Ces deux derniers jours, ma fille s'offre quelques 1220 km de route en solo, depuis la Californie ensoleillée jusqu'à Park City en Utah, tout aussi ensoleillée. Rien que d'y penser, cela me ramène au côté magique de tous les voyages routiers que j'ai pu faire quand j'étais jeune.
Je me rappelle tout particulièrement ce mois de Juin 1973 quand j'ai parcouru près de 600 km, soit la moitié de la distance parcourue par ma fille ces dernières 48 heures, entre mon village natal de Montriond, en Haute-Savoie jusqu'à Murnau en Bavière. En chemin, je me suis arrêté à Wolfurt en Autriche, là où sont fabriquées les remontées mécaniques Doppelmayr, et où j'ai revu Walter Frois, l'un des deux directeurs d'école de ski de Mount Buller en Australie.
J'ai finalement atterri à Murnau, où j'ai trouvé un emploi comme serveur pendant un certain temps dans un restaurant local. Mon but était d'apprendre l'allemand, ce que j'ai fait en partie, mais ce premier stage n'a pas tout à fait suffit et il a fallu que je reprenne la route en solo deux fois de plus en direction de Tübingen, en Allemagne pour améliorer encore un peu mes connaissances dans la langue de Goethe ...
mercredi, octobre 31, 2012
mardi, octobre 30, 2012
La puissance de l'ouragan
Malgré toute sa puissance destructrice, la super-tempête que l'est des États-Unis vient de vivre, nous aura donné hier et aujourd'hui, les jours les plus positifs qui soient sur les ondes et dans tous les médias, comme nos deux candidats à la présidentielle ont été littéralement mis hors-jeu par la météo.
Nous aurons été épargnés, pendant un cours laps de temps, de toute cette négativité en provenance des deux camps ainsi que de tous les mensonges (une spécialité de Romney). Cela nous a donc donné une pause bien méritée dans cette joute implacable à laquelle se livrent nos deux hommes.
Cet ouragan-surprise aidera-t-il Obama ? Très probablement ... Obama peut-il encore gagner ? Sans doute et en grande partie grâce au système archaïque de grands électeurs auquel notre pays continue de s'accrocher …
Nous aurons été épargnés, pendant un cours laps de temps, de toute cette négativité en provenance des deux camps ainsi que de tous les mensonges (une spécialité de Romney). Cela nous a donc donné une pause bien méritée dans cette joute implacable à laquelle se livrent nos deux hommes.
Cet ouragan-surprise aidera-t-il Obama ? Très probablement ... Obama peut-il encore gagner ? Sans doute et en grande partie grâce au système archaïque de grands électeurs auquel notre pays continue de s'accrocher …
lundi, octobre 29, 2012
Entrainement pour d'Halloween ?
Hier, ma femme lisait quelque part que ce n'est pas une bonne idée d'acheter des bonbons d'Halloween à l'avance. J'ai répondu en lui demandant si les bonbons stockés pendant une période un peu trop longue pouvaient à terme perdre leur goût, devenir rance ou juste passer leur date d'expiration de fraîcheur.
Elle m'a alors expliqué que c'était tout simplement que lorsque les gens sont mis en présence au quotidien avec toutes ces gâteries, il leur est généralement impossible de résister à la tentation. J'aurais dû y penser, car je suis moi-même un délinquant typique qui ne peut guère s'empêcher de se servir quand il m'arrive de me trouver à moins de 3 mètres du lieu où sont entreposées ces friandises, juste à côté de mon bureau.
Ceci dit, je nie être victime de quelque addiction que ce soit. Je pense au contraire que le fait de gouter à l'échantillonnage que nous proposons aux enfants est juste pour vérifier que celui-ci est de très bonne qualité et qu'un bonbon par-ci, par-là constitue une bonne manière de s'entrainer à l'overdose inévitable du soir du 31 Octobre. Je ne suis pas une personne facilement effrayée ; en tout cas pas par tout ce sucre, et encore moins aux alentours d'Halloween!
Elle m'a alors expliqué que c'était tout simplement que lorsque les gens sont mis en présence au quotidien avec toutes ces gâteries, il leur est généralement impossible de résister à la tentation. J'aurais dû y penser, car je suis moi-même un délinquant typique qui ne peut guère s'empêcher de se servir quand il m'arrive de me trouver à moins de 3 mètres du lieu où sont entreposées ces friandises, juste à côté de mon bureau.
Ceci dit, je nie être victime de quelque addiction que ce soit. Je pense au contraire que le fait de gouter à l'échantillonnage que nous proposons aux enfants est juste pour vérifier que celui-ci est de très bonne qualité et qu'un bonbon par-ci, par-là constitue une bonne manière de s'entrainer à l'overdose inévitable du soir du 31 Octobre. Je ne suis pas une personne facilement effrayée ; en tout cas pas par tout ce sucre, et encore moins aux alentours d'Halloween!
dimanche, octobre 28, 2012
On a un champion de ski à Park City ! Vraiment?
Aujourd'hui, Ted Ligety, comme le reste de ses collègues étrennaient leurs affreuses nouvelles « planches » dans les pires conditions possibles, il cependant réussi à mettre 2,75 seconde dans la vue du second lors de ce premier slalom géant de Coupe du Monde de ski à Sölden.
Il n'y a aucun doute que le skieur de Park City est un sacré champion et si vous avez vu ses récentes vidéos à l'entrainement vous comprendrez qu'il a une classe incomparable. Pourtant, s'il devait se promener dans la rue principale de Park City, à n'importe quel moment de l'année, quasiment personne ne le reconnaitrait. Il n'a pas de fan club et personne ne l'encourage beaucoup sur le circuit de la Coupe du Monde.
Ce matin, alors qu'il l'avait déjà gagné, je conduisais en direction de Deer Valley pour y acheter quelques croissants frais et j'ai allumé la radio locale dans l'espoir d'entendre des échos de sa victoire. Pas la moindre des choses. Comme vous pouvez vous en rendre compte, le ski de compétition n'est pas très populaire à Park City. Au moins, Ted n'a pas à se soucier des paparazzi quand il est en ville ...
Il n'y a aucun doute que le skieur de Park City est un sacré champion et si vous avez vu ses récentes vidéos à l'entrainement vous comprendrez qu'il a une classe incomparable. Pourtant, s'il devait se promener dans la rue principale de Park City, à n'importe quel moment de l'année, quasiment personne ne le reconnaitrait. Il n'a pas de fan club et personne ne l'encourage beaucoup sur le circuit de la Coupe du Monde.
Ce matin, alors qu'il l'avait déjà gagné, je conduisais en direction de Deer Valley pour y acheter quelques croissants frais et j'ai allumé la radio locale dans l'espoir d'entendre des échos de sa victoire. Pas la moindre des choses. Comme vous pouvez vous en rendre compte, le ski de compétition n'est pas très populaire à Park City. Au moins, Ted n'a pas à se soucier des paparazzi quand il est en ville ...
samedi, octobre 27, 2012
Où a bien pu passer Yves Bocquet ?
Il y a quelques jours, j'appelai mon ami Mychel Blanc en France. Après le bavardage habituel pendant lequel on se félicite mutuellement d'être encore vivant et en bonne santé, il m'a tout de suite demandé si j'avais eu des nouvelles récentes d'Yves, un ami commun qui vit normalement à New York. Je lui ai dit qu'il n'avait pas montré signes de vie dernièrement, mais j'ajoutais qu'il devait se trouver en ballade quelque part en Normandie sur sa Harley-Davidson.
Comme Mychel m'a alors paru particulièrement désemparé et semblait vouloir que je lâche tout pour me mettre immédiatement à la recherche du « disparu », c'est précisément ce que j'ai fait. Après quelques coups de téléphone et un SMS, « Bill », comme nous l'appelons, a refait surface et m'a dit ne surtout pas m'inquiéter car il venait juste de rentrer d'un voyage de six semaines à travers les Alpes et les Dolomites sur sa moto, et dès son retour, il avait été très occupé à déménager dans un plus grand appartement en plein cœur de Manhattan.
Je ne pouvais alors pas joindre Mychel qui, pour oublier la perte présumée de son ami, s'était rendu à Paris pour voir l'exposition d'Edward Hopper, dans l'espoir - je suppose – de vérifier si celui-ci avait miraculeusement pu se glisser sur l'une des toiles du célèbre peintre !
Comme Mychel m'a alors paru particulièrement désemparé et semblait vouloir que je lâche tout pour me mettre immédiatement à la recherche du « disparu », c'est précisément ce que j'ai fait. Après quelques coups de téléphone et un SMS, « Bill », comme nous l'appelons, a refait surface et m'a dit ne surtout pas m'inquiéter car il venait juste de rentrer d'un voyage de six semaines à travers les Alpes et les Dolomites sur sa moto, et dès son retour, il avait été très occupé à déménager dans un plus grand appartement en plein cœur de Manhattan.
