jamais que vous êtes trop vieux ou incompris, concentrez vous au contraire sur ce que vous pouvez faire et sur ce qui vous fait plaisir.
De la même façon, ne perdez pas le temps des autres et ne les laissez jamais vous faire perdre le votre.
De toute évidence, évoluer exige que vous vous réinventiez chaque fois que du changement intervient dans votre vie. Préparez-vous simplement à le faire un peu plus souvent, d'ailleurs c'est un exercice amusant et très prenant.
Bien sûr, coté plaisir, assurez-vous qu'il y en ait tous les jours et dans tout ce que vous entreprenez. Surtout, n'oubliez pas d'aider les autres autant que vous le pouvez. Soyez gentils avec eux et apprenez à être gentil avec vous aussi ; dites vous constamment que vous méritez ce que vous voulez et ne trouver pas d'excuses minables pour ne pas poursuivre ce qui vous attire.
Enfin, acceptez que chaque étape de la vie ait un début et une fin, et gardez à l'esprit que tout cela va se terminer un jour sans toutefois en faire une obsession sans voir en cela votre seul objectif de vie ...
dimanche, mars 31, 2013
samedi, mars 30, 2013
L'idée, c'est de durer !
Il existe de nombreuses étapes dans nos vies, en fait, il peut y avoir autant qu'on peut imaginer. En ce qui me concerne, j'en vois trois. Au cours de nos années formatives et pendant notre jeunesse, nous nous efforçons tous d'affirmer notre place dans la société.
Plus tard, nous faisons de notre mieux pour accomplir tout ce qui est possible et atteindre notre potentiel personnel. Enfin, il y a le dernier tableau qui fait suite à une vie active, où beaucoup trop d'entre nous ont tendance à abandonner tout espoir, cessent de faire des projets et deviennent amers.
Pourtant, cette dernière étape de la vie peut être extraordinaire, car l'idée est désormais de « durer ». Je n'ai pas dit survivre ou se battre, mais bien durer, en restant pertinent, en se tournant vers l'avenir, en faisant des projets et en continuant d'avoir des désirs.
Si vous approfondissez l'idée de « durer », vous découvrirez que celle-ci représente à la fois un art et une technique!
Plus tard, nous faisons de notre mieux pour accomplir tout ce qui est possible et atteindre notre potentiel personnel. Enfin, il y a le dernier tableau qui fait suite à une vie active, où beaucoup trop d'entre nous ont tendance à abandonner tout espoir, cessent de faire des projets et deviennent amers.
Pourtant, cette dernière étape de la vie peut être extraordinaire, car l'idée est désormais de « durer ». Je n'ai pas dit survivre ou se battre, mais bien durer, en restant pertinent, en se tournant vers l'avenir, en faisant des projets et en continuant d'avoir des désirs.
Si vous approfondissez l'idée de « durer », vous découvrirez que celle-ci représente à la fois un art et une technique!
vendredi, mars 29, 2013
Neige de conserve à Sotchi
Les prochains Jeux Olympiques d'hiver constituent un gros souci pour Vladimir Putine et ce nouveau Tsar ne veut pas prendre le moindre risque en montrant au monde que lui et la Russie sont les meilleurs.
Sans parler de son budget Olympique qui est en dépassement tous azimut et frôle les 40 milliards d'Euros pour ces deux semaines de festivités (par rapport aux 8 milliards prévus au départ), il veut aussi être sûr que la neige sera au rendez-vous quand il sera temps d'amuser tout le monde.
Donc, comme vous en avez probablement entendu parler, les organisateurs des Jeux vont stocker près d'un demi-million de mètres cubes de neige dans des ravines et lits de ruisseaux ombragées au-dessus des lieux prévus pour les épreuves.
Ce travail titanesque sera laissé aux bon soins de Snow Secure, une société finlandaise. La neige ainsi mise de coté sera couverte de 40 cm de copeaux de bois. En été, elle fondra un peu et sa densité - tout comme pour les névés - passera de 400 kg/m3 à 600 kg/m3.
Quand la neige sera prête à être utilisé en fin d'automne ou en début d'hiver, elle sera poussée vers le bas par des dameuses ou canalisée vers les pentes qui en ont besoin.
Le coût de l'opération s'élève à 6,3 millions d'Euros, somme qui n'est probablement pas (encore) à la portee des stations de ski américaines!
Sans parler de son budget Olympique qui est en dépassement tous azimut et frôle les 40 milliards d'Euros pour ces deux semaines de festivités (par rapport aux 8 milliards prévus au départ), il veut aussi être sûr que la neige sera au rendez-vous quand il sera temps d'amuser tout le monde.
Donc, comme vous en avez probablement entendu parler, les organisateurs des Jeux vont stocker près d'un demi-million de mètres cubes de neige dans des ravines et lits de ruisseaux ombragées au-dessus des lieux prévus pour les épreuves.
Ce travail titanesque sera laissé aux bon soins de Snow Secure, une société finlandaise. La neige ainsi mise de coté sera couverte de 40 cm de copeaux de bois. En été, elle fondra un peu et sa densité - tout comme pour les névés - passera de 400 kg/m3 à 600 kg/m3.
Quand la neige sera prête à être utilisé en fin d'automne ou en début d'hiver, elle sera poussée vers le bas par des dameuses ou canalisée vers les pentes qui en ont besoin.
Le coût de l'opération s'élève à 6,3 millions d'Euros, somme qui n'est probablement pas (encore) à la portee des stations de ski américaines!
jeudi, mars 28, 2013
L'élite de nos montagne
Ceux qui ont la chance de vivre dans une station de montagne entrent inévitablement en contact avec des gens riches et célèbres. De manière différente et à des degrés divers, cette rencontre a un impact indéniable sur la population locale.
Si votre travail vous amène à rencontrer ces gens dans un contexte très favorable où vos compétences vous rendent extrêmement utile, voire indispensable pour eux (vous êtes par exemple moniteur de ski, guide de montagne, agent immobilier ou médecin), ceux-ci seront d'avantage susceptibles de vous accepter à leur niveau et même vous donner l'impression qu'elles sont vos égales.
Si d'un autre côté vous leur rendez un service plus humble, ils peuvent (sans garantie!) être gentil avec vous, confortablement condescendant, vous laisser un bon pourboire et, à bien des égards, rendre votre quotidien très agréable. Rien n'est garantit, mais cela peut arriver. À bien des égards, et plus votre rôle est prestigieux, plus vous sentirez que vous êtes acceptés, parfaitement compris, que vous êtes presque comme eux et en fait que vous faites un peu partie de la famille.
Méfiez-vous quand même de ne pas prendre tout cela pour acquis, aussi faciles et plaisantes que ces impressions puissent vous paraitre, le fait est qu'au bout du compte, à la fin de la journée et des vacances, vous restez toujours qui vous êtes, eux aussi et le fossé reste bien le même.
Si votre travail vous amène à rencontrer ces gens dans un contexte très favorable où vos compétences vous rendent extrêmement utile, voire indispensable pour eux (vous êtes par exemple moniteur de ski, guide de montagne, agent immobilier ou médecin), ceux-ci seront d'avantage susceptibles de vous accepter à leur niveau et même vous donner l'impression qu'elles sont vos égales.
Si d'un autre côté vous leur rendez un service plus humble, ils peuvent (sans garantie!) être gentil avec vous, confortablement condescendant, vous laisser un bon pourboire et, à bien des égards, rendre votre quotidien très agréable. Rien n'est garantit, mais cela peut arriver. À bien des égards, et plus votre rôle est prestigieux, plus vous sentirez que vous êtes acceptés, parfaitement compris, que vous êtes presque comme eux et en fait que vous faites un peu partie de la famille.
Méfiez-vous quand même de ne pas prendre tout cela pour acquis, aussi faciles et plaisantes que ces impressions puissent vous paraitre, le fait est qu'au bout du compte, à la fin de la journée et des vacances, vous restez toujours qui vous êtes, eux aussi et le fossé reste bien le même.
mercredi, mars 27, 2013
S'équilibrer (sur des skis ...)
LinkedIn, est un réseau social professionnel dont je fais partie, et récemment, l'un de ses membres posait la question de savoir où la plupart des skieurs trouvent leur appuis avant / arrière ; en d'autres termes, où exercent-ils une pression sur les pieds quand ils skient ?