Je ne pouvais alors pas joindre Mychel qui, pour oublier la perte présumée de son ami, s'était rendu à Paris pour voir l'exposition d'Edward Hopper, dans l'espoir - je suppose – de vérifier si celui-ci avait miraculeusement pu se glisser sur l'une des toiles du célèbre peintre !
vendredi, octobre 26, 2012
Gérer la destinée
Hier, il a neigé, mais alors quelle grosse chute de neige ! Il en presque tombé 20 cm pendant 24 heures, chez nous, à Park City et ce matin, c'était comme en Février ...
Est-ce que ça veut dire que je suis optimiste à propos de l'enneigement que nous aurons cet hiver? Pas du tout. Au fil des années, j'ai douloureusement appris à gérer mes attentes.
Fort de cette expérience, j'ai créé deux catégories: D'abord, tout les événements que je peux contrôler (même marginalement) et le reste, qui échappe totalement à mon influence. La météo à moyen et long terme tombe précisément dans cette dernière catégorie, ce qui signifie que je n'ai absolument aucune attente dans ce domaine. Je ne peux qu'être positivement surpris et c'est merveilleux.
Par contre, tout ce que je peux contrôler un tant soit peu, je vais essayer de m'y atteler si cela me concerne. Pour le reste, je prends une approche autant fataliste que laïque et je dis « Incha'Allah » (vous savez probablement ce que ça veut dire ...)
Fort de cette expérience, j'ai créé deux catégories: D'abord, tout les événements que je peux contrôler (même marginalement) et le reste, qui échappe totalement à mon influence. La météo à moyen et long terme tombe précisément dans cette dernière catégorie, ce qui signifie que je n'ai absolument aucune attente dans ce domaine. Je ne peux qu'être positivement surpris et c'est merveilleux.
Par contre, tout ce que je peux contrôler un tant soit peu, je vais essayer de m'y atteler si cela me concerne. Pour le reste, je prends une approche autant fataliste que laïque et je dis « Incha'Allah » (vous savez probablement ce que ça veut dire ...)
jeudi, octobre 25, 2012
Sport, drogue et spectacle
Je n'ai jamais été un fan en matière de sports ; au lieu de les « regarder », je préfère largement les « pratiquer. » Cela dit, j'ai suivi la chute de la crédibilité du Tour de France avec celle de Lance Armstrong qui a gagné sept fois l'épreuve.
Ce que je comprends parfaitement maintenant, c'est que pour avoir une chance de figurer, tous ces athlètes de « haut niveau » doivent prendre des produits dopants. Pas seulement dans le cyclisme, mais parait-il aussi dans le tennis et un peu dans tous les sports ; pas juste dans les épreuves d'endurance, mais en fait un peu partout.
En fait, il est raisonnable de questionner la « propreté » de n'importe quel sportif bien en vue, y compris même des personnages comme Reinhold Messner, le fameux alpiniste. C'est fait, la chute de Lance aura entrainé le reste du monde sportif avec lui. Maintenant, vais-je arrêter de regarder le Tour de France? Probablement pas, j'aime la façon dont il est filmé et cela reste un bon divertissement.
Pareil pour le ski ou pour une course de marathon, mais je vais continuer à voir tout ça comme un spectacle ; non, disons comme un numéro de cirque. De mon coté, je vais continuer de pratiquer les quelques sports que j'aime. Quand je m'y attèle, je peux ressentir la douleur de l'effort et vous garantis qu'à l'exception de la bière et du vin que j'ai bu la veille, je demeure tout à fait « propre ».
Ce que je comprends parfaitement maintenant, c'est que pour avoir une chance de figurer, tous ces athlètes de « haut niveau » doivent prendre des produits dopants. Pas seulement dans le cyclisme, mais parait-il aussi dans le tennis et un peu dans tous les sports ; pas juste dans les épreuves d'endurance, mais en fait un peu partout.
En fait, il est raisonnable de questionner la « propreté » de n'importe quel sportif bien en vue, y compris même des personnages comme Reinhold Messner, le fameux alpiniste. C'est fait, la chute de Lance aura entrainé le reste du monde sportif avec lui. Maintenant, vais-je arrêter de regarder le Tour de France? Probablement pas, j'aime la façon dont il est filmé et cela reste un bon divertissement.
Pareil pour le ski ou pour une course de marathon, mais je vais continuer à voir tout ça comme un spectacle ; non, disons comme un numéro de cirque. De mon coté, je vais continuer de pratiquer les quelques sports que j'aime. Quand je m'y attèle, je peux ressentir la douleur de l'effort et vous garantis qu'à l'exception de la bière et du vin que j'ai bu la veille, je demeure tout à fait « propre ».
mercredi, octobre 24, 2012
Planifier, voyager, arriver
En ce moment, je travaille d'arrache-pied à planifier un long voyage en auto que nous allons faire avant l'hiver. Nous avons l'intention de partir de l'Utah pour nous rendre sur la côte Est des États-Unis en empruntant un itinéraire orienté vers le sud ; nous avions fait la même chose en sens inverse, il y plus de 27 ans, mais nous avions alors suivi l'autoroute 80 qui passe beaucoup plus au nord.
Cette fois-ci, nous pensons parcourir plus de 4.000 kilomètres. On dit que l'un des plaisir du voyage provient en partie du processus de planification. Je n'en suis pas si sûr, mais en tout cas, c'est probablement une bonne façon de se mettre en appétit et le simple fait d'étudier le parcours, de passer des idées en revue et de prévoir l'imprévu sont autant d'éléments qui ne peuvent que rendre le voyage plus attrayant.
Pour le moment, je vous demande d'être patients et d'attendre que le projet murisse !
Cette fois-ci, nous pensons parcourir plus de 4.000 kilomètres. On dit que l'un des plaisir du voyage provient en partie du processus de planification. Je n'en suis pas si sûr, mais en tout cas, c'est probablement une bonne façon de se mettre en appétit et le simple fait d'étudier le parcours, de passer des idées en revue et de prévoir l'imprévu sont autant d'éléments qui ne peuvent que rendre le voyage plus attrayant.
Pour le moment, je vous demande d'être patients et d'attendre que le projet murisse !
mardi, octobre 23, 2012
Temps de voter !
Maintenant que le dernier dbat présidentiel est terminé et avant que Romney ne change encore d'avis, j'ai décidé qu'il était grand temps de consigner mes choix en cette chaude saison électorale.
Qui sait? Mitt Romney pourrait dire maintenant qu'il veut améliorer « Obamacare » au lieu de supprimer le nouveau programme de santé publique, ou encore annoncer qu'il va se convertir au catholicisme!
Je n'attends pas, j'y vais aujourd'hui, car c'est le premier jour où il est possible de voter dans l'Utah. Du reste, le temps est gris et neigeux, ce qui est parfait pour choisir des candidats qui se démarquent. Je me dis aussi que si je devais mourir demain, j'aurai fait mon devoir d'électeur et pourrai partir la conscience tranquille Quant à toi, cher lecteur et citoyen américain, si tu n'a pas encore voté, n'oublie pas de le faire ...
Je n'attends pas, j'y vais aujourd'hui, car c'est le premier jour où il est possible de voter dans l'Utah. Du reste, le temps est gris et neigeux, ce qui est parfait pour choisir des candidats qui se démarquent. Je me dis aussi que si je devais mourir demain, j'aurai fait mon devoir d'électeur et pourrai partir la conscience tranquille Quant à toi, cher lecteur et citoyen américain, si tu n'a pas encore voté, n'oublie pas de le faire ...
lundi, octobre 22, 2012
La piste de VTT idéale
Hier, c'était la première fois que nous enfourchions nos VTT sur la nouvelle piste « Jenny, » qui a été ouverte au public cet été et serpente au-dessus du massif de ski de Park City Mountain Resort. Ce chemin constitue un circuit aller-retour de plus de 15 km, et démarre sur le parking de la station à 2100 mètres et s'étire jusqu'à l'arrivée du télésiège de Payday à 2515 mètres.
Avec beaucoup de montée et de descente en cours de chemin, le dénivelé est quand même de plus de 500 mètres Le chemin est bien régulier, assez large, la plupart des virages sont extrêmement bien dessinés, la pente reste entre 5 et 6%, sauf pour une courte section plus raide qui emprunte un vieux sentier, et où nous avons dû pousser nos vélos car nous ne connaissions pas suffisamment bien l'endroit.
La variété du terrain, les changements de végétation et les vues spectaculaires contribuent aussi à faire de ce chemin vraiment unique et offrent un réel plaisir à pied ou en vélo ! Si le nombre d'utilisateurs que nous avons vu est un témoignage de la popularité de ce sentier, c'est aussi une indication claire qu'il constitue un exemple à suivre pour tous les autres futurs parcours de VTT. À refaire !