Comme je le fais souvent, j'ai répondu un peu du tac-au-tac à la question en commençant par dire que cette pression doit s'appliquer quelque part sous les métatarses et j'ai alors ajouté que pour moi, le secret de l'équilibre en ski était de rester le plus souple et et le plus agile possible.
Je repensais à tout ça alors que je courais hier matin et concluais que ma meilleure façon d'atteindre cet équilibre idéal était de skier le plus « droit » possible. Une telle position oblige alors à faire travailler les articulations du bas du corps de manière beaucoup plus subtile mais aussi plus efficacement. Je parle ici uniquement de ski pour le plaisir, pas de compétition.
En fait, une posture « relevée » permet une vrai économie d'énergie qui empêche le raidissement entrainé par l'accroupissement assez typique du skieur, que suscitent la peur ou l'appréhension. Cela suggère aussi que se concentrer sur le seul travail des pied est un peu un leurre, car comme je ne cesse de le répéter, nos pieds sont les éléments le plus éloigné du corps par rapport au cerveau et cela leur prend toujours beaucoup de temps pour recevoir et d'appliquer ces instructions mentales.
Maintenir une posture droite, permet alors au cerveau de passer cette information au haut du corps plus rapidement et contribuer tout naturellement à maintenir l'équilibre en mouvement !
Comme je le fais souvent, j'ai répondu un peu du tac-au-tac à la question en commençant par dire que cette pression doit s'appliquer quelque part sous les métatarses et j'ai alors ajouté que pour moi, le secret de l'équilibre en ski était de rester le plus souple et et le plus agile possible.
Je repensais à tout ça alors que je courais hier matin et concluais que ma meilleure façon d'atteindre cet équilibre idéal était de skier le plus « droit » possible. Une telle position oblige alors à faire travailler les articulations du bas du corps de manière beaucoup plus subtile mais aussi plus efficacement. Je parle ici uniquement de ski pour le plaisir, pas de compétition.
En fait, une posture « relevée » permet une vrai économie d'énergie qui empêche le raidissement entrainé par l'accroupissement assez typique du skieur, que suscitent la peur ou l'appréhension. Cela suggère aussi que se concentrer sur le seul travail des pied est un peu un leurre, car comme je ne cesse de le répéter, nos pieds sont les éléments le plus éloigné du corps par rapport au cerveau et cela leur prend toujours beaucoup de temps pour recevoir et d'appliquer ces instructions mentales.
Maintenir une posture droite, permet alors au cerveau de passer cette information au haut du corps plus rapidement et contribuer tout naturellement à maintenir l'équilibre en mouvement !
mardi, mars 26, 2013
Un (nouvel) éclairage sur la religion ...
Dimanche dernier, alors que nous gardions notre petit-fils dans la vallée de Salt Lake City et que je regardais en direction de la maison des voisins (mormons), de l'autre côté de la rue en pensant à tout ce tissue de bêtise qui entoure la simple notion de religion.
Même si la neige, les températures et les conditions de ski étaient merveilleuses ce jour là, ces « crétins » n'en profitait pas. Oh, il n'y a bien entendu pas que le ski ! Il auraient pu aller jouer au golf (un peu froid quand même), nager à la piscine toute proche ou encore aller jouer au bowling.
Au lieu de faire tout ça, ils doivent lire le Livre des Mormons comme on pourrait s'y attendre, après s'être « farci » 4 heures de service communautaire à l'église le matin. C'est ça, ces gens passent une vie entière - qui pourrait à bien des égards être faite d'amusement et de plaisir - à se soucier de la vie après la mort (un résultat très improbable) en sacrifiant le moment présent pour une vie éternelle tout à fait hypothétique.
C'est quand même pas croyable ! Vous les chefs religieux, comment pouvez vous encore faire avaler aux gens une telle proposition ? Comme on dit, « un tien vaut mieux que deux tu l'auras » et je préfère profiter du paradis sur terre plutôt que de tout miser sur une résurrection remplie d'ennui éternel. Vous ne m'aurez pas, vous les religions organisées !
Même si la neige, les températures et les conditions de ski étaient merveilleuses ce jour là, ces « crétins » n'en profitait pas. Oh, il n'y a bien entendu pas que le ski ! Il auraient pu aller jouer au golf (un peu froid quand même), nager à la piscine toute proche ou encore aller jouer au bowling.
Au lieu de faire tout ça, ils doivent lire le Livre des Mormons comme on pourrait s'y attendre, après s'être « farci » 4 heures de service communautaire à l'église le matin. C'est ça, ces gens passent une vie entière - qui pourrait à bien des égards être faite d'amusement et de plaisir - à se soucier de la vie après la mort (un résultat très improbable) en sacrifiant le moment présent pour une vie éternelle tout à fait hypothétique.
C'est quand même pas croyable ! Vous les chefs religieux, comment pouvez vous encore faire avaler aux gens une telle proposition ? Comme on dit, « un tien vaut mieux que deux tu l'auras » et je préfère profiter du paradis sur terre plutôt que de tout miser sur une résurrection remplie d'ennui éternel. Vous ne m'aurez pas, vous les religions organisées !
lundi, mars 25, 2013
Nouvelles d'hier
Nous ne lisons plus les journaux en papier, vous savez, ceux que vous ouvrez, avec des pages qu'on peut tourner ... Nous sommes abonnés à la version électronique du New York Times et obtenons le reste de nos nouvelles d'une foule d'autres médias gratuits sur internet, la radio et la télévision.
Ces derniers jours, j'ai eu régulièrement accès à l'édition imprimée du Wall Street Journal, c'est ça, un journal « en papier » et je n'ai pu que constater que la plupart des articles avaient tous un jour de retard et sentaient un peu le moisi, ce qui en dit long sur la nature périssable de l'information.
Récemment, nous étions encore abonnés à l'hebdomadaire Newsweek jusqu'à sa suppression fin 2012. Nous n'avons pas eu d'autre choix que de nous résigner à cette réalité. Nous avons bien essayé leur version en ligne, mais c’était si mauvais que nous nous sommes bel et bien séparés du magazine.
Bien qu'il existe encore des gens qui croient que les périodiques imprimés tel qu'on les connait ont encore un certain avenir, je suis désormais convaincu que leur disparition totale est juste une question de temps et que ces jours ne sont plus très éloignés.
Ces derniers jours, j'ai eu régulièrement accès à l'édition imprimée du Wall Street Journal, c'est ça, un journal « en papier » et je n'ai pu que constater que la plupart des articles avaient tous un jour de retard et sentaient un peu le moisi, ce qui en dit long sur la nature périssable de l'information.
Récemment, nous étions encore abonnés à l'hebdomadaire Newsweek jusqu'à sa suppression fin 2012. Nous n'avons pas eu d'autre choix que de nous résigner à cette réalité. Nous avons bien essayé leur version en ligne, mais c’était si mauvais que nous nous sommes bel et bien séparés du magazine.
Bien qu'il existe encore des gens qui croient que les périodiques imprimés tel qu'on les connait ont encore un certain avenir, je suis désormais convaincu que leur disparition totale est juste une question de temps et que ces jours ne sont plus très éloignés.
dimanche, mars 24, 2013
Une autre lettre à un de mes Sénateurs
Le sénateur Mike Lee est un membre du Tea Party et hier, il a prononcé l'allocution radiophonique hebdomadaire national, en réponse au président Obama propre. Bien, je n'ai pas voté pour lui, le sénateur Lee me représente à Washington, voilà comment j'ai répondu à son adresse:
Monsieur le Sénateur Lee,
Je suis assez déçu par votre discours qui n'offre pas beaucoup de place pour le compromis - un ingrédient essentiel dans tout travail de groupe qui se veut réussi et productif, qu'il s'agisse du mariage, des affaires et même du sport en général.
En ce 10e anniversaire d'une guerre inutile et destructive en Irak, largement orchestrée par votre propre parti (au coût de plus de 2000 milliards de dollars) sans même mentionner le génocide qu'elle aura occasionné (plusieurs centaines de milliers de victimes), vous continuez de chercher la petite bête en évoquant des points tout à fait triviaux par comparaison avec l'ampleur des cette tragédie.
Que cela vous plaise ou non, votre tâche consiste à travailler de concert avec l'opposition et de nous donner le genre de gouvernement que nous méritons grâce à des compromis productifs. Faire exactement cela, sénateur, et comme tous les autres habitants de l'Utah que vous servez, je serai fier de tous ce que pourrez accomplir pour notre pays.