Avec beaucoup de montée et de descente en cours de chemin, le dénivelé est quand même de plus de 500 mètres Le chemin est bien régulier, assez large, la plupart des virages sont extrêmement bien dessinés, la pente reste entre 5 et 6%, sauf pour une courte section plus raide qui emprunte un vieux sentier, et où nous avons dû pousser nos vélos car nous ne connaissions pas suffisamment bien l'endroit.
La variété du terrain, les changements de végétation et les vues spectaculaires contribuent aussi à faire de ce chemin vraiment unique et offrent un réel plaisir à pied ou en vélo ! Si le nombre d'utilisateurs que nous avons vu est un témoignage de la popularité de ce sentier, c'est aussi une indication claire qu'il constitue un exemple à suivre pour tous les autres futurs parcours de VTT. À refaire !
dimanche, octobre 21, 2012
La passion au pouvoir
En milieu de semaine, Émile Allais, une grande personnalité du ski français disparaissait à plus de 100 ans. À côté d'un palmarès sportif et professionnel impressionnants, il avait en lui un élément dont on a assez peu parlé dans tous les article de presse que j'ai pu lire à ce sujet. Il était habité par une brûlante passion pour tout ce qui touchait au ski.
C'est vrai, la passion, c'est le carburant à indice d'octane élevé qui nous sert à vivre et à accomplir les choses les plus formidables qui soient. Immédiatement après avoir appris son décès, ma seconde pensée a été de me demander combien de jeunes hommes et femmes gardent encore en eux ce feu ardent qui leur permettra de vivre une existence d'exception, et dans cet esprit, est-il encore possible avec les vies trop occupées et chaotiques que nous menons, de maintenir intact cet ingrédient magique afin de pouvoir survivre et prospérer intérieurement ?
Qui ne nous soyons, je suis convaincu qu'une forme de passion à toujours sa place dans notre for intérieur, que nous soyons pâtissier, ingénieur en informatique, enseignant de classes primaires, pilote d'hélicoptère ou maçon. Avons-nous jamais pris le temps de bien chercher quelle était notre vraie passion ? Avons-nous eu la chance de la trouver?
Plus important encore, si nous l'avons découvert, qu'en avons-nous fait ? L'avons-nous négligée et laissée dépérir, ou l'avons-nous en permanence nourrie et fortifiée tout au long de nos vies? J'aimerai bien pouvoir dire que j'ai suivit ce deuxième cas de figure ...
C'est vrai, la passion, c'est le carburant à indice d'octane élevé qui nous sert à vivre et à accomplir les choses les plus formidables qui soient. Immédiatement après avoir appris son décès, ma seconde pensée a été de me demander combien de jeunes hommes et femmes gardent encore en eux ce feu ardent qui leur permettra de vivre une existence d'exception, et dans cet esprit, est-il encore possible avec les vies trop occupées et chaotiques que nous menons, de maintenir intact cet ingrédient magique afin de pouvoir survivre et prospérer intérieurement ?
Qui ne nous soyons, je suis convaincu qu'une forme de passion à toujours sa place dans notre for intérieur, que nous soyons pâtissier, ingénieur en informatique, enseignant de classes primaires, pilote d'hélicoptère ou maçon. Avons-nous jamais pris le temps de bien chercher quelle était notre vraie passion ? Avons-nous eu la chance de la trouver?
Plus important encore, si nous l'avons découvert, qu'en avons-nous fait ? L'avons-nous négligée et laissée dépérir, ou l'avons-nous en permanence nourrie et fortifiée tout au long de nos vies? J'aimerai bien pouvoir dire que j'ai suivit ce deuxième cas de figure ...
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développement personnel,
philosophie
samedi, octobre 20, 2012
Temps de skier votre âge !
Récemment, j'expliquais que, pour la première fois en huit ans, j'ai enfin « pédalé mon âge » cette saison sur mon VTT. Bien sûr, cette fantaisie m'a été inspiré par le fait, qu'en station de ski, aux États-Unis, il est de bon ton d'essayer de skier autant de fois que l'on a d'années au compteur, en l'espace d'une seule saison d'hiver.
Bien que ce bel objectif reste souvent hors de portée de la plupart des adultes qui ont besoin de travailler et qui vivent loin des pistes, il est en fait assez possible à réaliser pour pas mal de gens. Pour illustrer mon propos, j'ai partagé avec vous un tableau qui montre le nombre de jours de ski annuels par rapport à mon âge, et ce, au cours de ma vie de skieur.
En fait, je n'ai commencé à skier que quand j'avais 7 ans, et ce qui vient immédiatement à l'esprit, c'est qu'il est beaucoup plus facile de « skier son âge » quand on est tout jeune. Mais avant de nous lancer dans cette discussion, faisons juste un petit calcul. Si en général, selon la station de ski, la saison de ski dure entre 4 et 5 mois, on peut espérer skier un maximum de 120 à 150 jours, d'accord?
Bien sûr, ces chiffres seraient possible si nous n'avions rien d'autre à faire ou si nous étions « perchman », pisteur-secouriste ou encore moniteur de ski et passions chaque jour en montagne. De façon plus réaliste, si on ne peut guère skier que les week-ends et quelques jours fériés entre les deux, il est possible de faire 35 à 45 sorties, sans compter les congés supplémentaires, les arrêts de maladie (justifiés ou pas) et les jours de tempête de neige où il est absolument impossible de se rendre au travail (ça arrive tout le temps !), les jours arrivent à s'accumuler de manière étonnante.
Tout cela signifie que, de la naissance à l'âge de 35 à 45 ans, un skieur n'a absolument aucune excuse (sauf bien sûr la vraie maladie, l'accident ou l'incarcération) de ne pas skier autant de fois que son âge. Là où les choses se compliquent, c'est quand on atteint la zone d'âge entre 35-45 ans et l'âge de la retraite, quelque soit l'époque où l'on choisit de ralentir.
En Amérique du nord, il y a souvent la possibilité d'aller skier en soirée, si cela n'est pas possible dans sa station de prédilection, il est toujours assez facile d'en trouver une pas trop éloignée qui offrira ces heures de ski « supplémentaires ». Ensuite, il reste toujours l'option d'aller passer ses vacances d'été dans l'hémisphère sud et d'ajouter ainsi plusieurs jours sur neige. Ces 12 ou 20 journées de plus peuvent faire une énorme différence et vont, dans de nombreux cas, monter le total vers ces 50 ou 60 jours qui sont absolument nécessaires !
Si cela ne suffit pas, il est peut-être opportun de considérer des changements plus radicaux tels qu'un déménagement vers la montagne et, si l'employeur est d'accord, d'y travailler à distance. Cela permet de faire un saut sur les pistes pendant l'heure du déjeuner et alternativement de travailler tôt le matin ou tres tard le soir, et de passer le reste du temps sur les pistes.
Ai-je oublié quelque chose? Oui, bien sûr, il reste aussi la possibilité de changer de carrière si l'on a decidé de s'installer à la montagne de façon permanente. Là il est alors possible de devenir free-lance dans l'occupation de son choix, de faire un des nombreux « métiers de la neige » comme pisteur, moniteur, employé des remontées mécaniques, de conduire un engin de damage ou de faire de la neige de culture pendant la nuit, ou encore devenir serveur ou barman et skier pendant la journée.
Okay, j'en ai assez dit pour aujourd'hui, il est grand temps maintenant pour moi d'aller faire une ballade en montagne pendant que vous prenez enfin la résolution de skier au moins votre âge pendant cette prochaine saison d'hiver. Bonne chance !
Bien que ce bel objectif reste souvent hors de portée de la plupart des adultes qui ont besoin de travailler et qui vivent loin des pistes, il est en fait assez possible à réaliser pour pas mal de gens. Pour illustrer mon propos, j'ai partagé avec vous un tableau qui montre le nombre de jours de ski annuels par rapport à mon âge, et ce, au cours de ma vie de skieur.
En fait, je n'ai commencé à skier que quand j'avais 7 ans, et ce qui vient immédiatement à l'esprit, c'est qu'il est beaucoup plus facile de « skier son âge » quand on est tout jeune. Mais avant de nous lancer dans cette discussion, faisons juste un petit calcul. Si en général, selon la station de ski, la saison de ski dure entre 4 et 5 mois, on peut espérer skier un maximum de 120 à 150 jours, d'accord?
Bien sûr, ces chiffres seraient possible si nous n'avions rien d'autre à faire ou si nous étions « perchman », pisteur-secouriste ou encore moniteur de ski et passions chaque jour en montagne. De façon plus réaliste, si on ne peut guère skier que les week-ends et quelques jours fériés entre les deux, il est possible de faire 35 à 45 sorties, sans compter les congés supplémentaires, les arrêts de maladie (justifiés ou pas) et les jours de tempête de neige où il est absolument impossible de se rendre au travail (ça arrive tout le temps !), les jours arrivent à s'accumuler de manière étonnante.