Monsieur le Sénateur Lee,
Je suis assez déçu par votre discours qui n'offre pas beaucoup de place pour le compromis - un ingrédient essentiel dans tout travail de groupe qui se veut réussi et productif, qu'il s'agisse du mariage, des affaires et même du sport en général.
En ce 10e anniversaire d'une guerre inutile et destructive en Irak, largement orchestrée par votre propre parti (au coût de plus de 2000 milliards de dollars) sans même mentionner le génocide qu'elle aura occasionné (plusieurs centaines de milliers de victimes), vous continuez de chercher la petite bête en évoquant des points tout à fait triviaux par comparaison avec l'ampleur des cette tragédie.
Que cela vous plaise ou non, votre tâche consiste à travailler de concert avec l'opposition et de nous donner le genre de gouvernement que nous méritons grâce à des compromis productifs. Faire exactement cela, sénateur, et comme tous les autres habitants de l'Utah que vous servez, je serai fier de tous ce que pourrez accomplir pour notre pays.
samedi, mars 23, 2013
Les douves de tonneaux sont de retour !
Quand les pays alpins et ceux d'Amérique ont adopté le ski que leur offrait la Scandinavie, les gens de ces pays ne se sont pas cantonnés au skis longs officiels avec leurs énormes spatules. Il se trouvaient déjà des tas de skieurs passionnés et créatifs pour offrir un alternative aux skis maigres et bien longs de cette époque révolue.
Plus d'un siècle plus tard, les choses on à nouveau fait un tour complet en arrière, quand je vois certains des skis que mes compagnons de télésiège passagers arborent sans la moindre gêne. Voici presque la copie conforme des douves de tonneau en chêne d'antan, sauf qu'elles sont désormais équipées de semelle en polyéthylène et de carres, de fixations modernes et peuvent coûter près de 1000 euro la paire.
Ils devraient surtout être utilisées pour skier dans la neige profonde et super-légère que nous recevons d'habitude en quantités importantes, mais dont nous sommes si injustement privés cet hiver. Tout cela pour dire - une fois de plus - que plus les choses changent, plus elles restent les mêmes!
Plus d'un siècle plus tard, les choses on à nouveau fait un tour complet en arrière, quand je vois certains des skis que mes compagnons de télésiège passagers arborent sans la moindre gêne. Voici presque la copie conforme des douves de tonneau en chêne d'antan, sauf qu'elles sont désormais équipées de semelle en polyéthylène et de carres, de fixations modernes et peuvent coûter près de 1000 euro la paire.
Ils devraient surtout être utilisées pour skier dans la neige profonde et super-légère que nous recevons d'habitude en quantités importantes, mais dont nous sommes si injustement privés cet hiver. Tout cela pour dire - une fois de plus - que plus les choses changent, plus elles restent les mêmes!
vendredi, mars 22, 2013
Coureur de ski et célébrité aux États-Unis ?
Si vous skiez et suivez un tant soit peu ce sport, même si ce n'est qu'un tout petit peu, et vivez en Europe, vous avez surement entendu parler de Ted Ligety. Ted est originaire de City Park et continue à vivre à Park City.
Pourtant, si vous lisiez notre journal local, le Park Record, vous ne pourriez pas vous en rendre compte. Cette semaine, sa victoire en coupe du monde de slalom géant n'a eu droit qu'a la seconde page de la section sportive. Il n'y pas que notre journal, c'est aussi la même histoire avec notre notre station de radio ou notre station de télévision, c'est encore le meme truc avec notre municipalité ou notre office du tourisme.
Du ski et de Ligety tous s'en foutent. Personne ne semble pas se soucier beaucoup du fameux skieur qui vit dans notre petite ville. It n'y a pas de « fan club » ou d'accueil du village tout entier. On laisse cela à une Tessa Worley ou un Marcel Hirscher. Quelle est alors la voie royale ouverte aux champions de ski américains qui veulent devenir celebre dans leur propre pays ? Probablement ce que Lindsey Vonn vient juste de faire avec Tiger Woods. Donc, par exemple si Taylor Swift allait devenir la petite amie de Ligety, notre champion obtiendrait-il finalement crédit qu'il mérite?
Peut-être, mais rien n'est moins sûr. Donc, si vous êtes un champion de ski en mal de célébrité, restez bien gentiment en Europe !
Pourtant, si vous lisiez notre journal local, le Park Record, vous ne pourriez pas vous en rendre compte. Cette semaine, sa victoire en coupe du monde de slalom géant n'a eu droit qu'a la seconde page de la section sportive. Il n'y pas que notre journal, c'est aussi la même histoire avec notre notre station de radio ou notre station de télévision, c'est encore le meme truc avec notre municipalité ou notre office du tourisme.
Du ski et de Ligety tous s'en foutent. Personne ne semble pas se soucier beaucoup du fameux skieur qui vit dans notre petite ville. It n'y a pas de « fan club » ou d'accueil du village tout entier. On laisse cela à une Tessa Worley ou un Marcel Hirscher. Quelle est alors la voie royale ouverte aux champions de ski américains qui veulent devenir celebre dans leur propre pays ? Probablement ce que Lindsey Vonn vient juste de faire avec Tiger Woods. Donc, par exemple si Taylor Swift allait devenir la petite amie de Ligety, notre champion obtiendrait-il finalement crédit qu'il mérite?
Peut-être, mais rien n'est moins sûr. Donc, si vous êtes un champion de ski en mal de célébrité, restez bien gentiment en Europe !
jeudi, mars 21, 2013
Plus heureux aujourd'hui qu'hier
Chaque fois que je parle à mes amis français, je me retrouve un petit peu déprimé après avoir entendu leurs points de vue sur le monde et leur évaluation pessimiste de leur propre scène politique. Tout ça, sans la moindre bonne nouvelle en vue.
Cela dit, leur attitude pessimiste ne date pas d'aujourd'hui. Ça fait très longtemps, depuis en fait que j'ai quitté mon pays d'origine et émigré en Amérique. Les Français ont le chic pour toujours voir le verre à moitié vide. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de réaliser que ma vie (ainsi que la leur) s'est beaucoup améliorée en pres de quatre décennies.
Nous vivons mieux, mangeons mieux, sommes en meilleure forme physique et surtout sommes également beaucoup mieux informés et en prise directe avec le reste du monde. Alors qu'est-ce qui ne va pas ; pourquoi toute cette ombre au tableau ? Un confort trop douillet ainsi qu'une assistance sans précédent du berceau à la tombe est ce qui empoisonne tous ces gens.
Tout cela n'est pas mon truc. Je m'attends toujours à des lendemains qui chantent pendant encore bien longtemps !
Cela dit, leur attitude pessimiste ne date pas d'aujourd'hui. Ça fait très longtemps, depuis en fait que j'ai quitté mon pays d'origine et émigré en Amérique. Les Français ont le chic pour toujours voir le verre à moitié vide. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de réaliser que ma vie (ainsi que la leur) s'est beaucoup améliorée en pres de quatre décennies.
Nous vivons mieux, mangeons mieux, sommes en meilleure forme physique et surtout sommes également beaucoup mieux informés et en prise directe avec le reste du monde. Alors qu'est-ce qui ne va pas ; pourquoi toute cette ombre au tableau ? Un confort trop douillet ainsi qu'une assistance sans précédent du berceau à la tombe est ce qui empoisonne tous ces gens.
Tout cela n'est pas mon truc. Je m'attends toujours à des lendemains qui chantent pendant encore bien longtemps !
mercredi, mars 20, 2013
Euro-Stupides
Je me demande qui, parmi les hauts-fonctionnaires européens et le FMI, a eu la brillante idée d'imposer une pénalité de 10% sur les épargnants de Chypre afin d’éponger les errements bancaires de ce pays?
Il me semble que l'Union Européenne aurait dû se pencher d'abord sur le problème potentiel que posait le modèle de paradis fiscal que Chypre avait choisi avant d'admettre ce drôle de pays dans la zone euro.
Si l'Union Européenne ne peut pas se faire à l’idée que l'île devrait quitter la zone euro, les Européens n'auront pas d'autre choix que de boucher le trou béant qu'ils ont contribué à créer dans la trésorerie de Chypre en y versant encore un peu plus de leur propres deniers ...