Tout cela signifie que, de la naissance à l'âge de 35 à 45 ans, un skieur n'a absolument aucune excuse (sauf bien sûr la vraie maladie, l'accident ou l'incarcération) de ne pas skier autant de fois que son âge. Là où les choses se compliquent, c'est quand on atteint la zone d'âge entre 35-45 ans et l'âge de la retraite, quelque soit l'époque où l'on choisit de ralentir.
En Amérique du nord, il y a souvent la possibilité d'aller skier en soirée, si cela n'est pas possible dans sa station de prédilection, il est toujours assez facile d'en trouver une pas trop éloignée qui offrira ces heures de ski « supplémentaires ». Ensuite, il reste toujours l'option d'aller passer ses vacances d'été dans l'hémisphère sud et d'ajouter ainsi plusieurs jours sur neige. Ces 12 ou 20 journées de plus peuvent faire une énorme différence et vont, dans de nombreux cas, monter le total vers ces 50 ou 60 jours qui sont absolument nécessaires !
Si cela ne suffit pas, il est peut-être opportun de considérer des changements plus radicaux tels qu'un déménagement vers la montagne et, si l'employeur est d'accord, d'y travailler à distance. Cela permet de faire un saut sur les pistes pendant l'heure du déjeuner et alternativement de travailler tôt le matin ou tres tard le soir, et de passer le reste du temps sur les pistes.
Ai-je oublié quelque chose? Oui, bien sûr, il reste aussi la possibilité de changer de carrière si l'on a decidé de s'installer à la montagne de façon permanente. Là il est alors possible de devenir free-lance dans l'occupation de son choix, de faire un des nombreux « métiers de la neige » comme pisteur, moniteur, employé des remontées mécaniques, de conduire un engin de damage ou de faire de la neige de culture pendant la nuit, ou encore devenir serveur ou barman et skier pendant la journée.
Okay, j'en ai assez dit pour aujourd'hui, il est grand temps maintenant pour moi d'aller faire une ballade en montagne pendant que vous prenez enfin la résolution de skier au moins votre âge pendant cette prochaine saison d'hiver. Bonne chance !
vendredi, octobre 19, 2012
Instabilité, passion et créativité
La question d'aujourd'hui est de savoir si l'on rester passionné par quelque chose quand nos vies sont consumées par la complexité, l'hyperactivité et l’instabilité ?
Ma première réaction serait de dire que cela n'est guère possible. Pourtant, il est tout à fait concevable que l'on puisse être incroyablement passionné et profondément impliqué dans ce qui nous motive.
Il est dès lors possible de ne guère faire attention au désordre et au chaos qui nous entourent. Peut-être que c'est juste moi, mais je dirais que plus nous sommes assaillis par toutes sortes de distractions, plus il nous est difficile de rester concentré et de nous engager pleinement dans nos passions.
De là, il n'y a qu'un pas à pour associer passion et efforts créatifs en tous genres, pas seulement les idées créatives, les concepts ou les réalisation tangibles, mais aussi la création sous toutes ses formes, comme celles de nouveaux modèles économiques, de nouvelles entreprises ou d'organisations.
Encore une fois, il me semble qu'un espace serein et qu'un environnement de vie plus simple soit nécessaire pour pouvoir se concentrer sur ses passions et profiter à fond de leur contribution à la créativité. Qu'en pensez vous ?
Il est dès lors possible de ne guère faire attention au désordre et au chaos qui nous entourent. Peut-être que c'est juste moi, mais je dirais que plus nous sommes assaillis par toutes sortes de distractions, plus il nous est difficile de rester concentré et de nous engager pleinement dans nos passions.
De là, il n'y a qu'un pas à pour associer passion et efforts créatifs en tous genres, pas seulement les idées créatives, les concepts ou les réalisation tangibles, mais aussi la création sous toutes ses formes, comme celles de nouveaux modèles économiques, de nouvelles entreprises ou d'organisations.
Encore une fois, il me semble qu'un espace serein et qu'un environnement de vie plus simple soit nécessaire pour pouvoir se concentrer sur ses passions et profiter à fond de leur contribution à la créativité. Qu'en pensez vous ?
jeudi, octobre 18, 2012
L'ultime christiania ...
Ce virage parfait qui nous fait tous rêver, beaucoup d'entre nous peuvent sans doute prétendre l'avoir fait, c'est du moins ce que nous nous croyons et c'est finalement ce qui compte ...
La nuit dernière, Émile Allais, le champion, le moniteur de ski, le concepteur de stations et l’infatigable homme d'affaire des neiges, prenait, à un peu plus de 100 ans, le dernier grand virage de son existence et disparaissait au firmament, dans un nuage de poudreuse irisée.
Émile avait inventé le ski français, à une époque où le seul choix était autrichien, et a déclenché une révolution qui a créé une explosion d'expertise française aux facettes multiples dans le domaine des sports d'hiver. Ce faisant, ils a permit à des tas de jeunes d'entrer dans cette dimension internationale qu'offre le monde du ski, et pour quelques-uns d'entre nous, d’accéder au rêve américain.
Alors que le nuage de poudreuse magique disparaît et que ses derniers cristaux se subliment, de tout cœur, nous te remercions, Émile!
La nuit dernière, Émile Allais, le champion, le moniteur de ski, le concepteur de stations et l’infatigable homme d'affaire des neiges, prenait, à un peu plus de 100 ans, le dernier grand virage de son existence et disparaissait au firmament, dans un nuage de poudreuse irisée.
Émile avait inventé le ski français, à une époque où le seul choix était autrichien, et a déclenché une révolution qui a créé une explosion d'expertise française aux facettes multiples dans le domaine des sports d'hiver. Ce faisant, ils a permit à des tas de jeunes d'entrer dans cette dimension internationale qu'offre le monde du ski, et pour quelques-uns d'entre nous, d’accéder au rêve américain.
Alors que le nuage de poudreuse magique disparaît et que ses derniers cristaux se subliment, de tout cœur, nous te remercions, Émile!
mercredi, octobre 17, 2012
Les femmes tiennent la clé de l'élection
Romney en a eu pour ses sous quand Obama s'est finalement réveillé lors du second débat la nuit dernière. Le candidat mormon n'a pas réussi, comme il l'avait si bien fait précédemment, à dominer le débat, mais par contre, a bien réussi à irriter un peu plus l’électorat féminin avec ses commentaires à la fois condescendants et patriarcaux.
Comme la plupart des électeurs ne comprennent pas grand chose à l'arithmétique élémentaire, ils ne se rendent guère compte que le budget de Mitt Romney est une pure fiction qui n'est pas du tout équilibrée. Ceci dit, les femmes sont précisément le groupe qui détient la clé de cette élection.
Si elles veulent préserver leur droits et ne pas tomber dans la définition mormone de que la femme représente vraiment au sein de leur société théocratique, elles feraient bien de se réveiller en en rejetant l'idéologie de droite et embrassant celle d'Obama. Je persiste à croire qu'elles sont trop intelligentes pour ne pas saisir cette occasion!
Comme la plupart des électeurs ne comprennent pas grand chose à l'arithmétique élémentaire, ils ne se rendent guère compte que le budget de Mitt Romney est une pure fiction qui n'est pas du tout équilibrée. Ceci dit, les femmes sont précisément le groupe qui détient la clé de cette élection.
Si elles veulent préserver leur droits et ne pas tomber dans la définition mormone de que la femme représente vraiment au sein de leur société théocratique, elles feraient bien de se réveiller en en rejetant l'idéologie de droite et embrassant celle d'Obama. Je persiste à croire qu'elles sont trop intelligentes pour ne pas saisir cette occasion!
mardi, octobre 16, 2012
Park City et le classement de Ski magazine
Ski Magazine base son classement annuel des stations de ski sur l'opinion de ses lecteurs. C'est une façon de faire les choses assez controversée car ce « hit-parade » ne manque jamais d'irriter la plupart des stations qui ne voient pas leurs position monter, ou pire encore, voient celle-ci rétrograder !
En dépit de cela, le magazine s'accroche à ce genre de formule, et cette année, alors que Deer Valley n'a pas réussi à conserver une fois de plus la première place (ça aurait fait six années consécutives) il a fallu qu'elle se contente d’être deuxième. Pas loin derrière, Park City Mountain Resort s'est hissée en 4e position tandis que Canyons a finalement réussi à rejoindre le groupe des dix premières !