Il me semble que l'Union Européenne aurait dû se pencher d'abord sur le problème potentiel que posait le modèle de paradis fiscal que Chypre avait choisi avant d'admettre ce drôle de pays dans la zone euro.
Si l'Union Européenne ne peut pas se faire à l’idée que l'île devrait quitter la zone euro, les Européens n'auront pas d'autre choix que de boucher le trou béant qu'ils ont contribué à créer dans la trésorerie de Chypre en y versant encore un peu plus de leur propres deniers ...
mardi, mars 19, 2013
Apprenez le ski à vos enfants ...
Non, ce n'est pas « Teach your children, »la célèbre chanson Graham Nash, mais la meilleure façon d'enseigner le ski aux petits enfants, quand on leur apprend le sport individuellement. Mon expérience dans ce domaine se limite malheureusement à quelques mois de la saison d'hiver 69-70 et c'est tout.
Bien sûr, j'ai appris mes enfants à skier, mais en utilisant ma propre méthode et en empruntant des outils et des stratégies que j'avais vu sur les pistes, tels que laisse, harnais et « edgie wedgie » (Élastique pour maintenir les spatules rapprochées) qui, après tout, ne sont peut-être pas de si bonne idées. Cette fois encore, j'ai tenté d'utiliser ces techniques avec mon petit-fils de 5 ans mais force est de constater que celles-ci ne marchent pas trop bien.
C'est pourquoi j'ai demandé à une vieille amie qui a enseigné des enfants à skier pendant un demi-siècle quels étaient les meilleurs exercices éducatifs et celle-ci m'a suggéré que j'aide mon petit fils tout simplement en lui laissant tenir mon bâton de ski. Pour elle c'est la méthode qui semble être la plus efficace parmi tout ce qu'elle a vu ou essayé. La prochaine fois, je compte bien tester sa méthode !
Bien sûr, j'ai appris mes enfants à skier, mais en utilisant ma propre méthode et en empruntant des outils et des stratégies que j'avais vu sur les pistes, tels que laisse, harnais et « edgie wedgie » (Élastique pour maintenir les spatules rapprochées) qui, après tout, ne sont peut-être pas de si bonne idées. Cette fois encore, j'ai tenté d'utiliser ces techniques avec mon petit-fils de 5 ans mais force est de constater que celles-ci ne marchent pas trop bien.
C'est pourquoi j'ai demandé à une vieille amie qui a enseigné des enfants à skier pendant un demi-siècle quels étaient les meilleurs exercices éducatifs et celle-ci m'a suggéré que j'aide mon petit fils tout simplement en lui laissant tenir mon bâton de ski. Pour elle c'est la méthode qui semble être la plus efficace parmi tout ce qu'elle a vu ou essayé. La prochaine fois, je compte bien tester sa méthode !
lundi, mars 18, 2013
Combien de chiens « sous le capot ? »
Mieux que les meilleurs « mushers » et leurs chiens à traîneau, mes voisins savent comment exploiter la puissance de leur chien. Dans le passé, je voyais souvent la mère sortir son golden retriever – décédé depuis – tout en le tenant en laisse depuis son vélo et, pourquoi pas, extraire quelques « chiens-vapeur » de l'animal.
Aujourd'hui, avec un nouveau chien à la maison, l'un de ses petits garçons utilise cette même puissance canine pour se propulser sur sa trottinette et même aller jusqu'à briser la glace matinale du caniveau. Même propulsée par un seul chien-vapeur, une trottinette ainsi motorisée est une manière créative de bien commencer la journée et la lutte contre les émissions de CO2!
Aujourd'hui, avec un nouveau chien à la maison, l'un de ses petits garçons utilise cette même puissance canine pour se propulser sur sa trottinette et même aller jusqu'à briser la glace matinale du caniveau. Même propulsée par un seul chien-vapeur, une trottinette ainsi motorisée est une manière créative de bien commencer la journée et la lutte contre les émissions de CO2!
dimanche, mars 17, 2013
Comment conserver Chavez ?
Je comprends parfaitement qu'Hugo Chavez était extrêmement populaire au Venezuela et que personne ne veut le voir enterré ou incinéré, mais plutôt « conservé » comme on l'a fait auparavant pour Lénine, Mao, Sainte Bernadette, voire même Toutânkhamon. À mon humble avis, ce genre de travail, n'est jamais assez bien fait de toute façon, et peu importe la qualité de la taxidermie, ça ne peut jamais durer et rester parfait éternellement.
Ce que je propose à la place à tous ses supporters désespérés, c'est un peu de haute technologie, en collaboration avec les studios Pixar par exemple, pour faire renaitre un Hugo qui serai entièrement interactif et qui pourrait ainsi parler à ses disciples en temps réel, répondre à leurs questions, continuer de faire des déclarations incendiaires sur les États-Unis et maintenir la vitalité de la révolution bolivarienne.
Un peu comme Shrek, si vous voyez ce que je veux dire. Il pourrait être consulté non seulement sur écran géant à son mausolée officiel, mais aussi via iPads, ordinateurs ou smart-téléphones par tous les chavistes fidèles ou tous ceux qui se font passer pour tels. Les réponses à cette Foire Aux Questions seraient bien évidemment constamment mises à jour, affinées et adaptées en fonction de l'humeur et des actualités du moment.
C'est, à mon avis, la meilleure façon de conserver pour toujours un personnage aussi colorée que Mr Chavez ... Avez-vous une meilleure idée?
Ce que je propose à la place à tous ses supporters désespérés, c'est un peu de haute technologie, en collaboration avec les studios Pixar par exemple, pour faire renaitre un Hugo qui serai entièrement interactif et qui pourrait ainsi parler à ses disciples en temps réel, répondre à leurs questions, continuer de faire des déclarations incendiaires sur les États-Unis et maintenir la vitalité de la révolution bolivarienne.
Un peu comme Shrek, si vous voyez ce que je veux dire. Il pourrait être consulté non seulement sur écran géant à son mausolée officiel, mais aussi via iPads, ordinateurs ou smart-téléphones par tous les chavistes fidèles ou tous ceux qui se font passer pour tels. Les réponses à cette Foire Aux Questions seraient bien évidemment constamment mises à jour, affinées et adaptées en fonction de l'humeur et des actualités du moment.
C'est, à mon avis, la meilleure façon de conserver pour toujours un personnage aussi colorée que Mr Chavez ... Avez-vous une meilleure idée?
Libellés :
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humour
samedi, mars 16, 2013
Mesurer la santé d'une nation
Il ne se passe pas un jour sans que mes amis français se plaignent de plus en plus de l'inaptitude de François Hollande à conduire leur beau pays. Alors que le pessimisme est presque un sport national dans mon pays d'origine, il y a quand même des chiffres qui ne mentent pas et qui pourraient bien confirmer les pires craintes de mes compatriotes.
Basé sur une étude de la banque mondiale qui, malheureusement, ne va que jusqu'à l'année 2010, les dépenses publiques varient considérablement selon les pays. Le tableau montre les dépenses publiques en pourcentage du PIB. Ces dépenses représentent les paiements en espèces pour activités gouvernementales liées aux biens et services livrés à la nation.
Ces frais comprennent les salaires et les traitements des employés du secteur public, les intérêts et les subventions, les dons, les avantages sociaux et toutes autres dépenses telles que le loyer et les dividendes. Ces rapports sont compilés par le FMI, les statistiques gouvernementales et autres banques de données, la Banque Mondiale et les estimations de PIB en provenance de l'OCDE. Je vous laisse examiner cette table et tirer vos propres conclusions ...
Basé sur une étude de la banque mondiale qui, malheureusement, ne va que jusqu'à l'année 2010, les dépenses publiques varient considérablement selon les pays. Le tableau montre les dépenses publiques en pourcentage du PIB. Ces dépenses représentent les paiements en espèces pour activités gouvernementales liées aux biens et services livrés à la nation.
Ces frais comprennent les salaires et les traitements des employés du secteur public, les intérêts et les subventions, les dons, les avantages sociaux et toutes autres dépenses telles que le loyer et les dividendes. Ces rapports sont compilés par le FMI, les statistiques gouvernementales et autres banques de données, la Banque Mondiale et les estimations de PIB en provenance de l'OCDE. Je vous laisse examiner cette table et tirer vos propres conclusions ...
Libellés :
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politique
vendredi, mars 15, 2013
Bienvenue, Pape François !
La fumée a tourné au blanc, l'heureux gagnant a été annoncé, un (superbe) nom a été choisi et nous avons un nouveau un pape aujourd'hui. Ne vous attendez cependant pas à des réformes théologiques de grande envergure ...
Peut-être, parviendra-t-il grâce à sa profonde humilité à faire honte à la Curie romaine et, ce faisant, forcer une grande lessive a l'intérieur de Saint-Pierre et du Vatican, chose qui aurait du se produire il y a bien longtemps. Quand je dis longtemps, c'est d'une multitude de siècles qu'il s'agit.
Espérons qu'il va nettoyer tout ça sans que quelqu'un lui fasse du mal, car ce ne sont pas les esprit malfaisants qui doivent manquer au sein de cet environnement dans lequel il vient d'être parachuté. S'il pouvait au moins nettoyer tout cela durant son pontificat, je serais plus que satisfait !
Peut-être, parviendra-t-il grâce à sa profonde humilité à faire honte à la Curie romaine et, ce faisant, forcer une grande lessive a l'intérieur de Saint-Pierre et du Vatican, chose qui aurait du se produire il y a bien longtemps. Quand je dis longtemps, c'est d'une multitude de siècles qu'il s'agit.
Espérons qu'il va nettoyer tout ça sans que quelqu'un lui fasse du mal, car ce ne sont pas les esprit malfaisants qui doivent manquer au sein de cet environnement dans lequel il vient d'être parachuté. S'il pouvait au moins nettoyer tout cela durant son pontificat, je serais plus que satisfait !
jeudi, mars 14, 2013
Danger extrême sur neige
Le film « The Crash Reel » est sans doute l'un des très bons films que nous n'avons pas pu voir lors du dernier Festival du Film de Sundance en Janvier dernier, mais comme un pote avait insisté pour qu'on aille le voir, nous venons juste d'assister à sa projection.
Ce documentaire pose, et dans une large mesure explique, les problèmes liés aux sports de neige en pleine évolution comme les activités de « Terrain Park » destinées aux skieurs et aux surfeurs. Ceci, dans un environnement où les règles sont faites alors que le sport continue d'évoluer dans sa forme et que les athlètes deviennent de plus en plus talentueux dans leur savoir-faire.
Pourtant, il semble n'y avoir aucune limite par rapport au au danger omniprésent qui rôde autour des participants alors que ces jeunes hommes et femmes sont constamment poussés à la limite par des disciplines qui n'en finissent pas d'évoluer, la pression de leurs pairs et d'une manne d'argent en provenance de divers sponsors.
Le film pose la question cette quête du danger à tout prix et de ses profondes répercussions, non seulement pour l'athlète, mais aussi pour toute sa famille et ses proches. Ce film n'est pour l'instant distribué que par HBO une grande chaine câblée américaine et j'espère qu'il sera éventuellement distribué à l'étranger et doublé dans les langues locales.
En tout cas un film que tous les accros de l'adrénaline qui n'ont jamais beaucoup trop réfléchi aux conséquences de leurs actes doivent voir absolument ...
Ce documentaire pose, et dans une large mesure explique, les problèmes liés aux sports de neige en pleine évolution comme les activités de « Terrain Park » destinées aux skieurs et aux surfeurs. Ceci, dans un environnement où les règles sont faites alors que le sport continue d'évoluer dans sa forme et que les athlètes deviennent de plus en plus talentueux dans leur savoir-faire.
Pourtant, il semble n'y avoir aucune limite par rapport au au danger omniprésent qui rôde autour des participants alors que ces jeunes hommes et femmes sont constamment poussés à la limite par des disciplines qui n'en finissent pas d'évoluer, la pression de leurs pairs et d'une manne d'argent en provenance de divers sponsors.
Le film pose la question cette quête du danger à tout prix et de ses profondes répercussions, non seulement pour l'athlète, mais aussi pour toute sa famille et ses proches. Ce film n'est pour l'instant distribué que par HBO une grande chaine câblée américaine et j'espère qu'il sera éventuellement distribué à l'étranger et doublé dans les langues locales.
En tout cas un film que tous les accros de l'adrénaline qui n'ont jamais beaucoup trop réfléchi aux conséquences de leurs actes doivent voir absolument ...
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mercredi, mars 13, 2013
La bonne personne pour le poste !
Je suis étonné de voir comment les gens s'excitent autour de l'élection du pape. Des individus qui normalement n'ont aucun intérêt pour la religion catholique sont en train de spéculer pour savoir qui va bien succéder au pape Benoît XVI. Sera-ce le gars de Québec, un autre Italien, un Africain ou encore ce Brésilien?
Je dis, mettons le meilleur homme dans ce poste clé, et pourquoi pas, la meilleure femme ? À cette fin, je propose que nous demandions tous à Hillary Clinton de postuler pour le Saint-Siège. Elle serait une ardente défenseur de la cause des femmes, elle mettrait un terme à toutes ces histoires de pédophilie au sein de l'Église, elle donnerait aux femmes catholiques la pilule qu'elles méritent et finalement ordonnerait aux prêtres de se marier.
Je ne peux pas l'imaginer à la fois septuagénaire et présidente des États-Unis et crois plutôt qu'elle serait un excellent pape qui changerait enfin les choses. Oui, je sais bien, elle n'est pas (encore) catholique !
Je dis, mettons le meilleur homme dans ce poste clé, et pourquoi pas, la meilleure femme ? À cette fin, je propose que nous demandions tous à Hillary Clinton de postuler pour le Saint-Siège. Elle serait une ardente défenseur de la cause des femmes, elle mettrait un terme à toutes ces histoires de pédophilie au sein de l'Église, elle donnerait aux femmes catholiques la pilule qu'elles méritent et finalement ordonnerait aux prêtres de se marier.
Je ne peux pas l'imaginer à la fois septuagénaire et présidente des États-Unis et crois plutôt qu'elle serait un excellent pape qui changerait enfin les choses. Oui, je sais bien, elle n'est pas (encore) catholique !
mardi, mars 12, 2013
Quelques heures à l'usine de velours côtelé ...
C'était ce soir la première fois que je passais plusieurs heures dans la cabine d'une dameuse et que j'assistai à la remise en état et au fraisage de la piste « Nabab », l'une des préférée par la clientèle de la station de ski de Deer Valley.
Contrairement à la plupart des pistes balisées sur le massif de Bald Mountain, Nabab offre un terrain variée, vallonné et permet d'aller assez vite quand il n'y pas trop de skieurs devant soi. Pour moi, c'était l'occasion de discuter longuement (deux heures et demi sans arrêt), de tourner une vidéo et d'apprendre comment on fabrique ces billards de velours côtelé qui donnent aux skieurs moyens l'illusion qu'ils sont littéralement les maitres du monde et qu'ils skient comme des dieux.
Cela dit, le travail remarquable dont ces gars et ces filles qui pilotent les dameuses sont capables est impressionnant ; d'abord il faut travailler la nuit, et puis comme toute autre chose, on devient bon à force de pratiquer, sauf qu'il n'y a guère que 22 semaines par an pour apprendre.
C'est pourquoi qu'au lieu de prendre seulement trois ou quatre ans, c'est plutôt dix ans qui sont nécessaires avant qu'un conducteur devienne vraiment expérimenté pour conduire un de ces véhicules qui valent 200.000 euros la pièce et pouvoir laisser derrière ce ruban continu et uniforme de velours côtelé blanc!
Contrairement à la plupart des pistes balisées sur le massif de Bald Mountain, Nabab offre un terrain variée, vallonné et permet d'aller assez vite quand il n'y pas trop de skieurs devant soi. Pour moi, c'était l'occasion de discuter longuement (deux heures et demi sans arrêt), de tourner une vidéo et d'apprendre comment on fabrique ces billards de velours côtelé qui donnent aux skieurs moyens l'illusion qu'ils sont littéralement les maitres du monde et qu'ils skient comme des dieux.
Cela dit, le travail remarquable dont ces gars et ces filles qui pilotent les dameuses sont capables est impressionnant ; d'abord il faut travailler la nuit, et puis comme toute autre chose, on devient bon à force de pratiquer, sauf qu'il n'y a guère que 22 semaines par an pour apprendre.