C'est Whistler-Blackcomb, notre voisine canadienne, qui a été couronnée cette année, ce qui était du reste à prévoir compte tenu de son assez bon enneigement, alors que la Californie, l'Utah et le Colorado, ont dû se contenter de faire le mieux possible avec une couche de neige bien mince. Cela dit, ce qui a aidé Park City dans le placement record de ses trois massifs de ski parmi les dix premiers, aura été, plus que jamais, sa proximité par rapport à l'aéroport de Salt Lake City et sa facilité d'accès inégalée.
Alors que les durées moyennes de séjour au ski ont été en chute libre au cours de ces 25 dernières années (autrefois, une semaine était encore la norme, aujourd'hui nous en sommes rendus à de long week-ends), le temps n'a jamais été aussi précieux, et désormais, un temps de voyage réduit qui optimise quelques jours passés à la montagne, place l'Utah en général, et Park City en particulier, comme le premier choix de destination pour les sports d'hiver en Amérique du Nord.
En dépit de cela, le magazine s'accroche à ce genre de formule, et cette année, alors que Deer Valley n'a pas réussi à conserver une fois de plus la première place (ça aurait fait six années consécutives) il a fallu qu'elle se contente d’être deuxième. Pas loin derrière, Park City Mountain Resort s'est hissée en 4e position tandis que Canyons a finalement réussi à rejoindre le groupe des dix premières !
C'est Whistler-Blackcomb, notre voisine canadienne, qui a été couronnée cette année, ce qui était du reste à prévoir compte tenu de son assez bon enneigement, alors que la Californie, l'Utah et le Colorado, ont dû se contenter de faire le mieux possible avec une couche de neige bien mince. Cela dit, ce qui a aidé Park City dans le placement record de ses trois massifs de ski parmi les dix premiers, aura été, plus que jamais, sa proximité par rapport à l'aéroport de Salt Lake City et sa facilité d'accès inégalée.
Alors que les durées moyennes de séjour au ski ont été en chute libre au cours de ces 25 dernières années (autrefois, une semaine était encore la norme, aujourd'hui nous en sommes rendus à de long week-ends), le temps n'a jamais été aussi précieux, et désormais, un temps de voyage réduit qui optimise quelques jours passés à la montagne, place l'Utah en général, et Park City en particulier, comme le premier choix de destination pour les sports d'hiver en Amérique du Nord.
lundi, octobre 15, 2012
Ce que Romney a dans le ventre ...
Ce matin, Chrystia Freeland, une journaliste, était interviewée à la radio au sujet de son nouveau livre: « Plutocrats: The Rise of the New Global Super-Rich and the Fall of Everyone Else ». Son travail de recherche s’intéresse aux super-riches qui ont atteint le sommet du monde des affaires, beaucoup d'entre eux ayant gagné leur fortune non pas en l'héritant, mais au travers de leur efforts personnels.
En résumé, elle a constaté que ces gens avait très peu d'empathie pour les 99,9% qui n'ont pas aussi bien réussit qu'eux, et alors qu'ils ne sont pas seulement convaincus d’être plus intelligent que les autres, ils se sentent aussi d'une dotés d'un plus grand sens moral.
Résultat, ils aimeraient voir une réduction des services publics essentiels, tels que l'éducation, ainsi que tout le reste de l'infrastructure qui les a bien aidés au cours de leur ascension sociale. Disons qu'il s'agit là d'une certaine façon de brûler les ponts qui les ont menés à leur îlot doré.
Un gestionnaire de fonds spéculatifs est cité dans ce livre pour avoir dit: « les travailleurs américains qui se considèrent mal rémunérés sont en fait les plus surpayés au monde ...», tandis qu'un directeur financier d'une entreprise de haute technologie proposait que « Si les américains veulent vivre 10 fois mieux que les Chinois, il faut qu'ils soient 10 fois plus productifs. Si ce n'est pas le cas, il va falloir couper leurs salaires ».
Ces échantillons sont tout à fait symptomatiques de l'écart abyssal qui sépare la nouvelle élite mondiale du reste de la population, et offre une radiographie resplendissante de ce que le candidat Romney a vraiment dans le ventre.
En résumé, elle a constaté que ces gens avait très peu d'empathie pour les 99,9% qui n'ont pas aussi bien réussit qu'eux, et alors qu'ils ne sont pas seulement convaincus d’être plus intelligent que les autres, ils se sentent aussi d'une dotés d'un plus grand sens moral.
Résultat, ils aimeraient voir une réduction des services publics essentiels, tels que l'éducation, ainsi que tout le reste de l'infrastructure qui les a bien aidés au cours de leur ascension sociale. Disons qu'il s'agit là d'une certaine façon de brûler les ponts qui les ont menés à leur îlot doré.
Un gestionnaire de fonds spéculatifs est cité dans ce livre pour avoir dit: « les travailleurs américains qui se considèrent mal rémunérés sont en fait les plus surpayés au monde ...», tandis qu'un directeur financier d'une entreprise de haute technologie proposait que « Si les américains veulent vivre 10 fois mieux que les Chinois, il faut qu'ils soient 10 fois plus productifs. Si ce n'est pas le cas, il va falloir couper leurs salaires ».
Ces échantillons sont tout à fait symptomatiques de l'écart abyssal qui sépare la nouvelle élite mondiale du reste de la population, et offre une radiographie resplendissante de ce que le candidat Romney a vraiment dans le ventre.
Libellés :
affaires,
philosophie,
politique,
societé
dimanche, octobre 14, 2012
Une leçon en négociation
Juste jusqu'à quelques jours en arrière, je pensais être un négociateur de très haut niveau, quand, au beau milieu d'une discussion d'affaires, un avocat extrêmement intelligent m'a montré qu'il existait une bien meilleure façon d'arriver à mon but que ce dont j’étais absolument convaincu.
Sans cette « deuxième opinion », j'aurais simplement suivi mon instinct et échoué. La morale de cette histoire est parfaitement limpide: Quel que soit l'âge qu'on ait, et l'expérience qu'on pense avoir, il est nous est impossible de tout savoir et on peut toujours compter sur l’opinion des autres. Quelque chose à bien garder à l'esprit alors que nous poursuivons notre maturité !
Sans cette « deuxième opinion », j'aurais simplement suivi mon instinct et échoué. La morale de cette histoire est parfaitement limpide: Quel que soit l'âge qu'on ait, et l'expérience qu'on pense avoir, il est nous est impossible de tout savoir et on peut toujours compter sur l’opinion des autres. Quelque chose à bien garder à l'esprit alors que nous poursuivons notre maturité !
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samedi, octobre 13, 2012
Un nouveau télésiège !
Il semble que c'était juste hier qu'un hélicoptère-grue arrachait les pylônes du télésiège de Deer Crest, ne laissant guère que les fondations sur place. Le vieux matériel allait laisser place à un télésiège quatre-places débrayable de plus, sur le domaine skiable de Deer Valley.
Ce 3 Octobre, une scène similaire se répétait, quand cette fois ci, le même type d'appareil, un K-Max, déposait les nouveaux pylônes sur les semelles en béton qui ponctuaient encore la travée bien visible à travers arbres et buissons . Le temps était parfait avec une météo assez froide et peu de vent ; rien pour gêner le puissant hélicoptère qui allait prendre et déposer ses lourdes charges.
À son arrivée, le pilote d'hélicoptère et l'équipe de monteurs ont eu un briefing très complet pour bien chorégraphier ce qui allait être une opération soutenue pendant trois heures consécutives. Le travail a ensuite commencé, et pour un observateur comme moi qui n'y connait pas grand chose, tout semblait se passer sans aucune bavure, un peu comme si tout avait été fastidieusement répété pendant des semaines.
L'équipe de montage qui comptait une quinzaine de costauds et le pilote connaissent bien ce genre de chantier. Ils ont déjà fait ce travail dans les conditions les plus défavorables qui soient ; très haute altitude, intempéries et même neige, et tous connaissent parfaitement les dangers et les pièges qui les attendent et sont formés pour ne rien laisser au hasard.
En raison de l'altitude élevée, les pylônes et surtout les potences de la partie sommitale pesant près de 2 tonnes et demie se sont parfois avérés trop lourds. À deux reprises, les galets ont du être retirés des potences pour être mis en place séparément sur les pylônes. Parfois, le pilote a dû faire du sur-place pour brûler d'avantage de carburant afin d’alléger la machine et d’améliorer sa portance.
Comme on pourrait s'y attendre, démonter prend beaucoup moins de temps que remettre en place, et l'équipe tout entière a dû se bagarrer pour ajuster pylônes et potences en s'assurant que tous les boulons étaient parfaitement alignés avant de serrer les écrous. Deux fois, l'hélicoptère a dû faire le plein, mais en fin de matinée, une toute nouvelle rangée de pylônes avaient pris racine sur Little Baldy à Deer Valley.