C'est pourquoi qu'au lieu de prendre seulement trois ou quatre ans, c'est plutôt dix ans qui sont nécessaires avant qu'un conducteur devienne vraiment expérimenté pour conduire un de ces véhicules qui valent 200.000 euros la pièce et pouvoir laisser derrière ce ruban continu et uniforme de velours côtelé blanc!
lundi, mars 11, 2013
Ah, Se sentir (encore) jeune !
Aujourd'hui c'était « Nickel. » D'abord, fait très rare dans la saison, j'ai skié toute la journée, de l'ouverture jusqu'à la fermeture. Il y avait aussi un peu de compétition dans l'air car je voulais voir combien je pourrais parcourir de pistes balisées en une seule journée à la station de ski de Deer Valley.
Alors que je m'inquiétais encore un peu la veille, je me suis levé tôt et en pleine forme ce matin, suis allé courir dans le noir avec ma lampe frontale à cette heure d'été qui est encore bien trop matinale et dans l'obscurité la plus totale, et à 8 heures 58 je sautais sur le télésiège. J'avais fini ma journée à 16 heures 26 après un bref arrêt-pipi derrière un arbre et un déjeuner pris sur le pouce, ce qui veut dire sur le télésiège.
Quand j'ai fais mes comptes, chose assez compliquée, j'avais fait 65 pistes sur les quelques 100 pistes balisées que compte la station et descendu un dénivelé de 18.900 mètres ! Ce soir, après dîner, ma femme et moi sommes allés faire une petite marche de 3 kilomètres, juste pour que je puisse me détendre un peu !
Alors que je m'inquiétais encore un peu la veille, je me suis levé tôt et en pleine forme ce matin, suis allé courir dans le noir avec ma lampe frontale à cette heure d'été qui est encore bien trop matinale et dans l'obscurité la plus totale, et à 8 heures 58 je sautais sur le télésiège. J'avais fini ma journée à 16 heures 26 après un bref arrêt-pipi derrière un arbre et un déjeuner pris sur le pouce, ce qui veut dire sur le télésiège.
Quand j'ai fais mes comptes, chose assez compliquée, j'avais fait 65 pistes sur les quelques 100 pistes balisées que compte la station et descendu un dénivelé de 18.900 mètres ! Ce soir, après dîner, ma femme et moi sommes allés faire une petite marche de 3 kilomètres, juste pour que je puisse me détendre un peu !
dimanche, mars 10, 2013
Quand un skieur vieillit
Dans la vie d'un skieur, il existe un cap quand la confiance en soi, la vitesse et l'agilité commencent à s'estomper. Cela se produit souvent après que quelques petits accidents de trop tendent à modérer toute l'excitation, l'énergie explosive et l'audace qui autrefois habitaient l'individu.
Pour moi, voilà bien un seuil que je crois avoir franchi cette saison après avoir atteint un plateau l'an dernier. Je me fatigue beaucoup plus vite, je n'ai plus envie de prendre autant de risques qu'avant et je n'ai désormais plus de problème quand il faut prendre tout mon temps.
Un mauvais signe? C'est bien possible, même si je le peux encore damer le pion à bon nombre de bons skieurs en pleine forme, dix ans plus jeunes que moi.
Un bon signe alors? Probablement, appelons ça une forme d'assurance que je serai encore là avec tous mes membres et ma tête pendant encore de longues années !
Pour moi, voilà bien un seuil que je crois avoir franchi cette saison après avoir atteint un plateau l'an dernier. Je me fatigue beaucoup plus vite, je n'ai plus envie de prendre autant de risques qu'avant et je n'ai désormais plus de problème quand il faut prendre tout mon temps.
Un mauvais signe? C'est bien possible, même si je le peux encore damer le pion à bon nombre de bons skieurs en pleine forme, dix ans plus jeunes que moi.
Un bon signe alors? Probablement, appelons ça une forme d'assurance que je serai encore là avec tous mes membres et ma tête pendant encore de longues années !
samedi, mars 09, 2013
Des bâtons de ski plus courts ? (suite)
D'abord, un élément important que j'avais oublié de mentionner dans la discussion sur le choix de la taille des bâtons de skis, est de prêter attention au rapport entre la longueur du torse par rapport aux jambes. Les skieurs ayant des jambes plus longues par rapport à leur torses devraient adopter des bâtons plus longs et vice-versa ...
Maintenant, quelques-uns de mes amis skieurs français ont répondu au blog au sujet des bâtons de ski plus courts.
Anselme Baud, pionner du ski extrême et ancien prof à l'ENSA, a insisté sur le rôle important que joue la vitesse : « Évidemment. l'évolution technique due aux skis paraboliques et à la vitesse peuvent justifier cette approche. N'oublions pas que cette dernière reste la principale cause du déclenchement d'un virage ; sans vitesse, on ne tourne pas ! Dès lors que l'on ajoute vitesse et piste lisse, parfaitement fraisée, les virages deviennent très faciles et les bâtons inutiles . De plus, les skieurs - les bons - ont redécouvert l'importance de l'appui sur l'avant (tiens, tiens où sont passés les appuis arrière de Joubert ? ) donc si le virage ne se fait surtout maintenant que grâce à la vitesse et que le changement de carres s'opère en se penchant à l'intérieur, à quoi servent les bâtons ? À l'inverse, en hors piste, en toutes-neiges où il n'est pas possible d'aller très vite, les longs bâtons sont vitaux. Même choses pour les surfeurs qui sont bien handicapés dans certains terrains ... »
Catherine Muffat, ancienne entraîneur de Cyprien Richard, qui est légèrement plus petite que moi, allait carrément à l'opposé de ce que suggérait mon copain le représentant, en déclarant : « J'utilise aujourd'hui des 125 cm au lieu des 120 et même des 115 cm dont je me servais il y a 25 ans! »
Réaction d'Alain Tomamichel tenancier d'un magasin à l'Alpe d'Huez : « Il serait très intéressant de l'emmener skier hors-piste, en pente raide, dans 50/60cm de fraiche avec ses bâtons de 115 ,voire moins, suivant sa taille ... »
Jean Barbier, l'ancien distributeur français des bâtons Leki était bien d'accord avec moi en ajoutant : « La longueur des bâtons n'a rien à voir avec celle des skis et ne dépend que de la taille du skieur. Je pense qu'une des motivation pour promouvoir des bâtons plus courts est une tentative d'essayer de relancer le marché pour ceux qui sont en manque d'innovation ou d'image ; ils pensent ainsi que les skieurs mordront à cet hameçon foireux. »
Enfin, Léon Empereur, moniteur de ski à Val d'Isère et mentor de Sasha Rearick, l'entraîneur de Ligety, a apporté une excellente conclusion à ce débat en remarquant que les bâtons réglables en longueur mettraient vite tout le monde d'accord sur la question. Son argument était tellement évident que je n'y avais même pas pensé ...
Maintenant, quelques-uns de mes amis skieurs français ont répondu au blog au sujet des bâtons de ski plus courts.
Anselme Baud, pionner du ski extrême et ancien prof à l'ENSA, a insisté sur le rôle important que joue la vitesse : « Évidemment. l'évolution technique due aux skis paraboliques et à la vitesse peuvent justifier cette approche. N'oublions pas que cette dernière reste la principale cause du déclenchement d'un virage ; sans vitesse, on ne tourne pas ! Dès lors que l'on ajoute vitesse et piste lisse, parfaitement fraisée, les virages deviennent très faciles et les bâtons inutiles . De plus, les skieurs - les bons - ont redécouvert l'importance de l'appui sur l'avant (tiens, tiens où sont passés les appuis arrière de Joubert ? ) donc si le virage ne se fait surtout maintenant que grâce à la vitesse et que le changement de carres s'opère en se penchant à l'intérieur, à quoi servent les bâtons ? À l'inverse, en hors piste, en toutes-neiges où il n'est pas possible d'aller très vite, les longs bâtons sont vitaux. Même choses pour les surfeurs qui sont bien handicapés dans certains terrains ... »
Catherine Muffat, ancienne entraîneur de Cyprien Richard, qui est légèrement plus petite que moi, allait carrément à l'opposé de ce que suggérait mon copain le représentant, en déclarant : « J'utilise aujourd'hui des 125 cm au lieu des 120 et même des 115 cm dont je me servais il y a 25 ans! »
Réaction d'Alain Tomamichel tenancier d'un magasin à l'Alpe d'Huez : « Il serait très intéressant de l'emmener skier hors-piste, en pente raide, dans 50/60cm de fraiche avec ses bâtons de 115 ,voire moins, suivant sa taille ... »
Jean Barbier, l'ancien distributeur français des bâtons Leki était bien d'accord avec moi en ajoutant : « La longueur des bâtons n'a rien à voir avec celle des skis et ne dépend que de la taille du skieur. Je pense qu'une des motivation pour promouvoir des bâtons plus courts est une tentative d'essayer de relancer le marché pour ceux qui sont en manque d'innovation ou d'image ; ils pensent ainsi que les skieurs mordront à cet hameçon foireux. »
Enfin, Léon Empereur, moniteur de ski à Val d'Isère et mentor de Sasha Rearick, l'entraîneur de Ligety, a apporté une excellente conclusion à ce débat en remarquant que les bâtons réglables en longueur mettraient vite tout le monde d'accord sur la question. Son argument était tellement évident que je n'y avais même pas pensé ...
vendredi, mars 08, 2013
Iriez-vous à Cuba pour soigner votre cancer ?
Personnellement, je n'irai pas là-bas et je pense que si Hugo Chávez était venu aux États-Unis pour se faire traiter, il serait probablement encore vivant aujourd'hui. J'avais cru comprendre que s'il avait la possibilité d'être traité à l'hôpital Sírio-Libanês à Sao Paulo, il aurait augmenté ses chances de survie.
C'est en tout cas ce que la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, avait déclaré à quelques-uns de ses collègues - en privé - que « le chef de l'État vénézuélien avait plus de chances de mourir de 'sa paranoïa excessive plutôt que des conséquences graves - mais traitables – de son cancer' ».
Si vous regardez la liste acceptée par les experts des meilleurs centres de traitement de cancer à travers monde, vous y verrez que l'Université du Texas, MD Anderson, reste toujours en tête, suivie par l'Institut Gustave Roussy, à Paris, le Mémorial Sloan-Kettering Cancer Center, à New York, l'Hôpital John Hopkins, à Baltimore et la Clinique Mayo, à Rochester, dans le Minnesota.
Vous ne verrez pas l'hôpital Sírio-Libanês énoncé plus haut, ni des hôpitaux cubains. Quelques milliers de barils de pétrole auraient suffit pour payer la note d'hôpital de Chávez et il continuerait à faire ses longs discours. Ceci est un bien triste exemple de dogme qui tue.
Si vous êtes malade ne tombez jamais se piège. Restez toujours plus pragmatique que dogmatique !
C'est en tout cas ce que la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, avait déclaré à quelques-uns de ses collègues - en privé - que « le chef de l'État vénézuélien avait plus de chances de mourir de 'sa paranoïa excessive plutôt que des conséquences graves - mais traitables – de son cancer' ».
Si vous regardez la liste acceptée par les experts des meilleurs centres de traitement de cancer à travers monde, vous y verrez que l'Université du Texas, MD Anderson, reste toujours en tête, suivie par l'Institut Gustave Roussy, à Paris, le Mémorial Sloan-Kettering Cancer Center, à New York, l'Hôpital John Hopkins, à Baltimore et la Clinique Mayo, à Rochester, dans le Minnesota.
Vous ne verrez pas l'hôpital Sírio-Libanês énoncé plus haut, ni des hôpitaux cubains. Quelques milliers de barils de pétrole auraient suffit pour payer la note d'hôpital de Chávez et il continuerait à faire ses longs discours. Ceci est un bien triste exemple de dogme qui tue.
Si vous êtes malade ne tombez jamais se piège. Restez toujours plus pragmatique que dogmatique !
jeudi, mars 07, 2013
Des bâtons de ski plus courts ?
La semaine dernière, quelqu'un qu'on pourrait considérer comme un « spécialiste en bâtons de ski » me faisait gentiment remarquer que mes propres bâtons Scott de 125 cm étaient trop long pour moi (je mesure encore 1 mètre 76.) Je n'était pas tout à fait d'accord avec cette assertion mais j'ai néanmoins écouté attentivement les arguments qui m'ont été présentés.
Cet ancien collègue de travail me disais que je devrais utiliser des bâtons de 120 cm au maximum voire même 115 cm. Parmi les prétextes qu'ils me donnait se trouvaient les nouveaux skis de carving (je me demande pourquoi?), aussi le fait que ces accessoires ne servent plus à grand chose et des tas d'autres balivernes dans le genre.
Maintenant, laissez-moi vous expliquer la façon dont j'utilise mes bâtons afin que nous soyons parfaitement clairs sur le sujet. D'abord, j'adore skier en pente raide ; désolé, sur un tel terrain des bâtons courts ne s'avèrent pas très utiles !
Ensuite, je suis un vieux renard, et ce que j'ai perdu en force vive, j'essaie de le récupérer en « trichant » un peu ; moi qui adore les virages à très grand rayon, autant que faire se peut, j'ai besoin de bâtons suffisamment longs pour m'en servir de stabilisateurs et m'aider à maintenir - si ce n'est mon sang-froid – au moins mon équilibre en mouvement.
Enfin, quand j'ai besoin de me propulser sur la neige, de glisser de A jusqu'à B, c'est un bâton suffisamment long qu'il me faut, pas un levier pour nain sur lequel il m'est impossible de prendre appui.
En fin de compte, je peux parfaitement deviner pourquoi une usine de bâtons de ski pourrait raconter ce genre d'histroires à des représentants crédules (j'y suis passé et je sais ce que c'est): Cela pourrait signifier une économie potentielle de 5% sur les coût de matières premières et si vous multipliez ça par des quantités de l'ordre de centaines de millier de tubes pour un fabricant comme Scott, cela se traduit par d'énormes marges supplémentaires!
Cet ancien collègue de travail me disais que je devrais utiliser des bâtons de 120 cm au maximum voire même 115 cm. Parmi les prétextes qu'ils me donnait se trouvaient les nouveaux skis de carving (je me demande pourquoi?), aussi le fait que ces accessoires ne servent plus à grand chose et des tas d'autres balivernes dans le genre.
Maintenant, laissez-moi vous expliquer la façon dont j'utilise mes bâtons afin que nous soyons parfaitement clairs sur le sujet. D'abord, j'adore skier en pente raide ; désolé, sur un tel terrain des bâtons courts ne s'avèrent pas très utiles !
Ensuite, je suis un vieux renard, et ce que j'ai perdu en force vive, j'essaie de le récupérer en « trichant » un peu ; moi qui adore les virages à très grand rayon, autant que faire se peut, j'ai besoin de bâtons suffisamment longs pour m'en servir de stabilisateurs et m'aider à maintenir - si ce n'est mon sang-froid – au moins mon équilibre en mouvement.
Enfin, quand j'ai besoin de me propulser sur la neige, de glisser de A jusqu'à B, c'est un bâton suffisamment long qu'il me faut, pas un levier pour nain sur lequel il m'est impossible de prendre appui.
En fin de compte, je peux parfaitement deviner pourquoi une usine de bâtons de ski pourrait raconter ce genre d'histroires à des représentants crédules (j'y suis passé et je sais ce que c'est): Cela pourrait signifier une économie potentielle de 5% sur les coût de matières premières et si vous multipliez ça par des quantités de l'ordre de centaines de millier de tubes pour un fabricant comme Scott, cela se traduit par d'énormes marges supplémentaires!
mercredi, mars 06, 2013
Hôtels abordables en station de ski
L'un des meilleurs hôtels à Park City est sans doute le St. Regis à Deer Valley. Je dis sans doute, parce que si c'est vrai, le Montage à Deer Valley ne doit pas être loin derrière. Donc, il paraitrai que le St Regis est l'hôtel le plus cher, pas juste à Park City mais aussi dans toute l'Amérique pour la catégorie « stations de ski. » Je n'invente rien, je me fie simplement aux résultats d'une nouvelle enquête menée par « Luxury Hotels ».
Cette étude, publiée ce mois-ci, compare tous les hôtels de luxe situés dans les stations de ski à travers le monde, sur la base du tarif d'une chambre standard. Si vous regardez les résultats vous verrez qu'une seule nuit au St. Regis de Deer Valley va vous coûter 956 Euros. Notre hôtel de luxe local n'occupe cependant que la troisième place sur le podium des hôtels les plus chers du monde.