D'ici quelques semaines, nous allons tous pouvoir étrenner une nouvelle remontée mécanique confortable et rapide et nous ne souviendrons plus du temps infini que cela prenait autrefois pour atteindre le sommet !
Ce 3 Octobre, une scène similaire se répétait, quand cette fois ci, le même type d'appareil, un K-Max, déposait les nouveaux pylônes sur les semelles en béton qui ponctuaient encore la travée bien visible à travers arbres et buissons . Le temps était parfait avec une météo assez froide et peu de vent ; rien pour gêner le puissant hélicoptère qui allait prendre et déposer ses lourdes charges.
À son arrivée, le pilote d'hélicoptère et l'équipe de monteurs ont eu un briefing très complet pour bien chorégraphier ce qui allait être une opération soutenue pendant trois heures consécutives. Le travail a ensuite commencé, et pour un observateur comme moi qui n'y connait pas grand chose, tout semblait se passer sans aucune bavure, un peu comme si tout avait été fastidieusement répété pendant des semaines.
L'équipe de montage qui comptait une quinzaine de costauds et le pilote connaissent bien ce genre de chantier. Ils ont déjà fait ce travail dans les conditions les plus défavorables qui soient ; très haute altitude, intempéries et même neige, et tous connaissent parfaitement les dangers et les pièges qui les attendent et sont formés pour ne rien laisser au hasard.
En raison de l'altitude élevée, les pylônes et surtout les potences de la partie sommitale pesant près de 2 tonnes et demie se sont parfois avérés trop lourds. À deux reprises, les galets ont du être retirés des potences pour être mis en place séparément sur les pylônes. Parfois, le pilote a dû faire du sur-place pour brûler d'avantage de carburant afin d’alléger la machine et d’améliorer sa portance.
Comme on pourrait s'y attendre, démonter prend beaucoup moins de temps que remettre en place, et l'équipe tout entière a dû se bagarrer pour ajuster pylônes et potences en s'assurant que tous les boulons étaient parfaitement alignés avant de serrer les écrous. Deux fois, l'hélicoptère a dû faire le plein, mais en fin de matinée, une toute nouvelle rangée de pylônes avaient pris racine sur Little Baldy à Deer Valley.
D'ici quelques semaines, nous allons tous pouvoir étrenner une nouvelle remontée mécanique confortable et rapide et nous ne souviendrons plus du temps infini que cela prenait autrefois pour atteindre le sommet !
vendredi, octobre 12, 2012
Mesdames, méfiez-vous de Romney !
Je ne vais pas revenir sur qui était bon, mauvais ou encore qui a gagné le débat entre vice-présidents, hier soir. Ceci dit, s'il y a une partie de l'échange qui a attiré mon attention, c'était la dernière question sur l'avortement. De toute évidence, Ryan, qui devait y répondre en premier s'est soit fait prendre au dépourvu, soit n'a pas trop su quoi dire.
Dommage que Joe Biden n'ai pas eu la présence d'esprit d'ajouter que la grande majorité des catholiques croient que la vie commence à la maternité, mais on ne peu guère lui en vouloir, il s’était déjà battu comme un beau diable ! Ce que Paul Ryan a dit cependant, était « qu'une administration Romney-Ryan s’opposerait à l'avortement, sauf en de viol, d'inceste ou de danger pour la mère ...»
Pour moi, cela constitue un signal tout à fait clair la législation actuelle sera bien vite muselée, avant d’être complètement rayée de la carte si ce tandem extrémiste est élu. En fait, le plus grand danger pour ce droit à l'avortement se produira par procuration, juste quand Romney nommera un ou deux juges à la Cour Suprême qui élimineront dès que possible ce droit dont jouissent les femmes américaines.
Mesdames, il ne vous reste plus qu'à bien réfléchir avant d'aller voter!
Dommage que Joe Biden n'ai pas eu la présence d'esprit d'ajouter que la grande majorité des catholiques croient que la vie commence à la maternité, mais on ne peu guère lui en vouloir, il s’était déjà battu comme un beau diable ! Ce que Paul Ryan a dit cependant, était « qu'une administration Romney-Ryan s’opposerait à l'avortement, sauf en de viol, d'inceste ou de danger pour la mère ...»
Pour moi, cela constitue un signal tout à fait clair la législation actuelle sera bien vite muselée, avant d’être complètement rayée de la carte si ce tandem extrémiste est élu. En fait, le plus grand danger pour ce droit à l'avortement se produira par procuration, juste quand Romney nommera un ou deux juges à la Cour Suprême qui élimineront dès que possible ce droit dont jouissent les femmes américaines.
Mesdames, il ne vous reste plus qu'à bien réfléchir avant d'aller voter!
jeudi, octobre 11, 2012
Mon âge en jours de VTT ...
Dans les stations de skis des Rocheuses, il est assez habituel de dire que l'on « skie son âge, » ce qui revient à comparer le nombres de journées de ski accumulées pendant un hiver à l'âge du participant. Si par exemple, vous avez skié 42 fois cette saison et êtes aussi âgé de 42 ans, vous avez skié votre âge.
Dans mon cas, je suis assez loin de ces 42 ans en question, et même si j'ai skié aux environs d'une centaine de fois chacune de ces dernières années, Dieu merci, je ne suis pas encore centenaire ! À partir de cette forme de comptabilité ludique, je fais le même parallèle avec le VTT. Si vous suivez ce blog, vous avez peut-être appris que cela fait déjà huit saisons que avons plongé dans ce sport que nous adorons. L'an dernier, j'avais battu mon propre record en sortant 49 fois sur mon vélo.
D'accord, ce chiffre était encore passablement éloigné de mon âge réel ... Ce mardi, j'ai finalement réussis à atteindre ce jalon, et alors que le résultat était encore bien en dessous des 100, il était nettement supérieur à celui de l’année précédente. Comme notre saison de vélo n'est pas tout à fait finie, j'ai l'intention de battre un autre record, celui-ci en matière de distance totale pour l’année, soit la barre des1000 kilomètres. (Celle des « miles », espérons-le, sera pour une autre fois).
Je vous tiens au courant !
Dans mon cas, je suis assez loin de ces 42 ans en question, et même si j'ai skié aux environs d'une centaine de fois chacune de ces dernières années, Dieu merci, je ne suis pas encore centenaire ! À partir de cette forme de comptabilité ludique, je fais le même parallèle avec le VTT. Si vous suivez ce blog, vous avez peut-être appris que cela fait déjà huit saisons que avons plongé dans ce sport que nous adorons. L'an dernier, j'avais battu mon propre record en sortant 49 fois sur mon vélo.
D'accord, ce chiffre était encore passablement éloigné de mon âge réel ... Ce mardi, j'ai finalement réussis à atteindre ce jalon, et alors que le résultat était encore bien en dessous des 100, il était nettement supérieur à celui de l’année précédente. Comme notre saison de vélo n'est pas tout à fait finie, j'ai l'intention de battre un autre record, celui-ci en matière de distance totale pour l’année, soit la barre des1000 kilomètres. (Celle des « miles », espérons-le, sera pour une autre fois).
Je vous tiens au courant !
mercredi, octobre 10, 2012
Oublier et pardonner
Deux mots bien puissants qui sont si souvent utilisés ensemble dans un ordre différent, et aussi parfois précédés de « ne pas » dans deux autres formes. Le scénario le plus coûteux est « Ne pas oublier et ne pas pardonner », une situation qui peut vous empêcher de dormir la nuit tant que vous vous accrochez à cette recette empoisonnée. C'est un état de haute-tension qui consume l'esprit de l'intérieur, assombrit la vie, et apporte rarement quelque chose de bon.
Ensuite, il y a le jumelage symétriques des deux termes ; d'abord, « Ne pas oublier et pardonner » qui est une approche qui m'a toujours un peu intrigué et que je trouve bien difficile à gérer, voire tout à fait dénuée de bon sens. Beaucoup de gens la mentionnent comme un moyen de gérer l'expérience que celle-ci soit bonne ou mauvaise, mais personnellement, je ne vois pas beaucoup d'avantages à cette façon de faire et franchement je ne m'en sert presque jamais, car je trouve qu'elle est presque aussi toxique que la première expression que nous avons discuté. Elle pourrait peut-être servir comme un outil permettant de tirer parti de nos expérience, mais je n'en suis guère sûr.
L'autre locution dans ce groupe est « Oublie et ne pardonne pas » et je dois avouer que je me retrouve souvent dans cette situation. J'oublie très vite la plupart des événements et il m'arrive parfois de tomber dessus au hasard, après un certain temps. En général, quand ça arrive, l’élément douloureux s'efface très vite ou s'est vaporisé depuis assez longtemps et je passe ...