C'est l'Aurelio à Lech, en Autriche qui reçoit la médaille d'or à 1547 Euros, et Les Suites de la Potinière à Courchevel (notre ville jumelle) se classe juste après à 1445 Euros la nuit! Si les tarifs du St. Regis ne vous conviennent pas tout à fait, ne désespérez pas ; vous pouvez toujours choisir l'Hôtel Peaks qui est un tantinet plus modeste, n'est situé qu'à un kilomètre de ma maison et peut vous accueillir pendant presque 9 nuits pour ces mêmes 956 Euros !
Cette étude, publiée ce mois-ci, compare tous les hôtels de luxe situés dans les stations de ski à travers le monde, sur la base du tarif d'une chambre standard. Si vous regardez les résultats vous verrez qu'une seule nuit au St. Regis de Deer Valley va vous coûter 956 Euros. Notre hôtel de luxe local n'occupe cependant que la troisième place sur le podium des hôtels les plus chers du monde.
C'est l'Aurelio à Lech, en Autriche qui reçoit la médaille d'or à 1547 Euros, et Les Suites de la Potinière à Courchevel (notre ville jumelle) se classe juste après à 1445 Euros la nuit! Si les tarifs du St. Regis ne vous conviennent pas tout à fait, ne désespérez pas ; vous pouvez toujours choisir l'Hôtel Peaks qui est un tantinet plus modeste, n'est situé qu'à un kilomètre de ma maison et peut vous accueillir pendant presque 9 nuits pour ces mêmes 956 Euros !
mardi, mars 05, 2013
Le parti républicain américain se refait une santé
Après la cuisante défaite de Romney lors de l'élection présidentielle, les républicains se battent pour ré-inventer leur marque de fabrique et changer de cap en vue des prochaines élections. Ce faisant, ils ne sont pas timides – C'est plutôt ce que j'appellerai être « gauche » - quand ils déclarent qu'ils vont reformer l'immigration et même envisager le mariage homosexuel, juste pour se faire élire !
Une autre peau qu'ils devront également muer est leur « mariage » de fait avec la droite religieuse. C'est ça, ils devraient avoir le courage de dire à Dieu de « dégager » de leur programme, et remplacer le vieil homme irrationnel avec deux valeurs tangibles auxquelles nous croyons tous: la justice et l'équité.
Une autre peau qu'ils devront également muer est leur « mariage » de fait avec la droite religieuse. C'est ça, ils devraient avoir le courage de dire à Dieu de « dégager » de leur programme, et remplacer le vieil homme irrationnel avec deux valeurs tangibles auxquelles nous croyons tous: la justice et l'équité.
lundi, mars 04, 2013
Une autre gageure à ski
Il y a quelques années, je partageais avec vous l'une de mes obsessions qui était d'accumuler autant de dénivelé à ski que possible. Depuis, cette marotte m'a passé et cette saison, je vais me concentrer sur un autre défi qu'un de mes amis, qui travaille pour Deer Valley Resort, m'a suggéré. Il s'agit tout simplement de faire le plus grand nombre de pistes différentes en une seule journée, sur le domaine skiable de cette station.
Cela fera l'objet d'un blog et éventuellement d'une vidéo. Bien qu'il y ait environ 100 pistes de ski à Deer Valley et 6 combes skiables, nous allons nous concentrer uniquement sur les pistes balisées. Cela devrait suffire pour un jour, si nous y parvenons, car les remontées ne fonctionnent que de 9 heures à 16 heures et avec une pause déjeuner de 30 minutes seulement, cela ne nous donnera guère que 3 minutes et 54 secondes en moyenne par piste, y compris le temps de remonter les pentes!
Cela fera l'objet d'un blog et éventuellement d'une vidéo. Bien qu'il y ait environ 100 pistes de ski à Deer Valley et 6 combes skiables, nous allons nous concentrer uniquement sur les pistes balisées. Cela devrait suffire pour un jour, si nous y parvenons, car les remontées ne fonctionnent que de 9 heures à 16 heures et avec une pause déjeuner de 30 minutes seulement, cela ne nous donnera guère que 3 minutes et 54 secondes en moyenne par piste, y compris le temps de remonter les pentes!
dimanche, mars 03, 2013
Écoutez le spécialiste
Hier, alors que je descendais dans la télébenne des Canyons après une après-midi passée sur les pistes pour profiter d'une neige fraiche providentielle, je partageais ma benne avec deux autres hommes âgés entre 60 et 70 ans. L'un d'eux était nettement plus bavard que l'autre et se plaignait qu'il n'était pas en mesure de faire fonctionner la télévision par satellite qui se trouvait dans l'appartement de location qu'il occupait.
Il ne put s'empêcher d'ajouter: « Je suis pourtant un chirurgien cardio-vasculaire et si je ne peut pas comprendre comment cette foutue machine marche, je me demande bien qui en serait capable ? » Cette petite phrase bien arrogante trahissait tout à fait qu'en dépit de son âge avancé, l'homme n'avait toujours pas compris les vertus de l'humilité et aussi le fait que la technologie n'en manque pas une quand il s'agit de jouer des tours aux plus malins d'entre nous!
samedi, mars 02, 2013
Quand les grands esprits se rencontrent ...
C'était aujourd'hui la fête d'anniversaire de notre petit-fils. Les réjouissances avaient lieu dans une piscine des environs de Salt Lake et plus particulièrement dans une pataugeoire pour enfants, où environ 20 de ses petits amis se sont amusés comme des fous dans l'eau avant d'aller se régaler avec le gâteau d'anniversaire traditionnel et participer à avalanche de cadeaux.
Finn qui est maintenant à fond dans les Legos a donc reçu des tas de petits jeux de ce genre pour l'occasion. Ce qui fut étrange est que quatre d'entre nous ont offert à Finn exactement le même ensemble de Legos. Pure coïncidence ou serait-ce là une autre preuve qu'il faut toujours que les grands esprits se rencontrent ?
Finn qui est maintenant à fond dans les Legos a donc reçu des tas de petits jeux de ce genre pour l'occasion. Ce qui fut étrange est que quatre d'entre nous ont offert à Finn exactement le même ensemble de Legos. Pure coïncidence ou serait-ce là une autre preuve qu'il faut toujours que les grands esprits se rencontrent ?
vendredi, mars 01, 2013
Je vous présente Mike Day !
Hier, j'ai passé quelques heures à skier à Deer Valley en compagnie de Mike Day et de son épouse Donalda. Je connais Mike depuis que j'ai travaillé pour Lange dans les années 80 et pendant la décennie suivante alors que nous étions réunis sous la bannière des skis Pre.
À présent, Mike n'est plus qu'à quelques mois de la retraite, après une une longue carrière de représentant en matériel de ski, et il se trouve désormais fin prêt à bien profiter de sa nouvelle maison qu'il a construit près de la station de ski de Mammoth Mountain en Californie. Tout comme moi, il va pouvoir mener cette vie de rêve que les anciens de la branche du ski peuvent savourer en tout quiétude et sans le moindre stress.
Ensemble, nous avons fait quelques pistes à bonne allure sur ces billards parfaitement damés dont seul semble-t-il la station de Deer Valley a le secret. Pendant les remontées en télésiège ou en télécabine, nous avons pu nous rappeler du bon temps passé, mais les remontées mécaniques allaient bien trop vite pour couvrir tous les sujets que nous voulions aborder.
Il va falloir que nous retrouvions bien vite pour pour continuer notre conversation !
À présent, Mike n'est plus qu'à quelques mois de la retraite, après une une longue carrière de représentant en matériel de ski, et il se trouve désormais fin prêt à bien profiter de sa nouvelle maison qu'il a construit près de la station de ski de Mammoth Mountain en Californie. Tout comme moi, il va pouvoir mener cette vie de rêve que les anciens de la branche du ski peuvent savourer en tout quiétude et sans le moindre stress.
Ensemble, nous avons fait quelques pistes à bonne allure sur ces billards parfaitement damés dont seul semble-t-il la station de Deer Valley a le secret. Pendant les remontées en télésiège ou en télécabine, nous avons pu nous rappeler du bon temps passé, mais les remontées mécaniques allaient bien trop vite pour couvrir tous les sujets que nous voulions aborder.
Il va falloir que nous retrouvions bien vite pour pour continuer notre conversation !
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