Comme j'aime à le faire, je garder le meilleur pour la fin. « Oublier et pardonner. » Ça c'est le « top » comme on dit ; c'est l'équivalent d'un nouveau départ, de laisser les lourds bagages derrière, de muer la vieille peau qui ne sert à plus rien. C'est une vraie libération et un élan vers une maturité plus sereine. « Oublier et pardonner » me plaît énormément, mais je dois encore faire pas mal d'effort pour bien y arriver. Un bel objectif à atteindre !
Ensuite, il y a le jumelage symétriques des deux termes ; d'abord, « Ne pas oublier et pardonner » qui est une approche qui m'a toujours un peu intrigué et que je trouve bien difficile à gérer, voire tout à fait dénuée de bon sens. Beaucoup de gens la mentionnent comme un moyen de gérer l'expérience que celle-ci soit bonne ou mauvaise, mais personnellement, je ne vois pas beaucoup d'avantages à cette façon de faire et franchement je ne m'en sert presque jamais, car je trouve qu'elle est presque aussi toxique que la première expression que nous avons discuté. Elle pourrait peut-être servir comme un outil permettant de tirer parti de nos expérience, mais je n'en suis guère sûr.
L'autre locution dans ce groupe est « Oublie et ne pardonne pas » et je dois avouer que je me retrouve souvent dans cette situation. J'oublie très vite la plupart des événements et il m'arrive parfois de tomber dessus au hasard, après un certain temps. En général, quand ça arrive, l’élément douloureux s'efface très vite ou s'est vaporisé depuis assez longtemps et je passe ...
Comme j'aime à le faire, je garder le meilleur pour la fin. « Oublier et pardonner. » Ça c'est le « top » comme on dit ; c'est l'équivalent d'un nouveau départ, de laisser les lourds bagages derrière, de muer la vieille peau qui ne sert à plus rien. C'est une vraie libération et un élan vers une maturité plus sereine. « Oublier et pardonner » me plaît énormément, mais je dois encore faire pas mal d'effort pour bien y arriver. Un bel objectif à atteindre !
mardi, octobre 09, 2012
S'attendre à du bon
Quand on est jeune, on est toujours prêts à s'attendre à « quelque chose de bien. » Après ça, les années passent, on se prend des coup de poing en pleine gueule, des coups de pied au cul et très vite on deviens désenchanté, désabusé et cynique par dessus le marché. On cesse de se faire des illusions, de rêver, d’espérer et d'avoir envie de faire des choses.
J'ai récemment redécouvert que cet état de grâce était toujours à notre portée si nous sommes prêts à nous laisser un peu aller, jouer le jeu et « rechuter » en nous réjouissant en vue de nouvelles situations, de nouvelles circonstances et de nouvelles rencontres, tout en gardant un sens d'anticipation, de curiosité et d'enthousiasme très vifs. Cela peut faire une énorme différence dans nos vies. C'est une véritable renaissance.
N'attendez pas, suivez mon conseil, remettez-vous à vous attendre quelque chose de bien et employez-vous
à concrétiser tout ça !
J'ai récemment redécouvert que cet état de grâce était toujours à notre portée si nous sommes prêts à nous laisser un peu aller, jouer le jeu et « rechuter » en nous réjouissant en vue de nouvelles situations, de nouvelles circonstances et de nouvelles rencontres, tout en gardant un sens d'anticipation, de curiosité et d'enthousiasme très vifs. Cela peut faire une énorme différence dans nos vies. C'est une véritable renaissance.
N'attendez pas, suivez mon conseil, remettez-vous à vous attendre quelque chose de bien et employez-vous
à concrétiser tout ça !
lundi, octobre 08, 2012
Mieux vaut un danger qu'on connaît ...
C'est ça, même après avoir regardé sa lamentable performance lors du premier débat télévisé l'autre soir, nous soutenons Barack Obama pour cette prochaine élection présidentielle. Bien sûr, notre soutien est qualifié et comme le choix est mauvais des deux cotés, nous appliquerons la maxime bien connue: « Il vaut mieux un danger qu'on connaît qu'un danger qu'on ne connaît pas » et M. Romney n'est pas du tout appétissant en tant que menteur de première ligue et retourneur de veste professionnel ... Allez, Obama!
dimanche, octobre 07, 2012
Le présage ...
Voilà déjà plus de 40 ans, en Octobre 1971, que je découvrais les États-Unis et le Canada, le derrière bien calé dans l'un des sièges de ces bus légendaires Greyhound. J'avais acheté un de ces forfaits incontournables, juste un peu comme les forfaits Euro-Rail que la jeunesse du monde entier se procure aujourd'hui pour visiter l'Europe.
Le billet ne m'avait coûté que 99 dollars pour 21 jours de voyage illimité à l'intérieur de ces deux grands pays d’Amérique du Nord. J'avais pris le bus en Californie, à Santa Monica et suis descendu de ce système de transport en commun assez extraordinaire à Montréal, au Canada, après avoir traversé tous les États-Unis, y compris New York et les Chutes du Niagara.
Je me souviens en particulier que lorsque je me trouvait entre Salt Lake City et Cheyenne pour un trajet de nuit, alors que je dormais sur mon siège d'autobus, j'ai fait un rêve étrange que je ne pouvais guère comprendre alors, et qui m'avait impressionné de manière indéfinissable, un peu comme si, dans la nuit, je passais juste à coté de mon port d'attache final ! Nous devions alors passer juste à coté de Park City ...
Le billet ne m'avait coûté que 99 dollars pour 21 jours de voyage illimité à l'intérieur de ces deux grands pays d’Amérique du Nord. J'avais pris le bus en Californie, à Santa Monica et suis descendu de ce système de transport en commun assez extraordinaire à Montréal, au Canada, après avoir traversé tous les États-Unis, y compris New York et les Chutes du Niagara.
Je me souviens en particulier que lorsque je me trouvait entre Salt Lake City et Cheyenne pour un trajet de nuit, alors que je dormais sur mon siège d'autobus, j'ai fait un rêve étrange que je ne pouvais guère comprendre alors, et qui m'avait impressionné de manière indéfinissable, un peu comme si, dans la nuit, je passais juste à coté de mon port d'attache final ! Nous devions alors passer juste à coté de Park City ...
samedi, octobre 06, 2012
Comment le gouvernement peut-il stimuler l'économie?
À maintes reprises, j'ai exprimé mes doutes sur la capacité du gouvernement à stimuler l'économie de manière positive. Pourtant, les événements qui se sont passés au cours des quatre années de la présidence d'Obama ont montré que si le corps législatif entrave systématiquement le pouvoir exécutif, il est alors possible pour le Congres de prolonger la récession, de maintenir la stagnation, et surtout, de créer un sentiment profond d'incertitude qui ne manquera pas de paralyser toute l'économie du pays.
Dans ce sens là, en adoptant une conduite courtoise les uns avec les autres, en acceptant les compromis et en voyant bien au-delà de leur propre réélection ou d'engagements pernicieux, nos législateurs peuvent avoir une influence énorme sur la santé économique de la nation tout entière. D'avantage en fait, que le seul Président.
Alors pourquoi sommes-nous tellement obsédés par l'élection présidentielle, alors qu'en fait l'essentiel de ce qui sera influencé - ou pas du tout – par nos institutions politiques, le sera à l'intérieur des deux chambres du Congrès ?
Dans ce sens là, en adoptant une conduite courtoise les uns avec les autres, en acceptant les compromis et en voyant bien au-delà de leur propre réélection ou d'engagements pernicieux, nos législateurs peuvent avoir une influence énorme sur la santé économique de la nation tout entière. D'avantage en fait, que le seul Président.
Alors pourquoi sommes-nous tellement obsédés par l'élection présidentielle, alors qu'en fait l'essentiel de ce qui sera influencé - ou pas du tout – par nos institutions politiques, le sera à l'intérieur des deux chambres du Congrès ?
vendredi, octobre 05, 2012
Comptabilité politique ...
Au cours du débat présidentiel de mardi, mille milliards de dollars était l’unité monétaire de prédilection et celle-ci était jetée en l'air comme s'ils s'agissait de simples billets de 100 dollars.
Pourtant, lors de l’échange verbal entre les deux candidats, personne n'a jamais mentionné que lorsqu'on parlait des quelques 5000 milliards de dollars de réductions d'impôts proposés par Romney, cette somme s’étendaient sur une période de 10 ans, un peu tout comme le plan de Simpson-Bowles, qui proposait une réduction de 3800 milliards de dollars en dépenses et 1000 milliards de dollars en recettes fiscales d'ici à 2020 ; c'est ça, encore une autre base de temps bien différente !
Ceci, bien sûr, est à s'y perdre, et je doute que beaucoup d'Américains savent même ce qu'est la différence entre 1000 milliards et un milliard de dollars (on appelle ça « trillions » et « billions » en Américain ! Ce fait d'additionner les choux et les carottes et de ne le dire à personne est bien sûr devenu la nouvelle « lingua franca » de nos politiciens.
Sans mélanger le reste de la corbeille de fruits, je sais que le PIB des USA en 2011 était de 15.000 milliards de dollars et devrait s'accroître de 1 à 2% en 2012. Pourtant, dans le même temps, la dette de notre gouvernement fédéral s'élève maintenant à 16.000 milliards de dollars, c'est juste, un peu plus grand que notre PIB, mais c'est encore pas si mal par rapport à la dette Japonaise qui est près de deux fois plus grande que son propre PIB !
Bien sûr, la presse ne fait rien pour arranger, et ne fait surement pas l'effort de bien mettre ces chiffres en perspective pour que les gens comprennent un peu mieux ce qui ce passe. Aujourd'hui quelqu'un devrait, une fois pour toutes, appeler un chat un chat, et nous fournir un relevé clair et simple de notre vraie situation financière sur les 10 ans qui viennent afin que nous puissions tous enfin bien comprendre que nous sommes bien coincés au fond d'un trou d'une profondeur abyssale !
Pourtant, lors de l’échange verbal entre les deux candidats, personne n'a jamais mentionné que lorsqu'on parlait des quelques 5000 milliards de dollars de réductions d'impôts proposés par Romney, cette somme s’étendaient sur une période de 10 ans, un peu tout comme le plan de Simpson-Bowles, qui proposait une réduction de 3800 milliards de dollars en dépenses et 1000 milliards de dollars en recettes fiscales d'ici à 2020 ; c'est ça, encore une autre base de temps bien différente !
Ceci, bien sûr, est à s'y perdre, et je doute que beaucoup d'Américains savent même ce qu'est la différence entre 1000 milliards et un milliard de dollars (on appelle ça « trillions » et « billions » en Américain ! Ce fait d'additionner les choux et les carottes et de ne le dire à personne est bien sûr devenu la nouvelle « lingua franca » de nos politiciens.
Sans mélanger le reste de la corbeille de fruits, je sais que le PIB des USA en 2011 était de 15.000 milliards de dollars et devrait s'accroître de 1 à 2% en 2012. Pourtant, dans le même temps, la dette de notre gouvernement fédéral s'élève maintenant à 16.000 milliards de dollars, c'est juste, un peu plus grand que notre PIB, mais c'est encore pas si mal par rapport à la dette Japonaise qui est près de deux fois plus grande que son propre PIB !
Bien sûr, la presse ne fait rien pour arranger, et ne fait surement pas l'effort de bien mettre ces chiffres en perspective pour que les gens comprennent un peu mieux ce qui ce passe. Aujourd'hui quelqu'un devrait, une fois pour toutes, appeler un chat un chat, et nous fournir un relevé clair et simple de notre vraie situation financière sur les 10 ans qui viennent afin que nous puissions tous enfin bien comprendre que nous sommes bien coincés au fond d'un trou d'une profondeur abyssale !
jeudi, octobre 04, 2012
Deux mauvais candidats à la présidentielle
La nuit dernière, nous avons suivit le débat présidentiel des deux candidats à la présidence des États-Unis. Ces deux individus étaient à leur pire. Romney, un vrai bulldog, toujours agressif et constamment à l'attaque, sans la moindre gène pour avancer des faits qui n'étaient ni fondés, ni empreints de la véracité que le public était en droit d'attendre.
Il faut dire que les Mormons ont une religion tellement absurde qu'ils confondent mythes et réalités et n'hésitent pas à faire des déclarations totallement idiotes en vous regardant droit dans les yeux. Obama, lui, était « absent » et a juste encaissée les coups donnés par son adversaire sans répondre comme il aurai du et pu le faire.
De toute évidence le premier avait bien répété son petit numéro alors que le second était soit en manque de forme manifeste ou ne s’était tout simplement pas préparé comme il aurait du le faire. Obama ferai mieux de bien se réveiller pour les deux autres débats et montrer tout ce dont il est capable en matière de courage et de leadership. S'il ne le fait pas, il sera - comme Steve Jobs l'avait prédit - un président à mandat unique !
Il faut dire que les Mormons ont une religion tellement absurde qu'ils confondent mythes et réalités et n'hésitent pas à faire des déclarations totallement idiotes en vous regardant droit dans les yeux. Obama, lui, était « absent » et a juste encaissée les coups donnés par son adversaire sans répondre comme il aurai du et pu le faire.
De toute évidence le premier avait bien répété son petit numéro alors que le second était soit en manque de forme manifeste ou ne s’était tout simplement pas préparé comme il aurait du le faire. Obama ferai mieux de bien se réveiller pour les deux autres débats et montrer tout ce dont il est capable en matière de courage et de leadership. S'il ne le fait pas, il sera - comme Steve Jobs l'avait prédit - un président à mandat unique !
mercredi, octobre 03, 2012
Faire et défaire
Tôt ce matin, et pour la deuxième fois cette saison, j'ai eu la chance d’observer un hélicoptère au travail. Cette fois-ci, l'appareil était en train d'installer 14 pylônes de télésiège à la station de Deer Valley. Précédemment, il en avait enlevé 13.
L'opération d'aujourd'hui aurait dut, en théorie, se dérouler dans le même laps de temps que le travail d’enlèvement, mais a fini par prendre deux fois plus de temps. Pas étonnant ; ils est beaucoup plus facile de casser que de construire ou d'assembler plutôt que de démonter.
C'est vrai, les choses sont beaucoup plus facile à défaire qu'à faire avec moins de problèmes, d'imprévus et de surprises en tout genre. Un peu comme l'extraction dentaire comparée à la pose d'implant et de couronne ... Une vérité à toujours bien se rappeler !
L'opération d'aujourd'hui aurait dut, en théorie, se dérouler dans le même laps de temps que le travail d’enlèvement, mais a fini par prendre deux fois plus de temps. Pas étonnant ; ils est beaucoup plus facile de casser que de construire ou d'assembler plutôt que de démonter.
C'est vrai, les choses sont beaucoup plus facile à défaire qu'à faire avec moins de problèmes, d'imprévus et de surprises en tout genre. Un peu comme l'extraction dentaire comparée à la pose d'implant et de couronne ... Une vérité à toujours bien se rappeler !
mardi, octobre 02, 2012
Le sens qu'on donne aux anniversaires ...
Les anniversaires prennent un sens différent selon que l'on a quatre, vingt, quarante ou soixante ans! En avançant en age, ces rappels annuels deviennent d'avantage une occasion de bien apprécier l'énergie, la motivation, la joie de vivre et la santé qui continuent à nous animer plutôt qu'une façon de « scorer » un année de plus sur notre palmarès personnel…
C'est là qu'il convient d’apprécier toute la chance que l'on a de toujours pouvoir participer grand au jeu de la vie, et chaque nouvel anniversaire n'est qu'un simple rappel qu'il convient de rester rester bien en forme et de conserver un maximum de forces pour profiter pleinement de cet univers passionnant qui nous entoure!
C'est là qu'il convient d’apprécier toute la chance que l'on a de toujours pouvoir participer grand au jeu de la vie, et chaque nouvel anniversaire n'est qu'un simple rappel qu'il convient de rester rester bien en forme et de conserver un maximum de forces pour profiter pleinement de cet univers passionnant qui nous entoure!
lundi, octobre 01, 2012
Redécouvrir la beauté du coin
Quand nous sommes arrivés à Park City, il y a plus de 27 ans, nous avions immédiatement exploré nos environs immédiats et après ces premières années pendant lesquelles nous nous sommes installés dans ce nouvel endroit, nous n'avons pratiquement jamais plus repris le « chemin des écoliers » quand cela n’était pas indispensable ; depuis, nous n'avons jamais eu plus beaucoup de temps pour nous balader comme ça en montagne.
Hier, je me suis souvenu du merveilleux feuillage d'automne rencontré il y a près d'un quart de siècle sur une petite route de montagne qui descend du col d'Empire, au sommet de Deer Valley Resort et rejoint le bas de « Bonanza Flat » avant de plonger vers le village de Midway à travers Pine Creek Canyon.
Le paysage était tout simplement enchanteur avec des trembles aux couleurs allant du vert au jaune et même jusqu'à l'orange et encore beaucoup des chênes d'un rouge écarlate. Une balade en voiture à refaire impérativement chaque année !
Hier, je me suis souvenu du merveilleux feuillage d'automne rencontré il y a près d'un quart de siècle sur une petite route de montagne qui descend du col d'Empire, au sommet de Deer Valley Resort et rejoint le bas de « Bonanza Flat » avant de plonger vers le village de Midway à travers Pine Creek Canyon.
Le paysage était tout simplement enchanteur avec des trembles aux couleurs allant du vert au jaune et même jusqu'à l'orange et encore beaucoup des chênes d'un rouge écarlate. Une balade en voiture à refaire impérativement chaque année !
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